En attendant les résultats définitifs…dans la paix

Les Maliens ont toujours eu la main sur le C’œur. Agir ou réagir, ce n’est pas le moment de se poser la question. Le dimanche 28 juillet 2013 est passé. Ceux qui ont voulu agir l’ont fait. Maintenant, point question de réagir puisque la balle est déjà  partie. « Si je savais je n’allais pas voter pour lui », pardon ai-je bien entendu ? Mais, non C’’est fini tout ça. l’heure est au décompte. Certes, il y aura des mécontents, des jaloux même J’allais dire. Eh oui, le monde est ainsi fait. Mais le Mali a dépassé ce stade ou du moins est digne de dépasser ce stade. « Trop de sang a déjà  coulé, jeunes, femmes, vieux, pères et mères, restons courtois et civilisés. Quelque soit les résultats de ce scrutin, nous Maliens et fières de l’être devraient les accepter. Ceci, car nul doute que C’’est le combat des urnes qui aura triomphé. 2 100 observateurs nationaux à  travers le pays, 100 observateurs de l’UE et 50 de la Cédéao ont tous été unanimes sur le bon déroulement général de cette élection « historique » pour le Mali. Et, n’oublions pas que chacun de nous est observateur de par ce qu’il aura vu ou entendu sur les lieux de vote. Des journalistes ont assisté en direct au dépouillement des bulletins de vote dans les bureaux. Tout ceci pour témoigner de la bonne foi de ce scrutin. Les Maliens sont pacifiques et C’’est maintenant qu’ils doivent le prouver ou jamais !

Le FDR de retour dans la rue

« Nous sommes une majorité silencieuse. On doit marcher pour montrer à  l’opinion nationale et internationale que le Mali ne se limite à  des agitateurs de la COPAM ». Fatoumata Siré Diakité, vice-présidente du FDR, a donné lors d’une conférence en commune II le ton de la marche qui doit rassembler jeudi matin les principaux regroupements politiques opposés au putsch et favorable à  l’intervention militaire de la Cédéao (FDR, ADPS) en appui à  l’armée malienne. Le FDR a déjà  lancé son offensive médiatique pour réunir un maximum de manifestants. « Il est temps d’agir pour la libération du nord Mali », lit-on dans les journaux ou sur des affiches dans les rues. Les marcheurs quitteront quitteront la Place de la Liberté en passant par la place de l’OMVHS pour terminer au monument de la Paix, face à  la cité administrative. Une déclaration sera alors remise au Premier ministre Cheick Modibo Diarra. La réponse du berger à  la bergère Pour les organisateurs de l’événement, la réussite de la mobilisation est un défi à  relever. Elle intervient en effet après une manifestation de la COPAM le 28 septembre contre l’intervention de la Cédéo, qui avait réuni quelques centaines de personnes. Ce mouvement favorable à  l’ex-junte du CNRDRE voit l’envoi de troupes de la Cédéao comme une humiliation nationale et un moyen d’affaiblir les militaires putschistes, toujours très actifs dans l’ombre. « Nous avons confiance en notre armée, on ne permettra à  personne de venir libérer le Nord du Mali à  notre place ! », avait déjà  avertit le député Oumar Mariko. Rassemblement à  risque Le FDR s’apprête à  sortir dans la rue pour la première fois depuis plusieurs mois. Suite à  l’agression du président de la République Dioncounda Traoré le 21 mai au palais présidentiel, le FDR avait été convaincu par les familles fondatrices de Bamako et les griots de ne pas battre le pavé en réponse pour éviter d’entretenir les tensions. Le FDR a condamné le coup d’Etat du 22 mars dès les premières heures. Plusieurs de ses membres ont été arrêtés et détenus par les militaires dans les premières semaines du putsch. Le 29 mars, un de leurs rassemblements avait été saboté par des jeunes venus leur lancer des pierres et brûler pneus et voitures.