Partis Politiques : le PADEM prône un éveil des consciences avant 2012

Il y’a juste un an, Ismayila Yoro Dicko et ses camarades décidaient de la création d’un parti politique. Reconnu sous le vocable Parti Démocrate Malien (PADEM), le parti est entrain d’étendre ses bases à  l’intérieur du pays. A la différence de nombre de parti, le PADEM entend véritablement s’investir dans la conquête et l’exercice du pouvoir. Le parti démocrate Malien d’inspiration Américaine Plus de 5 années de réflexion auront suffit pour mettre ce parti sur orbite. Il est majoritairement composé de jeunes. En outre, voilà  un parti entend épouser la vision du président américain Barack Hussein Obama. Le PADEM n’est pas pour une seule personne. Il appartient à  des hommes et des femmes de conviction, affirme son président. A travers ses actions, le PADEM entend œuvrer dans l’information des populations (à  la base) de leurs droits et devoirs. Pour un parti qui se dit issu du Mali profond, les vraies réalités sont sensées être connues. « le PADEM C’’est simplement le parti dédié à  la nouvelle génération. Le scepticisme, la fatalité, la paresse, le mensonge, la haine, les critiques stériles n’y figurent pas ». Avec les politiques actuelles, certains maliens sont enclin à  démissionner, et à  ne plus croire en rien. A ceux-ci le président du PADEM lance un appel pressant afin que le changement voit enfin le jour. « l’on a tout intérêt à  se réveiller ! ». Plus que jamais conscient que « personne ne viendra faire le Mali à  notre place », le président du PADEM se dit consterné par le fait que « 18 ans après l’avènement de la démocratie, nous sommes encore entrain de chercher notre démocratie. Il n’y a pratiquement plus de parti politique au Mali. Tous sont moribonds ». Le développement par l’Agriculture Dans sa vision du développement, M. Dicko pense attribuer une large part à  l’Agriculture. Pour lui, le Mali ne peut véritablement se développer que par l’agriculture. « Vous savez, avec 10 milliards F CFA, on peut aménager plus d’une centaine d’hectares à  l’Office du Niger…pour le bonheur des populations. C’’est la volonté politique des gouvernants qui fait défaut ». Signifiant toute son estime pour l’actuel président la République, ATT, M. Dicko, dira que l’acteur de la révolution du 26 Mars 1991 est un véritable bâtisseur. Mais, dit-il, « ATT est confronté à  des difficultés réelles. Il n’a pas trouvé l’homme qu’il faut pour véritablement gérer ce pays ». Il pense que l’Etat devra arrêter le financement alloué annuellement aux partis politiques qui, reste, ne sert à  rien. Ainsi, dit-il, cet argent servirait beaucoup s’il était utilisé pour booster des secteurs tels que l’éducation , la santé, l’agriculture, l’emploi etc.… Ressources Humaines Issu de l’Ecole nationale d’administration (ENA) du Mali, Ismayila Yoro Dicko pense que le plus grand défi au quel le Mali est confronté est et demeure celui de la formation des ressources humaines. D’o๠il pense qu’un accent particulier doit être mis sur la formation des ressources humaines. Car, croit-il, sans ressources humaines, il n y a pas de développement. Après un bref passage dans le métier de journaliste, le juriste et journaliste atterri au niveau d’une société minière, en qualité de chef du personnel. Ceux qui ont collaboré avec lui, témoignent de sa rigueur dans le travail bien fait, et ses convictions réelles dans la conquête d’un leadership élevé. A noter que, un an après sa création, le PADEM a réussi à  s’implanter dans les 8 régions du Mali et dans 26 pays à  travers le monde. A en croire ses fondateurs, « le PADEM ne serait pas crée si nous n’étions pas à  mesure de proposer des solutions qui minent la nation ». A propos de 2012 « Certains leaders de partis politiques pensent que le pouvoir est déjà  à  leur portée, vont se réveiller brutalement en 2012. Je pense que la jeunesse malienne et les femmes maliennes doivent se mobiliser pour élire un jeune malien qui connaà®t bien son pays et se soucie de son développement… ».