Cancer : la tumeur qui touche l’Afrique

Contrairement aux idées reçues, le cancer n’est pas une maladie occidentale. Elle tue en Afrique plus que le paludisme et le Sida. Les chiffres données par le réseau international de lutte contre le cancer Afrocancer sont éloquents : En Afrique, en 2008, 682.000 personnes ont été atteints de cancer La mortalité a été de 572.402 durant la même période. Les études épidémiologiques prévoient 1,2 million de nouveaux cas de cancer en Afrique d’ici à  2030 avec plus de 970.000 morts si des mesures adéquates de prévention ne sont pas prises rapidement. Les types de cancer les plus fréquents sont cancers sont chez les Africaines : le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein et enfin la cancer primitif du foie. Chez les hommes les 3 cancers les plus communs sont le cancer de la prostate, le cancer primitif du foie et le sarcome de kaposi. La plupart des cancers de l’enfant enregistrés dans le monde (160.000 cas / an) touchent des enfant du tiers monde avec une surmortalité difficilement acceptable. Actuellement, 16 à  20% des cancers de l’enfant sont guéris en Afrique subsaharienne tandis que ce pourcentage avoisine les 75% dans les pays économiquement avancés. Le manque d’infrastructure (notamment dans les pays francophones subsahariens), le manque de spécialistes et les croyances traditionnelles, sans oublier l’occidentalisation des modes de vie, vont faire augmenter ce chiffre de manière alarmante. Formes de cancer On peut compter près de 200 formes de cancer, parmi lesquelles certains sont très rares, tandis que d’autres très fréquentes. Le cancer pulmonaire est le plus fréquent dans le monde avec 1,2 million de nouveaux cas par an. On trouve ensuite le cancer du sein, avec un peu plus d’un million de cas, le cancer du côlon ou du rectum, 940 000 cas; de l’estomac, 870 000 cas; du foie, 560 000 cas; du col de l’utérus, 470 000 cas; de l’œsophage, 410 000 cas; de la tête et du cou, 390 000 cas; de la vessie, 330 000 cas; les lymphomes non hodgkiniens, 290 000 cas; les leucémies, 250 000 cas; le cancer de la prostate ou du testicule, 250 000 cas; du pancréas, 216 000 cas; de l’ovaire, 190 000 cas; du rein, 190 000 cas; de l’endomètre, 188 000 cas; du système nerveux, 175 000 cas; les mélanomes, 133 000 cas; le cancer de la thyroà¯de, 123 000 cas; du pharynx, 65 000 cas et la maladie de Hodgkin, 62 000 cas. A côté de ces derniers, l’on distingue le cancer de la bouche, de la langue, de la peau, de la thyroà¯de, du duodénum, des bronches, du corps de l’utérus, du larynx, du pancréas, du rein, du testicule, du poumon, des os, du testicule, etc. De tous ces types de cancer, trois sont les plus mortelles sont le monde : Le cancer pulmonaire est responsable de 17,8 % des décès par cancer, le cancer de l’estomac de 10,4 % et le cancer du foie de 8,8 % Traitement du cancer La médecine dispose aujourd’hui de nombreux moyens pour traiter les cancers. Le choix du traitement dépend du type de cancer et de son degré de dissémination, de l’âge, de l’état de santé et des préférences du patient, et aussi de la disponibilité des traitements dans la région o๠habite le patient. Le spécialiste du cancer est la personne la mieux placée pour discuter avec le patient des choix qui s’offrent à  lui afin de choisir un programme de traitement qui définira à  la fois les méthodes de traitement et l’ordre dans lequel elles seront utilisées. Le cancer peut donc être traité par la chirurgie qui joue un rôle central dans le traitement précoce. Le fait de retirer la tumeur soulage les symptômes et réduit les risques de propagation du cancer, et, de ce fait, diminue la quantité de cellules cancéreuses dans le corps, ce qui accroà®t souvent l’efficacité des traitements comme la radiothérapie, la chimiothérapie, l’hormonothérapie… Prévention du cancer L’on peut prévenir le cancer. Notamment par une alimentation saine. Les études épidémiologiques révèlent que la consommation fréquente de fruits et légumes pourrait réduire le risque de cancers du pharynx, du larynx, du poumon, de l’œsophage, de l’estomac, du côlon et du col. Les données livrées récemment par l’Etude prospective européenne sur la nutrition et le cancer (EPIC : European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition) permettent de penser que la consommation quotidienne de 500 grammes de fruits et légumes peut diminuer l’incidence des cancers de l’appareil digestif d’une proportion qui pourrait atteindre 25 %. Le dépistage précoce permet également de combattre la maladie au niveau primaire.

Paludisme : mobilisons-nous pour combattre la maladie

Cette année, le thème retenu est «Vaincre le paludisme, le compte à  rebours est lancé» avec pour slogan « les communautés s’engagent à  vaincre le paludisme ». Pour environ la moitié de la population mondiale, le paludisme demeure l’une des plus grandes menaces pour la santé publique. l’Afrique subsaharienne, ou la maladie jette l’ombre non seulement sur la santé, mais aussi sur la réussite scolaire, la productivité des travailleurs, et le développement économique dans le monde. Selon le Dr Ndoutabé Modjirom, représentant de l’OMS au Mali, le paludisme touche encore 40 % de la population mondiale. Il infecte plus de 500 millions de personnes par an et en tue plus d’un million. « Ce n’est pas en Afrique subsaharienne que la charge du paludisme est la plus lourde, mais la maladie affecte aussi l’ASIE, l’Amérique latine, le Moyen Orient et même certaines parties de l’Europe». Engagement de la communauté internationale l’engagement de la communauté internationale à  bouder la maladie Cette maladie n’est pas seulement la maladie de l’Afrique, de l’Europe et l’Amérique du nord. Selon le représentant de l’OMS au Mali de simples mesures sanitaires de protections de la santé publique se sont révélées essentielles pour éliminer la maladie et soutenir ces régions dans leur croissance, prospérité et stabilité. « Aujourd’hui pour la première fois en 50 ans, la communauté internationale se prépare à  vaincre le paludisme à  travers le monde. Pour ce faire, des dispositions suivantes ont été mises en place. Il s’agit des outils préventifs et thérapeutiques efficaces et peu coûteux à  présents disponibles et de nouveaux moyens développés et testés. Un plan mondial fondé sur un consensus a été mis en avant pour promouvoir la coordination des efforts internationaux visant le contrôle, l’élimination et l’éradication finale de la maladie. Enfin un partenariat fort, réunissant tous les acteurs et partisans clés du contrôle du paludisme, pour répondre aux défis auxquels aucune organisation ou aucun gouvernement ne pourrait faire face seul. Ces dispositions représentent, cette année une véritable opportunité à  saisir pour préserver un million de vies. Au Mali, « le président’s malaria initiative » (PMI) a officiellement démarré son appui aux efforts nationaux de lutte contre le paludisme en décembre 2007. à€ cette occasion, la campagne nationale intégrée qui a permis d’augmenter considérablement la possession et l’utilisation des moustiquaires imprégnées de longue durée d’action. Selon Dr Kelon Traoré, directeur du PLNP les résultats de l’enquête suivie de la campagne menée en août septembre 2008 ont montré que 81 % des ménages disposaient au moins d’une moustiquaire imprégnée, respectivement 73 et 78 % des femmes enceintes et des enfants de moins de 5 ans. L’espoir qu’un vaccin sera disponible d’ici 2015 contre le paludisme selon le représentant d’Ogobara Doumbo, chercheur malien sur le paludisme. Le lancement de la journée mondiale est prévu le 25 avril au palais de la culture de Bamako.

ARCAD-SIDA : une lutte sans merci contre la pandémie

Grâce à  l’implication des partenaires pour l’atteinte des résultats de l’année 2009, l’association ACARD SIDA se réjouit d’un bilan positif. Une lutte incessante contre la pandémie Dans ses propos introductifs, le Secrétaire Exécutif du HCNLS, M. Malick Sène a attiré l’attention sur la gravité de la pandémie tout en louant les actions menées par ARCAD-SIDA, et les efforts des autorités et de tous ceux qui sont impliqués dans la lutte contre le VIH Sida. Une ambition pour laquelle aucun Malien n’a le droit de négliger la prévention. Cela est d’autant plus vrai que C’’est un fils du Mali qui occupe le poste de Directeur Exécutif de l’ONU-SIDA. L’association ARCAD SIDA Mme Dembélé Bintou Keà¯ta est la directrice de cette association créée en 1994. Reconnue d’utilité publique par le département de la Santé, elle est membre fondateur du réseau Afrique 2000. Selon Mme Keà¯ta, ARCAD-Sida oeuvre pour les personnes touchées par le VIH et leurs proches afin d’améliorer les conditions de leur prise en charge sociale, médicale, économique et psychologique. Objectifs principaux Développer la prise en charge globale de l’infection par le VIH, la recherche de la communication, assurer la mobilisation des ressources, renforcer la structure sur le plan institutionnel, renforcer les activités de conseils et de dépistage et la prise en charge et le suivi des patients sous ARV (Antirétroviraux). Autres objectifs visés par ARCAD : faciliter l’accompagnement psycho-social des personnes infectées et affectées par la maladie, l’accès aux soins et aux traitements pour les groupes vulnérables (les HSH, les PS, la population carcérale, les enfants victimes de violences physiques et sexuelles…), enfin assurer la formation des actions du secteur public, privé et communautaire dans la lutte contre le VIH-Sida. Actions positives Le succès de l’association peut se mesurer à  travers le renforcement institutionnel, la prise en charge médicale, les programmes pour enfants, les recherches sur le VIH et l’accompagnement psycho-social. Dans ce domaine, Bintou Keita donne l’exemple des femmes séropositives qui ont organisé un défilé de mode. Difficultés Malgré ce succès, la structure est souvent confrontée à  des contraintes que la Directrice a énuméré au cours de cette restitution. Il s’agit des retards de fonds pour les salaires du personnel et la réalisation des activités clefs comme la formation et la mise en place des activités génératrice de revenus. De par sa volonté de lutter efficacement contre la pandémie, ARCAD-SIDA dispose de plusieurs partenaires qui, au fil du temps, sont devenus des clients potentiels. Il s’agit des femmes du secteur informel, des vendeuses ambulantes, des prostituées, des professionnelles du sexe et leurs clients, des jeunes pratiquant l’homosexualité, des hommes âgés de 50 à  60 ans ayant des pratiques bisexuelles, des femmes âgées etc. Malgré ses multiples contraintes, ARCAD-SIDA occupe le terrain et œuvre sans relâche pour relever les défis. En attestent les chiffres avancés par la Directrice de l’association au cours de cet atelier de partage du bilan 2008 d’ARCAD. 285 millions pour le Téléthon 284 sur 300 millions de promesses de dons ont été recueillis lors du dernier téléthon organisé au Centre International de conférence de Bamako en décembre 2009. Un espoir de taille pour combattre le fléau du Sida au Mali

Michel Sidibé, un Malien en croisade contre le VIH SIDA

. C’’est-ce que vient de déclarer Michel Sidibé, en recevant la médaille de la légion d’honneur française à  Bamako des mains de l’ambassadeur de France au Mali. Pour ce haut fonctionnaire des Nations-Unies en croisade contre le VIH SIDA, la lutte a commencé il y a trente ans de cela. « Je suis vraiment honoré de servir l’ONUSIDA. l’épidémie de sida n’est terminée dans aucune région du monde. Nous devons faire en sorte qu’il y ait un leadership et un engagement financier solides et sur le long terme pour agir contre le sida, qui soient fondés sur des données probantes et sur les droits de l’homme ». Ces mots là , C’’était à  l’occasion de sa nomination au poste de Directeur exécutif de l’Onusida en décembre 2008. Depuis, ce Malien, originaire du Nord s’attelle à  faire de ces mots une réalité concrète, progrès à  la clé et espoir au coeur. Il n’en existe plus beaucoup des hommes aussi dévoués à  une cause. Homme de terrain, médiateur social Fort d’une expérience de plus de 20 ans au service des Nations Unies, Michel Sidibé a travaillé pour l’ONUSIDA à  Genève et l’UNICEF à  New York et dans plusieurs pays d’Afrique. Il débute sa carrière dans la santé mondiale il y a 30 ans dans son pays natal le Mali, et s’implique dans la mise en œuvre de projets au bénéfice des populations nomades touaregs de la région de Tombouctou. Homme sociable et modeste, il a été consultant au Bureau africain pour la recherche appliquée, puis directeur Mali de la Fédération internationale de développement Terre des Hommes. Là  il s’occupe de projets de développement régional au Mali et d’accès aux soins de santé primaires. Michel Sidibé est avanttout un homme de terrain, bien qu’il connaisse le confort feutré des postes Onusiens aujourd’hui. Il aurait pu s’y calfeutrer, mais il ne cesse de parcourir les villes, villages, communautés rurales pour toucher de près les hommes, épauler ceux qui n’ont rien demandé et souffrent de la maladie qui tue le plus en Afrique avec le paludisme et la tuberculose. Parcours Onusien En 1987, l’UNICEF recrute Michel Sidibé pour travailler en République démocratique du Congo. Il a ensuite assumé un poste au Siège de l’UNICEF, o๠il a supervisé des programmes couvrant 10 pays francophones, puis exercé les fonctions de Représentant de pays pour l’UNICEF au Swaziland, au Burundi et en Ouganda. Michel Sidibé entre à  l’ONUSIDA en 2001 en tant que Directeur du département Appui aux pays et aux régions, et y a supervisé une vaste réforme qui est reconnue comme ayant transformé l’ONUSIDA en un programme commun mieux ciblé, plus efficace et plus efficient, capable de donner des résultats au niveau des pays. En 2007, M. Sidibé a été nommé Directeur exécutif adjoint des programmes à  l’ONUSIDA et sous secrétaire général des Nations Unies. Dans ce poste, il gère plus de 70 pour cent des ressources financières et humaines de l’ONUSIDA et dirige sept équipes d’appui aux régions et 81 bureaux de pays. Des progrès notables réalisés en matière de VIH SIDA Si l’Afrique est considérée comme l’un des continents les plus touchés par le VIH SIDA, Michel Sidibé estime que : « des progrès ont été accomplis. Il ya 30 ans, il existait une véritable « conspiration du silence » pour ignorer le SIDA. Durant ces années les malades étaient seuls à  organiser leur propre lutte. Le SIDA est une maladie qui a créé un mouvement social. Elle a changé l’approche de la maladie. Elle a permis aux « sans voix » d’être entendus. Elle a catalysé l’émergence d’une nouvelle forme de solidarité. Du coup des ressources importantes ont été mobilisées autour de cette nouvelle solidarité entre chercheurs du Nord, membres de l’industrie pharmaceutique, Etats-Membres des Nations Unies, secteur privé. Cette évolution positive se traduit aujourd’hui par des chiffres. En 2001 seulement 50.000 africains étaient sous traitement, aujourd’hui ils sont plus de 3 millions », expliquait-il à  Catherine Fiankan Bokonga, journaliste accréditée aux Nations-Unies. Ensemble contre le Sida, Yes we Can ! l’espoir aujourd’hui pour Michel Sidibé, C’’est de permettre à  une nouvelle génération de vivre sans SIDA : « Je souhaiterais aussi que l’élimination virtuelle de la transmission du VIH de la mère à  l’enfant que les pays occidentaux ont déjà  réussi à  obtenir, devienne une réalité pour tous et que le monde n’ait plus à  faire face à  la terrible réalité des 300.000 bébés africains infectés chaque année par le virus ». Michel Sidibé à  la tête d’une délégation au Mali, vient de participer à  la signature d’une convention cadre de coopération, allouée par le Fonds Mondial de lutte contre le VIH Sida, le paludisme et la tuberculose, d’un montant de près de 275 millions de Dollars pour poursuivre la lutte contre le fléau. Il s’est aussi rendu à  Tombouctou au Nord du Mali pour une campagne de sensibilisation. Enfin, il vient de recevoir la médaille de la Légion d’Honneur française des mains de l’Ambassadeur de France au Mali, Michel Reveyrend de Menthon. Michel Sidibé fait partie de ces Maliens qui forcent l’admiration !

Possibilité d’un vaccin contre le SIDA : l’Afrique meurtrie

Possibilité d’un vaccin anti SIDA l’Afrique est le continent le plus vulnérable au VIH Sida. Les moyens manquent terriblement à  nos pays, pour faciliter l’accès aux anti-retro-viraux à  cette population se trouvant sous le seuil de pauvreté. La possibilité de trouver un vaccin anti SIDA sera d’un grand soulagement pour les africains. Puisqu’ils sont les souffre-douleurs de ce fléau qui mine nos sociétés. Trouver un vaccin arrange-t-il tout le monde ? Est-ce vraiment dans l’intérêt des occidentaux de trouver un vaccin ou un médicament qui guérira du SIDA ? Vaste question quand on imagine les milliards que génèrent les campagnes de lutte contre la maladie. Avec les préservatifs qui constituent une énorme porte entrée d’argent. Sans oublier les spots publicitaires. A cela s’ajoutent les organisations non gouvernementales pour la lutte contre le SIDA. Signalons qu’elles sont présentent dans tous les pays africains et bénéficient tous les ans, de subventions de la part de mulitples bailleurs de fonds. En plus des différents ministères de santé des pays africains qui eux, bénéficient non seulement de l’aide de leurs gouvernements, mais aussi de dons permanents des partenaires techniques et financiers. Sur le dos de la population. C’’est toute une chaine alimentaire qui vit sur le dos de populations qui n’ont aucune issue de sortie. Et si un vaccin ou un médicament venait à  être trouvé pour mettre fin à  la pandémie, tous les financements en faveurs de la maladie, s’arrêteraient. Cela ferait sans aucun doute, une perte énorme pour ceux qui font leur beurre sur la lutte contre la maladie. Alors, les occidentaux, encore moins les africains, ne trouveront l’aiguille sur laquelle est posé leur pied, comme l’affirme un adage. Aucune solution ne sera trouvée. La solution en Afrique ? Au cas o๠le vaccin contre le SIDA venait à  être découvert en Afrique, il est certain que nous sortirons de la misère et de la dépendance envers l’extérieur. Depuis plus d’une vingtaine d’années déjà , certaines sources affirment que le remède contre le SIDA avait été découvert au Ghana. Notre ami ghanéen aurait été liquidé en douce, après avoir été traité de malade mental. Les résultats de ses recherches, sont quelques part dans des tiroirs cachés. Ce seraient les occidentaux qui l’ont tué comme s’accordent à  le dire beaucoup d’africains. Si l’on avait laissé à  ce monsieur, la possibilité d’approfondir ses recherches, nous ne serions plus dans notre situation actuelle. Il n’est pas impossible qu’un africain puisse un jour trouver le remède sur le continent, mais cela sera vraiment difficile. Entre temps, le dernier rapport de l’ONUSIDA stipule qu’un vaccin test est prévu pour dans 3 à  5 ans. A quand une solution pour freiner le carnage engendrée par cette maladie qui fait des ravages partout dans le monde. Aussi bien en Afrique, en Asie, en Europe, qu’en Amérique.

VIH-SIDA : une légère régression sur le continent

Par ailleurs, 5 personnes dans le monde sont contaminées chaque minute et seuls 2 sur 5 bénéficieront d’un traitement d’autant que la plupart vivent dans des pays dits en voie de développement oà¹, l’accès aux soins est très difficile. l’Afrique reste le continent le plus touché dans le monde. Le taux d’infection à  chuté de 15% en Afrique subsaharienne, par rapport aux 10% en Asie du Sud et du Sud-Est et de 25% en Asie de l’Est. Cette partie du continent est la plus touchée dans le monde. Même si le pays qui enregistre le plus de malades du SIDA est le Swaziland (Afrique Australe). Les 25 ans et plus touchés en Afrique subsaharienne Selon l’ONUSIDA, les personnes les plus infectées en Afrique subsaharienne sont âgées de 25 ans et plus. En plus, ces personnes auraient des relations sexuelles stables et seraient pour certains, mariées, veuves ou divorcées. Cela n’empêche qu’au Mali, les femmes et les enfants restent encore très vulnérables à  la maladie même si, une légère amélioration est constatée. Par ailleurs, le directeur adjoint de l’ONUSIDA au Mali, Michel Sidibé déclarait il y a quelques jours : « Nous avons des preuves que les baisses que nous avons, sont en partie dues, à  la prévention. » Volonté politique de réduire le SIDA au Mali Notre pays il faut le dire, mène depuis le début de l’année 2002, des campagnes intensives de lutte contre le SIDA. Le gouvernement ATT a facilité l’accès aux soins, en rendant la trithérapie gratuite de prime abord pour les enfants malades. Cet engagement du chef de l’Etat, a fait suite à  l’engagement de la communauté internationale face à  l’avancée fulgurante de la maladie dans le monde. Les médicaments seront par la suite accessibles pour les adultes dont la majeure partie, sont des femmes. Elles constituent avec les enfants, les couches les plus vulnérables mais, aussi, ouvertes aux traitements. Les hommes infectés refusant pour la plupart, de se faire traiter. Généraliser la trithérapie Signalons que les thérapies antirétrovirales ont fait leurs effets. Elles allongent la vie des malades mais les rendent également moins contagieux, en affaiblissant la charge virale dans le sang. Les trithérapies freinent aussi la transmission mère-enfant. Les spécialistes expliquent que les trithérapies ont permis de réduire considérablement la transmission du virus du SIDA de la mère à  l’enfant. Ainsi, environ 200.000 nouvelles infections ont pu être évitées depuis 8 ans selon l’ONUSIDA. Espérance de vie quasi-inexistante dans les pays pauvres l’espérance de vie augmente dans les pays riches, contrairement à  une chute fulgurante sur le continent Africain. Cela s’explique par le manque de moyens pour ce continent qui a beaucoup de mal à  subvenir à  toutes les demandes d’une population dont la presque totalité vit sous le seuil de pauvreté.

Grippe Porcine : une pandémie qui alerte l’Afrique

La grippe porcine a fait son apparition au Mexique. Cette nouvelle maladie inquiète et pourrait gagner du terrain en Afrique selon l’OMS. Après le Mexique, les Etats-Unis, le Canada,la Chine et l’Afrique du Sud, la Côte d’Ivoire a été touchée à  son tour. Il est à  craindre que la propagation du virus ne se mondialise dans ce village planétaire o๠les mouvements de populations sont devenus particulièrement importants. L’organisation mondiale de la Santé (OMS), qui a déclenché son niveau d’alerte, pense qu’aucun pays n’est à  l’abri. Partout, c’est le branle-bas de combat et des mesures de précautions sont prises pour faire barrage à  l’expansion du virus. Au Mali des mesures ont été prises aux différents points d’entrées du pays tels que les aéroports de Bamako, de Mopti et de Tombouctou et aux frontières avec des postes de contrôle médicaux. Selon le Dr Massambou Sacko du service de lutte contre les maladies transmissibles du Point G, les dispositions techniques ont été mises en place par l’Oms en collaboration avec le ministère de la Santé de l’élevage de protection civile et l’intérieur et de l’administration territoriale. Côté santé humaine, le Dr Sacko rassure que les médicaments contre le virus et les matériels de protections sont disponibles : un stock de « Tamiflu », environ 927 boites (médicaments) ont été offerts par l’organisation mondiale de la santé. En outre, 24 chefs de districts sanitaires ont bénéficié d’une formation pour palier aux cas éventuels. En cas de découverte de la grippe H1N1, les centres de santés sont ciblés pour la prise charge des patients. Il s’agit du centre universitaire du Point G et de références au Mali. « Quand la case de ton voisin prend feu, arrose d’eau la tienne» adage Bambara La découverte de cas en coté d’Ivoire fait le Mali un pays à  risque. Pour ce la nous sommes allés voir, lundi 27 juillet, du côté du service de l’épidémiologie de la direction nationale de la santé. Histoire de savoir ce qui se fait, ou ce qu’on compte faire, si jamais le virus débarquait Au pays. A 11 h 35, nous étions donc dans les locaux du département Là , dans le bureau du chargé : il était absent. Deux jours de va vient. Finalement nous nous rabattus sur le ministère de l’élevage et de la pèche o๠il existe le comité de coordination de lutte contre la grippe aviaire mais aussi la grippe porcine. Issa Touré, conseiller technique de ce ministère s’est entretenu avec nous sur le plan de la santé animale. Selon lui, le fait que cette maladie ait pris l’appellation grippe porcine ne veut pas dire forcement qu’elle est d’origine animale. Elle doit son appellation avec le virus du porc que l’on appelait grippe porcine. . Quant aux mesures prises, à  leur niveau, le comité de lutte contre la grippe se réunit tout les mercredis c’est-à -dire une fois par semaine. « Nous sommes à  la 9è réunion pour la grippe Hn1n1 et à  la 184ème réunion pour la grippe aviaire, pour le moment aucun cas n’est détecté sur le coté santé animale », a signalé M Touré. Plusieurs cas déjà  détectés dans le monde A rappeler que depuis son apparition au Mexique le 24 avril, ce virus a déjà  provoqué environ 150 décès et des milliers de cas à  travers le reste du monde. Des cas avérés ou suspects ont été détectés aux Etats-Unis, au Canada, en Espagne, en Australie, en Israà«l, et en Côte d’Ivoire. A l’origine de la maladie, le virus A de type H1N1 qui se transmet d’homme à  homme par voie respiratoire. l’OMS décrivait le virus comme un nouveau sous-type de A/H1N1 jamais détecté auparavant ni chez le porc, ni chez l’homme. Les symptômes de la grippe porcine sont identiques à  ceux de la grippe saisonnière. Ils se caractérisent par une fièvre, des maux de tête, des courbatures … Selon l’organisation de la santé, le virus responsable des cas humains récents de grippe porcine est sensible aux molécules d’oselatmivir (commercialisées sous le nom de Tamiflu) et de Zanamivir (dont le nom commercial est le Relenza). Pour être efficace, le Tamiflu doit être pris au plus tard 48 heures après l’apparition des premiers symptômes, indique le laboratoire Roche qui le fabrique. Vers un vaccin anti-grippe porcine ? Plusieurs autres laboratoires indiquent que les premières doses d’un vaccin ne seront pas disponibles avant 4 mois. Mais ce délai reste à  confirmer en fonction des caractéristiques de la souche. En attendant, les professionnels de santé recommandent fortement le respect des règles d’hygiènes élémentaires (se laver les mains, éviter les contacts physiques…). Si l’OMS indique que le virus pourrait devenir plus dangereux, elle affirme également qu’une pandémie peut encore être évitée.