Zoo national du Mali : joindre l’utile à l’agréable

Le vieux zoo de Bamako avait besoin de faire peau neuve et C’’est chose faite depuis quelques mois déjà . C’’est un site entièrement rénové pour un coût de 12 milliards de FCFA par le Trust Aga Khan pour la Culture qui a rouvert au public. Les travaux de réhabilitation et d’extension, suite à  un contrat de partenariat du ministère de la Culture et de l’Environnement et de l’Assainissement du Mali et le Trust Aga Khan agence culturelle du Réseau Aga Khan de Développement (AKDN) auront duré un total de deux années. Le « nouveau » Zoo national du Mali couvre désormais une superficie de 6 hectares. On peut y voir pas moins de 100 espèces animales dont 17 espèces de mammifères. Les 21 espèces d’oiseaux, visibles dans leur grande volière, les 13 espèces de reptiles regroupées dans un vivarium et les 58 espèces de poissons dans le grand aquarium sont les granges attractions du site. Le visiteur peut passer du temps auprès des chimpanzés auxquels un espace tout entier a été dédié, agrémenté d’arbres et de hamacs. A ne pas rater, la fosse boisée o๠coule une rivière artificielle pour accueillir les lions, le pré destiné aux biches, aux buffles ou aux autruches. On y trouve également des cheminements revêtus, respectant les normes internationales, afin de garantir la sécurité et le confort à  tous les visiteurs. Le zoo propose également un espace de détente de loisirs et un restaurant pour le bonheur des amateurs de bons plats africains et occidentaux. Education et détente Le zoo n’est pas seulement un espace de loisirs pour les enfants ou de détente pour les parents, c est aussi un endroit pédagogique et scientifique pour s’éduquer et apprendre beaucoup de choses sur les espèces d’animaux. Des visites guidées des séances de contes de lectures d’expositions de panneaux (fiches) des projections de documentaires sont ainsi organisées pour que les visiteurs puissent mieux connaitre la vie des animaux ou espèces qui sont dans le zoo. De plus, le zoo nouvelle génération a permis la création de 50 emplois directs qui sont en charge de sa gestion et son entretien qui sont les soigneurs et animateurs qui travaillent jour et nuit pour le plaisir des visiteurs. Le Parc National du Mali qui englobe le parc botanique et le zoo, fait partie d’un vaste programme de régénération urbaine mis en place par le Trust Aga Khan(TAK) pour la culture. TAK qui ne compte pas s’arrêter à  Bamako et entend étendre son soutien pour des actions dans les autres régions du Mali.

Le Zoo de Bamako a réouvert

Après 2 ans de travaux de réhabilitations et d’extensions par le Trust Aga Khan pour la Culture à  travers un partenariat public-privé avec l’Etat malien, le nouveau zoo national du Mali a été inauguré le 20 juin dernier par le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Ousmane Ag Rhissa représentant le Président de la République. C’’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, du corps diplomatique et des partenaires techniques et financiers. Réhabilité dans le domaine du parc national de Bamako (17 hectares) à  hauteur de 12 milliards de F CFA, ce nouveau zoo national du Mali long de 6 hectares abrite plus de 100 espèces animales dont 17 espèces de mammifères, 21 espèces d’oiseaux, 13 espèces de reptiles et 58 espèces de poissons. Avec son image verdoyante, ses roches et oasis, le zoo national est non seulement le nouvel espace qui constitue un lieu de détente et de loisirs pour les visiteurs, mais C’’est aussi et surtout un outil indispensable pour la préservation, la protection et la conservation des espèces animales dans un environnement sain et propice. Cette œuvre a été rendue possible grâce au partenariat public-privé entre l’Etat malien et Trust Aga Khan pour la Culture. l’objectif est d’aménager des espaces adaptés à  chaque espèce animale qui s’y trouvent et d’assurer la sécurité du personnel et des visiteurs. Après avoir rassuré sur la sécurité des visiteurs, le représentant du maire de la commune III du district de Bamako, a souligné que ce nouveau zoo est une chance pour sa commune, pour Bamako et pour tout le Mali. Selon Luis Monreal, Directeur de Trust Aga Khan pour la Culture, le parc national et le nouveau zoo national du Mali constituent un intérêt important et social qui permet aux visiteurs de vivre des moments de loisir. Il s’est dit satisfait de la réussite de cette mission qui consiste à  conserver les espèces animales dans un environnement bien adaptés. « Le Mali dispose des jalons dont les Maliennes et Maliens doivent prendre grand soin », a précisé le ministre Ousmane Ag Rhissa. Selon lui, le zoo national du Mali est l’un des zoos les plus adaptés en Afrique de l’Ouest.Avec comme slogan : « une aventure pour tous », ce nouveau zoo constitue une ressource importante pour l’éducation surtout celle des écoliers et il emploie aujourd’hui environ 50 personnes.

Dis, tu m’emmènes à Récréation ce week-end ?

Journaldumali.com : Comment est venue l’idée de créer ce festival Récréation ? Awa Traoré : l’idée du festival est née d’une projection de film organisée à  Agadir (Maroc) pour des enfants. J’étais parmi une centaines d’enfants face à  l’écran dans le noir mais en tant que adulte, je crois avoir vécu ce que les enfants ont vécu ce jour-là . Un moment très bruyant comme tout regroupement d’enfants mais aussi inoubliable car plein de joie, de découverte et d’épanouissement. Tout de suite, je me suis dit qu’il fallait montrer ces œuvres aux enfants maliens. Dès mon retour du Maroc, J’ai été voir Monsieur Samuel Sidibé, Directeur du Musée National afin de lui expliquer mes intentions ? Il a été mon premier interlocuteur et partenaire sur ce projet. l’idée de départ n’était pas de faire un festival, juste de montrer ces œuvres aux enfants maliens. Mais au fil du temps, je me suis rendue compte qu’il existe beaucoup d’activités culturelles pour les enfants mais très peu liées à  la curiosité artistique, la peinture, le cinéma, la sculpture, la photographie, les contes, pour ne citer que ceux-ci.. Et C’’est ça le plus avec ce festival, créer une plate-forme culturelle pour les enfants mais en même temps les pousser à  une curiosité artistique pour leur éveil intellectuel. C’’est un espace d’ouverture à  soi et au monde, un lieu d’interaction Journaldumali.com : Quelles activités propose Récréation à  l’encontre des jeunes et des enfants du Mali ? Awa Traoré : Le programme pour cette première édition est structuré autour de la photographie( exposition et atelier photo), des projections de films documentaires et dessins animés, atelier de dessins et de coloriages, atelier de lecture et de contes, animation sur les droits des enfants, visite du Musée et du Parc National, mini marché pour enfants et une conférence sur le thème : ‘’La découverte artistique et le développement intellectuel de l’enfant’. Journaldumali.com : Vous avez choisi le Parc National pour abriter ce festival, pourquoi ? Awa Traoré : Le choix Musée national et du Parc national, ces deux espaces comme le lieu pour ce festival n’est pas fortuit. Géographiquement, ils se situent dans un cadre écologique exceptionnel, très facile d’accès et adaptés à  accueillir les enfants car abritent déjà  des infrastructures (airs de jeux, outils de distraction, etc.). Culturellement, le Musée national et le Parc national sont des lieux d’acquisition de l’histoire, d’apprentissage, de quête de soi. Ils nous paraissent les mieux indiqués pour ce genre d’activité. Journaldumali.com : Comment voyez-vous l’éducation des jeunes enfants aujourd’hui, en terme de loisirs ? Awa Traoré : Aujourd’hui, avec l’accessibilité non contrôlée à  la télévision, à  l’internet et aux magazines, les enfants se trouvent être de très grands consommateurs culturels sans forcément comprendre, décoder et choisir le contenu. Pourtant, nul ne doute aujourd’hui de la puissance des médias, leurs rôles dans la construction de l’identité individuelle et collective, leur capacité à  façonner l’individu. Avec ce festival, nous visons à  installer un système d’appropriation et de décryptage artistique pour les enfants, non pas faire de chaque enfant malien un artiste, mais de permettre à  chaque enfant de grandir avec l’art et la culture afin de pouvoir mieux les connaà®tre et les valoriser. Ce festival vient donc s’ajouter à  d’autres activités para et extra scolaires (si peu soient-elles) pour une éducation culturelle à  la base. Egalement, au-delà  de l’aspect récréatif, il s’agit de donner aux enfants, le goût de l’art et les amener petit à  petit à  une culture artistique. C’’est à  dire, leur apprendre d’autres habitudes jusque là  peu explorées pour leur développement intellectuel afin de créer l’esprit critique chez les enfants, et en leur proposant des éléments culturels différents : ceux d’ici et d’ailleurs. Qu’ils apprennent leur histoire à  travers leurs propres œuvres mais aussi à  travers la connaissance de l’autre. Journaldumali.com : Qui sont vos partenaires pour ce festival ? Awa Traoré : Ils sont là , et nous en espérons d’autres. Il y a pour le moment Solidarité Laà¯que, Association SIMV (France), Cauris Editions, Musée National, Ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, RASDEC (Réseau des Associations pour le Développement de l’Education au Mali), Imprim Services, d’autres partenariats sont en cours. J’en profite pour lancer un appel à  tous les partenaires et bonnes volontés susceptibles d’aider à  la réalisation de ce festival.

Le SITOUR face à la crise

Cette année, le salon se tient dans un contexte de crise du secteur touristique malien. A Bamako plus de 300 participants viendront pourtant des quatre coins du monde. Le Salon international du tourisme de Bamako a pour objectif de mettre en évidence les fortes potentialités touristiques du Mali et des pays participants. Cela, afin d’assurer une meilleure visibilité de leurs produits et de stimuler la demande. Le tourisme occupe une place importante dans le PIB du Mali. Et comme l’a rappelé le ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mohamed El Moctar, il doit être pris en charge à  80% par le secteur privé, parce que C’’est un évènement commercial. l’espace d’exposition offre une opportunité aux professionnels du tourisme pour pénétrer de nouveaux marchés à  travers les produits et services. Les produits artisanaux et culturels représentatifs de la diversité culturelle du Mali seront également exposés. Crise du tourisme malien A la question des restrictions décrétées par certaines diplomaties occidentales sur la destination Mali, le ministre El Moctar répond : « Le Mali est respectueux des libertés de tous. Respectueux des décisions de chaque pays. Nous comprenons les soucis des différents Etats ». Il révèle cependant que les étrangers occupent 90% des hôtels lors du Sitour, tout en précisant que les restrictions concernent en particulier la France, et de fortes demandes en direction de Tombouctou et Mopti. « En 2009, au moment o๠les problèmes étaient encore vivaces avec la rébellion d’Ibrahim Ag Bahanga, tous les hôtels étaient pleins jusqu’à  ce que de nombreux touristes dorment sur les dunes du sable d’Essakane lors du festival. Cela traduit la volonté et l’intérêt des touristes pour notre pays», a-t-il ajouté. Relancer la destination Mali Les retombées économiques sont significatives avec des secteurs comme le transport, la restauration, les logements, les visites des sites touristiques du pays… Parallélement au Sitour, le Mali abritera du 15 au 17 octobre, les journées culturelles franco-maliennes initiées par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale. Cet évènement mettra en exergue des ateliers d’écriture, de cinéma et de théâtre. l’occasion sera donnée à  des marionnettistes et acteurs culturels maliens de s’exprimer. Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Soumeylou Boubèye Maà¯ga dit avoir beaucoup œuvré à  la promotion du tourisme malien : « Depuis 6 mois, J’ai essayé de donner un second souffle au tourisme malien à  l’extérieur, sous l’œil bienveillant du chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Il est important que notre pays puisse être écouté et entendu par tous». A l’issue de la rencontre de Bamako, il sera organisé une visite des sites touristiques majeurs du pays, à  l’intention des tour-operators vendant les destinations Afrique de l’Ouest et des organes de la presse spécialisés, afin de leur permettre de mieux apprécier la destination Mali