Paris espère une décision rapide de l’ONU pour le Mali

La France s’attend à  une décision rapide du Conseil de sécurité de l’ONU soutenant le projet d’opération militaire au Mali de l’Union africaine (UA) et de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), indique mardi lors d’un point de presse le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Bernard Valero. « Je pense que les choses devraient aboutir rapidement à  une décision du Conseil de sécurité qui avaliserait une opération militaire de l’Union africaine et de la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest) », a déclaré M. Valero. « Après une phase de piétinement pendant le week-end, les choses sont en train de décanter très vite », a précisé le porte-parole français, estimant que le Conseil de sécurité avait été « très clair » dans une déclaration publiée lundi en fin de journée à  New York. « Les membres du Conseil de sécurité sont prêts à  étudier la requête de la Cédéao une fois que des informations supplémentaires lui auront été fournies quant aux objectifs, aux moyens et aux modalités du déploiement envisagé », a expliqué le Conseil de sécurité dans cette déclaration. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dit compter près de 3 300 troupes prêtes à  intervenir au Mali pour combattre les mouvements touareg et islamistes qui contrôlent le nord du pays. La semaine passée, le Conseil de sécurité s’est abstenu par deux fois d’apporter son soutien au projet de force d’intervention présenté par l’UA et la Cédéao, le jugeant trop imprécis. Le Conseil a par ailleurs dit lundi « partager les inquiétudes » de l’Afrique de l’Ouest concernant la situation au Mali, o๠dans la foulée du putsch du 22 mars, l’immense région désertique du nord du pays est tombée aux mains du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) et surtout d’Ançar Dine et de son allié jihadiste Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI). La France a également réitéré mardi qu’elle était prête à  apporter un appui logistique à  cette force africaine pour le Mali. Mahamadou Issoufou, le président du Niger voisin du Mali, a insisté à  plusieurs reprises récemment sur la nécessité d’une décision rapide du Conseil de sécurité Revirement « Après une phase de piétinement pendant le week-end, les choses sont en train de décanter très vite », a précisé le porte-parole français, estimant que le Conseil de sécurité avait été « très clair » dans une déclaration publiée lundi en fin de journée à  New York. « Les membres du Conseil de sécurité sont prêts à  étudier la requête de la Cédéao une fois que des informations supplémentaires lui auront été fournies quant aux objectifs, aux moyens et aux modalités du déploiement envisagé », a expliqué le Conseil de sécurité dans cette déclaration. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dit compter près de 3.300 troupes prêtes à  intervenir au Mali pour combattre les mouvements touareg et islamistes qui contrôlent le nord du pays. La semaine passée, le Conseil de sécurité s’est abstenu par deux fois d’apporter son soutien au projet de force d’intervention présenté par l’UA et la Cédéao, le jugeant trop imprécis. Le Conseil a par ailleurs dit lundi « partager les inquiétudes » de l’Afrique de l’Ouest concernant la situation au Mali, o๠dans la foulée du putsch du 22 mars, l’immense région désertique du nord du pays est tombée aux mains du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg) et surtout d’Ansar Dine et de son allié jihadiste Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi). La France a également réitéré mardi qu’elle était prête à  apporter un appui logistique à  cette force africaine pour le Mali. Mahamadou Issoufou, le président du Niger voisin du Mali, a insisté à  plusieurs reprises récemment sur la nécessité d’une décision rapide du Conseil de sécurité.

Mali : Dioncounda Traoré de retour « dans les prochains jours »

BAMAKO (Xinhua) – Le président de la transition du Mali Dioncounda Traoré, à  Paris depuis le 24 mai dernier pour des soins suite médicaux après avoir été blessé lors d’une manifestation demandant sa démission, pourrait regagner son pays  » dans quelques jours », a déclaré à  Xinhua dimanche un responsable du Front pour la sauvegarde de la démocratie et de la République ( F, collectif d’associations et de partis politiques créé au lendemain du coup d’Etat du 22 mars. « Contrairement à  ce que des gens disent, le président de la République, Pr Dioncounda Traoré, se porte bien moralement et physiquement », a affirmé ce leader du FDR sous couvert d’anonymat. « Le président de la République s’apprête à  revenir au Mali dans les prochains jours », a-t-il. Le FDR a dépêché jeudi une délégation du FDR à  Paris pour tenter d’obtenir un retour rapide du président Traoré. Agé de 70 ans et ancien président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré a prêté serment en tant que président par intérim le 12 avril, suite au coup d’Etat du 22 mars, pour un mandat allant jusqu’au 22 mai dernier. Avant l’expiration du mandat de M. Traoré, les médiateurs de la CEDEAO et la junte malienne étaient parvenus à  un accord pour qu’il gouverne le pays pendant la période de transition, fixée à  un an. Cet accord a poussé les jeunes partisans des putschistes à  descendre dans la rue. Le 22 mai, des manifestants ont envahi le palais présidentiel et agressé M. Traoré. l’offenvise des mouvements rebelles dans le nord a plongé le Mali dans une crise huamnitaire et politique qui a incité des militaires à  renverser le régime du président Amadou Tomani Touré le 2 mars.

Le président malien Dioncounda Traoré va prolonger son séjour en France (entourage)

« Dioncounda Traoré va prolonger son séjour à  Paris pour se rétablir, pour se réarmer moralement, et pour que se mette en place le dispositif de sécurité pour le protéger à  Bamako » à  son retour, a affirmé un de ses proches dans la capitale française, sans être en mesure de préciser de date. « Au début, on pensait que le retour à  Bamako serait rapide. Mais finalement, il faut qu’il prenne le temps d’être prêt pour le retour. Ce n’est pas encore le cas », a affirmé cette source jointe depuis la capitale malienne. Un conseiller de M. Traoré a également évoqué une prolongation du séjour français du président de transition, sans non plus donner de délai. Selon lui, « avant l’agression dont il a été victime, Dioncounda Traoré avait des problèmes cardiaques. Il a besoin de repos, il a besoin de prendre le temps de se rétablir ». Le 26 mai, son entourage avait indiqué à  l’AFP que le « bilan médical » réalisé dans un hôpital parisien montrait que « tout va bien » pour M. Traoré, qui avait emménagé dans un hôtel. Dioncounda Traoré avait quitté Bamako le 23 mai pour Paris, o๠il avait un rendez-vous médical fixé de longue date, d’après les autorités maliennes et son entourage. Ce déplacement a eu lieu deux jours après qu’il a été frappé et blessé, sans lésion grave selon les premiers examens, par des manifestants. Ces jeunes avaient manifesté à  l’appel d’un collectif d’organisations favorables au coup d’Etat militaire du 22 mars au Mali, et hostiles au maintien au pouvoir de M. Traoré décidé par un accord conclu entre les putschistes et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao). Au terme d’un intérim constitutionnel de 40 jours à  la suite du putsch, Dioncounda Traoré conduit depuis le 22 mai la transition pour une période d’un an. Le coup d’Etat a précipité la chute du nord du Mali, vaste et aride région, aux mains de divers groupes armés dont des islamistes, aujourd’hui dominants sur le terrain.

Malistyles : quand l’artisanat malien s’exporte

Organisé quelques jours avant le début de la Foire de Paris, ce salon était une initiative du Ministère de l’Artisanat et du Tourisme, de l’Assemblée Permanente des Chambres des Métiers du Mali (APCMM) et de La Maison de l’Afrique à  Paris. Il avait pour objectif de permettre à  des artisans créateurs maliens sélectionnés parmi les meilleurs sur le marché par la l’APCMM, de présenter aux professionnels leurs sélections. Celles-ci étaient composée de textiles d’ameublement, décoration d’intérieur, arts de la table, maroquinerie et autres accessoires de mode comme les bijoux en argent et les perles traditionnelles. Une vitrine de l’innovation malienne l’art malien évolue. Il s’enrichit d’influences extérieures et se veut contemporain, au goût d’un public plus large et varié. C’’est du moins ce qu’a permis de démontrer ce salon Malistyles qui aura duré deux jours, du 24 au 25 avril dernier. Pour Dia N’doula qui travaille sur les textiles, C’’est une occasion de présenter un « art malien modernisé, revisité au regard des tendances actuelles ». Les exposants ont fait preuve d’innovation pour associer les techniques traditionnelles à  un design de haute qualité, contemporain, avec un choix de textures qui interpellent, des matériaux nobles aux couleurs surprenantes. Un espace autour de l’achat Les visiteurs ont ainsi pu découvrir des créations inédites dans la maroquinerie, l’orfèvrerie ou encore les tissus o๠de chatoyants voiles de coton disputaient la vedette à  des bogolan aux couleurs vives. « Une façon pour nous de satisfaire un public européen et américain qui a ses préférences » ajoute M. N’doula. La Maison de l’Afrique qui a abrité cette exposition avait au départ le choix entre une quarantaine d’artisans, proposés par l’APCMM. Elle en a finalement retenu dix, dont le travail répondait à  l’exigence de qualité et de créativité pour « accrocher » les visiteurs. Le but de cette rencontre, selon la directrice de La Maison de l’Afrique, Mme Sylvie du Chaxel, était en effet d’offrir deux approches aux artisans venus pour la Foire de Paris. La première étant la vente directe au public lors de la foire. La seconde est de rencontrer des professionnels, de signer des contrats et de rentrer chez eux avec des perspectives. Des professionnels qui n’ont pas boudé leur plaisir et ont manifesté un grand intérêt pour les produits présentés. Ils sont salué cette opportunité d’une vraie rencontre autour de l’achat en émettant le vœu de la voir se pérenniser.

Paris craint une alliance Touareg-Aqmi pour s’emparer du Mali

PARIS (AFP) – (AFP) – La France craint une possible alliance au Sahel entre des Touareg et Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi) pour s’emparer du Mali, a déclaré mardi à  l’AFP son chef de la diplomatie, Alain Juppé, appelant à  une mobilisation régionale et de l’ONU contre « le péril islamiste ». « Certains rebelles pourraient se contenter du contrôle sur les territoires du Nord (du Mali). D’autres, avec Aqmi, pourraient envisager de s’emparer de l’ensemble du territoire malien pour en faire une république islamiste », a affirmé le ministre français. Le groupe Ansar Dine, qui contrôle depuis lundi la ville malienne de Tombouctou, « est étroitement lié à  Aqmi », a aussi relevé Alain Juppé. Le chef de ce groupe, « Iyad Ag Ghaly, est très lié à  Aqmi et depuis plusieurs semaines, ce mouvement a pris de plus en plus d’importance », a-t-il noté. « Ses objectifs ne sont pas précisément connus, mais pourraient être l’instauration d’un régime islamiste sur l’ensemble du Mali. Il faut une réponse régionale au péril islamiste, qui va de la Libye jusqu’au Nigeria. Seule une coopération impliquant l’Algérie, la Mauritanie, les pays de la Cédéao (Afrique de l’Ouest) avec le soutien de la France et de l’Union européenne, pourrait permettre de progresser », a-t-il insisté. « Se mobiliser contre le terrorisme » « C’’est dans cet esprit que nous avons souhaité que le Conseil de sécurité s’exprime. Un projet de déclaration présidentielle est en cours d’examen pour condamner une nouvelle fois le coup d’Etat, demander à  la rébellion de s’arrêter, d’arrêter les combats et d’engager un processus de dialogue. La France souhaite attirer l’attention sur le péril islamiste et la nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser contre le terrorisme », a fait valoir le ministre. A propos de la mobilisation régionale, Alain Juppé a souligné l’importance de l’Algérie. « Je ne perds jamais une occasion de dire à  nos amis algériens à  quel point il est important qu’ils jouent le rôle le plus actif possible dans la coordination de la réponse régionale à  Aqmi ». « l’objectif d’Aqmi est très clair, C’’est de déstabiliser les régimes en place par le terrorisme, en s’appuyant sur de nombreux trafics, notamment le trafic de drogue. Cette région est devenue une plaque tournante de la drogue », a-t-il déploré. Pour le ministre, la crise au Mali avec la revendication touareg d’une région indépendante dans le nord du pays, l’Azawad, « est ancienne et ne date pas de la crise libyenne ». « Il est exact que la situation en Libye, et la circulation des personnes et des armes, ont ravivé ce conflit et favorisé l’offensive de la rébellion en janvier. Mais elles ne l’expliquent pas », a-t-il souligné. « pas question de troupes françaises au sol » La solution à  la crise malienne ne passe que par un processus régional, a poursuivi Alain Juppé, en excluant à  nouveau que la France, ex-puissance coloniale, envoie des troupes au Mali pour y garantir l’intégrité et la sécurité du pays. « Pour nous, comme pour les Américains, il n’est pas question de déployer des troupes au sol. Nous n’avons rien à  y faire. En revanche, nous sommes prêts à  apporter un soutien logistique à  la Cédéao » (Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest), indique-t-il. Les chefs d’Etat de la région « ont évoqué la possibilité d’un déploiement d’une force de la Cédéao. Le problème C’’est que cela devrait prendre du temps et le temps est évidemment précieux face à  la percée des Touareg. Aucun des pays ne demande (un déploiement français). Ce qu’ils demandent C’’est un soutien logistique, du transport, mais certainement pas de troupes au sol », a-t-il insisté. La France est opposée à  la revendication indépendantiste du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA), a aussi affirmé le ministre. « Ce n’est pas acceptable pour nous qui sommes très attachés à  l’intégrité territoriale du Mali », a-t-il dit. Cependant, « cette revendication pourrait conduire, dans le cadre d’un dialogue national, à  une forme d’autonomie assortie d’une politique ambitieuse de développement. Le Nord n’a pas assez bénéficié pour l’instant d’efforts de développement aussi importants que le Sud du pays », a-t-il relevé. Concernant Bamako, une évacuation des Français (quelque 5.000 au total dont la majorité vivant dans la capitale malienne), « l’évacuation n’est pas à  l’ordre du jour », précise le ministre, en annonçant que le lycée français a été « fermé par anticipation sur les vacances de Pâques qui devaient arriver à  la fin de la semaine prochaine ».

Paris dément avoir procédé à l’arrestation de Laurent Gbagbo

Source Reuters – Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo a été arrêté lundi dans sa résidence d’Abidjan, mais ses proches et Paris donnent des versions divergentes du rôle précis joué par les forces françaises dans l’opération. Cette action s’est déroulée alors qu’une trentaine de véhicules blindés du détachement français Licorne, appuyés par un hélicoptère, s’approchaient de la résidence o๠Laurent Gbagbo s’était retranché depuis des jours dans le quartier de Cocody. Laurent Gbagbo et son épouse Simone ont été conduits à  l’hôtel du Golf, siège du gouvernement d’Alassane Ouattara, le président reconnu par la communauté internationale, depuis l’élection présidentielle contestée du 28 novembre dernier. Selon les Nations unies à  New York, le président sortant s’est rendu aux forces du président élu et se trouve sous la garde des Forces républicaines d’Alassane Ouattara. Pour le camp pro-Gbagbo, ce sont des forces spéciales françaises qui ont permis de mettre la main sur le président sortant, qui refusait de céder le pouvoir à  Alassane Ouattara, dont la victoire électorale avait été reconnue par la communauté internationale. Selon Toussaint Alain, représentant pour l’Europe du président sortant et qui a, le premier, annoncé à  Reuters l’arrestation, Laurent Gbagbo « a été arrêté par les forces spéciales françaises et remis à  des chefs de la rébellion ». « Des chefs de la rébellion ont été convoyés sur place par les forces françaises qui ont pénétré dans la résidence avec des chars », a-t-il dit. « Le président était dans son bureau. » Gbagbo entre les mains des rebelles Un porte-parole du camp Ouattara, Hervé Cohx, basé à  Paris, a, lui aussi, confirmé dans un premier temps que Laurent Gbagbo avait été « arrêté par les forces françaises qui l’ont remis aux forces républicaines ». Une version aussitôt démentie par les autorités françaises et par l’ambassadeur de Côte d’Ivoire à  Paris, Ali Coulibaly, selon qui, ce sont les forces d’Alassane Ouattara qui ont mené l’opération. Thierry Burkhard, porte-parole de l’état-major français à  Paris, a affirmé que Laurent Gbagbo s’était rendu. « Aujourd’hui, peu après 15 heures, l’ex-président Laurent Gbagbo s’est rendu aux forces républicaines de Côte d’Ivoire d’Alassane Ouattara », a-t-il dit. « à€ aucun moment, les soldats de la force française Licorne, qui étaient déployés le long des grands axes depuis ce matin, ne sont entrés, ni dans la résidence ni dans le jardin de la résidence », a-t-il ajouté. Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a confirmé que « ce sont les forces (d’Alassane Ouattara) qui sont entrées dans la résidence présidentielle et qui ont procédé à  l’arrestation de Laurent Gbagbo. Les choses sont d’une très grande clarté », a-t-il déclaré à  Paris. Thierry Burkhard a ajouté que l’ex-président Laurent Gbagbo avait été emmené avec ses proches, dont son épouse Simone, à  l’hôtel du Golf « par les forces républicaines de Côte d’Ivoire. » Selon une source militaire française, le gouvernement Ouattara a estimé que l’hôtel du Golf, o๠la télévision ivoirienne a filmé le président déchu en bonne santé apparente et sans menottes dans une chambre, était le lieu o๠« il serait le mieux en mesure d’assurer la sécurité de Laurent Gbagbo ». L’ambassadeur de Côte d’Ivoire à  Paris, Ali Coulibaly, a affirmé que le président déchu serait jugé. « Laurent Gbagbo va bien et son épouse est avec lui. Il va pouvoir répondre de ses actes », a-t-il dit.

7e forum économique international: L’afrique des affaires a rendez vous à Paris

M. Freddy Zanga, les 5 et 6 Octobre a lieu à  Paris la 7e édition du forum économique international. Qu’est ce que C’’est ? La Chambre Internationale pour le Conseil et la Promotion (CICP), http://www.cicp.biz est une importante plateforme de Conseil, d’accompagnement et de promotion des échanges économiques internationaux. Et chaque année depuis 2003 nous organisons une grande rencontre internationale mobilisant plusieurs opérateurs économiques de différents pays. C’’est dans cette perspective que se tient les 5 et 6 Octobre 2011 à  Paris, la 7e édition du Forum Economique International de la CICP sur le thème « l’Afrique face aux enjeux de la mondialisation ». Qui attendez vous comme participants ? Nous attendons plusieurs centaines d’acteurs du commerce international: consultants, experts, enseignants, responsables, chefs d’entreprises, réseaux d’affaires, chambres de commerce, bureaux d’expansion économique. l’objectif de la rencontre est de faciliter la création des partenariats d’affaires et de susciter la création des synergies tout en partageant des expériences ou en discutant sur des sujets d’actualités liés au commerce international. l’afrique des affaires a rendez vous à  Paris en octobre 2011 Quels pays seront représentés? Les pays attendus sont le Cameroun que nous aimerons mettre à  l’honneur pour cette année, le Sénégal o๠nous sommes représentés à  travers M Raymond Koudo, le Gabon, la Côte d’Ivoire, le Burkina-Faso, le Maroc, la Tunisie et bien d’autres. Les contacts se poursuivent. En Asie, nous attendons la Thaà¯lande, l’Inde, la Chine. Les Etats-Unis ont souvent pris part à  nos manifestations depuis 2004. Le Canada o๠nous sommes représentés par M Joseph Nnomo. La France, siège de la CICP ; l’Italie à  travers un partenariat avec Edouardo Secchi. La Belgique et bien d’autres. Les négociations se poursuivent. O๠en êtes-vous avec les préparatifs ? Les préparatifs vont bon train. Nous finalisons le programme et les thématiques qui seront diffusés dès le mois de Mars. Nous sommes aussi en discussion avec des compagnies aériennes et hôtels pour négocier des tarifs préférentiels de groupes. Aussi, nos équipes discutent avec d éventuels sponsors et mécènes qui vont soutenir la manifestation et aider les entreprises à  payer des faibles frais de participation. D’autre part, nous avons pris plusieurs contacts pour trouver des parrains en Afrique et en Europe, des hautes personnalités politiques ou économiques. D’autres personnalités, intervenants sont les bienvenus. Ils peuvent nous contacter bien évidemment. Un mot sur les partenaires confirmés Nous recherchons toujours d’autres partenaires, sponsors, mécènes. Parmi les partenaires confirmés, on peut citer : COMITIS Consulting à  travers M Jacques TIDJI, M MANGEARD Philippe, vice-président d’UBIFRANCE, l’association d’entreprises chinoises ASEFICA dont la Présidente est Mme WEI, les radios Africa n 1, l’annuaire International des entreprises dénommé Réseau Mondial des Affaires (REMA), l’Agence de presse africaine (APANEWS) présente dans plusieurs pays dans le monde et bien d’autres. Il s’agira de la 7e édition. Quelles sont les actions concrètes qui ont découlé des éditions précédentes? Plusieurs contacts et échanges ont bien évidemment été effectués entre participants, des rendez-vous B to B entre responsables d’entreprises et dont les échanges continuent. A la suite de la 5e édition en 2009, nous avons été sollicités par M Benoit PAPA NOUVEAU, conseiller auprès de la Chambre de Commerce de Côte d’Ivoire pour la promotion des rencontres d’affaires France-Côte d’Ivoire ayant abouti à  la mise en place d’une délégation de la CCI-CI en Europe en 2010 et la nomination d’un de nos consultants M Jean KOREKI au poste de Délégué Représentant du Président de la CCI-CI en Europe. D’autre part, M Guy SCHULDERS, Enseignant à  l’Université de Paris Dauphine et M AREZKI, Ingénieur-conseil ont été invités à  l’Université OMAR BONGO par notre entremise. M Alain VEZIER, Ex-Président de notre association s’est vu attribuer la construction d’une école en Angola. Mme Soline ALLARD, Directrice de société de matériel médical est désormais représentée au CAMEROUN et bientôt dans plusieurs pays africains. Le Château Saint-Emilion fabricant de vin de Mme Patricia CHABROL, sera bientôt représenté en Afrique. Nos consultants, experts interviennent au sein d’Institut d’Etudes Supérieures de Management d’Entreprises de Montreuil. Nous avons finalisé des protocoles de partenariat pour participer à  plusieurs autres manifestations, forums d’affaires à  travers l’Europe, l’Afrique. Et de nombreux autres partenariats en cours. Impossible de tous les citer.

Alpha Condé en visite à Paris

C’’est la première visite présidentielle que la Guinée Conakry offre à  la France depuis l’élection en décembre dernier, du nouveau président et ancien opposant historique Alpha Condé. Une importante délégation accompagne le président. Elle est composée d’hommes d’affaires, de ministres et d’opérateurs économiques. Les présidents Condé et Sarkozy se rencontreront ce mercredi au palais de l’Elysée. La Guinée est un pays longtemps resté en brouille avec la France depuis l’époque Sékou Touré. Cette dissension était née du ‘NON’ massif voté au référendum de 1958 et qui a abouti à  l’indépendance de cet état. Le général De Gaule mécontent, de ce qui fut considéré comme un affront à  la puissance coloniale, retira alors tout investissement en Guinée. «Â Nous préférons la liberté dans la dignité que l’esclavage dans l’opulence. », avait déclaré Sékou Touré en réponse. Disposant d’importantes ressources naturelles, la Guinée s’est vue privée de tout investissement, et n’a pas pu se développer avec le temps. Aujourd’hui, la pays vit de nombreux problèmes d’électricité, des zones intérieures enclavées à  cause d’ infrastructures routières désuètes. Le défi pour Alpha Condé est de relancer l’économie Guinéenne et c’est aussi l’un des motifs de sa visite en France. Durant leur séjour, Guinéens et Français discuteront ainsi des possibilités d’investissements. Bonne gestion des ressources A travers une gestion équitable de ses ressources, la Guinée devrait faire émerger son économie. Moussa Dadis Camara à  son arrivée à  la tête du pays, avait déclaré que personne ne viendrait signer de contrats qui léseraient la Guinée. Pour Alpha Condé, il faudra désormais convaincre les investisseurs potentiels. La Guinée est traversée par la mer, un atout considérable pour ce pays qui jouit d’un port stratégique. Et face à  la crise qui sévit en Côte d’Ivoire, de nombreux pays font désormais transiter leurs produits par Conakry. Les potentialités économiques sont aujourd’hui ouvertes aux Guinéens.

Otages tués au Niger : le secret défense bientôt levé ?

PARIS — La Commission consultative du Secret de la Défense nationale (CCSDN) a rendu jeudi un avis favorable à  la déclassification de photos et vidéos de l’opération militaire pour libérer deux otages français enlevés au Niger, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Le procureur de la République de Paris, Jean-Claude Marin, dirige l’enquête préliminaire sur l’enlèvement de Vincent Delory et Antoine De Léocour le 7 janvier au Niger et leur décès le lendemain au Mali. Il a demandé au ministre de la Défense Alain Juppé la déclassification de certains documents liés à  l’intervention des forces spéciales françaises au Mali pour tenter de libérer les otages. Parmi ces documents figurent notamment des photos et vidéos de l’intervention. Le ministre a saisi mardi la CCSDN pour avis. Celle-ci a émis jeudi un avis favorable à  la déclassification, selon une source judiciaire. La procédure de demande de déclassification a donc été extrêmement rapide puisque la demande du procureur date d’il y a une semaine, le vendredi 14 janvier. Il revient désormais à  Alain Juppé de suivre ou pas cet avis. Hervé Morin, son prédécesseur, a toujours suivi les avis de la CCSDN. Les quelque 160 avis émis – dont les trois quarts ont été favorables à  la déclassification – par la CCSDN depuis sa création en 1998, ont été suivis plus de neuf fois sur dix par les autorités concernées. Les forces spéciales françaises avaient poursuivi les ravisseurs jusqu’au Mali mais n’avaient pu libérer les otages, dont l’un d’entre eux a été exécuté par les ravisseurs, selon les premiers éléments de l’enquête judiciaire française. Les circonstances du décès de l’autre otage restent plus floues. Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué le 13 janvier cet enlèvement. Le 10 janvier, le Premier ministre François Fillon avait déclaré que les deux hommes avaient été « éliminés froidement ». Le lendemain, son ministre de la Défense avait dit avoir « toutes les raisons de penser que les otages ont été exécutés par les ravisseurs ». Les premiers résultats de l’autopsie révélés le 13 janvier par Jean-Claude Marin ont permis d’accréditer la thèse de l’exécution pour Antoine de Léocour, tué d’une balle « à  bout touchant », mais pas pour son ami.

Le Mali sur scène au Zénith : La diaspora célèbre son cinquantenaire

Le Zénith de Paris ! Une salle mythique située au Nord de la capitale française, près de la Villette, accueillera une pléiade d’artistes Maliens, pour célébrer le cinquantenaire de la diaspora malienne, en France. Oui, la fête se passe aussi ailleurs qu’à  Bamako. Prévu pour le 21 octobre, le concert est une initiative de l’association «Kolomba», présidée par l’artiste malienne Fantani Touré, qu’on connaà®t déjà  pour être l’initiatrice du festival «Â Les Voix de Bamako». «En ma qualité de secrétaire à  l’organisation de la FEDAMA, je ne suis jamais parvenue à  comprendre le fait qu’aucun artiste malien ne se soit produit à  Bercy, malgré leur talent qui conduit d’année en année tous les grands trophées de la musique au Mali. Et, je me suis fait le défi d’amener les artistes maliens à  jouer dans cette salle de référence en France», affirmait-elle lors d‘une conférence de presse, le 11 Octobre dans les locaux de la FEDAMA, la fédération des artistes Maliens. D’abord envisagé à  Bercy, le concert se tiendra finalement au Zénith, la mobilisation à  Bercy étant difficile pour les artistes et le public, en pleine semaine, a précisé Fantani à  la presse. En effet, si l’on connaà®t les grands bals de Youssou Ndour à  Bercy, récemment invité au Mali, il n’y a pratiquement pas beaucoup d’artistes maliens, à  part Salif Keita ou encore la diva Oumou Sangaré, qui ont pu fouler les mythiques salles de Paris comme le Zénith, Bercy ou encore l’Olympia. Qu’à  cela ne tienne, la fête promet d’être belle, quant on sait la force de la diaspora malienne en France. Un gros budget pour un programme alléchant Raviver les saveurs culinaires avant de flatter les oreilles, C’’est l’objectif du concert. Parrainé par la commission du cinquantenaire, et sous le haut patronage du ministère de la culture du Mali, en la personne du ministre El Moctar, l’évènement se tiendra en deux parties : Une première au Cabaret Sauvage, une salle annexe du Zénith, avec dégustation de mets et distinctions pour les artistes, par la FEDAMA; En outre, les sponsors ont répondu à  l’appel de Fantani Touré, et la Commission d’organisation du cinquantenaire a mis à  disposition la somme de 10 millions de FCFA. La BIM-SA a contribué à  hauteur de 1,5 millions de FCFA et la BCI aurait préfinancé une partie des frais de location et de sécurité de la salle du Zénith, estimé à  61 324,22 euros, soit environ 43 millions de FCFA, informe le Républicain. Les artistes eux seront habillés par la prestigieuse marque de basin Gagnylah, C’’est dire le plaisir qui sera fait aux yeux des public. l’élégance Malienne étant légendaire ! De grandes voix de la musique Malienne au Zénith En 2è partie de soirée, ce 21 octobre, de nombreuses voix de la musique malienne monteront sur scène pour faire revivre le Mali à  Paris : Tata Bambo, Cheick Tidiane Seck, Nahawa Doumbia, Yoro Diallo, Sekoubani Traoré, Koko Dembélé, Fantani Touré, Naà¯ni Diabaté, Djénéba Seck, Sékou Kouyaté, Lassana Awa, Mokobé, Modibo Kouyaté et Guimba et Michel. Selon Fantani Touré, la première partie de la soirée va enregistrer le chœur des griottes maliennes de Paris et la prestation de la troupe « Kela », un groupe d’artistes français amoureux de la culture malienne, informe un quotidien de la place. Une manière pour Fantani d’attirer le regard sur la diversité et la richesse de la musique. Infatigable, Fantani, est l’une des grandes promotrices de la musique Malienne partout dans le monde et elle espère une scène encore plus mythique l’année prochaine : « Nous souhaitons réussir cette année la fête au Zénith et avec la grâce de Dieu, l’année prochaine nous serons à  Bercy pour célébrer le Mali et sa musique, avant d’entrevoir la possibilité d’aller aux Etats-Unis pour y installer la culture malienne dans les mœurs à  travers sa musique ». On lui souhaite bon vent et rendez-vous le 21 octobre au Zénith de Paris !

14 Juillet 2010 : 13 Armées Africaines défilent à Paris sur fond de polémique « françafricaine »

Ils sont douze chefs d’états Africains à  assister ce 14 juillet au traditionnel défilé à  Paris, sur invitation de Nicolas Sarkozy, le président de la République française. La veille, un déjeuner a réuni ces souverains autour d’un nouvel acquis : l’alignement des pensions des anciens combattants sur celles de leurs homologues français. Au nombre de ces chefs d’états, le sénégalais Abdoulaye Wade, le Tchadien Idriss Déby Itno, le camerounais Paul Biya ou le Malien Amadou Toumani Touré, etc… les vieux amis de la France, ironisent certains observateurs politiques à  Bamako. Batailles mondiales et historiques Lors des 1ères et 2è guerres mondiales, des troupes Africaines avaient participé au combat sur les fronts français, et servi de « chair à  canon », parfois. Les fameux tirailleurs sénégalais, font partie de ces armées, venues aider l’ex puissance colonisatrice à  se libérer du joug des ennemis d’antan. Plus tard, en 39-45, sous la domination Allemande du Furher, l’Afrique, une fois de plus, avec les sénégalais, les centrafricains et mêmes les Nord-Africains, ont participé au combat. C’est sans doute pour assurer une reconnaissance à  ces anciens combattants, que Nicolas Sarkozy en cette année de cinquantenaire a voulu qu’ils défilent sur les Champs Elysées français. A cet effet, des corps de treize armées, venues du Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Gabon, Mali, Mauritanie, Niger, République centrafricaine, Sénégal, Tchad, Togo -, hormis la Côte d’Ivoire et Madagascar, ont fait le déplacement. Hier, ces troupes étaient à  l’entrainement sous les ordres d’un commadant français avec toute la discipline militaire que cela implique; 50 ans de Françafrique, ça suffit ! D’aucuns jugent cette initiative du chef de l’état français de perpétuation de la Françafrique. Ou des relations Afrique-France. Comme on voudra. Certaines associations sont mêmes montées à  Paris. Elles son 75 organisations encadrées par l’association Survie – qui milite pour de nouveaux liens entre la France et l’Afrique – et qui se sont mobilisées pour dénoncer « cinquante ans de Françafrique » ! D’o๠le ,nom de le manifestation qui a eu lieu le 13 juillet dans les rues de Paris. A Bamako, Tiégoum Maiga, directeur de publication du journal La Nouvelle République, estime que : « c’est une nouvelle moquerie de la France envers l’Afrique. L’indépendance Africaine doit se fêter en Afrique et pas en France, et l’alignement des pensions des anciens combattants n’est que justice! On n’avait pas à  se battre pour ça ». Un avis pour le moins tranché. Le chef de l’état français se défend pourtant d’une quelconque nostalgie coloniale: « D’aucuns ont critiqué la proposition que je vous ai faite de nous réunir aujourd’hui. Ils ont cru y déceler l’expression d’une nostalgie coloniale. Ou encore la tentation pour la France de s’approprier la célébration de vos indépendances. C’est un contresens absolu ». Le refus de Laurent En tête de file des absents à  cette célébration, le président malgache Andry Rajoelina, pour cause de sanctions et le dissident Président Ivoirien Laurent Gbagbo, a lui décliné l’invitation à  venir défiler sur les Champs Elysées. De même que son ambassadeur qui voit là  une affaire compliquée, un passif lourd à  digérer et qui se réglera par le dialogue. Les relations entre Abidjan et Paris restent froides après le contexte politique qui a précédé les évènements de 1990. On n’en voudra pas à  Laurent Gbagbo qui maintient son déni envers la France. Au grand bonheur des patriotes Ivoiriens. Les pensions des anciens Combattants Il y avait là  une vraie injustice et il a bien fallu 50 ans et une célébration à  Paris, pour que celles-ci soient alignées sur celles des français. Quant un ancien combattant français gagnait autour de 700 euros, les Africains touchaient moitié moins, une différence criarde qui transparaissait dans le film « Indigènes » du cinéaste Algérien Rachid Bourabeb, ou l’image de ce vieil homme qui entre dans sa misérable chambre de bonne, à  un âge très avancé, seul au monde, alors que tout jeune, il combattait les Allemands dans les batailles de Verdun, de la Marne en 45… Le film à  sa sortie avait fait polémique, mais servi de message aux autorités françaises. Il n’était plus possible pour la France de continuer à  fermer les yeux ! Là  o๠le cinéma agit, la volonté politique fait défaut à  nos chefs d’états qui n’en ont pas le courage, mais préfèrent les déjeuners officiels aux revendications légitimes du sort de leur citoyens. Le chef de l’état Malien ATT reconnait toutefois le geste de la France envers ses anciens combattants… « Oublions la Françafrique, avançons et cessons de raviver les vieilles querelles ! C’est undébat éternel et facile. Le défaut de l’Africain est de toujours ressasser dès qu’une initiative vient de la France, juge cet expatrié. Il est temps de sortir des réminiscences pour avancer et considérons cette invitation comme un acte de conscience pour la France! Moi j’irai quand même à  la Garden Party de l’Ambassade de France au Mali, histoire de me régaler de petits fours aux frais de la France! ». Il paraà®t qu’on appelle ça la Dette coloniale ?

Habitat : l’immobilier Malien visite la France

C’’est autour du thème :  » la problématique de la participation des Maliens de l’extérieur au développement d’une filière de promotion immobilière au Mali  » que se déroulera du 16 au 18 juillet prochain, le Salon de l’Habitat du Mali à  Paris (France). Se présentant comme une exposition des projets et programmes de logements économiques et sociaux, proposés par l’Etat et les Sociétés de Promotion Immobilière, à  la diaspora malienne de France et de ses pays voisins, le Salon de Montreuil servira de cadre d’échanges, d’une part, entre les acteurs de la filière promotion immobilière et, d’autre part, pour les clients potentiels intéressés par les projets proposés. Initié par le Ministère du Logement, des Affaires Foncières et de l’Urbanisme, en partenariat avec l’Association des Promoteurs Immobiliers du Mali (APIM), le Salon de l’Habitat du Mali à  Paris est une grande première. l’évènement va regrouper au Palais des congrès de Montreuil, tous les acteurs publics et privés de la filière de l’immobilier, qui à  travers des expositions et des conférences, vont dégager les astuces d’une large participation des Maliens de l’extérieur au développement de la filière de promotion immobilière. Ledit Salon intervient deux ans après le celui de l’habitat du Mali au Canada. C’’est à  Montreuil, une des villes abritant la plus forte communauté malienne à  Paris, que les acteurs de la filière de l’immobilier du Mali ont choisi pour abriter le premier Salon de notre pays à  l’hexagone. Les travaux seront placés sous le patronage de la ministre du Logement, des affaires foncières et de l’urbanisme, Mme Gakou Salimata Fofana. Vanter l’immobilier Malien en France Sont attendus à  ce Salon, tous les acteurs publics et privés de la filière : des Agences de Promotion Immobilière, des Banques, des Sociétés d’Assurances, des Producteurs et Distributeurs de matériaux de construction, des Entreprises de Décoration et d’Assainissement. La rencontre se déroulera en deux phases. Une première phase sera consacrée à  des expositions dans les différents stands aménagés pour la circonstance. Dans ces stands, les différents services et sociétés auront à  exposer leurs produits aux visiteurs qui seront des Maliens de la diaspora et des investisseurs étrangers. La seconde phase sera celle des conférences-débats, animées par des spécialistes sur la politique de logements au Mali, le partenariat public – privé et surtout les programmes de logements sociaux, lesquels ont permis à  nombreux Maliens de l’extérieur d’avoir un chez soi. Le premier Salon de l’Habitat du Mali à  Paris procède de la volonté des plus hautes autorités de notre pays de promouvoir une politique de l’habitat et de promotion immobilière, conformément à  la Stratégie Nationale du Logement adoptée par le Gouvernement en 1995. Par ailleurs, le Salon de l’habitat de Paris offrira des perspectives de partenariat public et privé susceptible de conforter les actions entreprises par le Gouvernement pour concrétiser le programme de logements sociaux inscrit dans le Projet de Développement Economique et Social du Président de la République. Notons que ce Salon intervient, quelques semaines seulement, après la participation remarquable du Mali (l’Association des promoteurs immobiliers du Mali, l’Office Malien de l’Habitat, la Direction Nationale de l’Urbanisme et de l’Habitat) au premier Salon de la construction et de l’Immobilier de l’Organisation de la conférence islamique (OCI) à  Dakar, en fin juin dernier.

Le défilé français du 14 Juillet sera aux couleurs africaines

A Paris, sur les Champs-Elysées, les tribunes sont installées pour le traditionnel défilé du 14-juillet, qui sera, cette année, aux couleurs africaines. Cinquante ans après les indépendances africaines, les troupes de 13 anciennes colonies françaises de l’Afrique sub-saharienne seront accueillies en «frères d’armes». Pour le président français, cette participation est une manière de célébrer «le lien né de la contribution des troupes africaines à  la défense et à  la libération de la France». Mais pour plusieurs ONG, cette invitation est au contraire indigne. Des manifestations de protestation sont prévues mardi 13 juillet à  Paris. Quelque 400 militaires africains étaient au petit matin de ce dimanche 11 juillet 2010 sur les Champs-Elysées. Répétitions Pour le général Bruno Dary, gouverneur militaire de Paris, il s’agit de célébrer un lien. « C’’est un grand plaisir de retrouver mes camarades africains, parce que J’ai beaucoup travaillé avec eux. J’ai combattu avec eux, et C’’est toujours agréable de retrouver cette fraternité d’arme dont on a hérité, qui se crée naturellement et qui s’est construite dans nos écoles. Il y en a beaucoup avec qui J’étais en stage, et qu’on a formé. Et puis ils ont une mentalité et un moral avec lequel on s’entend très bien et ça se passe très bien », explique le général Dary. Histoire et amitié, il y a bien plus pour ce Français qui est venu voir la répétition. Pour lui, le courage des Africains à  la Libération mérite le respect. «Le courage dont ont fait preuve ces hommes pour conquérir l’Italie et le sud de la France, tout ce qu’ils ont pu donner à  notre pays fait que nous avons eu un chemin d’histoire commune. Et puis maintenant ces pays ont retrouvé l’indépendance et leur fierté, ce qui est tout à  fait normal. Donc C’’est un moment important à  fêter en France», annonce-t-il. En France comme en Afrique, la commémoration du 50e anniversaire des Etats africains soulève autant de polémiques : la question de l’alignement des pensions de retraites des anciens combattants, puis celle de la commémoration des indépendances africaines en France.

Défilé de femmes rondes : Le AASTOU show revient pour sa 4è édition

L’année dernière,nous interviewions Astou Samaké, la promotrice de l’agence Dahoula Events sur le défilé de femmes rondes AASTOU ( Atttirante, Attachante, Sensuelle tout en étant Opulente et Unique », show) et la jeune Malienne nous disait ceci :  » J’ai été marquée par le fait de ne pas voir beaucoup de femmes rondes à  la télé. Lorsque J’ai fais mes études aux USA, J’ai pu enfin avoir une vision différente de la femme ronde. De retour en France, je vois Anne Zamberlan (Présidente de l’association Allegro Fortissimo): J’ai vu une femme combative, militante et ça m’a donné envie de faire quelque chose pour les femmes rondes comme moi. J’ai commencé ce type de show en 99 avec une amie. Mais C’’est vraiment en 2006 que J’ai fais un premier show appelé CARIE (Car Avoir des Rondeurs Rime avec Intérêt et à‰légance). Le principe de ce show était l’élection d’une personnalité CARIE ». Pour Astou, une femme ronde doit être fière de son corps et l’assumer, la jeune femme elle même ne manque pas de rondeurs. Depuis 3 ans, son agence Dahoula, s’attache à  promouvoir l’image de la femme ronde bien dans son corps et dans sa tête. Un spectacles haut en couleurs et en rondeurs Après Claudia TAGBO, Marylou BERRY, Firmine RICHARD, cette année notre marraine est YAMINA BENGUIGUI! Le AASTOU SHOW est un spectacle chorégraphié regroupant plusieurs disciplines artistiques tels que : – la danse, par nos chorégraphes Nathalie Lucas (street et modern jazz) et Louise Hadj (hip hop) – la mode, par les créateurs Djaga, Akela KEY

Guinée : Sékouba Konaté acclamé à Paris

Des centaines de Guinéens de la diaspora ont acclamé samedi Sékouba Konaté, le dirigeant par intérim de la Guinée venu leur promettre des élections libres et réitérer son engagement de ne pas se présenter à  la présidentielle du 27 juin, a constaté une journaliste de l’AFP. « Je me réjouis de constater que les Guinéens sont rassemblés, unis, tous debout comme un seul homme pour ne pas manquer ce nouveau rendez-vous avec notre destin », a lancé le président de la transition guinéenne aux centaines de personnes agglutinées dans la salle de bal d’un grand hôtel parisien. « Nous voulons des élections acceptables et acceptées par tous. (…) J’invite le vainqueur à  avoir le triomphe modeste, le vaincu à  accepter la défaite », a-t-il dit, avant d’ajouter: « le véritable enjeu, c’est la cohésion nationale », promettant qu’il n’y aurait « plus de dictature en Guinée ». Le général Konaté, qui bénéficie d’un soutien international appuyé pour créer les conditions d’une stabilité de la Guinée, a répété qu’il ne serait pas candidat et qu’il n’avait « pas de candidat ». « Je réitère mon engagement personnel, irréversible, et celui de tous les acteurs de la transition, de ne pas faire acte de candidature », a-t-il dit, suscitant une ovation du public. Homme-clé de la prise du pouvoir par l’armée fin 2008 à  Conakry, Sékouba Konaté dirige la Guinée depuis la mise à  l’écart du chef de la junte, le capitaine Moussa Dadis Camara, victime en décembre d’une tentative d’assassinat. Sékouba Konaté a appelé à  « une minute de silence » à  la mémoire des « victimes des violences du 28 septembre », sans toutefois s’engager à  poursuivre les responsables ou à  les livrer, le cas échéant, à  la justice internationale. Ce 28 septembre, au stade de Conakry, des militaires ont tué plus de 150 manifestants réunis à  l’appel de l’opposition et violé des dizaines de femmes, selon le bilan de l’ONU qui a qualifié ce massacre de « crime contre l’humanité ». Le général Konaté, qui est aussi ministre de la Défense mais n’était pas présent à  Conakry ce jour-là , et n’a pas été directement mis en cause par les Nations unies. Il a enfin exprimé sa « profonde gratitude envers la France », ancienne puissance coloniale avec laquelle la Guinée « entame une nouvelle relation », et remercié le président Nicolas Sarkozy pour son « accueil chaleureux » et pour « son invitation à  participer au prochain sommet France-Afrique », qui se tiendra les 31 mai et 1er juin à  Nice (sud). Globalement « rassurés » par ce discours, les Guinéens présents ont longuement applaudi leur président intérimaire. « C’est bien qu’il ait dit qu’il ne se présenterait pas. C’est rassurant », a dit à  l’AFP N’sira Touré, une Guinéenne de Paris de 52 ans. « Oui, il peut y arriver. Avec le soutien du peuple, on fera barrage aux militaires », a assuré son voisin. Ibrahima Sow est un des rares à  afficher son scepticisme: « Je suis venu de Genève pour l’écouter. Il continue à  vouloir faire passer la paix avant la justice. Moi, j’attends toujours plus de justice. On en a assez de pardonner et que rien ne change ». Sékouba Konaté quittera la France le 7 avril, à  l’issue d’une semaine de visite présentée comme privée mais o๠il a rencontré de nombreux responsables français qui lui ont apporté un soutien fort.

Guinée : Le CNDD accuse la France de tentative de coup d’Etat

Chérif Idriss, porte-parole du gouvernement Guinéen, a ouvertement accusé le ministre Français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner et des ‘’Services français », d’avoir tenté un coup de force contre la junte guinéenne Les arguments d’Idriss Chérif Il affirme qu’il y a quatre jours, Bernard Kouchner a reçu l’opposant guinéen Alpha Condé. Ensemble, ils ont appelé le président de la commission de la CEDEAO, Mohamed Ibn Chambas (ce dernier avait en fin de semaine, demandé un isolement pur et simple de la junte maintenant que Dadis ne constitue plus d’obstacle). Ils lui ont demandé de faire des déclarations et essayer de prendre contact avec des gens au pays afin de préparer un coup d’Etat en l’absence de Dadis » Le ministre a par ailleurs réaffirmé que la tentative d’assassinat du lieutenant et aide de camp Toumba Diakité, était une tentative de coup d’Etat. Et d’ajouter que « des services français seraient impliqués ». Le ministre dit tenir ces informations des personnes arrêtées suite à  l’agression du chef de la junte. Il affirme que ce n’était pas juste un attentat mais, un coup d’Etat manqué. Il informe également « nous allons faire passer les individus arrêtés, à  la télévision et ils vont expliquer comment tout ceci a été organisé » Signalons que Kouchner avait déjà  eu affaire aux militaires guinéens lorsque, Dadis lui disait que la guinée n’est pas une sous-préfecture de la France , après les avoir désavoué publiquement après les massacres de 28 septembre. La France dément Suite aux déclarations du ministre guinéen, le porte parole du Quai d’Orsay Bernard Valéro a déclaré «la France dément énergiquement ces rumeurs absurdes et rappelle la priorité de la tenue d’élections. Il n’y a pas de temps à  perdre en polémique stérile». Selon un habitant de Conakry, les militaires font des fouilles et descentes quotidiennes dans les coins et recoins, dans l’espoir de retrouver le lieutenant Toumba Diakité toujours en fuite. La semaine dernière, des militaires guinéens auraient tiré sur un marabout, arrêté un Imam, un coiffeur et mis un nombre important de personnes sous les verrous. Ces derniers dont les familles n’ont pas été vues depuis lors, sont accusés de complicité avec l’aide de camp Toumba Diakité. La junte suspend les négociations de sortie de crise Le conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD), suspend toute négociation sur les négociations de sortie de crise se déroulant à  Ouaga (Burkina Faso). Il informe ne retourner à  la table des négociations que, lorsque leur chef Dadis sera de retour. Dans cette annonce faite hier à  la RTG, la télévision nationale, le colonel Moussa Keita du CNDD, informe : « La junte attendra le temps nécessaire au retour de Moussa Dadis Camara avant de revenir dans le processus même si le retour aux affaires doit prendre un certain temps. » Notons que ces déclarations ne réjouissent guère les forces vives de Guinée qui espéraient une participation du CNDD à  la rencontre du dimanche à  Ouaga. Surtout qu’ils clament depuis longtemps le départ du capitaine Dadis. Le colonel précise qu’ils demanderont un report de cette réunion puisque, « la junte suspend juste les négociations, ce n’est pas pour autant qu’elle est contre. »

Foire exposition  » le Mali à Paris » : était-ce vraiment la fête ?

A en juger par les allées désertes de la rotonde de la Bourse de Commerce de Paris et la mine renfrognée des exposants, cette 9ème édition qui s’est tenue du 29 au 5 octobre ne semble ne pas avoir été à  la hauteur des attentes. Elle met en évidence les faiblesses de la promotion touristique du pays. Des artisans non pris en charge Alors que la quarantaine d’artisans maliens présents ont pris en charge leur billet d’avion, et sont hébergés à  leurs frais en France, l’une d’elle s’indigne du fait que le ministère du tourisme, co-organisateur de l’événement avec la Maison de l’Afrique, ne leur ai même pas facilité les formalités de visa. « Tout est à  notre charge, et lorsque l’on arrive sur place, on se rend compte qu’ils n’ont pas fait le nécessaire pour faire venir du monde ! ». Alors que les années précédentes la promotion battait son plein à  grand renfort de publicité dans des journaux français tels que le Parisien ou Libération, la fête de cette année semble moins arrosée. « Pourtant, ils disposaient d’un budget de promotion. Alors qu’en ont-ils fait, s’interroge avec ironie le touareg Ibrahim, vendeurs d’objets en cuir. » Ce budget a t-il été utilisé pour le traiteur et le cocktail servi le jour de l’ouverture ? Non, il s’agissait de mets préparés par une malienne venue pour la circonstance, et les serveuses n’étaient autres que ses sœurs et cousines… Toutefois, vu l’affluence et le bourdonnement autour des plats, ils devaient être de qualité. Au point de croire que la fête de l’artisanat n’attire que des pique-assiettes et gourmands de passage ? Non, car visiblement quatre ministres de la République on fait le déplacement, pas moins que cela ! Ndiaye Bah, la mine tendue, ministre du tourisme et de l’artisanat et grand maà®tre de cérémonie, ainsi que ses collègues de la culture, Mohamed El Moctar, du ministère des maliens de l’extérieur, Badra Aliou Macalou, et le grand argentier Sanoussi Touré, ministre de l’économie et des finances, ont honoré de leur visite les stands de chaque exposant, accompagnés par son Excellence Monsieur l’Ambassadeur. Cette affluence ministérielle était-elle destinée à  masquer la lassitude du public autour d’une foire-exposition, qui au bout de la 9ème édition n’évolue toujours pas ? Si C’’est le cas, nos Ministres ont-ils au moins fait des emplettes ? Pas si sûr, tant on sait que ce ne sont pas les Maliens qui achètent à  Paris ce type d’artisanat, tableaux, statuettes, pagnes, bogolans et autres objets de maroquinerie, qu’ils trouvent beaucoup moins chers au pays. Les acheteurs frileux cette année Pendant cette semaine passée à  la Bourse du commerce, les artisans ont eu tout le loisir d’admirer les fresques qui ornent les plafonds de ce monument historique datant du 13ème siècle. Les moins chanceux cherchaient avec désespoir ce qui était devenu l’oiseau rare : une tête blanche et son portefeuille bien garni, un acheteur qui ne perd pas son temps en conjectures et négociations. « Cette année cela n’a pas marché, l’affluence n’est pas au rendez-vous, et nous risquons de perdre de l’argent », se lamente Niuma, vendeuse d’objets de décoration, les bras croisés devant son stand. Pour ceux d’entre eux qui ont pu s’y inscrire, les affaires reprendront peut-être à  Evry, Montreuil et la Courneuve, o๠la foire se poursuit successivement pendant encore 15 jours. On peut malheureusement en douter, tant ces villes de banlieue parisienne concentrent avant tout une population immigrée… Et pas sûr que les « bobos » parisiens fassent le déplacement sans une véritable campagne de communication visant à  les y attirer. Quelle est efficacité pour la politique touristique Malienne ? Cette 9ème foire-exposition nous amène à  nous interroger sur la politique de promotion de l’artisanat et du tourisme au Mali. Son efficacité reste à  prouver pour plusieurs raisons. Tout d’abord, les chiffres du tourisme affichés par le gouvernement sont contestés par les professionnels du secteur, qui ne voient pas o๠se cachent les xx touristes annoncés. Par ailleurs, au delà  de la clientèle française et européenne traditionnelle, le pays est peu connu en Amérique et en Asie, pourtant des zones à  fort potentiel. De plus, en dehors des hôtels de luxe construits et rénovés par la Lybie dans la capitale Bamako, peu d’infrastructures touristiques ont vu le jour ces dernières années, ce qui limite les possibilités, surtout à  l’intérieur du pays o๠se trouvent les véritables attraits du Mali. Enfin, la finalité d’une politique touristique réussie est la création d’emploi et la baisse de la pauvreté. Or, on ne peut pas dire que les artisans maliens s’en sortent vraiment, au point de devoir cumuler plusieurs jobs. A qui la faute ? Le ministre actuel, en poste depuis sept ans a eu la durée pour lui. Il aurait du mettre en place une politique visant à  distinguer le « produit Mali » pour le rendre identifiable face aux concurrents africains. Malgré le soutien depuis quatre ans de l’agence Mapa Mundi et de sa directrice Virginie Tremsalt, Ndiaye Bah peine à  vendre les trésors du pays. Qui n’a pas rencontré un interlocuteur français qui ne savait pas que Tombouctou se trouvait au Mali ? On se souvient d’ailleurs de l’échec cuisant de la campagne sur les 7 nouvelles merveilles du monde en 2007… Quel touriste étranger n’a pas failli s’étrangler face à  un personnel hôtelier mal formé et maà®trisant à  peine les langues étrangères ? O๠sont les écoles de formation ? Pourquoi les maliens préfèrent-ils passer leurs vacances à  l’étranger qu’à  l’intérieur du pays ? Comment limiter l’impact négatif des troubles dans le Nord ? Toutes ces questions, il faudra bien y répondre, et pourquoi pas à  l’occasion du Salon international du tourisme (Sitour) qui se tiendra du 16 au 18 octobre à  Bamako. En attendant les grandes réformes, « commencez par rendre les locaux du ministère du tourisme et de l’artisanat moins vétustes et plus accueillants », juge une visiteuse étrangère, pourtant amie du Mali.

Exposition : femmes dans les arts d’Afrique

à€ travers quelque cent trente œuvres, principalement des statues, statuettes, masques et insignes de dignité, la nouvelle exposition du musée Dapper entreprend d’évoquer la multiplicité des représentations féminines. Nécessaires et incontournables, les pratiques rituelles conduites lors des initiations et des cérémonies religieuses marquent les moments forts des cycles de vie. C’est ce que révèlent nombre de figures : les corps traduisent, tant par l’ornementation que par la gestuelle, le vécu des femmes. l’exposition est accompagnée d’une publication dont les contributions d’ethnologues, sociologues, historiens de l’art se complètent. Par ailleurs, le musée a mis en place divers événements pour favoriser la parole de celles (et parfois de ceux) qui sont pleinement concernées par la situation des femmes.

Maliens de France : La communauté réaffirme son appartenance culturelle à travers l’artisanat féminin

Avant goût des festivités du Cinquantenaire de l’Indépendance, la Quinzaine culturelle qui se tient à  Paris (France), jusqu’au 4 juillet, met à  l’honneur l’entreprenariat féminin. Plaçant au C’œur de l’événement le savoir faire de l’artisanat malien, elle s’est ouverte sur une exposition vente de vêtements, de bijoux et de cuirs. Une trentaine de femmes maliennes, membres du Réseau des Femmes Artisanes, sont venues spécialement à  Paris pour présenter leurs produits issus du commerce équitable. Le Haut Conseil des Maliens de France, à  l’origine de l’initiative, a misé cette année sur l’artisanat féminin. Le Réseau des Femmes Artisanes, partenaires de l’événement, avait déjà  fait une présence très remarquée lors du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) en décembre 2008. La Quinzaine culturelle et artisanale du Mali en France a proposé au public une large palette de sa production locale. La diaspora malienne marque sa volonté de promouvoir à  l’étranger un artisanat s’adaptant aux contraintes du marché. Le Haut Conseil des Maliens de France montre que la production locale n’est pas en reste Pilier fort du tourisme et de l’art africain, l’artisanat malien est reconnu aussi bien sur le continent qu’à  l’étranger. Le secteur, traditionnellement reconnu en Afrique de l’Ouest pour la qualité de ses produits, occupe de plus en plus le marché mondial, grâce notamment à  la vente en ligne. En voie de professionnalisation, sans pouvoir prétendre à  une formalisation globale, il occupe près de 80% de la population active non agricole. La Fédération nationale des artisans du Mali (FNAM), s’étend aujourd’hui à  171 corps de métiers, 953 associations, représentant plus de 46 000 artisans. Beaucoup d’entre eux s’auto-emploient, sans pouvoir faire de leur activité une entreprise. Mais la Quinzaine culturelle souligne que l’entreprenariat est en train de percer au sein de l’artisanat malien. Les coopérations américaine et norvégienne organisent déjà  des formations au montage d’entreprise. Le secteur artisanal représente en effet 10 à  15 % du PIB, un vivier de ressource pour le pays. La contribution de l’artisanat, formel, informel, structuré ou non en micro ou petites entreprises, au développement économique et culturel du Mali est à  considérer avec acuité. Faire de la culture un moteur du développement Par un mini concert organisé le 4 juillet prochain à  Vitry Sur Seine (France), la Quinzaine fera la part belle à  la culture musicale, preuve que la communauté sait préserver le répertoire traditionnel sous toutes ses formes. Cet événement intervient alors que le Gouvernement malien vient de publier sa feuille de route, préconisant l’efficacité des actions culturelles. Un cadre d’échange et d’évaluation entre direction nationale de la culture et représentants des coopérations présentes au Mali a été posé le 18 juin dernier au Centre international de Bamako. Le Ministre de la Culture avait lancé en février 2009 une grande campagne d’inventaire du patrimoine national. Il a renouvelé son intention de prendre également en compte toutes les initiatives prises ces cinquante dernières années dans le domaine artistique. Une politique sectorielle sera ensuite élaborée sur la base d’une stratégie concertée entre Etat Malien et partenaires au développement. Il s’agit pour le Gouvernement malien de préparer l’émergence d’une industrie culturelle au Mali en faisant des intervenants du secteur de véritables opérateurs économiques. Le Cinquantenaire sera par ailleurs célébré sous le signe de la reconnaissance du patrimoine national au sens large. Un appel de l’Etat à  passer dans l’histoire en toute indépendance.