Banques – Opérateurs de téléphonie : Concurrents ou partenaires ?

À travers le « mobile money », les opérateurs de téléphonie font-ils une concurrence déloyale aux banques ? Non, pour les principaux acteurs, qui préfèrent plutôt le vocable partenariat. À Orange Finances mobiles, on met un point d’honneur à se « placer » dans un régime juridique, celui d’établissement de monnaie électronique (EME). Ces entités proposent des services de monnaie électronique à leurs clients, qui disposent donc d’un « portefeuille numérique ». Régis par la BCEAO, ces établissements ne sauraient offrir les services habituellement réservés aux banques, ne disposant pas de licence. Quid donc des comptes Orange Money ou MobiCash, dont les services ressemblent à ceux d’une banque ? Des différences existent et les démarquent. Avec les entités susmentionnées, il n’est pas possible de stocker dans son compte plus de 2 millions de francs CFA et les transactions ne peuvent également pas dépasser un certain volume (1,5 million par jour, 20 millions par mois).

Bank to wallet

Pour autant, ces EME proposent à leurs clients d’effectuer leurs paiements depuis leur mobile. Segment sur lequel évoluent aussi certaines banques. Concurrence donc. « Toute petite », relativise un acteur, qui admet toutefois que cela pourrait prendre de l’ampleur une fois que l’adhésion au paiement marchand aura atteint un certain seuil. En attendant, des partenariats ont été noués entre certaines banques et Orange Finances mobiles notamment. Ils permettent aux clients d’approvisionner leur compte bancaire depuis Orange Money et inversement. Les banques bénéficient du très large réseau d’Orange Money, qui compte, à en croire ses responsables, 25 000 kiosques et 3,5 millions de clients au Mali. Une aubaine dans un pays où le taux de bancarisation est de 23%. MobiCash, qui n’a pas encore noué de partenariats, prévoit une vaste offensive en 2020, pour se connecter à la totalité des banques du pays.

Des fonds pour booster les exportations entre les pays africains

La société Internationale Islamique de Financement du Commerce (ITFC), membre du groupe de la Banque Islamique de Développement et la Banque Africaine d’Import-export (Afreximbank) ont signé deux accords d’intermédiations, l’un à 100 millions de dollars et l’autre à 50 millions d’euros, le 21 décembre 2017, à Dubaï. Ces sommes seront investies afin de promouvoir le commerce à travers l’Afrique.

Ce partenariat a été initié pour faciliter le financement des exportations entre les pays africains, ainsi que le reste du monde. Ces accords ont été signés au cours du forum afro-arabe sur le financement du commerce, organisé par la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA). Cette collaboration permettra la réalisation du programme des Ponts du commerce arabo-africains (Arab Africa Trade Bridges). Ainsi, ce programme est un programme régional de promotion du commerce et vise à relever un nombre de défis entre les deux régions et à renforcer la coopération sud-sud.

Des fonds  pour booster le commerce entre Afrique

Les fonds seront utilisés pour soutenir les achats des fournisseurs issus des pays membres et non membres. Ils seront encore investis dans les achats locaux, enfin de promouvoir le commerce à travers l’Afrique. « Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de l’engagement de l’ITFC visant à soutenir le développement des exportations des pays africains qui représentent un levier important vers la croissance durable, la création d’emplois et la réduction de la pauvreté », a déclaré Hani Salem Sonbol, Directeur Général de l’ITFC.

Une réelle opportunité pour l’Afrique

Les deux accords Murabaha [Intermédiation : NDLR] ont été signés, lors du forum afro-arabe sur le financement du commerce. Cet évènement était axé sur l’identification des perspectives et des opportunités entre les pays arabes et l’Afrique pour le développement des flux commerciaux dans ces régions. « Afreximbank considère l’accord de partenariat comme une importante étape vers une plus grande collaboration dans le cadre de la vision commune de la Banque et l’ITFC », a annoncé M. Amr Kamel, vice-président exécutif d’Afreximbank.

 

Azalaï Hôtels rejoint la sphère Worldhotels

Soucieux de satisfaire chaque attente de ses clients, Azala௠hôtels, renforce ses qualités de services en rejoignant le réseau de Worldhotels de près de 450 hôtels à  travers le monde. Une affiliation qui offre désormais au groupe Azala௠des solutions intégrées allant de la technologie à  la commercialisation en passant par la gestion de l’image de marque. Créé en 1994 par Mossadeck Bally, l’actuel Président Directeur Général dudit Groupe désormais la première chaà®ne hôtelière africaine avec ses huit hôtels d’une capacité totale de plus de 700 chambres, répartis dans 5 pays dont le Bénin, Burkina Faso, Côté d’ivoire, Guinée Bissau et le Mali, le groupe Azala௠semble ne pas manquer d’ambition. « Nous nous sentons mûris pour aller explorer enfin d’autres sites au niveau international. Pour cela, nous avons besoin d’un arbitre tel que Worldhotels », a indiqué Mohamed Ag Alhousseini, Directeur Général délégué du groupe Azala௠hôtels lors de la conférence de presse organisée ce jeudi au Salam hôtel afin d’annoncer cette nouvelle tant importante pour ledit groupe. Reconnu comme une marque mondiale de qualité dans le secteur hôtelier, Worldhotels rassemble quelques uns des hôtels indépendants au monde. Il propose désormais 450 hôtels dans 250 destinations et 65 pays à  travers le monde entier. Avec 45 ans d’excellence dans l’industrie, sa mission est de fournir l’accès à  des hôtels 4 et 5 étoiles de caractères et distinctions car chaque hôtel est mesuré par rapport à  plus de 1000 critères de qualité par an. Pour Geoff Andrew, Président Directeur Général de Worldhotels présent à  Bamako pour l’occasion, le groupe Azala௠hôtels représente une source de d’apprentissage car fin connaisseur du terrain africain grâce à  ses nombreuses expériences cumulées ça et là  en Afrique de l’ouest. Plusieurs chantiers sont en cours de constructions (Abidjan, Dakar et Mauritanie) et d’autres encore en prospection tels que celui du Togo, du Ghana et et du Nigeria. A ces 4000 emplois directs et indirects, le groupe Azala௠hôtel ne compte pas en rester, à  en croire les ambitions de Mohamed Ag Housseini et de l’ensemble de son personnel à  Bamako et dans la sous-région.

IBK en Egypte: coopération bilatérale au menu

Le Mali et l’Egypte sont de vieux partenaires dont la coopération bilatérale est régie par une vingtaine d’instruments juridiques. Après la visite du ministre de la Défense et des Anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly en février dernier, o๠il a été reçu par le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, C’’est maintenant le tour du chef d’Etat malien, Ibrahim Boubacar Keà¯ta de se rendre dans la cité balnéaire de Sharm El-Shek, située à  environ une heure de vol du Caire, la capitale égyptienne. Aujourd’hui, s’ouvre une conférence internationale initiée par le nouvel homme fort de l’Egypte. Cette rencontre de deux jours a pour but d’attirer les investisseurs étrangers et de relancer ainsi la machine économique de l’Egypte qui souffre des conséquences de quatre années de troubles politiques. La cérémonie d’ouverture qui sera présidée par Abdel Fattah Al-Sissi en présence de plusieurs chefs d’Etat dont IBK, invité de marque du pays des Pharaons. On se rappelle le 8 juin dernier, lors de la cérémonie d’investiture d’Abdel Fattah Al-Sissi, le président s’était lui-même rendu au Caire. Signe fort de regain de dynamisme entre les deux Etats. Les avantages de cette conférence pour le Mali Les enjeux de cette conférence internationale sont de taille pour tous les participants y compris l’Egypte, « Notre but ultime est de générer une forte croissance, durable et équilibrée et inclusive, afin d’assurer la prospérité du peuple égyptien » a précisé Abdel Fattah Al-Sissi dans ses mots de bienvenu avant le début de la conférence. Pour le Mali, C’’est l’occasion rêvée de sortir son sac de projets dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’énergie. Quant au domaine sécuritaire, le ministre Tiéman Hubert Coulibaly soulignait dans son intervention le 24 février dernier lorsqu’il avait été reçu par le président Abdel Fattah Al-Sissi que «le Mali cherche à  renforcer la coopération militaire et sécuritaire avec l’Egypte, notamment en matière de lutte contre le terrorisme ». Un souhait qui pourrait se concrétiser à  la fin de cette rencontre.

NEPAD : le continent ne peut plus attendre !

l’idée était belle pour emmener le continent africain vers plus de croissance. Mais depuis sa création au début des années 2000, le Nepad ou nouveau partenariat économique pour le développement en Afrique, n’a sur combler les attentes. La question du financement de cet ambitieux programme de développement économique, résulte de l’inertie des Etats engagés dans ce partenariat et qui ces dix dernières années, n’a eu d’efficacité que sur le papier. Le NEPAD, de l’avis de nombreux experts gagnerait à  impacter sur les économies africaines et très rapidement. En réunissant ses pairs à  Dakar du 14 au 15 juin, pour un sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, le chef de l’à‰tat sénégalais Macky Sall, également président du Comité d’orientation des chefs d’Etat et de Gouvernement du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (Nepad), a voulu envoyer un message clair : le continent africain ne peut plus attendre ! Infrastructures obsolètes voire inexistantes Sur notre continent, nul n’ignore l’état déplorable de nos infrastructures : routes, ponts et axes ferroviaires obsolètes, dénotent d’un retard en la matière. Lorsque les gratte-ciels de Doha rivalisent avec ceux de New York et que les grands axes de Johannesburg n’ont rien à  envier à  ceux de Lagos, d’autres pays de la sous région peinent à  relier leurs principales villes, pour accélérer les échanges commerciaux, stimuler la production d’énergie et l’économie locale. Les infrastructures sont inévitablement l’une des voies sûres vers la croissance économiques. Et quand Carlos Lopes, Secrétaire exécutif de la Commission économique de l’Afrique (CEA), lance que « l’Etat des infrastructures en Afrique est catastrophique », le constat ne peut plus être nié. Si le Nepad est un bon instrument économique, il coûte cher. Selon la Banque Africaine de développement (BAD), le déficit de financement dans le domaine des infrastructures avoisine les 40 milliards de dollars par an. Il manque également 38 milliards de dollars sur un coût global de 68 milliards pour boucler le budget des 51 projets prévus sur la période 2012-2020. 16 projets d’infrastructures prioritaires D’après le président sénégalais Macky Sall, qui recevait ses hôtes à  Dakar, 16 projets prioritaires ont été dégagés. : « Nous avons dans le Pida [Programme pour le développement des infrastructures en Afrique] cinquante-et-un projets sur lesquels seize ont été extirpés, donc ces seize projets couvrent tout le continent. Vous avez des projets sur l’Afrique de l’Ouest, il y en a principalement trois. Un concerne la connexion en chemin de fer de la Côte d’Ivoire-Bénin-Togo et Nigeria. Un autre concerne justement Dakar-Bamako, comme premier tronçon du corridor est-ouest. Et nous avons le projet de Sambangalou qui est un projet hydroélectrique sur le fleuve Sénégal ». De son côté, le président malien Ibrahim Boubacar Keita a lancé un appel quant à  l’état de dégradation du Fleuve Niger, envahi par des dunes, et a plaidé pour son dragage. « Je suis très inquiet par rapport au fleuve Niger. Si l’on n’y prend garde, ce cours d’eau va tomber dans l’histoire et devenir une légende. Il faut urgemment agir pour procéder au dragage du fleuve Niger. Nous avons vraiment des soucis par rapport à  cela », a-t-il conclu. Financement alternatifs La question du financement reste pendante. Et pourrait s’articuler autour de plusieurs innovations : l’émission d’emprunts obligataires sur les marchés financiers régionaux et internationaux, en passant par la création de fonds souverains ou la mobilisation de l’argent envoyées sur le continent par la diaspora comme l’a fait l’Ethiopie pour le méga barrage Renaissance, l’Afrique doit sophistiquer ses plans de financement, ont rappelé certains experts.

SIAM 2014: producteurs subsahariens cherchent distributeurs au Maroc

Ils sont venus du Sénégal, du Mali, de Guinée, de Côte d’Ivoire, ou encore du lointain Gabon. Tous ces exposants prennent part à  la 9e édition du Salon international de l’agriculture du Maroc (SIAM). Leur principal objectif est de faire la promotion de leurs cultures locales, mais aussi de trouver des partenaires au Maroc pour commercialiser leurs produits. C’’est notamment le cas de Cheikh Tidiane Mbaye, conseiller en développement des marchés agro-alimentaires et responsable du stand du Programme d’appui au développement économique de la Casamance au Sénégal (PADEC). «Nous sommes là  pour chercher des partenaires commerciaux avec lesquels nous pourrons travailler dans la durée», déclare-t-il. Même son de cloches dans le stand de ses voisins maliens, occupé par plusieurs entités, dont la GEMCI (Générale malienne de commerce et d’investissements). Sur place, des produits comme le sésame et ses dérivés, les mangues vertes et autres noix d’acajou attirent la curiosité des visiteurs marocains. «Le Salon nous permet de découvrir des produits exotiques et nous sommes très contents de pouvoir apprécier ceux venant de notre continent, l’Afrique», s’exclame, tout sourire, une visiteuse marocaine. Distributeurs Pour les exposants subsahariens, la cible principale C’’est surtout les distributeurs, à  savoir des «partenaires qui viendront acheter chez nous pour ensuite venir revendre sur le marché marocain», éclaire Laila Arrami Sy, de la Société Fruitales, installée au Sénégal. à€ en croire ces participants au SIAM, «C’’est surtout l’intérêt des Marocains pour les produits africains qui [les] a encouragés à  être présents à  Meknès». En plus des distributeurs, le but est aussi de trouver des «organismes de certification au Maroc», afin de donner plus de valeur à  leurs «produits de qualité qui ont reçu le feu vert des organismes locaux avant d’être destinés à  l’export». Filon à  explorer à€ l’instar du royaume, certains pays subsahariens se lancent dans une offensive pour rentabiliser et positionner leurs produits du terroir. C’’est dans ce cadre qu’une dizaine de pays prennent part au SIAM. Le miel, l’huile de palme, de sésame, l’ananas, les mangues et plusieurs autres cultures tropicales figurent parmi leurs spécialités présentées dans le cadre de ce salon. Contrairement à  ce que l’on pourrait croire, certains de ces acteurs sont très organisés, aussi bien à  l’amont qu’à  l’aval de leurs activités. «Nous intervenons de la production à  la commercialisation de nos produits», fait-on savoir auprès du PADEC. C’’est d’ailleurs le succès de cette démarche qui ouvre aujourd’hui les portes de l’export. Les opérateurs économiques marocains, désormais tournés vers le continent, ont là  une véritable opportunité d’affaires Sud-Sud.

Développement : modèle japonais chercheur preneur en Afrique

Du 1er au 3 juin 2013, les pays africains ont été conviés par les autorités japonaises, aux travaux de la Ticad V. Au -delà  des aspects institutionnels et protocolaires liés à  cet événement depuis deux décennies, l’on peut retenir une chose : la force du modèle économique et social japonais. De la révolution Meiji à  aujourd’hui, le Japon présente le visage d’une puissance mondiale sereine qui s’impose par son sérieux et par son organisation, autant que par sa discipline. Au niveau des populations, mais plus encore chez les dirigeants eux-mêmes. Qu’ils soient de la classe politique ou du monde des affaires. Créativité, discipline et justice sociale Sans grandes ressources naturelles, le pays s’est appuyé non par sur les finances, mais sur un capital humain bien formé et capable d’innovations dans les secteurs productifs de l’économie nationale. C’’est par exemple le cas dans le domaine des infrastructures, dont l’importance n’est plus à  démontrer. En outre, le modèle repose sur un système de redistribution qui permet d’élargir la base sociale, prolongement utile et indispensable d’une démocratie accessible au citoyen. Démocratie et éthique de la gouvernance En réalité le régime dit d’instabilité qui caractérise le parlementarisme nippon n’est que la reconnaissance d’un seul arbitre, capable de trancher le débat partisan et d’accorder sa confiance aux dirigeants, selon leur mérite : le peuple. l’Afrique a donc beaucoup gagner en s’appropriant certains contours de la démarche japonaise. En faisant par exemple le choix d’un seul modèle en matière de lutte contre la pauvreté. Mais aussi et surtout en remettant l’éthique au C’œur de la gouvernance publique.

L’avenir des OSC et ONG du Mali au cœur du débat

La rencontre est organisée par le CENAFOD (centre national d’appui et de formation pour le développement des ressources humaines), l’USAID, l’AKDN-Mali et MSI, l’entité d’évaluation. Il existe une centaine d’organisations de la société civile (OSC) et d’organisations non gouvernementales (ONG) au Mali. La question de l’appréciation de la performance et de la pérennisation de ces entités se pose. Une vingtaine d’ONG et d’OSC prend part à  l’atelier de deux jours (16 et 17 septembre 2011) sur ce thème à  la maison du partenariat Bamako-Angers dans la capitale Bamako. Il s’agit d’un exercice annuel dans 23 pays qui a pour finalité de dégager l’indice de pérennisation des ONG en Afrique appelé NGOSI. Ceci constitue une évaluation de la société civile financée par l’USAID et Aga Khan Foundation (AKF). l’exercice a débuté au Mali en 2009 avec une évaluation de base. Plusieurs lois existent dans les procédures pour l’inscription et la reconnaissance des OSC. Cependant, de nombreux blocages existent dans la pratique. Selon Mohamed Alassane Diarra, Directeur du centre de ressources de l’association des municipalités du Mali, « Ces lois ne sont pas favorables à  l’inscription des ONG. » « Souvent on nous demande de l’argent pour avoir possession des récépissés. Cela n’est pas normal », souligne le représentant de l’association des organisations paysannes professionnelles (AOPP). D’autres expériences prouvent une bonne pratique des procédures légales mises en place ; « je crée des associations depuis 20 ans et je n’ai jamais eu de problèmes » témoigne un participant. l’Etat a mis en place des structures de suivi et de contrôle des ONG et OSC signataires de l’Accord-cadre. Ces structures manquent souvent de moyens pour aller au bout de ces contrôles. Une réelle insuffisance d’application de ces dispositions se pose. D’autre part, la pérennisation des ONG est entravée par certaines pratiques politiques. A titre d’exemple, les participants sont unanimes que la liberté d’exercice et de participation des OSC dans le développement national est insuffisante. Les OSC demandent aujourd’hui une exonération de taxes et d’impôts sur leurs activités entre autres revendications. Pour l’instant, cet état de fait n’existe pas encore au Mali. La viabilité financière des organisations, le plaidoyer et l’image publique sont d’autres points importants de la rencontre. A l’issue de cette étude, les résultats serviront à  comprendre les étapes de pérennisation des OSC dans les 23 pays.

Plan Mali responsabilise les acteurs locaux

Depuis 1976, Plan International intervient au Mali. Présente dans 68 pays à  travers le monde, l’organisation à  but non lucratif œuvre pour assurer une vie meilleure et digne aux enfants. Dans notre pays, elle est présente pour l’instant dans les régions de Kayes, Ségou et Koulikoro mais entend augmenter son champ d’action dans de brefs délais. Les conventions de partenariat signées ce matin à  l’Hôtel Laà¯co Amitié de Bamako visent à  créer un cadre de collaboration étroite entre Plan Mali et les ONG nationales. Ces dernières ont été sélectionnées après études de dossiers, selon le Directeur National de Plan Mali, le Dr Amadou Bocoum. Sur 90 propositions reçues, 48 ont réussi au premier niveau de classement puis au final quinze ont été définitivement retenues. Pendant les trois prochaines années, les parties signataires vont travailler main dans la main dans cinq programmes à  savoir, l’éducation, l’alphabétisation, la lutte contre les violences faites aux femmes, la santé maternelle et infantile et les micro-crédits. Au total ce sont 1288 villages des régions de Kayes, Ségou, Koulikoro et Sikasso qui sont concernés par ce programme. 2628 groupements féminins recevront un support dans le cadre de la microfinance, 97 centres de développement de la petite enfance seront créés. 54 centres de santé communautaire et 369 établissements du 1er cycle seront également supportés. Toutes ces actions dont le cout global s’élève à  1 075 764 378 (un milliard soixante-quinze millions sept cent quatre mille trois cent soixante-dix-huit) FCFA devront être mis en œuvre sur une période de 12 mois. Après évaluation, la phase 2 suivra avec un montant égal au premier. Le Ministre du Développement Social de la Solidarité et des Personnes Agées qui a présidé la cérémonie a tenu à  saluer l’approche de Plan Mali. Pour lui, il s’agit de renforcer les capacités des organisations locales en les responsabilisant. Le « faire faire » aura selon lui des résultats probants car « permet de garantir que les véritables destinataires bénéficieront des cations posées ». Il a pour finir féliciter Plan Mali pour cette initiative et émis le vœu de la voir pérennisée et surtout dupliquée par d’autres acteurs. Signalons que le Ministre de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, le Pr Salikou Sanogo a également pris part à  la cérémonie.

Le Mali et l’Afrique du Sud se donnent la main

l’agence pour la promotion des investissements (API-Mali), l’ambassade de l’Afrique du sud au Mali et le ministère de l’industrie, des investissements et du commerce, ont conjointement initié cette rencontre. l’API explique que « la mise en place d’un environnement propice à  l’émergence et au développement du secteur privé, à  travers l’accroissement des investissements du secteur privé, constitue des axes d’intervention prioritaire du projet de développement économique et social (PDES). » Il est le cadre unique de référence des politiques stratégiques de développement du Mali. Cette volonté se matérialise ainsi, par l’organisation d’une rencontre d’affaires entre les acteurs sud africains et maliens. Cela en vue de promouvoir les relations de partenariat entre les deux pays. Développer la coopération sud-sud La délégation d’entreprises sud-africaines est conduite par le directeur de la branche africaine du fonds d’investissement (Industrial Development Corporation-IDC), Mr Thokoane Tsolo. Elle est composée d’opérateurs de divers secteurs tels que l’énergie, les mines, l’agro-industrie, et le financement de projets. Cette rencontre vise à  mettre en relation, les acteurs des secteurs privés malien et sud africain, afin de développer les relations de coopération entre les opérateurs des deux pays. Par ailleurs, la rencontre offrira l’opportunité aux maliens, de s’entretenir directement pendant des séances de mise en relation (B to B). Mansour Haidara, directeur de l’agence pour la promotion des investissements indique que « l’agence a emboité le pas aux initiatives privées menées ça et là  par des opérateurs économiques maliens, en identifiant la république d’Afrique du sud comme destination privilégiée pour la recherche de partenariats crédibles. Partenariats pouvant intervenir dans les secteurs dont la promotion est prioritaire pour le Mali. » Mansour Haidara rappelle que l’Afrique du sud vient d’adhérer au club des pays émergeants les plus performants économiquement. Ces pays désignés sous l’acronyme BRIC, ont une forte croissance et un poids dans l’économie mondiale. Ce sont le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine. Cette accession à  ce cercle très restreint est selon le Mr Haidara, la preuve du dynamisme économique sud africain. Il précise par ailleurs que l’objectif de cette rencontre est de permettre au secteur privé de nos pays, de faire de faire ce qu’il fait de mieux, c’est-à -dire des affaires. Le chef de cabinet du ministère de l’industrie, des investissements et du commerce, Youssouf Maiga explique que depuis 2002, le gouvernement de la république du Mali s’attèle à  faire du secteur privé, le vecteur de la croissance économique. Le ministère a travaillé sans relâche à  l’amélioration continue de la mise en œuvre d’un climat des affaires. Ceci, à  travers des réformes structurelles, législatives, réglementaires et courageuses dont, certaines ont permis à  notre pays de faire face à  la crise économique et financière de 2008, comme nous le précise Mr Maiga. Il indique qu’ « il est reconnu au plan international, que notre pays a consenti des efforts considérables pour améliorer son attractivité pour les investisseurs nationaux et étrangers». Le directeur de la branche Afrique de IDC, Thokoane Tsolo explique avoir pris des dispositions pour rencontrer des opérateurs ayant des projets. Il espère qu’à  l’issue de cette rencontre, des propositions fructueuses entre les investisseurs et opérateurs économiques maliens et sud africains. Pour sa part, l’ambassadeur de la république sud africaine au Mali, Mr Rantobeng William Mokou estime important de lutter contre la fuite des cerveaux, l’immigration et l’incessant exode des jeunes maliens vers l’occident. Il suggère donc, la création d’emplois qui permettront de lutter efficacement contre la pauvreté. « Notre intention, C’’est de réaliser les objectifs du nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique. Nous devons travailler dur pour contribuer au développement économique et renforcer la coopération sud-sud» a-t-il déclaré avant de conclure que « nous avons besoin de nous donner la main pour nous assurer un développement économique serein. » Précisons que l’Afrique du sud a réalisé un investissement d’environ 628 millions de francs CFA au Mali.

Sommet Arabo-Africain à Syrte : Les nouvelles frontières

Après la proclamation de l’Union africaine un 9-9-99, sous son impulsion, une nouvelle date va entrer dans les anales de l’intégration horizontale chère à  lui. En effet, le deuxième sommet arabo-africain pour l’instauration d’un nouveau partenariat s’est tenu dimanche à  Syrte en Libye en présence de nombreux chefs africains et arabes dont le président Amadou Toumani Touré. C’’est la première réunion du genre tenue en 1977 au Caire en Egypte. Il s’agissait pour les dirigeants arabes et africains de concevoir une nouvelle stratégie de partenariat, qui reposerait sur les réalisations positives du premier sommet. En outre, cette nouvelle stratégie serait le cadre d’orientations et d’actions communes pour les pays africains et arabes dans les domaines politique, économique, social et culturel. Cette nouvelle démarche ambitionne de créer une région de paix et de sécurité. Dans cette optique, les pays membres de cette coalition devront poursuivre les efforts pour éliminer tous les obstacles qui entravent le processus de renforcement de la coopération, de la paix et de la sécurité. Autres objectifs du rapprochement : développer et coordonner le dialogue politique, réaliser le développement socio-économique des pays africains et arabes à  travers le renforcement de la coopération dans les domaines de la sécurité alimentaire, des investissements et des échanges commerciaux ainsi que des ressources humaines et des infrastructures. Coopération sécuritaire Ainsi les deux zones géographiques vont s’engager à  coopérer dans les domaines politique et sécuritaire. Pour ce faire, elles décident de renforcer la coordination et les consultations entre elles, de coopérer dans la lutte contre le terrorisme la criminalité transfrontalière, le trafic d’êtres humains et de drogue entre autres questions. Les parties vont s’efforcer d’intensifier la coopération dans les domaines économique, financière et de commercial sur la base du principe de la solidarité de l’interdépendance et des intérêts mutuels. Elles vont consolider les acquis des principales stratégies et des programmes qui ont été conçus au cours de ces trois dernières décennies comme le NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique), les zones de libres échanges, les unions douanières et le Fonds arabe pour l’assistance technique en faveur des pays africains. s’agissant de la promotion des investissements, la nouvelle stratégie afro-arabe se propose d’améliorer la gouvernance et le climat des affaires pour permettre aux pays africains et arabes de renforcer leurs capacités économiques. La stratégie va mobiliser des fonds pour les projets nationaux et les grands projets afro-arabes, harmoniser les codes des investissements dans les deux régions afin d’encourager et de stimuler l’investissement entre elles. l’initiative va encourager et protéger les flux d’investissements dans les deux régions en utilisant les systèmes de garantie des investissements et les institutions existantes. Echanges commerciaux Pour ce qui est de la promotion des échanges commerciaux, la réunion de Syrte a promis de relancer la foire commerciale afro-arabe ainsi que la tenue de foires commerciales spécialisées dans les pays des deux régions. La réunion estime que la meilleure manière d’y parvenir passe par le renforcement des infrastructures physiques. Ainsi elle a promis de mobiliser des ressources financières pour relier les réseaux routiers ferroviaires, maritimes et aériens dans les deux régions dans le cadre du NEPAD et du Plan arabe pour les transports. La réunion a mis un accent particulier sur le développement de l’agriculture pour conjurer définitivement le spectre de la faim en Afrique et dans les pays arabes. A cet effet la réunion de Syrte a mis l’accent sur la nécessité de la mise en œuvre effective du plan d’action conjoint adopté par une réunion ministérielle afro-arabe sur le développement agricole et la sécurité alimentaire tenue à  Sharm El Cheikh (Egypte) en février dernier. Le sommet afro-arabe veut être l’autorité suprême de prise de décision du nouveau partenariat arabo-africain. Il privilégie la stratégie du partenariat à  long terme et les plans d’action à  court terme. Il s’agit aussi d’évaluer les progrès réalisés dans leur mise en œuvre et de donner les orientations politiques pour les activités futures. Le sommet se réunira tous les trois ans par alternance dans un pays africain ou arabe. La rencontre s’était ouverte en milieu de journée au complexe Ouagadougou de Syrte. C’’était en présence des leaders de la cinquantaine de pays africains et de ceux des papys arabes. Tous les orateurs qui se sont succédé à  l’auguste assemblée dont l’hôte du sommet, le Frère Guide Mouammar Kadhafi, Ali Bongo Odimba du Gabon, Jean Ping de la Commission de l’Union africaine, Amr Moussa de la Ligue Arabe, Idriss Deby Itno du Tchad, l’Emir du Koweà¯t, se sont montrés solidaires de ce nouveau regroupement et de son plan d’action 2011-2016. Ils ont prôné un partenariat gagnant après avoir insisté sur la nécessaire intégration de ces deux zones géographiques.

Mali-Tunisie : un partenariat économique gagnant-gagnant

Dans le cadre de son orientation vers le développement des exportations tunisiennes vers l’Afrique, le Centre de Promotion des Exportations a organisé un voyage de prospection au Mali durant lequel des journées de partenariat ont été organisées à  l’Hôtel Salam. Ces journées ont été organisées en collaboration avec l’Association d’Amitié Tunisie Mali. Volet humanitaire et commercial Cette année, les journées économiques du partenariat tuniso-malien ont porté sur deux volets pour célébrer le cinquantenaire du Mali. Le volet humanitaire a été marqué par des interventions des spécialistes tunisiens dans les centres hospitaliers de Bamako et le volet commercial a enregistré la participation d’une trentaine d’entreprises actives dans différents secteurs dont la santé, la technologie, le commerce international, l’agro- alimentaire. Mohamed Naceur Kort, Ambassadeur de Tunie au Mali, a exprimé son plaisir de voir réunir les hommes d’affaires des deux pays en vue de mettre en place un partenariat gagnant-gagnant fiable en vue de promouvoir les échanges économiques et commerciaux, largement en deçà  des potentialités existantes. Il a rappelé que dans le contexte économique actuel mondial, les pays africains acculés à  compter sur leurs propres ressources pour sortir indemnes de la crise financière. « La promotion des échanges commerciaux interafricains ainsi que le développement des investissements directs mutuels constituent pour nos économes, des leviers essentiels pour maintenir une croissance économique soutenue et durable », a-t-il déclaré. A le croire, cela ne sera possible que si le commerce inter-africain joue le rôle qui est le sien dans la croissance économique du continent. Il a indiqué que le Mali est un important partenaire de la Tunisie dans la région subsaharienne. « Il est l’un des premiers partenaires de la Tunisie dans le domaine des services et son 8ème partenaire commercial avec un volume global des échanges 15 509 MD en 2009 ». Il a souhaité l’élargissement des domaines de coopération entre les différents intervenants des deux pays. Pour sa part, le Secrétaire général du ministère de l’Industrie et du commerce, Mamadou Sinaly Traoré, a exprimé sa joie de voir des partenaires tunisiens s’intéresser à  des secteurs aussi prioritaires pour le Mali comme les filières céréales, viande, cuir et peau etc. En plus de la trentaine d’entreprises tunisiennes, la BIM-SA du Groupe marocain Attijariwafa Bank s’était installé avec la volonté d’accompagner les relations de partenariat entre ses clients et les opérateurs économiques tunisiens pour le développement de l’économie malienne.

Partenariat Bamako–Angers : la photo au-delà des frontières

Un photographe talentueux Le directeur de la maison du partenariat explique que le choix d’Harandane Dicko s’est vite imposé. Le jeune natif de Tombouctou a participé à  plusieurs expos collectives au Mali (5e, 6e, 7e et 8e rencontres photo de Bamako) et dans le monde (festival visages francophones de Cahors à  la bibliothèque François Mitterrand de Paris, le festival de Fès au Laban). l’artiste à  travers ses photographies, témoigne d’une grande générosité et d’une ouverture vers le monde extérieur. Ses images parlent non seulement de phénomènes de société tels que la mendicité, les accidents de circulation, mais aussi, de la beauté et la richesse des échanges inter-états. «Â Hommage aux figures », témoigne du partenariat entre Bamako et Angers. Y figurent les acteurs qui ont de près ou de loin, contribué à  la pérennisation des échanges. Parmi ces personnes, figurent : Alioune Ifra N’diaye, Aminata Dramane Traoré, Lassy King Massassy et plein d’autres. Signalons que ces photos avaient dans un premier temps, été exposées au mois de Mars 2007 à  Angers. Amkoullel, l’enfant peulh Acteur incontesté du partenariat Bamako-Anger, Amkoullel a donné un concert après le décrochage de l’expo de Harandane Dicko. Ces deux jeunes artistes âgés tous les deux d’une trentaine d’années, sont un exemple palpant d’une bonne et longue coopération enrichie par la jeunesse toujours en place. Ainsi, Amkoullel a interprété en live, des morceaux de son prochain album à  paraitre en 2010 en France. Toujours engagé, Amkoullel à  travers ce nouvel album, incite à  l’éveil des consciences, à  l’amour, à  l’entre aide, au partage. C’’est un album assez particulier qu’il présentera avec une coloration musicale particulière. Il utilise cette fois-ci, des instruments du terroir malien tels le kamalé n’goni, la guitare traditionnelle, merveilleusement combinés avec des instruments plus modernes et sophistiqués Musique, musique ! l’enfant peulh a tenu le publique en haleine pendant près de deux d’affilée. Ses danseurs Gafou Kiss et Papi, ont également fait des démonstrations de danse qui n’ont laissé personne indifférent. La fête a enregistré la participation d’un public important qui a effectué le déplacement d’Angers. Chose qu’ils n’ont d’ailleurs pas regretté parce que le jeu en valait la chandelle. Souhaitons bon vent a Amkoullel et Harandane Dicko qui sont des porte drapeaux des différents partenariats entre le Mali les villes françaises

CAN 2010 : Orange Mali soutient la CAF

Pour magnifier ce partenariat et le faire connaitre, le service communication d’Orange Mali a convié les hommes de médias autour d’un déjeuner de presse, hier. «Ce partenariat qui est une avant- première sera poursuivi de manière plus renforcée, dans les temps à  venir », ont indiqué les responsables du service Communication de Orange Mali. La société Orange Mali a décidé de soutenir le football africain pendant 6 ans. A travers ce sponsoring, Orange Mali entend rehausser son image et accroà®tre sa part de marché. Bien qu’elle ait déjà  un réseau de 45 millions d’abonnés dans toute l’Afrique. A en croire Racine Thiam, de la cellule communication, la société initiera une opération en terme d’appui au secteur de l’éducation par le biais du football. Clin d’oeil à  l’Education Dans le cadre de ce nouveau partenariat, Orange compte développer un vaste programme de soutien à  l’éducation scolaire et à  la pratique sportive en Afrique. Ce programme, à  en croire Racine Thiam, sera lancé pendant la Coupe d’Afrique des Nations prochaine en Angola. Ce programme viendra renforcer les actions menées par la Fondation Orange qui depuis 2005, agit en faveur de l’éducation des filles dans les pays en voie de développement. Toutefois, «la Fondation Orange intervient d’une part pour permettre aux filles d’accéder à  l’école dès le plus jeune âge (construction d’écoles, développement des installations sanitaires nécessaires à  leur accueil,…),d’autre part pour leur permettre de rester à  l’école au-delà  de la 3ème année fondamentale. 10 millions pour le Stade Malien Au cours de la cérémonie, la Société Orange a fait d’une pierre deux coups. Car elle en a profité pour inviter les responsables du Stade Malien de Bamako. Dans le but de leur remettre un chèque de 10 millions de F CFA, en guise d’appui à  ce club, qui est qualifié pour la finale de la coupe CAF. Ainsi, les Blancs de Bamako; Orange est depuis juillet 2009, le partenaire officiel du football africain et le diffuseur « nouveau média » des compétitions organisées sur le continent via des offres mobiles dans 55 pays africains. Orange qui associe son nom aux compétitions principales de la CAF qui s’intitule désormais la Coupe d’Afrique des Nations Orange. Les compétitions concernées par ce partenariat sont : la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), le Championnat d’Afrique des nations (CHAN), le Championnat d’Afrique juniors (U-20), la ligue des champions de la CAF, la Coupe de la confédération, la super coupe de la CAF. A noter que cette date, Orange sport est l’unique diffuseur des compétitions africaines de football. Pendant la Coupe d’Afrique des Nations Orange, En Angola, la société Orange prévoit de mettre une gamme complète de produits et services autour du football, pour que chacun des clients Orange puisse prendre part à  cette grande fête du football.