L’OSCA veut un dialogue 100% inclusif

l’Organisation des Sociétés Civiles de l’Azawad(Osca), qui représente des réfugiés, des déplacés, des populations des régions du Nord Mali, la voix des autorités coutumières et traditionnelles de ces régions du septentrion malien, s’inquiète de la démarche partielle de la préparation des négociations, entamée jeudi 13 février 2014, par les autorités maliennes, sous le parrainage de Bert Koenders, le représentant spécial de l’ONU au Mali. Si nous saluons vivement, le retour à  la table des négociations, des belligérants armés, (groupes armés du Nord, et l’à‰tat malien), pour la poursuite d’une recherche de paix durable, les rencontres préparatoires en cours, en ce moment, ne tiennent cependant pas compte, de l’article 21, de l’Accord de Ouagadougou, qui mentionnait : « le nouveau gouvernement du Mali, entamera, avec l’accompagnement de la communauté internationale, des pourparlers de paix avec toutes les communautés du nord, les signataires ainsi que les groupes armés ayant adhéré au présent accord en vue d’aboutir à  l’établissement d’une paix globale et définitive », « Ce dialogue inclusif » porterait, entre autres, sur les questions suivantes : – l’organisation administrative et institutionnelle du Mali, en particulier les régions du nord du Mali désignées par certains sous le terme Azawad ; – l’amélioration de la gouvernance administrative, économique et politique ; – la protection et la promotion des droits de l’Homme au Mali ; – la justice et la réconciliation. Or, « la feuille de route de sortie de crise » élaborée par le ministère de la Réconciliation nationale et du Développement des régions du nord, fixant les éléments du calendrier pour la suite des négociations, ne mentionne à  aucun moment, de manières précise et pertinente, les points cruciaux mentionnés ci-dessus, dans les thèmes des discussions, prévus par l’agenda de cette feuille. Deuxièmement, la mise en œuvre, de cette « feuille de route de sortie de crise », consultée et divulguée par la presse internationale, omet, (volontairement ?), l’implication des représentants, de certaines communautés, pourtant, éligibles au dialogue inclusif, car acteurs «des sociétés civiles», «représentants de communautés du nord» et «forces vives des trois régions du Nord», mentionnées, noir sur blanc, dans les parties III et V de ladite feuille de route. Nous ne pourrons, de fait, plus parler de dialogue inclusif, et de solutions viables pour tous, si les représentants d’environ 80% des populations, notamment de la région de Tombouctou, sont écartés des pourparlers en cours. Avaient-ils eu tort, de n’avoir pas pris les armes contre leur pays ? Ou de l’avoir, au contraire défendu ? Sont-ils écartés voire ignorés pour leur pacifisme ? Pour le bien, et pour l’avenir de ce pays, nous dénonçons avec la plus grande énergie, la gestion, inappropriée, parfois clanique, voire familiale, ou issue du copinage ou des relations d’intérêts, qui s’opère, dans le choix des interlocuteurs du nord, pour discuter d’un problème aussi grave qu’est la crise cyclique que connaà®t le Mali, et dont nos populations innocentes souffrent affreusement. Nous nous étonnons, par exemple, que «l’Organisation des Sociétés Civiles de l’Azawad » mobilisatrice des masses, depuis 2012, contre les groupes armés, groupuscules terroristes et djihadistes, opérants dans le Nord-Mali ; pionnière pour le plaidoyer, du dialogue inclusif, (C’’est-a-dire incluant toutes les sociétés civiles, ainsi que les représentants traditionnels et coutumiers de toutes les communautés du Nord-Mali), comme seule voie possible pour poser, pertinemment, le problème récurrent au Nord-Mali, et y trouver des solutions, adéquates, consensuelles et définitives, ne soit ni impliquée, ni même informée du déroulement du processus en cours et à  venir. Alors que tant de citoyens sont représentés par notre organisation. Nous tenons à  la rappeler : l’équilibre du Mali ne pourra être retrouvé durablement qu’avec l’implication de tous, sans exception, et en premier lieu, les chefs coutumiers qui tiennent les bases populaires et traditionnelles de toutes les régions maliennes. Comme nous le disions, dans nos précédentes communications : les pourparlers de paix doivent se poursuivre sous l’égide d’un conseil des sages. Nous interpellons les autorités maliennes, ainsi que la communauté internationale, afin qu’elles veillent scrupuleusement, dans la durée, à  la question de la justice et de la réparation, pour assurer une vie paisible entre les populations, particulièrement au nord, pour garantir la reconstruction d’un tissu social complètement déchiré par des crises répétitives. Enfin, nous tirons la sonnette d’alarme : il faut à  tout prix, éviter de rassembler, aujourd’hui,les ingrédients d’une future rébellion. En n’impliquant pas tous les acteurs concernés par le dialogue inclusif et en ne discutant pas des questions de fond, cela ne présagera rien de bon pour l’avenir du Mali. Bamako, le 14 Février 2014, « l’Organisation des Sociétés Civiles de l’Azawad », Le président, Abdoullahi Ag Mohamed El Maouloud

Moussa Mara:  » Notre victoire de 2009 est ainsi confirmée ! « 

Journaldumali.com : Quels sont à  présent vos sentiments à  l’issue de ce scrutin sanctionné par votre réélection à  la mairie de la Commune IV ? Moussa Mara : Pour mes sentiments, je dirais tout d’abord que c’est des sentiments de satisfaction, parce que notre liste est arrivée en tête à  l’issue des élections. Ce qui confirme notre victoire de 2009 et montre l’adhésion de la population à  notre projet. En même temps, je dirai un sentiment de conscience pleine de la tâche. La population nous a fait confiance non pas pour nos beaux yeux. Ils attendent énormément de notre liste. Par rapport à  nos projets, par rapport à  nos réalisations de 2009. Nous mesurons à  sa juste valeur le niveau de l’attente de la population à  l’égard de notre mandat et de notre liste. Sentiment de satisfaction et sentiment de mesure et d’humilité vis-à -vis de l’ampleur des défis auxquels nous ferons face. Journaldumali.com : Parlant de l’annulation des élections, n’aviez vous pas eu des inquiétudes du moment o๠les élections devaient être reprises ? Moussa Mara : Au moment de l’annulation des résultats, nous avions dit que nous respectons la décision de la justice. Nous sommes légaliste, nous sommes républicains. Nous nous devons de respecter la loi et ceux qui disent la loi. Ceci dit, nous n’avons eu aucune inquiétude puisse que nous savions le niveau de l’adhésion des populations à  notre groupe, et nous savions qu’en cas d’élection, nous avons bien des raisons d’espérer. Et C’’est ce qui vient d’être confirmé par les résultats. Journaldumali.com : Quel a été le secret de la liste «Â Yelema », laquelle, contrairement aux autres partis en lice, n’a pas fait de boucan lors de la période préélectorale ? Moussa Mara : Il n’y a pas de secret ! vous savez, il faut être capable de porter un projet et de le partager avec ceux qui doivent en bénéficier. Nous avons un projet, nous avons un programme. J’ai eu la chance en 2009 de l’avoir entamé avec des résultats tangibles. La population qui est bien consciente et capable de discernement a compris et nous a suivi en renouvelant sa confiance pour que nous puissions poursuivre le chemin que nous avions si bien entamé. Journaldumali.com : Pouvez-vous nous rappeler les axes majeurs de votre politique en faveur de la Commune IV ? Moussa Mara : Nous avons quatre grands axes. Le premier axe, C’’est celui de la gouvernance et de la coparticipation de la population dans la bataille du développement. En outre, nous œuvrerons à  ce qu’il y ait plus de transparence, plus d’équité, plus de justice et de coaction. Et pour cause, nous sommes détenteur d’un mandat qui nous a été confié. On nous envoyé en mission et nous nous devons de rendre compte de l’exécution de notre mission. Mieux, nous travaillons main dans la main avec ceux qui nous ont envoyé en mission, puisse que la collectivité C’’est l’œuvre de nous tous. Le second axe C’’est celui du respect des règles par tout le monde pour que règnent légalité et solidarité dans notre commune. Toutes les règles relatives à  l’occupation de l’espace, aux voisinages, aux nuisances, doivent être respectées par tous. Je crois que toute commune doit veiller à  cela. l’axe de la gestion foncière me parait très essentiel. Il a deux objectifs, à  savoir, le redressement de tous les tords causés aux plus démunis dans la mesure du possible et la préservation des places publiques dans la commune. La politique axée sur l’emploi des jeunes intervient en dernière position. Il s’agira de mettre en marche un système de formation continue des jeunes, d’apprentissage, de financement de projet, d’accès plus facile aux stages à  l’emploi vis-à -vis des grandes entreprises qu’abrite la commune. Tout cela est conçu dans l’idéal que la commune génère des revenus en créant de la richesse. Bref, nous entendons poursuivre ce que nous commencé. Journaldumali.com : Moussa Mara a-t-il des ambitions présidentielles pour 2012 ? Moussa Mara : Je ne suis pas encore rentré dans la commune et vous me demandez si je veux aller au-delà  de la commune. Non ! Un pas avant l’autre. Nous avons devant nous un mandat important, une confiance accordée par des milliers de citoyens. Nous ne devons pas utiliser leurs voix comme un escalier ou comme un marchepied. Pour l’instant, nous nous consacrons à  la commune. Le temps viendra o๠nous nous prononcerons sur d’autres ambitions du parti Yelema. «Â Inchallah ! »

Abstention monstre en Commune 4

Elections? Sans intérêt ! C’’est ainsi qu’on pouvait résumer l’attitude des populations de la commune 4 qui ont tranquillement vaqué leurs occupations habituelles alors que les bureaux de vote restaient désespérément vides. le scrutin avait pour objectif l’élection de 41 conseillers communaux et du maire suite à  l’annulation de l’élection en 2009 de l’indépendant Moussa Mara. Si on n’a noté aucun incident majeur, C’’est surtout l’abstention qui a retenu l’attention. Selon les premiers chiffres qui nous sont parvenus, il s’élèverait à  plus de 84%. Ce qui veut dire qu’à  peine un électeur sur 10 s’est déplacé pour aller voter. Et ce malgré les grands moyens mis en ouvres par les candidats pour mobiliser les foules. Durant deux semaines de campagne (du 22 janvier au 4 février), de nombreux meetings ont eu lieu o๠chacune des listes en lice à  présent son programme et ses ambitions pour la commune. Vu le peu d’engouement suscité pour ce scrutin, on est en droit de se demander si ces messages ont convaincu. Mara confirme avec Yéléma Autre grand enjeu majeur de ces partielles, C’’était l’arrivée de nouvelles forces politiques sur l’échiquier communal. Avec son parti Yéléma, Moussa Mara (maire en 2009) conclu l’essai de manière magistrale. En devançant le RPM avec plus de 20 points, 36,94%, contre 16,88% selon les premiers chiffres à  notre disposition. Il prouve ainsi que le capital-confiance dont il prétendait jouir dans sa circonscription en tant qu’indépendant est demeuré intact. Qu’il s’est même accru puisque de 27% il y a deux ans, il passe à  36%. Le parti Yéléma gagne ainsi en envergure mais aussi en confiance pour les échéances à  venir. Pour les autres nouveaux venus, la pilule est amère. Malgré ses gros moyens, le PDES d’Hamed Diané Séméga, a raté l’occasion de planter ses racines fragiles dans un sol fertile. Il s’en sort avec un petit 5,84%, devant l’URD, 5,78%. La CODEM réalise le score le plus faible (2,66%) derrière la liste indépendante Kaoural qui récolte 3,80% et le CNID (2,88%). l’Adema quant à  lui devra remettre à  plus tard son désir de faire rentrer cette commune, décidément rebelle, dans son giron. Si cette élection partielle devait représenter ce à  quoi on l’assimile depuis plusieurs semaines, à  savoir, un test pour 2012, il va sans dire que la paysage politique connait une mutation certaine. Les grands partis tels que l’ADEMA, le RPM ou encore l’URD se retrouvent distancés par un jeune parti porteur de projets dont le nom à  lui seul est un programme. Yéléma doit à  présent conclure l’essai. Il s’agira au cours des prochains mois, ce capitaliser ce succès pour tirer son épingle du jeu lors des élections de 2012 qui promettent d’être de véritables joutes romaines. Vol de cartes d’électeurs : La main dans le sac ! Au second cycle de Sébéninkoro, les gendarmes ont arrêté des individus avec des cartes d’électeurs et d’identités qui ne leur appartenaient pas. l’un avait sur lui plus d’une dizaine de cartes et de mandats à  des noms différents. Selon les gendarmes interrogés, ces électeurs ont été repérés dans la cour. C’’est en voulant les disperser qu’ils ont vu des cartes d’électeurs et des cartes d’identité d’autres personnes sur certains d’entre eux. Les gendarmes n’ont pas hésité à  les interpeller. Ces arrestations avaient fait l’objet de longues discutions.

Mairie de la commune IV : Un défi pour l’Adema

La commune IV est la seule du district de Bamako qui échappe à  la coupe des abeilles. Le pari pour l’ADEMA est donc de la récupérer. Le secrétaire général de la section, Adama T Diarra, et ses camarades disposent, en effet, d’arguments pour convaincre les électeurs. Leurs thèmes de campagnes sont entre autres la lutte contre l’insécurité, la santé, l’éducation, les infrastructures avec des bilans à  faire valoir au niveau des autres communes o๠le parti est implanté et dirige les mairies etc. Pour y parvenir l’Adema PASJ compte sur ses militants, très nombreux dans cette grande commune de Bamako. Dans un passé récent, ses représentants avaient donné la preuve de leur attachement au développement local. A l’image de feu Mohamadoun Bocoum ou de Sidi Mohamed Haidara dont beaucoup de réalisations portent la marque ADEMA. Du concrer à  proposer Le parti peut se baser sur son bilan dans la commune. De nombreuses réalisations sont à  mettre à  l’actif des militants de l’ADEMA qui entendent bien mettre à  profit le capital sympathie accumulé au cours des années auprès des populations. On se souvient que feu Bocoum avait en effet, initié et réalisé des voies d’accès dans le quartier de Djicoroni. Le fait de voir les femmes enceintes à  la recherche de moyens de transport pour se rendre dans un centre de santé quand elles n’empruntaient pas les chariots lui était insupportable. C’’est pourquoi, il s’est investi viabiliser le quartier. Sur ses instructions, des voies d’accès à  l’intérieur du quartier furent tracées. A l’époque, ce fut un grand ouf de soulagement pour les populations de Djicoroni, en particulier. Cette œuvre fut poursuivie et renforcée par une autre équipe de l’Adema Pasj sous la houlette de Sidi Mohamed Haidara. Naba Doumbia, membre de la section communale du parti figure parmi ceux qui ont des expertises avérées dans le domaine du développement. Pour lui, l’expérience accumulée pendant tout ce temps est un motif de satisfaction. M. Doumbia se dit conscient du fait que l’insalubrité était devenue un problème récurrent en commune IV. Il sait aussi que l’insécurité y règne. Il n’ignore point les problèmes liés à  l’éducation surtout au niveau des écoles de base à  la santé. C’’est pourquoi il en appelle aux populations, aux militants, et sympathisants de son parti, et de faire entendre leur voix. C’’est à  ce titre qu’il pense qu’elles se feront valablement représenter au sein du conseil municipal. Son parti, l’Adema PASJ, sollicite par conséquent ces hommes et femmes, jeunes et vieux, pour voter en faveur de ses candidats. Le secrétaire général de la section Adama T. Diarra qui rappelle les troupes, est du même avis. La mobilisation générale est décrétée. Avec ses camarades, Adama souhaiterait cette victoire qui permettrait au parti d’avoir les coudées franches. Dans le programme, tous les quartiers sont prévus. La mise à  disposition de l’électricité à  Kalabanbougou, Sibiribougou, entre autres, reste prioritaire. Le tracé des caniveaux à  Hamadallaye, Lafiabougou, Sebenikoro, est également prévu. A Lassa, le parti ambitionne d’y réaliser le maximum de voie d’accès. Tout un programme que les électeurs devront juger en votant ou non en faveur du parti rouge et blanc le 6 février prochain.

Partielles en C IV : Moussa Mara à la reconquête de la mairie

Une foule composée en majorité de jeunes et de femmes a accueilli leur président dans la liesse populaire. Bien implanté en commune IV d’abord en indépendant, il appartient désormais à  Moussa Mara et à  ses amis de confirmer le capital précédemment acquis. Apres l’annulation de sa victoire, l’engouement de la population de la commune reste intact, comme on a pu le constaté avec la présence massive de la population à  ce meeting. La rencontre s’est déroulée ce mercredi 26 janvier sur le terrain de Kalabanbougou. Prenant la parole en premier, le secrétaire générale du parti Yelema a appelé les populations de la commune à  aller retirer leurs cartes d’électeurs afin de voter massivement pour la liste YELEMA. «Le changement est possible», a-t-il lancé comme slogan de campagne avant d’assurer que cette élection est une confirmation de l’engagement et la détermination du parti Yelema pour reconquérir son fauteuil maire. Pour sa part, le président du parti YELEMA, Moussa Mara a rappelé sa foi en la politique de transparence. Il a demandé aux militants, hommes, femmes et jeunes de se lever comme un seul homme pour sensibiliser les électeurs à  faire confiance aux candidats Yelema. Il n’a pas manqué de capitaliser son bref passage à  la mairie en rappelant que le peu temps que lui et son équipe avaient fait à  la tête de la commune IV était éloquent sur le plan de la transparence et des promesses tenues. « Nous avons posé beaucoup des jalons en commune 4, il reste aussi beaucoup de choses à  faire, précisément chez vous à  Kalanbabougou. Les gens disent que nous avons été éjectés de nos fauteuils maires à  cause de vous, je vous lance aussi le défi de sortir massivement pour reconquérir le même fauteuil ». Par ailleurs, il a salué les efforts déployés par la population de Kalanbougou lors des élections passées. M. Mara a salué également le rôle joué et celui à  jouer encore par les chefs de quartiers, les notabilités religieuses, les cadres et les militants de tout bord pour que le YELEMA gagne l’élection communale du 6 février prochain. Pour lui, la mobilisation, le courage et la détermination des jeunes ne doivent point faiblir. Les prochains jours, le parti tiendra des meetings dans les différents quartiers de la commune avant l’apothéose eu terrain communal le 3 février prochain.

Partielles en Commune 4 : C’est parti pour la campagne

Echauffement pour 2012 Murs, poteaux électriques, véhicules et militants aux couleurs des candidats. La campagne pour l’élection municipale partielle en Commune 4 du district de Bamako a bel et bien commencé. Au bout de la course à  laquelle participe 15 listes dont une indépendante, la conquête de la mairie. Pendant deux semaines, on va assister à  un véritable spectacle, tant la bataille promet d’être rude entre les différents candidats. Le Président du parti Yéléma, Moussa Mara qui avait déjà  brigué ces mêmes suffrages en tant qu’indépendant, revient pour récupérer son siège. Mais, la tâche est loin d’être aisée. Les autres formations politiques entendent faire leur démonstration de force, dans ce qu’on peut considérer comme un rond d’échauffement avant les grandes échéances de 2012. Le RPM avec un grand meeting hier au Centre Islamique de Hamdallaye a déjà  sorti les crocs. Yéléma devrait descendre dans l’arène mercredi avec une manifestation prévue à  Kalabanbougou, sur la route de Samanko. Cette élection sera une occasion pour le jeune parti PDES de prouver sa force de mobilisation. Quant à  la CODEM , elle veut obtenir des conseillers pour asseoir sa base dans le district et pourquoi pas le poste du maire. [bLes électeurs sont-ils intéressés par ce scrutin?] Le « maire sortant », Moussa Mara, selon ses partisans partirait favori dans la course. Lui qui avait commencé « à  transformer les promesses de campagne en réalisations concrètes au profit des populations ». Pas si sûr ; Mais, il s’agira surtout de savoir si les populations de la commune ont de l’intérêt pour ce scrutin, le deuxième en 2 ans. Et si elles se mobiliseront pour aller voter. Le taux de participation sera-t-il à  la hauteur des attentes ? Voilà  autant de questions qui se posent à  nombre d’observateurs. Pour les uns, C’’est un non-événement, pour les autres C’’est juste une élection pour la forme. Cette amertume des électeurs se comprend aisément, quand on sait que pendant la campagne, les mêmes promesses pleuvent, mais une fois dans les mairies, les élus tournent le dos à  ceux qui ont contribué à  les hisser là . Ils sont rares, les élus du peuple à  retourner à  leurs bases, pour savoir les souffrances multiples qu’elles endurent et tenter d’y remédier. Las des promesses non tenues, des espoirs déçus, le peuple, ici comme ailleurs, éprouvent de l’indifférence voire du mépris vis-à -vis des candidats qui sont passés champions dans l’art de tromper. Les électeurs promettent de battre tous les records d’abstention aux municipales du 06 février.

Moussa Mara : « C’est notre spécificité qui dérange »

Journaldumali : Vous venez de remporter une petite victoire, avec cette décision de la justice en votre faveur… Moussa Mara : Je ne parlerai pas de victoire. C’’est plutôt un sentiment de justice .Justice simplement parce que nous avions estimé que C’’était injuste que la liste que nous avons présentée soit invalidée pour des raisons que nous avons développées et présentées. Nous n’avons pas été écoutés par le tribunal de 1ère instance mais la Cour d’Appel, comme la dernière fois, vient de nous donner raison. Donc, pour nous la justice a joué son rôle et a mis tous les candidats sur un pied d’égalité et qui a dit « allez devant vos électeurs et que ces derniers choisissent ». Ce n’était pas gagné d’avance. Nous sommes déjà  passés par des étapes d’élimination. Notre histoire est une histoire de justice malheureusement, depuis 7 ans que ça dure. Des fois nous sommes passés, des fois nous avons été éliminés. Forcément, cette fois ci aussi, beaucoup de gens ont craint pour nous mais grâce à  Dieu, les choses se sont bien passées. Journaldumali : On se souvient que vous occupiez déjà  le fauteuil de maire de la commune 4, il y a quelques mois. Vous voici de retour pour récupérer votre siège. Quel sera votre plan de bataille ? Moussa Mara : Nous allons partir humblement et simplement devant les électeurs pour leur présenter un bilan. Nous avons la chance qu’en 8 mois de mandat nous avons pu réaliser des choses palpables, concrètes. Donc, nous allons dire à  nos électeurs de nous renouveler la confiance qu’ils nous avaient accordée il y a 18 mois. Parce que ce que nous avions promis, nous avons commencé à  le mettre en œuvre avec des résultats et nous avons l’intention de continue pour le bonheur de la commune. Le bilan de nos réalisations va être notre premier outil de campagne. Ensuite, nous avons des personnes de confiance, des organisations avec lesquelles nous travaillons. Nous entendons nous basé sur eux pour ratisser le maximum de suffrages possibles afin que la victoire cette fois-ci soit beaucoup plus éclatante, inchAllahou. Journaldumali : Votre aviez été élu en tant qu’indépendant. Aujourd’hui, C’’est en tant que chef de parti que vous vous présentez. Quelle sera la différence ? Moussa Mara : C’’est toujours la même personne. àŠtre un parti, C’’est déjà  un signal, une volonté de rassembler, de travailler ensemble. La candidature indépendante repose essentiellement sur une personne. Nous voulons dépersonnaliser le débat, faire en sorte que ce soient les idées, les programmes, les organisations qui puissent véritablement l’emporter. Je pense que, sur ce plan-là , on peut qu’une candidature partisane est une candidature qui est plus solide, qui est plus durable. Et C’’est ce que nous souhaitons montré à  nos électeurs en disant que C’’est toujours nous, nous sommes là  avec les mêmes idées, les mêmes programmes qu’avant mais cette fois-ci, nous sommes dans un cadre plus solide, plus organisé, plus pérenne au bénéfice de la commune. Journaldumali : Verra-t-on Moussa Mara en lice pour 2012 ? Moussa Mara : Voir Yelema, je pense que C’’est quasi sur. Puisque le parti soit directement ou dans le cadre de rassemblements auquel Yelema est en train d’œuvrer, nous entendons participer aux débats nationaux. Parce que nous avons des idées, des convictions que nous entendons faire prévaloir. Simplement, ce qu’il faut savoir, C’’est que le parti a un plan de marche et C’’est le Congrès du parti qui aura lieu en Juillet prochain qui va donner la position de Yelema pour les élections générales, est-ce que le parti aura un candidat, est-ce qu’il va aller dans des alliances ? Nous en saurons un peu plus sur ce que le parti entend faire. Pur l’instant, nous sommes absolument et totalement mobilisés pour les partielles dans la commune 4. Journaldumali: Après l’invalidation de votre liste par le tribunal de 1ère instance, les critiques ont été nombreuses. D’aucuns disent carrément que Mara et son parti ne sont pas prêts pour la politique au Mali. Qu’en pensez-vous ? Moussa Mara : Certains disent que nous sommes un peu trop en avance par rapport à  ce qui se fait actuellement, d’autres que nous sommes trop seuls, chacun est libre de ses opinions. Ce que je constate, C’’est que nos difficultés sont dues en partie à  notre spécificité. C’’est-à -dire des convictions qui sont là , connues de tous, une démarche et une trajectoire qui sont cohérentes avec ces convictions et des réalisations concrètes au bénéfice du plus grand nombre. Peut-être que C’’est ça qui dérange. Peut-être que beaucoup de personnes n’ont pas envie que les choses de ce genre soient visibles sur le paysage politique. Mais nous parce que nous croyons que C’’est comme ça que la politique doit être menée et nous entendons poursuivre dans cette voie, malgré les difficultés, inchAllahou.

Législative de Kati : Modibo Doumbia et l’URD l’emportent avec 61,5% des voix

Le 2ème tour qui s’est déroulé dimanche dernier tourne à  l’avantage de l’Union pour la république et la Démocratie (URD) au détriment du Rassemblement pour le Mali. Les résultats provisoires proclamés cet après midi par le ministre des Collectivités territoriales le Général Kafougouna Koné, a déclaré l’URD vainqueur des législatives de kati. Il faut noter que le parti adverse, celui d’Ibrahim Boubacar Keita (RPM) avait réussi à  réunir autour de lui des partis comme le CNID, Le SADI, la CODEM pour tenir en échec l’URD. Peine perdue pour le vieux briscard de la politique et sa protégée Mme Traoré Oumou Traoré, battante au demeurant mais pas assez expérimentée face au jeune poulain de l’URD, lui même soutenu par l’ADEMA, la première force politique du pays. Des partielles qui touchent à  leur fin Les élections législatives partielles de Kati font suite au décès, en Mai dernier, du député feu Alou Bathily de l’URD. Le siège ainsi laissé vacant devait donc être occupé à  travers l’organisation d’une élection partielle. Et ces élections partielles n’ont pas suscité d’engouement électoral à  Kati. Selon nos sources, moins d’électeurs ont voté lors du premier tour. Sur 421 165 inscrits, seulement 67 575 ont voté (soit 16%). En attendant la confirmation définitive des résultats, l’URD est victorieux pour le siège laissé vacant par Feu Alou Bathily, un exercice démocratique qui aura duré plus de deux mois et mobilisé une mini campagne électorale au Mali.

Législative de Kati : vers un deuxième tour entre l’URD et le RPM

Des résultats mitigés Ils plaçaient l’URD en tête avec 52,27% des voix suivi respectivement du RPM (23%) et du CNID avec 17,43%. Selon la Commission de centralisation, C’’est surtout au niveau de la commune de Mandé que les chiffres ont basculé. Et cette fois ci, à  l’avantage de la joker du RPM, Mme Traoré Oumou Traoré. De 23,78%, le chiffre du RPM est passé à  27%. Or cette commune semble être la chasse gardée du RPM. En tout cas, le parti y a remporté bien des victoires. Egalement, le CNID, représenté par Ibrahima Vieux N’Diaye, est aussi remonté d’un cran, en passant de 17,43% à  20,32%. Ces évolutions ont négativement répercuté sur le résultat de l’URD. En effet, avec ses 52%, l’URD est ramené à  46, 61%. Pour ce qui est du parti Bollé Mali Demen de Soumaila Traoré, il a également connu une nette amélioration en passant de 4,65% à  4,77 % des voix; Quant au parti BARICA de Mamadou Sinayoko, il n’a obtenu que 1,64%. Au vu de ce qui précède, par rapport à  ces résultats, un deuxième tour est inévitable entre l’URD et le RPM. Craignant d’être « détrôné » par le RPM, selon nos sources, le parti URD serait en voie d’introduire une plainte auprès du tribunal administratif, par rapport à  certains agissements frauduleux (lors desdites échéances). Pour l’instant, l’électorat de Kati, au delà  des querelles de contentieux qui pourraient surgir entre certains adversaires politiques, attend de voir son élu à  l’œuvre. Pour bon nombre d’observateurs, l’URD part largement favori dans la mesure ou le le soutien électoral d’une vingtaine de partis politiques a réussi. En effet, ces partis n’ont pas présenté de candidat à  ladite consultation électorale. En tout cas, l’URD est largement parti favori. Car, elle a bénéficié de l’accompagnement et du soutien de plusieurs partis politiques, dont l’ADEMA (la première force politique du pays). A suivre.

Kati à la veille des élections partielles

Impossible d’y échapper, la campagne électorale à  Kati n’est pas visible. Comme on le sait, lors des campagnes électorales précédentes, il y avait plus d’affiches à  travers la ville, sur les véhicules, des messages sur les radios de proximité et même l’effervescence dans les états majors des partis politiques est absente. Ce dimanche, les électeurs vont déposer le bulletin dans l’urne pour élire le député en remplacement d’Alou Batilly décédé en cours de mandat. Soupçons de fraude électorale Beaucoup de militants craignent l’achat de conscience chez certains candidats, le bourrage des urnes. Les fraudes sont un facteur décourageant pour certains électeurs. A moins d’un jour des consultations du 27 septembre, les bureaux de vote seraient les principales cibles. Oumar Traoré enseignant jure qu’il ne votera pas cette fois ci [i « Les auteurs de ces tentatives de fraude, qui sont également des acteurs politiques de premiers plan à  Kati, seraient entrain de tisser leur toile. Les candidats cherchent la bénédiction des présidents de bureaux de vote le jour du scrutin pour faire le plein de voix ». Vigilance, vigilance ! Certains militants ont dénoncé ces faits au niveau de leur formation politique tout en appelant leurs délégués à  être vigilant au jour du vote. Ce commerçant de céréales témoigne qu’il ne votera pas pour élire un député mais plutôt un président ou des conseillers communaux. « Voter pour élire un député, C’’est de voter contre toi même, car il sera acheté par le pouvoir. Les récents événements sur le code de la famille sont des preuves palpables ». Malgré la médiatisation de cette élection partielle, certains électeurs n’ignorent pas leur devoir citoyen. Cette vendeuse de condiments au marché de Kati plateau témoigne : «Pourquoi voter encore, il y a seulement deux mois, nous avons voté, moi je n’irai nulle part, que le cercle reste sans député, je m’en fiche ». l’espoir reste chez les militants engagés « Si les grands partis n’ont pas de problème pour exister grâce aux affiches, aux tee-shirts, aux pagnes à  leurs couleurs, aux « Balani show » avec les jeunes, aux spots et talk-shows sur les radios de proximité, c’est une campagne plus discrète que mènent certains candidats. Tous assurent avoir donné la priorité au contact direct avec les électeurs. Aller directement vers le porteur de bulletin est incontournable pour bien se livrer » confie un militant du CNID. «Le candidat Vieux N’Diaye du parti CNID Faso Yiriwa ton en sa qualité d’ancien député de la localité met en avant sa connaissance du terroir. Depuis le début de la campagne, il fait le tour du cercle à  la rencontre des électeurs. De sa longue expérience au niveau de l’Assemblée, il peut compter sur une machine bien rodée et appelle au changement en affichant de grandes ambitions pour le cercle » juge un militant. L’URD est considéré comme le super favori avec le soutien de l’ADEMA et du MPR. Ses affiches sont partout. Pour son candidat Modibo Doumbia, la victoire est logique. Un rappel sur les cinq candidats Les cinq candidats à  la succession de Alou Bathily ont pour noms : Modibo Doumbia, candidat URD et enseignant. Le porte-drapeau du Congrès national d’initiative démocratique (CNID-Faso Yiriwa Ton), M. Ibrahima N’Diaye dit Vieux, est assureur de profession, domicilié à  Moribabougou. Il est né le 10 mai 1949. l’unique femme candidate à  la course pour la succession de feu Alou Bathily est Oumou Traoré du RPM. Elle née le 13 mai 1961 à  Néguéla et gestionnaire domiciliée à  Bamako. Le quatrième candidat déclaré s’appelle Hamé Traoré du Bloc des alternatives pour la renaissance, l’intégration et la coopération africaine (BARICA). Il est né le 4 octobre 1970 à  Kati. Hamé, affectueusement appelé par ses amis, est comptable et domicilié à  Kati. Pour mémoire, le BARICA est un parti né d’une dissidence du BARA du Pr. Yoro Diakité. Il faut rappeler que BARICA Mamadou Sinayoko dit “Gaucher”, alors président du BARICA et député à  l’Assemblée Nationale est décédé le 16 novembre 2008 à  Paris des suites d’une longue maladie. Son siège est aujourd’hui occupé par Moussa Diakité de l’ADEMA, élu au 2ème tour d’une élection partielle, scrutin du 17 mai 2009 à  Bougouni. Enfin, le cinquième candidat dans la course pour la succession de Alou Bathily est Soumaà¯la Traoré du parti Bolen Mali Demè-Ton. Ce vétérinaire est né vers 1958 à  Kalaban-Coro o๠il réside d’ailleurs.

Soumaila Traoré, candidat aux législatives de Kati

Le scrutin du 27 septembre Les 361 777 électeurs de la circonscription électorale de Kati sont convoqués aux urnes le 27 septembre prochain pour designer celle ou celui qui succédera à  feu Alou Bathily, député URD, décédé le 20 juin dernier. Parmi les 5 candidats en lice, figure, celui du parti Bollen Mali demen ton. Il est la figure emblématique de ce parti dont il détient la présidence. Malgré sa petite notoriété, ce jeune parti aux allures locales, suscite respect et admiration dans la circonscription électorale de Kati. l’ancien conseiller communal de Kalaban-coro estime que rien n’a été fait pour le développement à  Kati, notamment dans la commune rurale de Kalaban-coro. A la question de savoir pourquoi il est candidat aux élections partielles de Kati, le vétérinaire répond que C’’est tout simplement pour matérialiser sa vision du développement. Une vision qui, dit-il, procède des préoccupations et des aspirations profondes des populations rurales. Répondant au nom de Soumaila Traoré, le candidat du parti « Bollen Mali Demen ton » entend donner un cachet particulier aux questions de développement à  Kati. Il a des idées qui devront déboucher sur des changements pertinents et innovants. Portrait Né vers 1958, Soumaila Traoré est un des candidat qui, ne lésinera pas sur les moyens pour se hisser à  l’Assemblée nationale. Il parait que le vétérinaire aurait déjà  commencé à  faire ses valises. Estimant que tout milite en sa faveur. L’homme de Bollen Il a à  son actif, un mandat de conseiller communal, dans la commune rurale de Kati. De 2004 à  2009, il était conseiller en charge des questions domaniales. Résidant à  Kalaban-coro, il pense que le cercle de Kati a besoin d’infrastructures routières, socio sanitaires, éducatives…« Kati est un cercle stratégique susceptible de redorer l’image Bamako. D’autant que, l’on ne peut y accéder (de tous les horizons qu’on vienne) sans traverser la commune de Bollen (ainsi appelle-t-il Kati). D’o๠toute l’importance de développer ce cercle ».Les communes comme Tiagadougou Faraba, Dialakoro…souffrent cruellement du manque de structures éducatives et socio-sanitaires. En outre le candidat prévoit de s’engager dans la dotation en eau potable des populations, s’il est élu. Ceux qui sapent la démocratie Par ailleurs, l’ancien conseiller communal n’est pas passé par quatre chemins pour secouer le cocotier politique du Mali. Tirant à  boulet rouge sur les politiciens qui s’imposent par la force de l’argent. Ces derniers, dit-ils, ne font que saper la moralité de la politique et ternissent l’image de la démocratie. Soumaila Traoré lance un appel pressant aux électeurs pour ne céder à  aucune forme d’influence : « s’ils vous donnent de l’argent, prenez ! Mais votez, en âme et conscience, pour le candidat de votre choix ». Plus loin, le candidat s’insurge contre l’attitude «culottée » de certains candidats qui espèrent se faire élire là  ou on ne les connaà®t même pas. Il conseille avec fermeté, aux populations, de prendre leur destin en main en élisant un candidat qui a fait ses preuves, pour la prise en compte des vraies aspirations du cercle.

Le CNID présente Ibrahima N’Diaye, candidat aux partielles de Kati

A 60 ans, le natif de Kasso (Kayes) s’estime être le porte-flambeau d’un véritable développement du cercle de Kati. l’homme a consacré une bonne partie de son existence à  la politique. Le revoilà  candidat au poste de député dans la circonscription électorale de Kati. L’échéance du 27 Septembre Le 27 septembre prochain, les populations de Kati éliront un nouveau député en remplacement du député URD Alou Bathily, décédé en juin dernier. C’’est ainsi qu’Ibrahima N’Diaye dit « Vieux » s’est porté candidat au poste de député de la dite circonscription. Sa vision est le développement du cercle de Kati. Résidant dans le cercle de Kati depuis l’avènement de la démocratie (1991), le candidat du Congrès national pour l’initiative démocratique (CNID) a à  coeur de la préoccupation des populations. Président de la sous section de Moribabugou, «Vieux » est aussi le 5è vice président du comité directeur du CNID.Avec une riche et longue expérience en politique, M. N’Diaye a été député à  l’Assemblée nationale, de 2002 à  2007. C’’est l’un des rares députés à  avoir entamé des démarches auprès des partenaires au développement pour faire bénéficier son cercle de nombreux investissements. A son actif, l’ancien député a été à  la base de la coopération décentralisée entre plusieurs communes du cercle de Kati et certains pays de l’Europe, tels que la France et la Hongrie. Coopération décentralisée l’ancien député croit que la coopération décentralisée est un concept qui peut être profitable aux communes du Mali. La preuve ? « Quand J’étais député, J’ai pu faire profité la commune de Bossofala (derrière Kati) d’un partenariat avec une commune de Brest (en France). Cette dernière offre chaque année, à  la commune de Bossofala, la somme de 5 Millions pour le développement local. Il en est de même pour les commune de Kati et de Ouélessébougou ». Au niveau de la commune de Sangarébougou, M. N’Diaye veut nouer des partenariats qui feront bénéficier aux populations de réalisations tels que les forages, les écoles, les structures socio-sanitaires. « Afin de pouvoir poursuivre les mêmes objectifs, je demande à  nouveau le suffrage des populations ». Il dit parler le même langage avec la population de Kati. « Je suis en très bon terme avec les jeunesse, pour l’avoir doté en équipements sportifs ». Ainsi, le 5è vice-président du Comité Directeur du CNID a la ferme conviction qu’il est véritablement le candidat du consensus. Sa candidature a été surtout motivée par la demande des populations katoises. En effet, les populations de Kati, notamment, celle des communes, n’ont jamais réussi à  taire les nombreux actions de développement amorcé par celui qu’ils ont appelée le « Bâtisseur ». l’ancien député CNID indique qu’il ne se servira pas de l’argent pour gagner son électorat, mais que l’argent joue tout de même un rôle éminemment important dans les campagnes électorales. « Je miserai sur le climat de confiance qui s’est installé entre les populations et moi ». [c Vieux Ndiaye ] J’invite les populations à  venir accomplir leur devoir civique en votant pour moi. Ainsi, ils me donneront la chance de venir à  l’Assemblée Nationale pour poursuivre mes objectifs de développement. [c/] Il dit ne pas lésiner sur les moyens pour se faire être élire. C’’est pourquoi il lance un vibrant appel aux populations, afin qu’elles sortent pour le plébisciter à  nouveau. Son statut d’ancien élu (ayant posé des actes palpables) constitue un atout non négligeable qui pourrait militer en sa faveur.

Mme Traoré Oumou Traoré, candidate aux élections partielles de Kati

C’’est avec beaucoup de détermination et d’abnégation que Mme Traoré Oumou Traoré entend se lancer à  la conquête du siège vacant du défunt député de Kati, l’honorable Alou Bathily décédé le 20 juin dernier. Avant de nous entretenir, elle a humblement rendu hommage au défunt. Une député deux fois élue A en croire, une source proche du Conseil de Cercle de Kati, la candidate était souvent sur le terrain et proche des populations. Avec sa riche expérience dans le domaine parlementaire, la joker des tisserands est sans nul doute, en terrain connu, pour avoir servi deux mandats durant le cercle de Kati. En effet, la gestionnaire a été député de 1997 à  2002 et a rempilé de 2002 à  2007. Avec sa casquette de gestionnaire, Mme Traoré entend apporter sa pierre au développement de la circonscription de Kati. Elle déplore le poids de l’argent qui a gâché la politique, les électeurs qui se se font acheter. Nombreux sont-ils dans les communes qui approuvent la candidate du RPM. Mme Traoré a laissé entendre qu’elle avait bénéficié de la riche expérience de député pendant 10 ans dans la circonscription de Kati. Elle a été pendant 9 ans membre du comité interparlementaire de l’UEMOA, et à  l’Assemblée nationale pendant 9 ans. Ainsi, la candidate confie qu’elle n’a pas terminé sa mission. « Beaucoup reste à  faire dans le cercle de Kati ». Etre à  l’écoute des populations La candidate des tisserands précise que la fonction du député devra être largement profitable aux populations. Ainsi, elle pense que l’élu de la nation se doit d’« être à  l’écoute des populations pour mieux prendre en compte leurs préoccupations dans l’élaboration des textes de loi ». Face à  des secteurs tel que la santé, l’éducation, Mme Oumou Traoré compte en faire des priorités si elle était élue. Elle entend s’appuyer sur ces différents partenaires au développement et même des particuliers pour booster le changement dans le cercle de Kati. Une femme déterminée dans un monde d’hommes Né le 13 mai 1961 à  Neguela, Mme Traoré Oumou Traoré est gestionnaire de formation et l’épouse d’un éminent économiste malien, et ancien ministre, Bakary Konimba Traoré, dit Bakary Pionnier ou « Bikotè ». « Les différents partenariats que J’entretiens avec certains particuliers et des ONG, pourront, à  coup sur, aider le cercle de Kati à  aller de l’avant. Je ferai en sorte que la première préoccupation des jeunes, l’emploi, soit prise en compte. Mon appui ne manquera pas auprès des jeunes ». Tout en lançant un vibrant appel aux 3 électeurs inscrits de Kati, celle qui semble avoir marqué le C’œur des populations lors des 2ème et 3ème législatures, estime que les 331 électeurs inscrits peuvent lui faire confiance. Une femme au parcours noble A travers la candidature de Mme Traoré Oumou Traoré au poste de député dans la circonscription de Kati, nombreux sont ceux ces nostalgiques qui voient un éventuel triomphe du RPM. Et pour cause estiment certains, cette dame, en 10 ans, a incarné la transparence et la probité dans la défense des intérêts de Kati à  l’Assemblée nationale. Sa renommée dans les 37 communes milite certainement en sa faveur.De ce fait, elle en appelle à  la solidarité des autres partis politiques qui partagent la même vision politique du RPM. Des pratiques tels que l’achat de consciences, l’arrogance politique, le détournement des voix, sont des manquements graves à  l’honneur de notre jeune démocratie, encensée à  longueur de discours par les Etats du monde. Ces pratiques, aux dires de Mme Traoré,pendant longtemps, n’ont cessé de ternir les rapports entre les candidats et leurs électeurs. A cet effet, la candidate se déclare porte-drapeau d’une rééducation des consciences citoyennes.

Absence de l’Adema aux Partielles de Kati : un calcul politicien

Les raisons de l’absence de l’Adema Si l’on se rappelle lors des élections législatives de 2007, l’ADEMA et l’URD sont allés sur la même liste dans la circonscription électorale de Kati à  la conquête des 7 députés de ladite localité. La tête de liste de cette commune était défendue par l’ADEMA qui a inscrit 4 noms contre 3 pour l’URD. Quinze listes de candidature dont 10 partis politiques et 5 indépendants ont pris part à  cette joute. Le 2ème tour du scrutin, s’est joué entre la coalition : RPM/PARENA contre celle de l’ADEMA/URD qui l’a remporté. Malheureusement, l’un des trois députés URD de Kati, en la personne de Alou Bathily, est décédé le 20 juin 2009. Lorsqu’il s’est agi de le remplacer conformément à  la loi électorale, l’URD rapprocha son allié ADEMA et lui aurait demandé de l’aider à  reconquérir son siège resté vacant suite à  cette disparition. l’ADEMA, touché par la démarche de l’URD a par la suite décidé de pas présenter un candidat contre son allié. Cinq candidats pour un siège Pour les élections partielles d’un député dans la circonscription électorale de Kati, cinq candidats dont quatre hommes et une femme ont déposé leurs dossiers le 12 août dernier chez le préfet pour la succession de feu Alou Bathily. Ce sont : Modibo Doumbia au nom de l’URD, Ibrahima N’Diaye dit Vieux du CNID, Mme Traoré Oumou Traoré du RPM, Hamé Traoré du BARICA et Soumaà¯la Traoré du parti Bolen Mali Demè-Ton. Le premier tour du scrutin étant fixé au 27 septembre, la campagne électorale s’ouvre le 6 septembre à  minuit. Les 361 777 électeurs inscrits de la circonscription électorale de Kati sont convoqués aux urnes le 27 septembre 2009 pour choisir celui ou celle qui succédera à  feu Alou Bathily, député URD décédé le 20 juin 2009. l’URD serait le grand favori des Partielles de Kati Selon le calcul politicien l’URD raflerait tout à  Kati lors de ces élections partielles. l’Adema, la première force politique dans cette circonscription a cédé la place à  l’URD.Ce qui explique la surprise des observateurs de la scène politique malienne, qui constatent que l’ADEMA n’a pas présenté de candidats aux législatives partiels du 27 septembre prochain à  Kati. C’’est pour dire qu’avec l’absence de l’ADEMA-PASJ, l’URD apparaà®t comme le grand favori. Mais le parti de la poignée de main ne doit pas dormir sur ses lauriers, au risque de se réveiller brutalement car aucune élection n’est gagnée d’avance !

Modibo Doumbia, candidat URD aux législatives partielles de Kati

Du haut de ses 35 ans, Modibo Doumbia est l’un des rares jeunes ayant accepté de se lancer à  la conquête du siège vacant laissé par son défunt camarade Alou Bathily de l’URD. Né vers 1974, à  Sinsina (cercle de Kati) il estime connaà®tre les principaux problèmes de développement auxquels sont confrontés les populations des 36 communes qui constituent le cercle de Kati. Des plus rassuré, le candidat de l’URD estime avoir à  son compteur tous les critères de son éligibilité. Surtout que sa candidature se trouve appuyée. Se targuant de sa qualité d’enseignant, Modibo Doumbia entend mettre tout son poids dans la balance pour voler au secours des populations du cercle de Kati à  travers un plaidoyer plus soutenu auprès des plus hautes autorités. Celui vers qui les populations de Sanankoroba n’ont jamais tari d’éloges, compte œuvrer afin de mériter l’estime placée en lui. Un militant actif Parallèlement à  son métier d’enseignant au centre El Khourafi (une structure scolaire relevant de l’Agence des musulmans d’Afrique), le mandant du parti est un collaborateur très actif du SNV (une ONG néerlandaise de plaidoyer pour la décentralisation territoriale) dans le cadre des transferts des compétences auprès des collectivités territoriales du Mali. Il dira que le choix porté en sa modeste personne pour représenter le parti est du au fait qu’il a été pendant 4 ans (de 2004 à  2009), maire délégué en charge du jumelage et de la coopération, dans la commune de Sanankoroba (Kati), avant de devenir délégué au conseil de cercle de Kati. Parlant de sa désignation par son parti, M. Doumbia a déduit que cela signifie à  plus d’un titre, le degré de maturité qui prévaut au sein de l’URD. « C’’est une concrétisation des principes démocratiques visant à  attribuer une marge de manœuvre aux jeunes ». « Il est grand temps que les populations fassent confiance aux jeunes. Je lance un vibrant appel à  tous les jeunes afin qu’ils soutiennent ma candidature, qu’ils ne se laissent plus manipuler, qu’ils me fassent confiance ». Le candidat de l’URD a un chapelet de priorités dans son projet social. s’agissant du problème d’emploi, dont souffrent principalement les jeunes, il pense y apporter sa touche à  travers des propositions pertinentes qu’il soumettra à  l’Assemblée Nationale. Une fois élu, le porte drapeau du parti n’entend pas cacher ses ambitions de lobbying auprès des plus hautes autorités en matière d’insertion socio-économique des jeunes. « En décriant le problème d’emploi, on peut résorber le problème de chômage des jeunes », juge t-il. Un projet social à  coeur Sur le plan sanitaire, Modibo Doumbia, une fois élu, compte faire un plaidoyer, pour que les centres socio-sanitaires de sa circonscription, soient dotés d’au moins un médecin. Car dit-il, nombres de centres de santé n’ont que des infirmiers, ce qui est déplorable. Détenteur d’un diplôme de maà®trise en Géographie, (option développement), Modibo Doumbia s’estime armé pour reconquérir le siège du défunt député, Alou Bathily. Surtout avec le soutien de l’Adema, premier parti du pays.