Résultats partiels des législatives région par région

A Kita, capitale de l’arachide, la liste RPM vient en tète avec 53,90% contre l’alliance Parena-Adema 46,10%. A Bankass, région de Mopti, la liste UDD obtient 41,45% contre l’alliance ASMA-URD-CODEM, 58,55%. La ville de Ségou, cité des balanzans, s’illustre avec la liste RPM-FARE-MIRIA qui remporte 57,61% face à  la liste ADEMA CNID 42,39%. Mountaga Tall perd donc son siège de député et Dramane Dembélé est vaincu. A Kadiolo, la liste PARENA remporte 52,19% des suffrages et la liste indépendante Nièta 47,82%. A Koutiala, ville de naissance du président IBK, C’’est la liste Sadi-Adema-URD-MPR qui est en tête avec 53,13 % face à  la liste CODEM-UDD, 46, 87%. A Kolondiéba, fief d’Oumar Mariko, le Sadi vient en tête avec 59,28% et le député conserve son siège, face à  l’alliance URD-UMRDA 40,12%. Dans le cercle de Koro, l’alliance Adema-CODEM-RPM caracole en tête avec 52,48% contre la liste PDES-URD-UMRDA 47,52%. A Nioro du Sahel, fief du Cherif Bouyé Haidaa, le RPM-ADP vient en tête contre la liste Adema-Parena. A Tominian dans la région de Ségou, le regroupement RPM-MIRIA-FARE vient en tête avec 50 ,81% contre la liste URD-MPR 49,89%. Dans le cercle de Bla, la liste RPM-FARE vient en tête avec 57,86% contre l’alliance MPR-URD-ADEMA 47,30% et à  Yorosso, C’’est l’ADEMA-RPM en tête avec 57,86 %et URD UDD 42,14%. A Kolokani, la liste RPM-ADEMA remporte les deux sièges avec 50,57% contre le CNID 49,43%. A Banamba, l’alliance CNID-URD vient en tête avec 51,02% contre le PARENA-RPC 48,98. Et à  Yélimané, fief du député Mamadou Hawa Gassama, C’’est la liste URD-Adema qui remporte les votes avec 51,91% contre l’alliance UMRDA-RPM, 48,98%. A Koulikoro, le RPM l’emporte avec 55,19% contre le MPR. A Diéma, la liste ADEMA-CNID gagne avec 54,63 % contre le RPM 45,37%. Il en est de même à  Yanfolila o๠la liste ADEMA RPM l’emporte contre le parti FARE. A Bougouni, l’alliance CDS-URD-FARE l’emporte avec 54,53% face au RPM-ADEMA 45,47%. A Sikasso, C’’est l’alliance RPM-MPR-FARE qui l’emporte avec 50,32% face à  l’alliance Codem-ADEMA-MIRIA et à  Kati, ex fief des putschistes, C’’est l’alliance RPM-ADEMA qui vient en tête avec 58,52% contre l’URD-ASMA-CODEM-MPR confirmant le plébiscite en faveur du parti d’IBK. A San, C’’est le RPM en tête avec 60,11 % contre l’Adema 39,83%. Dans le district de Bamako, le RPM l’emporte dans toutes les communes sauf en commune I o๠la liste CODEM-CNID le devance avec 50,64% contre 49, 36% pour le RPM. A noter ces résultats partiels, viennent des sièges des partis politiques.

Résultats partiels : Vers un second tour serré dans la capitale

Hormis quelques régions, o๠certains députés, une vingtaine ont été élus dès le premier tour, l »enjeu se jouera surtout à  Bamako o๠le RPM est en ballotage face aux listes rivales, Adema Urd MPR et Codem. Il s’agira pour ceux qui n’ont pas été élus dès le premier tour de convaincre un électeur désabusé. Avec un faible taux de participation, en dessous de 30%, il faut espérer que ce second tour mobilise davantage. Si la mission d’observation de l’Union européenne se dit optimiste, le réseau APEM a salué un scrutin sans incidents et sans menace réelle. Malgré tout, le jeu électoral devra faire mieux lors du deuxième tour o๠de nombreuses listes s’affrontent : A Bamako en Commune I, le RPM est en tête (17,83%) des voix, suivi de l’alliance CODEM-CNID ( 13,41%). Une tendance qui devra se confirmer en faveur du RPM qui vise la majorité parmi les 147 sièges à  l’hémicycle; Pour la Commune II, la coalition RPM-Codem qui devance avec 44,17%, la liste ADEMA-MPR-URD, qui n’a obtenu que 27,31% des voix. Trois sièges sont en jeu dans cette commune de Bamako. En commune III, 18 listes étaient en jeu. Avec à  la clé un seul siège. L’ADEMA est en tête avec 21,34% des suffrages exprimés, suivi du RPM (15,48%), qui devra inverser la tendance au second tour. En commune IV, Le RPM est en tête avec 35,06%, devant la liste Yelema Codem, avec 17,65%; En Commune V, la coalition RPM ADP Maliba devance avec 23,9% des voix et sera face à  la liste ADEMA CNID RJP ( 23,70%) En commune VI, l’alliance RPM UDD devance avec 26,31% des voix, la coalition ADEMA-MPR-URD, dont l’un des représentant Demba Traoré, dispute un siège. En espérant un taux de participation à  la hausse,

Présidentielle : les jeunes de l’URD attendent un second tour

« Rassurez vous nous sommes au second tour!» C’’est l’assurance donnée par Dr Madou Diallo, président de la jeunesse de l’Union pour la République et de la Démocratie (URD) lors de ce meeting. «Je voudrais dire à  la jeunesse que la victoire nous appartient. C’’est inimaginable de dire qu’un candidat gagne avec un 1/3 des résultats. Je dis que le second tour est possible parce que je parle avec les chiffres. Après la compilation des voix aucun candidat n’a eu 1.400000 voix. Or pour avoir la majorité absolue, il te faut 1.800000 voix », a expliqué Dr Diallo. Avant lui C’’était Moulaye Haà¯dara, président des jeunes du parti pour le développement économique et de la solidarité (PDES) qui a harangué le public . Il a fustigié ceux qui diabolisent le front uni pour la démocratie (F. « Si le FDR n’existait pas le Mali n’allait pas connaà®tre cette stabilité. Nous sommes républicains et démocrates. Nous disons non à  la mascarade électorale ». Par ailleurs, Les femmes ont réaffirmé leur engagement à  soutenir leurs enfants. « Nous sommes derrière vous. Oui à  une élection libre transparente et apaisée. Tolérance zéro à  un hold up électoral », a dit Mme Wadidié Salimata Dagnoko de l’URD. Mardi dernier, le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, avait fait état d’un taux de participation de 53,5% et affirmé que selon des tendances portant sur un tiers des bulletins dépouillés, le candidat Ibrahim Boubacar Keita, était en tête avec « une large avance » sur ses concurrents. Il avait ajouté que le candidat de l’URD, Soumaà¯la Cissé, était en deuxième position. Le colonel Coulibaly avait parlé d’écarts « importants » entre M. Keà¯ta et ses concurrents et ajouté: « Si ces écarts sont confirmés, il n’y aura pas de deuxième tour ». Pour Madou Diallo, le ministre de l’Administration territoriale « doit démissionner et une commission internationale de dépouillement des bulletins de votes doit prendre le relais ».

Résultats partiels: réactions de militants du RPM et de l’URD

Partisans du Rassemblement Pour le Mali (RPM) Abdoulaye Jourdan, porte-parole génération IBK : « C’’est avec joie que nous avons accueilli la nouvelle. Ce résultat reflète actuellement la décision du peuple malien. Le peuple a décidé dimanche dernier qu’il fallait un changement, donc nous sommes sereins pour les résultats définitifs. s’il y a deuxième tour (ce que nous n’espérons pas), nous gagnerons là  bas aussi. Le peuple malien est avec le président IBK aujourd’hui. Si Dieu le veut, dès la proclamation des résultats définitifs, le peuple accompagnera le président à  Koulouba et nous nous tenons près pour cela ». Aà¯chatou Cissé : « Ce score ne surprend pas, C’’est un score qu’on avait fait pour IBK en 2002. Il devait gagner au premier tour en 2002 mais notre victoire a été volée. On a cru en IBK, on a patienté, on s’est battu et l’histoire nous a donnée raison. Les Maliens ont exprimé ce qui était dans leur C’œur, ils ont prouvé qu’ils ont besoin d’un homme qui peut gérer la situation aujourd’hui, qui peut sortir le pays du gouffre. Ce qui s’est passé en 2002 ne se passera pas cette fois- ci. Cette victoire est à  nous ». Moctar Badian Kouyaté : « On est content, soulagé, rassuré, satisfait et surtout convaincu de la volonté du peuple parce qu’on sait que le candidat IBK représente le souhait du peuple. Donc nous ne sommes pas surpris. Le deuxième tour, je ne pense pas du tout ». Partisans de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) Selon Abdrahamane Diarra, « l’attitude du ministre présage le scénario Gbagbo en Cote d’Ivoire. Comment peut-il annoncer la victoire d’un candidat au 1er tour en se basant seulement sur le 1/3 du dépouillement. à‡a veut dire qu’il a l’intention de faire élire Ibrahim Boubacar Keita dès le premier tour. Fatoumata Diarra, militante de l’URD juge inacceptable ces résultats. « On connaà®t déjà  leur plan de préparer les maliens à  la victoire de leur candidat dès le 1er tour et ensuite proclamer les résultats définitifs sans faire le changement. Leur plan ne marchera pas ici » ajoute t-elle Aboubacar Keita : « Je ne suis pas surpris de l’attitude du ministre Moussa Sinko Coulibaly, car seul notre candidat les empêche de fermer les yeux. Sachant la bonne position du candidat Soumaila Cissé, le camp d’IBK a peur de l’affronter au second tour. Qu’il pleuve ou neige nous irons au second tour. Les résultats qui nous parviennent des cercles et des régions du nord nous mettent en première position »

La Maison de la Presse défend Radio Klédu

La presse malienne est indignée de constater que des Partis politiques regroupés au sein d’un Front multiplient de plus en plus des critiques acerbes et non fondées contre Radio Klédu, dont le seul  «tort» est d’avoir publié des résultats partiels, par bureau et centre de vote, de l’élection du Président de la République. Sur ces entrefaites, la Maison de la Presse du Mali voudrait prendre à  témoin l’opinion nationale et internationale sur ce qu’elle considère comme un manque de fair-play total de la part de ceux qui accusent à  tort Radio Klédu, sachant bien qu’elle a été très professionnelle tout au long de cet exercice qui vise d’ailleurs à  conférer une plus grande crédibilité aux résultats de l’élection présidentielle du 28 juillet 2013. Ceux qui lui en tiennent rigueur feignent d’oublier qu’ils se sont jadis fiés à  ses résultats quand ceux-ci les arrangeaient. En effet, il ne s’agit nullement d’une première, et jusqu’à  ce jour, cet exercice citoyen de Radio Klédu n’a jamais heurté les susceptibilités de qui ce que ce soit. Par ailleurs, face aux propos peu courtois voire mensongers utilisés par certains candidats à  la présidentielle, pour dénoncer ce qu’aucune loi au Mali n’interdit, la Maison de la Presse du Mali les appelle à  plus de sérénité, de responsabilité, de retenue et de sens de discernement, afin de préserver la cohésion sociale qui a caractérisé depuis son début le processus d’organisation de l’élection du Président de la République du Mali. Aussi, est-il utile de rappeler que, comme l’a toujours dit Radio Klédu tout au long de son émission, la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle du 28 juillet 2013 relève de la compétence d’autres institutions de la République, en l’occurrence la Cour Constitutionnelle. Il serait par conséquent bien bienséant d’attendre sagement la proclamation des résultats, et raisonnable de montrer plus de tenue dans nos comportements. Le Président ! Makan KONE

Présidentielle : l’URD conteste les résultats partiels

« Au Mali, la seule institution fondée à  proclamer les résultats est la cour constitutionnelle. La déclaration du ministre nous a beaucoup étonnés. Il a parlé du tiers des bulletins dépouillés pendant que notre mandataire à  l’administration territoriale nous a informés qu’ils sont à  12% de dépouillement. Le nombre de bureaux dépouillés est de 2653 sur un total de 21023 bureaux de vote. Suivant les chiffrant que nous disposons, un second tour est inévitable et obligatoire. » a déclaré Gagnon Coulibaly, coordinateur national de la campagne de Soumaà¯la Cissé. « Nous avons près de 40% de résultats et nous savons que ce que le ministre a dit n’est pas proche de la vérité. (…) Ce qu’il a dit n’est pas juste. On ne sera pas d’accord », a Gagnon Coulibaly, avant de poursuivre « en extrapolant jusqu’à  proclamer une victoire au premier tour » d’un des candidats, le ministre de l’Administration territoriale « sort de son rôle en proclamant des résultats. Nous avons des inquiétudes et nous sentons que c’est une intention de mettre le feu aux poudres. à‡a peut nous amener très loin ». Pour Mamadou Diawara, mandataire du candidat Soumaà¯la à  la commission de centralisation, la méthodologie mise en place a été bafouée par l’administration elle-même. Par ailleurs Adama Koà¯ta, porte-parole d’une coalition de partis, alliée à  la candidature de Soumaà¯la Cissé, exige qu’une commission indépendante internationale prenne en main le dépouillement. Selon Adama Koà¯ta, « la sortie du ministre a pour objectif de proclamer; d’imposer, de nommer un candidat président de la République. « Nous demandons; nous exigeons la démission du ministre de l’Administration territoriale pour impartialité et nous demandons la mise en place d’une commission internationale indépendante du dépouillement » a-t-il lancé.