» La sécurité du patient  » au cœur de la médecine traditionnelle

Pour la circonstance, le représentant du ministre,le Dr Amara Cherif Traoré, conseiller technique, a présidé la cérémonie en compagnie du représentant de l’OMS et du président de la fédération malienne des association des thérapeutes du Mali(FEMATH). l’événement s’est déroulé au département de la médecine traditionnelle (DMT) à  Sotuba. C’était une journée riche en couleur qui a vu la présence de tous les représentants des associations de thérapeutes et herboristes tradipraticiens du Mali. La sécurité du patient, une préoccupation majeure Pendant cette journée, les médecins traditionnels (thérapeutes, transistorisations, herboristes) vont apprendre la sédentarisation des médicaments traditionnels, l’éthique et la déontologie sur la sécurité du patient, le bon conditionnement des médicaments traditionnels. Ces thèmes seront exposés par les formateurs. Ce qui fait dire à  Amara chérif, que la sécurité du patient doit être la préoccupation de tout praticien de santé, qu’il soit conventionnel ou traditionnel. « La sécurité du patient doit être assurée en appliquant les règles de déontologie et d’éthique en mettant à  sa disposition des médicaments dont l’efficacité et la qualité sont assurées», a expliqué Amara. Comprendre la médication traditionnelle Ceci veut dire que le tradipraticien doit se soucier avant tout de promouvoir la santé et le bien-être du malade et son entourage. Il doit s’abstenir de tout acte qui peut influer négativement sur la santé du malade. Makaila Maiga, représentant de l’OMS affirme : » beaucoup de gens pensent que les médicaments issus de la médecine traditionnelle sont naturels et qu’ils sont sans risque pour la santé, or tout médicament, qu’il soit à  base de plantes médecinales ou non, peut avoir des effets secondaires ». C’’est pour cette raison que l’OMS a fait la sécurité du patient, dans le cadre du traitement en médecine traditionnelle, une préoccupation amjeure, d’o๠le choix du thème. A cet effet il a suggéré que les tradipraticiens bien formés puissent être de « véritables messagers » de la promotion de la santé. Le docteur Djibril Coulibaly, chef de service ethno-botanique du DMT l’un des cinq experts de la méthode d’auto-perfectionnement des guérisseurs (FAPEG) est le docteur Djibril Coulibaly, chef de service d’ethnobotanique du département de médecine traditionnelle au Mali, et chargé de cours de pharmacologie à  l’école de santé de Bamako.  » Pour lui cette journée est une occasion pour les thérapeutes d’échanger leurs connaissances mais aussi d’apprendre l’éthique et la déontologie de la médecine traditionnelle. Faisant parti de la commission d’organisation, il a loué les réunions préparatoire en prélude à  l’événement. « Il faut que les codes de conduite des tradipraticiens puissent assurer la sécurité du patient » insiste t-il. Aussi, beaucoup d’informations seront données au tradipraticiens en rapport avec la législation et la réglementation de la médecine traditionnelle. Président de la PROMETRA MALI La Prometra est une organisation internationale pour la promotion de la médecine traditionnelle. Elle œuvre pour former des guérisseurs et les orienter en vue de donner cette médecine sa valeur d’antan. Dans le cadre de la journée africaine, « des guérisseurs ont été invités par Promettra à  prendre part à  l’évènement, la médecine traditionnelle est l’une des tâches fondamentales de la Prometra. Rokia Sonogo, professeur agrégée en pharmacognosie Elle est la première femme professeur à  exceller dans ce domaine au Mali. Pour rappel, Rokia Sanogo a été promue professeur agrégée en pharmacognosie, suite au concours du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur sous la dénomination (CAMES). Auparavant, elle était Maà®tre de conférence à  la faculté de médecine et pharmacie et d’ontostomatologie. Travaillant dans le bénévolat au département de la médecine traditionnelle, elle a obtenu une bourse d’étude de trois ans en Italie « Spécialité pharmacognosie » (connaissance du médicament ou l’utilisation des substances naturelles pour fabriquer du médicament). Ambitieuse, après sa thèse sur la spécialité pharmacognosie en territoire Italien, elle a effectué un doctorat.  » l’objectif pour moi C’’était de faire le doctorat » Aujourd’hui, elle est Maà®tre de conférence en pharmacognosie et dispense des cours magistraux aux étudiants pharmaciens la FMPOS. C’’est au concours du CMAES en 2008 qu’elle a été retenue comme l’unique pharmacienne avec cinq médecins pour être professeur agrégé. Assurer la sécurité du patient Dans le cadre de la célébration de la journée africaine de la médecine traditionnelle, Madame le professeur présentera les résultats de ses recherches à  partir des substances naturelles au public. Elle exposera le thème de  » la standardisation des plantes medecinales ». « Il s’agit de vérifier les médicaments pour savoir, s’ils contiennent de la toxicité dans le but d’assurer la sécurité du patient.. En bref, nous contribuons à  cette journée en formant et en sensibilisant les tradipraticiens à  la sécurité du patient. «