Ici c’est la zone rouge. Un territoire « formellement déconseillé » par le ministère des Affaires étrangères Français afin de dissuader les touristes de s’y rendre. La quasi totalité du Mali est classé dans ce rouge couleur sang : synonyme de peur et de danger. L’attribution d’une telle zone peut pourtant se révéler arbitraire et avoir des conséquences dramatiques pour certaines populations. C’est le cas du Pays Dogon, rayé de la carte du tourisme depuis 2012. Reportage. « Sans le tourisme, le Pays Dogon n’est rien » Le peuple Dogon n’a jamais entendu l’écho d’un coup de feu, ni senti l’ombre d’Ebola planer sur lui. Ce « pays dans un pays » classé patrimoine UNESCO en 1991 a pourtant subi de plein fouet sa mauvaise presse : de la venue de plusieurs centaines de touristes par semaine, le chiffre est tombé proche de zéro. L’inquiétude se mêle à l’incompréhension et les témoignages sont unanimes : « On n’a jamais pensé que ça pouvait arriver ». Quand les touristes ont commencé à déserter, les habitants se sont retrouvés en pleine torpeur, dans l’attente du retour de cette économie qui les faisaient vivre à hauteur de 70%. Les mois se sont écoulées, puis les années, jusqu’à atteindre un seuil critique o๠l’espoir ne suffit plus. La population a commencé à souffrir de malnutrition et du manque de soins. On aperçoit aujourd’hui des enfants couverts de poussière, les habits en lambeaux et le ventre gonflé par les carences. Les campements auparavant pleins à craquer sont tombés en décrépitude. Les boutiques artisanales regorgent d’objets abà®més par le temps, décolorés par le soleil. Des statues ont commencé à pourrir, à l’image d’une culture Dogon qui se perd. Seydou est éleveur de moutons, il était guide autrefois. Il brise le silence d’un peuple rendu mutique par fierté : « àa ne va pas ! Les gens n’osent pas le dire car c’est dans notre culture de ne pas se plaindre, mais je le dis haut et fort : ça ne va pas et mon peuple a faim. Vu la réputation du Pays Dogon dans le monde, on ne comprends pas. » Cette même réputation a profondément changé leur façon de vivre. Les jeunes ont touché à la culture occidentale. On trouve aujourd’hui plus facilement du réseau et des téléphones portables que de la nourriture dans les montagnes. C’est le symbole d’une culture ancestrale en proie aux nouveaux besoins que la modernité engendre. « Nous sommes historiquement des cultivateurs mais sans le tourisme, le Pays Dogon n’est rien. Les jeunes ont été habitué à la vie moderne et on ne peut pas reculer dans le temps. La culture des terres ne nous permettra jamais de vivre à 100%. On est dans un temps moderne, on vit au 21ème siècle, il faut comprendre ça. » Le niveau de dangerosité du Mali selon le ministère des Affaires àtrangères (diplomatie.gouv). « Quand tu vois un blanc, c’est un albinos » Les porteurs de bagages, cuisiniers, chefs de campements, les jeunes qui faisaient les commissions, guides, vendeurs de colliers, jardiniers, commerçants, chauffeurs… tous dépendaient de l’activité touristique. Ils se sont retrouvés sans emploi du jour au lendemain. Beaucoup sont désoeuvrés, d’autres se démènent pour que la situation change. Ils cherchent des aides financières auprès d’anciens touristes devenus amis, mais les questions d’argent sont parfois synonymes de méfiance. Les aller-retour entre banques, familles et points d’accès internet sont leur quotidien. Avec ses déboires : les connections hasardeuses, l’essence à payer pour rejoindre la capitale et les banques souvent à court d’argent. Il faut prouver que les dons sont bien utilisés, écrire des récépissés… autant de démarches administratives pénibles alors qu’un peuple meure de faim. Djibril fait partie de ces jeunes qui se bat pour son pays. Si « l’herbe paraà®t toujours plus verte dans le jardin du voisin » il garde espoir. Cela faisait plus d’un an qu’il n’avait pas guidé. « J’étais porteur avant d’être guide, soit 11 ans d’expérience. Chaque jour j’écoutais les explications des vieux pour comprendre l’histoire de mon pays. Il y a plus de 540 kilomètres entre le nord et le Pays Dogon. Les rebelles ne sont jamais venus ici. Les ancêtres nous protègent avec les fétiches.» Le jeune homme faisait vivre à lui seul huit personne durant l’âge d’or du tourisme. Il finançait les études de trois de ses jeunes frères. Ces derniers ont été renvoyé il y a deux ans, faute d’argent. Il ne comprends pas ce qui se passe. Pour lui les gens mélangent tout : la rébellion armée, la maladie Ebola… autant de choses qu’il n’a jamais vu de ses yeux mais dont il subit les conséquences. Et les voies alternatives sont difficilement envisageables : l’eau est rare et la terre inhospitalière. « Il arrive qu’on ne mange pas deux jours d’affilés. On habite sur le plateau et il n’y a pas assez de place pour cultiver le mil. Je garde toujours l’espoir, mais rien ne change. Il faut venir ici pour voir la réalité. Aujourd’hui quand tu vois un blanc, c’est un albinos. » « A l’époque tous les jeunes voulaient devenir guides » Thérèse est suisse et vit depuis trois ans dans un village du Pays Dogon. Elle témoigne de la crise que traverse cette région : « En 2012 les rebelles armés étaient à 150 kilomètres du Pays Dogon. Je suis rentré en Suisse pour rassurer ma famille, mais ça a été très vite nettoyé avec l’intervention de l’armée française. Le véritable danger ici c’est le palud, le manque d’eau et la santé. Il faut savoir que Point Afrique amenait 400 touristes chaque semaine, avant que les vols directs ne cessent fin 2010 ; après la mise en zone rouge de la région. Tout s’est alors arrêté d’un coup : les projets de développement, les coopérations et le tourisme. Les gens n’ont mis aucun argent de côté : leurs campements sont dévastés. Ceux qui ont connu ça se souviendront de la leçon si le tourisme reprend un jour. A l’époque tous les jeunes voulaient devenir guides. Maintenant tu n’en trouves plus un seul. La profession a disparu. Les gens ont une autre priorité : survivre. C’est le point positif. » « On n’a plus le courage d’entretenir les apparences » Jean-Baptiste, chef de campement d’un village niché sur la falaise, pointe du doigt les portes des maisons tombées en ruines. Il explique que l’ensemble des chambres étaient occupées avant. Plusieurs « anciens du tourisme » lorgnent l’enregistreur. Ils sont nombreux à vouloir témoigner de cette situation difficilement vivable et prouver aux yeux du monde que leur pays ne présente aucun danger. Un ancien vendeur de colliers en raconte quelques bribes : « Je gagnais 2 000 CFA par jour en vendant des colliers aux touristes. J’ai commencé à faire les jardins, mais il y a peu d’eau et pas de barrage. On veut que touristes reviennent car le Pays Dogon est très beau : avec la colline, le plateau et la plaine. La culture animiste et les objets d’art ». Le chef du village tient à faire visiter sa boutique d’art, mais il peine à trouver la clé. La porte reste coincée et il faut la déloger d’un coup sec. Il n’y a plus de nappes indigo et de chandelles pour accueillir les visiteurs, tout ça c’est de l’histoire ancienne. Place aux glacières vides et aux toilettes défectueuses. « àa faisait quatre ans que ma boutique n’avait pas été ouverte… La préserver, pourquoi ? Pour qui ? On n’a plus le courage d’entretenir les apparences ». Cet homme atteste que des filles quittent leurs familles à l’âge de 11 ou 12 ans pour aller « laver les marmites » dans les grandes villes. Certaines se prostituent et reviennent avec des maladies sexuellement transmissibles. L’exode rural s’est accru, notamment après plusieurs mauvaises récoltes… Beaucoup de jeunes partent vers la Côte d’Ivoire « en aventure ». Certains ont quitté la région pour rejoindre l’Espagne. Ils ont eu une panne de pirogue et sont morts dans la mer. C’est tout un pan de la culture qui se perd. Le peuple Dogon lance aujourd’hui un véritable appel au secours : «àa ne nous dérange pas de dormir par terre, on demande seulement de l’eau potable. » Dans le village de Digui Bombo, un taurillon est cuisiné pour les fêtes. Nous sommes le 24 décembre et autour du repas les visages sont graves, les sourires timides et les regard absents. Théo du Couedic et Clément Guilbaud
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Pays-Bas vs Argentine : La revanche de 1978 ?
Le premier qualifié pour la finale du mondial 2014 est connu depuis hier. Il s’agit de l’Allemagne qui a humilié le Brésil devant son public sur le score de 7-1. Le second ticket de la finale se jouera cet-après midi entre les Pays-Bas et l’Argentine. Une rencontre qui a aussi tout l’air de la revanche de la finale de 1978 o๠l’Argentine l’avait emporté devant son adversaire du jour. l’Argentine aborde ce match avec un sentiment de confiance retrouvée. l’Albiceleste franchissait enfin le cap des demi-finales depuis 1990. l’appétit venant en mangeant, les coéquipiers de Messi tenteront aussi de se hisser en finale après celle ratée devant l’Allemagne en 1990 en Italie. Absence de Di Maria Il faut vite souligner aussi l’absence de Di Maria qui sera certainement ressentie dans le groupe. Le joueur madrilène formait avec Messi la plaque tournante de l’équipe argentine. Incapable de réussir dans le jeu collectif, l’Argentine a été tout au long du mondial dépendante des individualités. C’est ainsi qu’elle va devoir compter encore une fois sur le génie de Messie pour l’amener à la victoire. Un challenger que le quadruple Ballon d’Or entend bien relever pour faire dissiper l’impression d’un joueur qui ne gagne qu’avec son club (FC Barcelone). l’argentine peut aussi se targuer d’avoir une défense plus ou moins rassurante, bâtie autour d’Ezequiel Garay et Demichelis capable de conter les assauts adverses. En face l’Argentine aura fort à faire au rouleau compresseur des Oranges emmené par l’inamovible Robben qui reste l’inspirateur du jeu néerlandais dans ce mondial. Il sera aidé en cela par le talent des vieux briscards Snjeider et Van Parsi ou encore De Jong. Finalistes malheureux de la précédente édition en Afrique du Sud, les Néerlandais ont à C’ur de s’inviter en finale une deuxième fois de suite et tenter de soulever in fine le trophée après les échecs en finale de 1974, 1978 et 2010. Contrairement à l’Argentine, les Pays-Bays ont un collectif qui fonctionne à merveille et repose sur un jeune groupe animé par la rage de vaincre. De Vrij, Vlaar et Martins Indi qui constituent le bastion défensif en sont une illustration éloquente.
Sékou Dolo : « Le pays dogon a reculé de 50 ans … »
Le Point.fr : Comment, dans ce Mali en crise, le pays dogon survit-il sans tourisme ? [b Sékou Dolo : La situation économique a reculé de 50 ans en arrière. Nous étions au début d’un développement touristique qui s’est arrêté brutalement. Tous les acteurs du secteur l’ont senti dans leur niveau de vie, mais les avis sont partagés, car certains parviennent à garder un relatif équilibre grâce aux relations avec une clientèle fidèle qui envoie des aides. Nous avons eu ainsi la visite d’un couple du sud de la France, très attaché au pays, qui a fait le trajet jusqu’à Paris pour nous voir. C’est très touchant, pour toute la troupe des danseurs. La population quitte-t-elle la région ? Il faut une grande sécheresse et de mauvaises récoltes pour provoquer l’exode. Aujourd’hui, ce n’est pas le cas, mais la crise du Nord a donné une grande leçon au pays : les Dogon ont compris qu’ils ne pouvaient pas dépendre d’une activité exclusive, comme le tourisme. Et ceux qui vivaient des auberges et des restaurants, mais également les porteurs ou encore les guides, comme l’est un des danseurs de la troupe, sont revenus à l’agriculture locale. Sur l’un des masques de la troupe figure une jeune fille de chaque ethnie, bambara et peule, liée à celle des Dogon. Dans quelle mesure les bonnes relations entre les ethnies au Mali vous semblent-elles en danger avec le problème touareg ? Le rapport est resté le même entre les Dogon et les autres ethnies du Mali, car ils ont gardé le respect des autres, et inversement. Mais l’un de nos adages dit : « On ne peut pas abattre un serpent sans frapper la terre. » Les Dogon, qui sont une ethnie du pays, ne peuvent donc pas complètement échapper à cette situation de dimension nationale. Il m’est difficile de me prononcer en restant à la surface, car nous avons des versions différentes d’une histoire dont nous nous demandons s’il en existe une vraie… Comment les musulmans du pays dogon réagissent-ils au visage extrémiste de l’islam ? Même ceux qui se sont convertis à l’islam ont été complètement bouleversés par ce qu’ils ont vu. Ils ont choisi cette religion pour tout autre chose. Beaucoup se demandent s’ils ne vont pas y renoncer et revenir à la religion d’origine. Je constate ainsi de la part des nouvelles générations un retour aux sources de la tradition. Il faut dire aussi qu’islam devait rimer avec prospérité et bonheur… La religion est là pour améliorer les conditions d’existence de notre passage sur terre entre les deux mondes. Dans ce contexte, la troupe que vous dirigez a-t-elle davantage d’occasions de se produire à l’étranger, en France notamment ? Je dois dire que c’est très difficile. Je tourne depuis vingt ans, et vous avez vu, au Mali, comme du plus petit au plus grand, tout le monde a acclamé la France venue sauver le pays et les Maliens innocents. Mais la crise a ses conséquences sur nos vies d’artistes. Depuis quelques années déjà , les visas sont de plus en plus difficiles à obtenir. Pour cette tournée à Cayenne et à Paris, nous avons obtenu un visa de dix jours. Or, un retard d’avion nous a fait rester un jour de plus avant le départ pour Cayenne, hébergés par la Maison des cultures du monde. Mais si un incident se produit au retour, comment rentrerons-nous au pays après l’expiration du visa ? C’est calculé au plus serré. Bien sûr, certains artistes africains sont venus tourner en France et ont disparu. Je comprends la méfiance suscitée par le comportement de certains confrères, mais il ne faut pas en conclure que tous les artistes de notre continent sont à leur image. Et pour nous qui tournons depuis tant d’années, la marginalisation est sévère. Quel message voudriez-vous faire passer aujourd’hui pour le pays dogon et pour le Mali ? Je pose la question : à qui désormais peut-on demander quelque chose ? Il faut plutôt demander qui peut écouter. Qui écoute ? Je mets tout l’espoir en Dieu, pour la pluie et effectuer de bonnes récoltes. Après un enlèvement à Hombori, dans un pays dogon si loin de tout danger, les touristes ne sont pas revenus et nous sommes contraints à cultiver de nouveau la terre. Mais vous qui nous avez connus chez nous, à Sangha, regardez-moi et dites-moi si vous sentez ce changement en moi. Et chez les autres ? Nous restons ce que nous sommes. (Sourires.) Un autre adage dogon dit : « Le mauvais vent qui souffle, un moment arrive o๠il s’arrête. » Je l’attends. Et ne compte que sur le Bon Dieu qui est le même pour nous, et sur nous-mêmes. Propos recueillis par VALàRIE MARIN LA MESLàE
Maliens, la Suisse nous a bifé !
Bifer le Mali des pays sûrs ? Que veut dire encore ce nouveau terme? D’après le dictionnaire, bifer signifie, rayer, effacer, exclure. En résumé, la confédération helvétique au demeurant l’un de nos partenaires à la coopération les plus sûrs, a estimé : «Â compte tenu de la détérioration de la situation des droits de l’homme au Mali après le putsch militaire survenu au printemps, que ce pays africain n’est plus considéré comme sûr » et après avis du Département fédéral de justice et police (DFJP). Donc, si vous décidiez de demander l’asile en Suisse, les procédures en seront plus compliquées et dépendront de votre situation matérielle. La Suisse est réputée être un pays d’asile et connu pour sa neutralité et son cosmopolitanisme. Les rues de Genève, Lausanne, Berne ou Zurich comptent une multitude de ressortissants étrangers qui enrichissent la culture locale et apprécient le chocolat des monts alpins. Réfugiés bifés Faut-il se réjouir de cette décision du Conseil Fédéral hélvétique de nous exclure de la liste des Etats sûrs en ouvrant lÂasile à nos concitoyens mais sous réserve de la qualité de réfugiés. Ou pleurer de reconnaissance. En fait, on ne pourra plus se rendre en Suisse comme de simples voyageurs maliens sans avoir l’impression d’être de pauvres réfugiés fuyant une terre invivable. Non seulement notre pays est aux deux tiers occupés par des groupes armés, voilà qu’on nous pointe du doigt à nouveau. Comme si cela ne suffisait pas, notre économie et notre tourisme sont en berne. Alors Berne viendra-t-il à notre secours ? Le pays de Guillaume n’a visiblement pas dépassé son quota de réfugiés qui envahissent les bords du lac Léman l’été. Maliens patriotes La Suisse, n’est plus ce qu’elle était. Avec la montée d’une extrême droite radicale qui stigmatise davantage les étrangers, il est utile de signaler qu’un petit groupe de sympathisants et amis du Mali ont organisé une manifestations à Genève en fin avril, pour dire non à l’occupation des groupes rebelles au nord du Mali. Ils n’étaient pas nombreux ce jour là , mais ils ont fait savoir à l’opinion suisse, que de partout dans le monde, leur C’ur était au Mali. Au-delà de cette déclaration incongrue de nous « bifer » de la liste des pays sûrs, comme si la Suisse avait le monopole de la sécurité mondiale, il est temps de mettre fin à l’ère de la dépendance, aux diktats verbaux ou économiques de ceux qui nous assistent avec leurs aides et décident qui est fréquentable et qui ne lÂest pas. Il est bien connu que la main qui donne est toujours au dessus de celle qui reçoit, mais la Suisse compte dans ses institutions internationales, de nombreux ressortissants maliens, sénégalais, guinéens, ou autres, qui doivent aujourd’hui se sentir bien mal à l’aise face à la situation que vit la mère patrie. Bifé ou pas de leur liste de pays sûrs, il s’en trouvera pourtant des Maliens qui resteront jusqu’à leur dernier souffle sur cette terre du Mandé. Acculés et sous la menace des islamistes fous, il s’en trouvera encore de dignes fils du Mali pour lutter pour leur pays. Et une fois l’affaire terminée, il ne leur viendrait pas à l’idée d’aller se reposer en Suisse, mais sur les belles dunes de sable de Tombouctou l’éternelle…
Il s’appellera…Sud-Soudan!
Dans une déclaration à la presse à Juba, la capitale du Sud-Soudan, le secrétaire général du mouvement Pagan Amum a affirmé que la direction du SPLM a « pris la décision d’appeler notre nouveau pays: Sud-Soudan ». Il a expliqué que ce nom a été choisi « car les gens qui ont exercé leur droit à l’autodétermination étaient du Sud-Soudan », ajoutant que son parti demande « au gouvernement du Sud-Soudan, au parlement et aux instances dirigeantes du SPLM de voter » pour ce nom. Sud-Soudan comme… Soudan du Sud? Le dernier né des pays africains, né de la partition avec le Soudan, une fois qu’il aura été reconnu par la communauté internationale en juillet, se nommera donc Sud-Soudan. La décision doit encore être votée par le Parlement sudiste mais cela ne devrait être qu’une formalité vu la majorité écrasante du SPLM dans cette assemblée. Lors d’un référendum tenu du 9 au 15 janvier, les Sud-Soudanais ont voté à près de 99% en faveur de l’indépendance, divisant ainsi le plus vaste pays d’Afrique. Cette consultation était un élément clé de l’accord de paix qui avait mis fin en 2005 à plus de deux décennies de guerre civile meurtrière entre le Nord, principalement musulman et arabe, et le Sud, majoritairement chrétien et noir. Selon les termes de l’accord, la séparation effective est attendue le 9 juillet. Les spéculations allaient bon train sur le nom que portera le nouveau pays. La République du Nil, le Cush, ou le Nouveau Soudan figuraient également sur la liste des noms éventuels. Est-ce par manque d’imagination? Les leaders du tout jeune pays ont décidé de garder le nom par lequel ils ont toujours été appelés depuis le début de la guerre civile, il y a plus de 25 ans. Peut-être est ce par peur de voir l ecordon se couper trop brutalment. Il est vrai que les rapports à venir entre les deux pays risquent d’êtres complexes. Tant au point de vue socio-politique qu’économique, le Sud-Soudan ne disposant pas de débouchée sur la mer, devra forcément composer avec le Soudan dont il dispose de la majeure partie des ressources minières. Des premières heures difficiles Hasard ou pas, le Sud-Soudan, à peine né, fait déja face à de nombreux .Plus de 200 personnes ont trouvé la mort, selon des responsables sudistes, dans des affrontements entre l’armée sudiste et des rebelles la semaine dernière dans la région de Jonglei. Ce bilan est deux fois plus important que celui avancé vendredi (105 morts) par la branche militaire du Mouvement populaire pour la libération du Soudan (SPLM), les ex-rebelles aujourd’hui à la tête de l’armée de la région semi-autonome du Sud-Soudan. « Nous avons compté 201 morts. J’ai participé à l’enterrement de certains », a déclaré à l’AFP Stephen Kuol, ministre de l’Education pour l’Etat de Jonglei, au retour d’une mission dans le comté de Fangak, o๠les heurts ont eu lieu. « Nous avons perdu 197 des nôtres dans le comté de Fangak lors d’attaques haineuses menées par les forces de George Athor contre une population civile sans défense », avait déclaré avant lui Pagan Amum, secrétaire général du SPLM. « Ca a été un massacre », a-t-il affirmé. Des affrontements distincts ont eu lieu vendredi dans une autre province du Sud-Soudan, l’Equateur occidental, entre des tribus d’éleveurs rivales, Dinka et Jur, a indiqué le gouverneur adjoint de la province. Le porte-parole de l’armée sudiste a confirmé une hausse du bilan, précisant qu’il y avait beaucoup plus de victimes civiles qu’initialement estimé et qu’il n’y avait pas eu de nouveaux heurts depuis la fin des combats le 10 février. M. Athor n’a pas répondu à ces accusation mais a, en revanche accusé sur une radio soudanaise indépendante la SPLA d’avoir lancé les hostilités.
Coupe du Monde: ce seront la Russie et le Qatar !
2018, victoire russe à l’arraché Pour 2018, les autres candidats étaient le duo Pays-Bas/Belgique, le duo Espagne-Portugal et l’Angleterre, pourtant donnée grande favorite. Le choix de la Russie est très politique, le pays ne présentant pas sur le papier des garanties très solides en termes d’infrastructures. Tout y est encore à construire: stades (seul le Luzhniki à Moscou est aux normes d’une phase finale), hôtels, réseau de transport. La grande taille du pays constitue déjà en soi un défi logistique même si le dossier russe s’articule autour de treize villes regroupées en quatre pôles. Hormis Ekaterinbourg, toutes les villes sont situées dans la partie +européenne+ de la Russie. Mais le soutien sans faille des autorités russes et du Premier ministre Vladimir Poutine ont dû rassurer les membres du CE de la Fifa. Le dirigeant russe avait déjà joué un rôle central dans l’obtention par Sotchi des JO d’hiver de 2014. M. Poutine a, en plus, eu l’habileté d’éviter le voyage à Zurich en dénonçant une « concurrence déloyale » et « une campagne évidente contre les membres du comité exécutif de la Fifa ». « On les couvre de boue, on essaie de les compromettre », avait-il lancé mercredi dans une allusion claire à l’Angleterre. Pour M. Blatter, cette ouverture à l’est s’inscrit ainsi dans cette volonté de défricher de nouveaux territoires, après une première Coupe du monde en Asie (Japon-Corée du Sud en 2002) puis en Afrique (Afrique du Sud en 2010). Le succès russe est un sérieux camouflet pour l’Angleterre, pays qui a donné naissance au football, malgré la qualité évidente de son dossier. Sa candidature a sans doute payé au prix fort les révélations sur des cas de corruption touchant le CE de la Fifa. L’intense lobbying du Premier ministre David Cameron, secondé par le Prince William et David Beckham, n’a donc pas porté ses fruits et le dirigeant britannique n’a pas réussi à rééditer le coup de Tony Blair, artisan en 2005 du succès de Londres dans l’obtention des JO-2012. La Fifa a indiqué que, contrairement aux années précédentes, elle ne donnerait le détail des votes. 2022, une coupe du monde dans le désert ! Pour 2022, les autres pays candidats étaient les Etats-Unis -donnés grands favoris-, le Japon, la Corée du Sud et l’Australie. En choisissant le Qatar, minuscule pays du Moyen-Orient (11.427 km², 1,7 million habitants) devenu en quelques années un acteur majeur de la région dans le domaine du sport et de la culture, la Fifa a opté pour l’audace et continue à défricher de nouveaux territoires, après avoir ouvert la porte à l’Asie en 2002 (Japon-Corée du Sud) et à l’Afrique en 2010 (Afrique du Sud). Etat pétrolier mais surtout troisième producteur mondial de gaz naturel, l’émirat a tout misé sur sa puissance financière et son positionnement géographique, au centre d’un marché télévisuel qu’il estime à près de 3,2 milliards de téléspectateurs. Le choix du Qatar représente pourtant un défi important avec deux écueils: la chaleur accablante en été et la faible superficie du pays qui pourraient poser des problèmes en termes de logistique et d’organisation, les stades devant être construits dans un rayon de 50 km. Le pays, qui s’était attaché les services du Français Zinédine Zidane pour défendre son dossier, a vu les choses en grand et envisage de construire des stades futuristes avec climatisation. Le Qatar a en tout cas réussi à damer le pion au grand favori américain, qui avait pourtant fait forte impression mercredi lors de la présentation de son dossier avec un message vidéo du président Barack Obama et des interventions à la tribune de l’ex-président Bill Clinton, président d’honneur du comité de candidature, et de l’acteur Morgan Freeman.
CM2010 / Cameroun – Pays-Bas (1-2) :Le zéro pointé des Lions
Le retour à la tanière s’annonce douloureux. Eliminés après ses deux défaites contre le Japon et le Danemark, Le Cameroun avait l’obligation de réaliser une bonne performance pour sortir la tête haute de ce Mondial. Question d’orgueil et d’avenir à préserver. Entraà®neur et joueurs avaient fait part de leurs bonnes intentions tous ces derniers jours. Les Lions donnaient d’abord l’impression de tenir parole. En emballant le match dès les premières minutes avec une frappe enveloppée de Samuel Eto’o sauvée par Stekelenburg, avant que Makoun ne rate le cadre suite à un corner tiré par N’Guémo. Mais l’embellie ne durait que le temps que l’adversaire se mette en ordre de bataille. Dominés dans la possession du ballon, les Bataves répliquaient par des contres redoutables avec Van Persie, Sneijder et Kuyt, comme ultimes flèches. Le danger se précisait sur une défense camerounaise très légère dans le marquage. La formidable maà®trise collective des Oranje allait faire la différence. Sur une action à trois rondement menée, le subtil Van Persie trouvait la faille et mystifiait Souleymanou (35ème, 0-1). Toute la différence entre les deux formations était symbolisée par cette action. Autant le jeu batave était fluide et imaginatif dans la surface adverse, autant l’approche des Lions Indomptables était laborieuse. Après la pause, le Cameroun revenait en force, reprenant le jeu à son compte et créant le désordre au C’ur de la défense des Pays-Bas. La rentrée du jeune attaquant Aboubakar (18 ans) apportait un zeste d’insouciance et surtout de technique. La recrue valenciennoise commençait par délivrer un caviar que n’exploitait pas Makoun, et poursuivait par une action qui débouchait sur un coup franc et se terminait par un penalty. La sentence était transformé magistralement par Samuel Eto’o (65ème, 1-1). Rassurés par cette égalisation devant une excellente équipe des Pays-Bas, les Lions continuaient le forcing et oubliaient de bien défendre. C’est d’ailleurs sur une perte de balle de Makoun en position d’attaque que Huntelaar (passe décisive, avec l’aide du poteau, du revenant Robben) doublait la mise et scellait la victoire des hommes de Bert Van Marwijk (82ème, 0-1). En dépit d’une prestation intéressante, la plus aboutie de leurs trois matches, le Cameroun quittait le Mondial sans avoir inscrit le moindre point. Seuls le Honduras et la Corée du Nors sont encore susceptibles de faire aussi mal. l’équipe du Cameroun : Souleymanou ÂMbia, Chedjou, Nkoulou (R. Song,72ème), Assou-Ekotto – Geremi , N’Guemo, Makoun, Bong (Aboubakar, 55ème) – Choupo-Moting (Idrissou, 71ème), Eto’o. Les joueurs du match : Pays-Bas : Arjen Robben. Retour de blessure gagnant pour l’attaquant du Bayern de Munich., qui a joué un rôle décisif dans la victoire des Bataves. Auteur d’une passe décisive et de quelques actions dangereuses, l’ailier mérite la palme pour l’ensemble de son Âuvre. Cameroun : Samuel Eto’o. l’Intériste s’est beaucoup battu sur le front de l’attaque camerounaise et s’est créé de très bonnes occasions. Il a marqué son second but dans le Mondial en transformant un penalty sans trembler. Le chiffre : 9 Comme le nombre de défaites des Lions Indomptables en Coupe du monde. 9 défaites en 20 matches disputés. Presque 50% du total. Beaucoup trop pour espérer se faire un palmarès.
Symbolique du Cinquantenaire en Afrique : Un bilan inégal
50 ans de souveraineté en Afrique de l’Ouest Dans quelques mois à peine, ces pays ci-dessus cités et ayant pour point commun le français, feront le bilan de 50 ans de souveraineté. Signalons que la fête sera préparée de différentes manières en fonction des pays Au Mali, 2010, l’année du cinquantenaire Au Mali, la commission générale à la préparation du cinquantenaire mène depuis le début de l’année, différentes activités au tour de cette célébration. Et le gouvernement du Mali, est en pleine construction pour le 22 septembre prochain. En témoigne la construction de l’échangeur multifonctionnel, la construction du nouveau et troisième pont, la rénovation des monuments de la capitale, sans oublier l’implication des artistes maliens. Bamako aura un nouveau visage dans moins de 9 mois. Les acteurs sont à pieds d’Âuvre. Le logo des 50 ans a même été dévoilé il y a quelques semaines au public malien à la télévision nationale. Le Mali se construit lentement mais surement avec une situation politique stable et il constitue un exemple de démocratie par rapport à beaucoup de ses voisins. Et cela, malgré les tensions au nord du pays avec les rebelles touaregs. Une rébellion il faut le dire, qui a déposé les armes au cour de cette année 2009. Ce vent de démocratie n’a commencé à souffler qu’après le coup d’Etat de mars 1991 contre le président Moussa Traoré. Au Sénégal Le gouvernement sénégalais prévoit les festivités sur trois jours, avec un budget estimé à plus d’un milliard cinq cent millions de FCFA, selon le quotidien Wal Fadjri. Signalons que le très controversé monument de la Renaissance, construit par l’Etat d’Israà«l à Dakar, sera inauguré pour l’occasion. De 1960 à aujourd’hui, le Sénégal a effectué d’important progrès dans des domaines tels l’éducation, la politique, la santé et les infrastructures. Après le premier président Léopold Sédar Senghor, son successeur Abdoul Diouf, a perdu face à l’actuel président Abdoulaye Wade, après 18 années passées à la tête du pays. Il constitue un gage de stabilité politique et un exemple de développement économique. En Côte d’Ivoire La Côte d’Ivoire fait partie des pays Ouest africains, les plus développés aussi bien sur le plan infrastructures, développement économique et social. Il était jusqu’à une date encore récente, un exemple de stabilité politique. Et le pays d’Houphouà«t Boigny était une référence et constituait un eldorado pour ses voisins. Tout le monde rêvait d’y aller pour faire fortune. Cependant, le coup d’Etat de décembre 1999, viendra chambouler toute la stabilité du pays. Premier producteur de cacao et 3e de café dans le monde, les productions chuteront considérablement. Un climat d’instabilité politique s’installera. Malgré une sortie de crise, le pays reste en proie à des tensions. Toujours en attente de l’élection présidentielle plusieurs fois repoussée. Espérons qu’avant le 7 Août prochain, le pays retrouvera sa stabilité d’antan avec un président démocratiquement élu et approuvé par tous. Le Burkina Faso Le pays des hommes intègres, est de nos jours, une référence dans toute la sous région. Avec son président médiateur Blaise Compaoré, qui est intervenu dans la résolution de nombreux conflits sur le contient. Malgré le fait qu’il soit arrivé au pouvoir à la suite d’un coup de force, Blaise a su amener son pays une indépendance une indépendance économique. En témoigne les nombreux festivals tels le SAIO et le FESPACO, le SIAO etc… D’autres pays fêteront aussi leur cinquantenaire en 2010, l’occasion de faire le bilan de 50 ans d’indépendance en Afrique. De revoir cette démocratie, souvent bafouée, mais bien jeune encore.
Afrique: la recolonisation par la dette continue !
A caude du mécanisme de la dette, le continent africain continue à être dominé et pillé par ses anciennes puissances colonisatrices et par le biais de politiques imposées par des institutions financières comme la banque mondiale et le fonds monétaire international FMI. C’est du moins ce qui ressort de la communication du forum des peuples de Bandiagara sur le thème ‘la dette : peuples et droits humains’. Une fois de plus Thomas Sankara a du se retourner dans sa tombe. l’ex président du Burkina Faso a tenu un discours en juillet 1987 à la 25e conférence du sommet des pays membres de l’organisation de l’unité Africaine (actuelle Union Africaine). Parlant à cette époque de la dette extérieure publique des pays africains, Thomas Sankara affirmait que « C’est (Â ) une reconquête savamment organisée pour que l’Afrique, sa croissance, son développement obéissent à des palliers, à des normes qui nous sont totalement étrangères, faisant en sorte que chacun de nous devienne des esclaves financiers. C’est à dire l’esclave de ceux qui ont eu l’opportunité, la ruse, la fourberie de placer des fonds chez nous avec l’obligation de rembourser ». Voila ce que l’homme a compris depuis 1987 , avant d’etre assassiné de façon odieuse au nom de ses idéaux pour sortir l’Afrique de l’ornière. Le fardeau de la dette : Des années 50 à nos jours… Le sujet a refait surface au forum des peuples tenu du 8 au 10 juillet dernie. Selon l’orateur Samir Abi, cette recolonisation de l’Afrique par la dette a été mise sur pied après la seconde guerre mondiale afin de faciliter la reconstruction des pays européens et de consolider la paix dans le monde en favorisant la stabilité économique. La banque mondiale et le fonds monétaire international sont vite devenuS des instruments au service des Etats-Unis et de l’Europe pour poursuivre leur politique impérialiste envers les pays du Sud qui accédaient alors à l’Indépendance. La banque mondiale a alors entrepris une politique d’incitation à l’emprunt pour les pays en voie de développement. Le but officiel de ces prêts était de développer les pays du tiers monde en les modernisant. Histoire de caresser les esprits des africains pour leur imposer des chefs d’Etat devenus ‘dinosaures’ et qui ne songaient qu’a conserver leurs fauteuils. C’est pourquoi ils acceptaient toutes les décisions de la Banque mondiale et du FMI. Le FMI va ainsi prendre le contrôle de l’économie des pays du Sud en leur imposant des programmes d’ajustement structurel (PAS) pour veiller à ce qu’ils contrinuent à payer leur dette. Le viol de l’imaginaire… Les conséquences de ces programmes d’une part sont l’arrêt des subventions des Etats pour les produits de première nécessité, l’arrêt des investissements sociaux vers les pays du Sud dans les domaines de la santé et de l’éducation. D’autres parts, la privatisation de la plupart des entreprises publiques au profit des multinationales, le développement des produits agricoles de rentes au détriment des produits vivriers, l’ouverture totale des marchés par la suppression des barrières douanières, la dévaluation des monnaies locales. En bref les programmes de l’ajustement structurel vont favoriser la soumission des pays du tiers monde à la domination néolibérale. Et ils engendront une catastrophe humanitaire silencieuse ave des millions de victimes comme le décrit si bien Aminata Dramane Traoré, ancienne ministre de la culture malienne dans son ouvrage, Le Viol de l’imaginaire: « l’ajustement structurel est au corps social ce que le virus du Sida est au corps humains : il fragilise par des reformes économiques inopportunes, à tel point que les défaillances qu’ils auraient du être en mesure de gérer prennent des dimension dramatiques, d’autant plus que les solutions prônées sont externes. A l’orée du troisieme millénaire, le fardeau de la dette s’alourdit sur les pays africains et faute de dirigeants clairvoyants pour dire NON à la politique de la main tendue, l’Afrique aura du mal à décoller économiquement. Et le président Obama l’a bien répété dans son discours d’Accra le 11 juillet dernier : ‘ Votre valeur ne se mesurera pas au montant des dollars que nous allons vous donner, mais à votre capacité à changer votre propre sort. L’avenir de l’Afrique appartient aux Africains d’abord !’
Forum des peuples : l’occasion de découvrir les sites touristiques de Bandiagara
Plus de 700 participants sont venus de pays frères comme de la guinée Conakry, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie, le Sénégal, la RDC et les 8 régions du Mali sans oublier la France et la Belgique. Pour les hébergements, les hôtels, campements, et sites touristiques côtoient les grandes salles de réunions et les amphithéâtres de plénière. Bandiagara offre un voyage au C’ur d’une grande civilisation africaine dans un pays sublime o๠cohabitent la rudesse de la nature et les trésors de l’architecture. Dans cette cité féconde l’Association Gina Dogon concilie le mythe, le mystère, la magie, les odeurs et la vie d’une civilisation fière de son passé et tournée vers l’avenir. Les danseurs dogons offrent une magie céleste, histoire de célébrer un «non» à l’ordre et aux pratiques néo-libérales en passe d’ôter au terroir son potentiel culturel que les générations ancestrales lui ont légué. Avec une population à vocation essentiellement agricole et pastorale, le cercle de Bandiagara regorge d’importantes ressources qu’il tire du Yamé (ramification des eaux du fleuve Niger), des prairies .Comme l’affirme le maire de Bandiagara ce forum met non seulement la ville sur orbite pendant trois jours mais donnera l’occasion aux participants d’aller visiter les sites touristiques. Il s’agit des paysages exceptionnels de falaises et de plateau gréseux intégrant de très belles architectures (habitation, greniers autels, sanctuaires et Toguna, abris des hommes). Le site de la région de Bandiagara possède des traditions sociales prestigieuses encore vivantes, les masques de fêtes rituelles et populaires et cultes périodiquement rendus aux ancêtres à travers plusieurs cérémonies. Par ses caractéristiques géologiques, architecturales, archéologiques et ethnologiques et ses paysages, le plateau de Bandiagara est l’un des sites les plus imposants d’Afrique de l’ouest. Quand un chasseur fonda Bandiagara… A titre de rappel, Bandiagara a été fondée par un éminent chasseur du nom de Nangabanou Tembely qui est venu du village de Gankilema. Deuxième cercle après Bafoulabe, il y a 50 ans après l’indépendance du Mali, Bandiagara, sert de lieu d’échange aux ‘pauvres’ sur les grandes questions qui font l’objet d’actualité et parallèlement au forum du G8 qui se tient à l’Aquila en Italie. Par ailleurs, le forum se déroule dans une atmosphère de fraternité, de convivialité et d’amitié pour les participants venus des quatre coins de l’Afrique. A la cérémonie d’ouverture, la danse des chevaux ont marqué les esprits des participants. Une démonstration faite par les cavaliers dogons devant une assistance riche en couleurs. Rappelons cette édition 2009 du forum des peuples vient après les précédents foras tels Siby I, II ,Kita, Fana, Gao Koulikoro. Un contre-forum pour rappeler au monde entier que les pays riches ne peuvent eux seuls décider du sort du monde. Au cours de ce forum, les participants auront abordé toutes les questions relatives à l’économie capitaliste, la nouvelle crise de la dette en gestation, la crise financière internationale, l’immigration…
Adoption dune loi contre lexcision : le Mali devancé par les pays limitrophes
Le Mali traà®ne le pas pour l’adoption d’une loi contre la pratique de l’excision. C’est ce qui ressort globalement de l’analyse de l’organisation internationale de défense des droits humains et égalité. « Appel au gouvernement Malien en faveur de l’adoption d’urgence d’une loi efficace interdisant les mutilations génitales féminines » tel a été le thème d’une conférence du mouvement des groupes de base africaine pour mettre fin aux mutilations génitales féminines, ce 24 juin. Vingt-quatre activistes d’organisations anti-MGF de base, venus de dix sept pays africains, se sont réunis à Bamako pour présenter leurs plus grandes réussites dans le domaine et mettre fin à ces pratiques traditionnelles. Après quatre jours d’échanges, les activistes ont retenu la Non-adoption de la loi, en arguant que cette législation serait pourtant capitale pour accompagner le combat contre l’excision. « Le fait que le Mali n’ait pas adopté une loi, met les efforts consentis à plat », a martelé Dr. Kouyaté de la Guinée. A l’évidence, le retard du Mali dans la répression contre la pratique de l’excision dérange les pays voisins. Et pour causes, les exciseuses immigrent souvent dans les pays limitrophes oà¹l’excision n’est pas formellement interdite et s’adonnent à la pratique en toute illégalité. « Sans la loi contre l’excision au Mali, nous qui sommes dans les pays limitrophes o๠les lois ont été adoptées, serons dérangés dans les efforts enclenchés », a fustigé Meddah Félicité du Burkina Faso. C’est pourquoi le Dr. Kouyaté ajoutera que cette loi protégera les petites filles. Un appel lancé au Président Amadou Toumani Touré et à son épouse. Bannir les mutilations génitales féminines A titre de rappel, au Mali, les mutilations génitales féminines sont extrêmement repandues. 92 % des femmes et des filles y ont été soumises; Et les fillettes qui subissent cette intervention sont de plus en plus jeunes. Le Mali est devenu un pays cible pour la pratique des MGF ; Fillettes et exciseuses y sont emmenées depuis que les pays voisins ont banni la pratique, à savoir le Burkina Faso, la Guinée et le Sénégal. « Nous avons choisi le Mali pour nous réunir parce que nous espérons que le point de vue des activistes des pays dans lesquels il existe des lois contre les MGF (17 pays au total) aidera les autorités maliennes à comprendre l’urgente nécessité d’une loi réprimant les MGF », explique Mme Faiza Jama Mohamed de Nairobi au Kenya. Après la conférence, les experts prévoient de rendre visite aux ministres de l’Education, de la Promotion de la femme et de l’Enfant, de la Santé et de la Justice.
Maliens du Gabon : quel avenir dans l’après Bongo?
Le Mali est considéré comme le pays à plus fort taux d’émigration en Afrique de l’ouest. A partir des années 1970, Les maliens ont souvent choisit le Gabon du fait d’opportunités économiques nées de l’exploitation pétrolière. La majorité exerce dans le domaine du commerce, mais de nombreux ressortissants maliens pratiquent des métiers que les gabonais rechignent à exercer, tels que le transport (taxis), aux côtés des béninois, le bâtiment (manoeuvres), et l’exploitation forestière (ouvriers). Cela dit, comme au Congo voisin, les tout premiers expatriés maliens se sont installés au pays de feu El Hadj Omar Bongo pour intégrer la fonction publique, o๠l’un des rares métiers qui leur était ouvert était celui de l’enseignement. Ils jouissaient ainsi de salaires confortables, et étaient bien acceptés par la population autochtone. Pendant ses 41 ans au pouvoir, le président Bongo, décédé le 8 juin à 73 ans dans un hôpital de Barcelone suite à un cancer abbdominal, a toujours considéré les maliens comme des citoyens à part entière. Ces derniers contribuant au développement socio-économique du pays, ils représentaient la communauté la plus importante et faisaient le commerce transfrontalier, les marchandises coûtant moins chères dans cette zone. Ils représentent aujourd’hui entre 10 à 15% de la population totale du Gabon (1,2 million d’habitants), une main d’Âuvre non négligeable. Sidi Diarra, un jeune malien de 22 ans résident au Gabon témoigne : « mon père s’est installé au Gabon en 1978 et aujourd’hui, il est professeur dans un lycée de Libreville. Je suis né et J’ai grandi ici. Durant toute notre vie, nous n’avons avons aucun problème avec les gabonais. J’ignore ce que nous allons devenir après Bongo, mais C’était un homme bon qui a toujours défendu notre cause. » l’après Bongo Un grand nombre d’expatriés maliens du Gabon affirme que ce pays reste un modèle de stabilité politique, et tous espèrent que ce climat perdure après la mort du président, malgré les spéculations qui vont bon train sur les éventuelles querelles de succession. l’incertitude règne au sein de cette communauté qui n’a connu qu’un seul régime durant quatre décennies. Quelle sera désormais la politique adoptée par les nouvelles autorités du pays envers les expatriés qui contribuent à l’économie du Gabon ? Difficile à dire, alors que la crise économique a accentué les difficultés des gabonais, et exacerbé les réflexes xénophobes envers les étrangers parmi certaines catégories de la population. Toutefois, le président ATT se rendra ce mardi à Libreville, pour participer, parmi une vingtaine de chefs d’Etat et de gouvernement francophones, aux obsèques d’Omar Bongo Ondimba. Comme à l’accoutumée, il profitera de son séjour pour rencontrer les membres de la diaspora lors d’une assemblée générale au gymnase d’Olouni, dans la capitale. Une occasion de rassurer ses compatriotes sur leur avenir en terre gabonaiseÂ
Dune pratique démocratique à une autre (1/2)
Deux faits importants relevés dans l’actualité de ces dernières semaines obligent à jeter un regard désormais circonspect sur ce qu’est la pratique démocratique d’un pays à un autre, d’une démocratie à une autre, d’un dirigeant politique à un autre, le tout au regard des exigences nouvelles de vertu et de morale politiques nécessaires, à la construction et la consolidation de toute démocratie. Intéressons-nous d’ abord au premier fait qui nous a interpellés et qui est relatif à l’actualité politique britannique : le deuxième fera l’ objet d’un second article : Stigmatisé pour son rôle dans le scandale des « notes de frais » des députés, Michael MARTIN, Président de la Chambre du Royaume Uni, a annoncé  de manière lapidaire  qu’il quitterait ses fonctions de speaker le 21 juin prochain. « Afin que l’unité des Communes puisse être maintenue », a-t-il lancé à ses collègues dans un silence religieux. « Le bureau du speaker est censé symboliser l’intégrité parlementaire, la probité et la loyauté à travers les siècles », estime le journal The Irish Times, qui constate que l’occupant du poste n’avait d’autre choix que de s’effacer. Une première depuis trois cents ans de pratique démocratique au Royaume Uni ! Le parlementarisme anglais a jusqu’ici, été le modèle par excellence de la pratique démocratique moderne. Cette personnalité Britannique de tout premier plan se voit éclabousser par un vaste scandale lié aux « Notes de frais », ce qui a fait montrer du doigt, le laxisme dans le contrôle des activités parlementaires. En Angleterre, la loi autorise un Député ou un Lord à se faire rembourser à concurrence de l’équivalent de £ 24.006 (soit F.CFA 18.267.746, au titre de l’allocation pour sa résidence secondaire. En effet, l’on considère que pour les besoins de leurs activités politiques et parlementaires, les Députés et les Lords ont besoin de se déplacer de leurs circonscriptions à Londres, siège de Westminster, le parlement anglais. C’est dans ce cadre qu’ils sont amenés à acquérir ou à louer des résidences secondaires devant leur servir de « pied à terre » londonien. Les dépenses auxquelles sont exposés les parlementaires dans ce cadre-ci sont ainsi mises à la charge du contribuable anglais, naturellement dans les limites fixées par la loi. Malgré cette stricte limitation de la loi, de nombreux élus anglais ne se sont pas gênés de « forcer la dose » de leurs « dépenses remboursables », en demandant le remboursement de frais aussi variés et hors de propos que : l’entretien de leurs résidences secondaires, l’achat de rouge à lèvres pour leurs épouses, voire « maitresses », des sacs entiers de fumier pour leurs jardins, le règlement du prix des travaux de réfection de leurs piscines, le remboursement des intérêts de leurs emprunts immobiliers, la location de vidéos pornographiques  , le tout constituant des plaisirs auxquels ne saurait gouter des gens des tropiques. Même si les élus ainsi mis en cause ont accepté de rembourser les montants qui leur ont été indûment remboursés (à ce jour, environ £ 146.420, soit F.CFA 111.421.511 l’ont déjà été), la situation est pour le moins cocasse. Difficile, en effet, de se réjouir de l’issue d’une telle situation. Mais, si ces évènements peuvent prêter à sourire, ils témoignent à bien des égards des leçons que nous devons tirer pour nos jeunes Nations. s’il faut se réjouir encore de cela, nous pourrions dire que là bas au moins, lorsque qu’on est pris la main dans le sac, il est mal venu de ne pas remettre ce qu’on a pris dans la caisse. En tant que maliens, imaginons simplement la tête d’un anglais, découvrant que d’importants fonds ont été détournés par un parlementaire de la »République très très démocratique de Gondwana ». Que ces fonds ont été utilisés pour épouser une cinquième et non moins légitime épouse. Que le parlementaire malien s’est bien empressé de « doter » sa nouvelle épouse au moyen des remboursements de « ses dépenses injustifiées » ? Simple différence de culture démocratique et de mÂurs politiques me diriez vous ? Ce que ne manquerait sans doute pas de faire rire un British. Que dire de nos « cousins » les français ? A leur sujet, les analystes politiques s’évertuent en ce moment de savoir si le scandale des « Notes de Frais » était possible en métropole, patrie mère de la démocratie et de la liberté ? A y regarder de plus près, l’on se rend bien compte que même les sujets de sa majesté ne sont pas à l’abri de la tentation de violer la loi, partant, de soustraire frauduleusement le contenu de la tirelire de sa majesté, le tout avec un « instinct démocratique » simplement perverti. La première leçon qu’il faut tirer de ce scandale au pays de l’habeas corpus est qu’il n’existe et ne peut exister de système d’autorégulation au sein d’une société fermée, quelle qu’elle soit. Partout o๠elle est pratiquée, la démocratie a besoin d’être ouverte et transparente. Le système de contre pouvoir doit toujours être renforcé partout o๠il y a risques évidents de dérives. Face à l’ampleur du scandale et conscient du désastre politique et de ses conséquences ravageuses, les autorités gouvernementales britanniques ont tout de suite décidé de réagir. Le Premier ministre britannique Gordon BROWN, lui même sévèrement critiqué a ainsi promis des réformes constitutionnelles, dont un projet de loi visant à retirer aux parlementaires le droit de fixer leurs propres rétributions. Comme il l’a laissé entendre, « Westminster ne peut plus fonctionner comme un club de gentlemen du XIXème siècle dont les membres fixent les règles et se les appliquent à eux mêmes ». Pour corriger cet état de fait, le Chef du Gouvernement décide de passer du système de « l’auto régulation » à la « régulation extérieure » par la mise en place d’une autorité indépendante qui sera désormais chargée de « superviser et d’administrer » les « Notes de Frais » des Députés et des Lords. Cette autorité indépendante aura un pouvoir d’enquête et de sanction à l’égard des récalcitrants. Gageons que cela soit la meilleure réponse à cette mauvaise pratique démocratique britannique. Mais au-delà du caractère cocasse d’une telle situation dont se serait bien passé l’actuel gouvernement britannique déjà mal en point, il ya lieu de saluer et de se réjouir de la performance du quotidien le « Daily Telegraph ». Ce journal -dit-on-, se serait procuré à prix d’or (entre £ 80.000 et £ 400.000, soit F.CFA 60.877.401 et F.CFA 302.744.191) le listing des remboursements des dépenses des parlementaires anglais, payé entre les mains d’un personnel administratif de Westminster. Il a joué un rôle déterminant dans la dénonciation au grand public du scandale. C’est là à n’en pas douter le véritable rôle et mission que l’on est en droit d’attendre de la presse. Entendons nous bien : notre propos ne vise pas la moralité des moyens utilisés par le journal dans « la captation de l’information ». Nous saluons la capacité de l’organe de presse et sa détermination à mettre en cause des attitudes, des méthodes et pratiques nocives, lorsque cela est le fait des gouvernants, mais surtout, lorsque cela jure avec les « prescriptions de la loi et de la démocratie », le bon sens qui devrait inspirer et animer les hommes de pouvoir. Aucun système démocratique, fut-il celui de Grande Bretagne n’est à l’abri des déviances tels que le détournement de deniers publics par la violation de la loi. Mais pour qui connaà®t la démocratie anglaise, cet enchaà®nement d’évènements doit-il réellement surprendre ? Assurément pas ! Les derniers soubresauts de l’actualité politique britannique doivent au contraire être analysés comme une étape supplémentaire dans la pratique démocratique de ce pays. Par rapport à la France qui procède souvent par flambées de violence révolutionnaire et réformes dans l’urgence, la Grande Bretagne opte souvent pour un pragmatisme politique qui vise précisément à remédier empiriquement à des mécontentements avant que ceux-ci ne débouchent sur une contestation plus radicale. D’o๠une progression moins nettement sensible mais graduelle. Tout cela s’enracine parfaitement dans la tradition de l’Habeas corpus et du Bill of Rights qui limitent le pouvoir arbitraire et proclament les libertés fondamentales au regard des dérives de la pratique. La Grande Bretagne est sans doute le meilleur exemple de l’adaptation progressive d’institutions à l’expérience. Dans toute Démocratie moderne, contre de telles déviances des gouvernants, les citoyens sont en droit d’attendre que les contre pouvoirs soient capables de prendre le relais, d’analyser, d’enquêter et le cas échéant, de donner l’alerte et la riposte s’il y’a lieu. Il y va du renouveau de l’action publique. Il devrait en est de même dans notre démocratie malienne en construction. Plus loin de nous, les choses de la politique paraissent étriquées et complexes se dénouent au moyen du dialogue et de l’échange ; chez nous, les choses les plus simples deviennent fort complexes dès que se noue le dialogue qui devient lui-même très vite dispute. Si les auteurs s’accordent à dire qu’il y a autant de modèles démocratiques que de pays qui pratiquent la démocratie ; il y a tout de même une leçon à tirer de chaque modèle. Quoique les pires dictatures se sont tout de même réclamées de ce système aussi. Mais il est courant de dire que la démocratie est le moins mauvais des systèmes. C’est d’autant plus vrai que C’est le seul système capable de permettre dans une large mesure, l’exercice du droit, de la justice, la participation, la responsabilité, le pluralisme, la solidarité du groupe pour assurer la cohésion sociale. Autres endroits autres pratiques démocratiques !
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JournalduMali.com, ou JDM, a pour ambition d’être un véritable journal en ligne. En phase avec le Mali d’aujourd’hui, il présente l’actualité du pays en continu. A la fois reflet de notre société, révélateur de talent, mais aussi initiateur de débats et lieu d’échange, ce nouveau site a pour ambition de vous servir une information claire, objective, fiable et variée sur le Mali. Le Mali est aujourd’hui l’un des pays d’Afrique les plus prometteurs en matière de développement socio-économique. Future puissance agricole, le pays réalise de grandes infrastructures, prochainement, la construction du troisième pont, parmi d’autres projets Bamako est une ville pleine de promesses, qui s’étend davantage et sera demain l’un des carrefours de l’Afrique de l’Ouest, à l’instar d’Abidjan, de Dakar ou encore d’Accra au Ghana. La capitale malienne abrite aujourd’hui de grandes entreprises internationales, et de nombreuses ONG. Elle se fait l’hôte de nombreuses conférences, au centre international de conférence, o๠s’est tenu dernièrement le premier salon International des transports en Afrique de l’Ouest, ou encore le Forum de Bamako chaque année. l’intérieur regorge également de richesses et de sites extraordinaires, du Nord au Sud, et d’Est en Ouest. Mais la richesse la plus importante du Mali se trouve sans doute ailleurs. Elle se trouve dans ses hommes et femmes, anonymes ou célébrités, qui construisent chaque jour l’avenir du pays. Pour toutes ces raisons, notre pays mérite une vitrine sur le Net, un outil d’information qui s’adresse à tous, maliens de l’intérieur, diasporas, étudiants, cadres, employés, décideurs politiques ou économiques, membres du corps diplomatique, et représentants d’institutions internationales. Pour satisfaire ce public divers et exigeant, Journal du Mali s’appuie sur une équipe de journalistes expérimentés, motivés et impliqués, pour vous offrir tout le Mali en un clic ! Découvrez un site riche de rubriques, offrant des angles d’analyse différents, et un rapport plus ou moins distancié avec l’actualité : Dans A la Une, vous retrouvez chaque jour des articles de fonds sur l’actualité économique, sociétale, politique, sportive, culturelle, panafricaine etc. Les Instantanés du Mali, d’Afrique et du Monde vous livrent des informations de dernière minute grâce à des dépêches régulièrement actualisées. Pour vos loisirs et sorties, le Guide du JDM met à votre disposition toutes les informations souhaitées, et tout ce qu’il faut savoir sur le Mali Chaque semaine, nous vous proposerons le Portrait d’une personnalité malienne au C’ur de l’actualité, ou qui force notre estime par son action et son engagement. La Grande Interview effectuée par notre rédaction donnera tous les mois la vision d’un homme ou d’une femme sur sa propre actualité et son environnement. Dans les autres médias, vous aurez accès à une revue de presse, véritable condensé de l’actualité vue par nos confrères et amis de la presse écrite en ligne. Mais le JournalduMali.com serait incomplet sans une section multimédia, et nous proposerons très bientôt des Galeries photos plus complètes, avec de nombreuses images du Mali, insolites et quotidiennes, ainsi que d’authentiques reportages vidéo. En outre, vous pourrez prochainement visionner le journal télévisé de l’ORTM sur notre site. L’interactivité est aussi au coeur de JDM, qui vous permet de réagir et commenter des articles publiés. Nous espérons ainsi vous faire voir le Mali autrement, en un clic ! Le JournalduMali.com se veut ambitieux et humble. A ce titre, nous revendiquons votre indulgence, et votre participation pour nous aider à améliorer quotidiennement ce site, et en faire notre site à tous. Bonne visite sur JDM, et n’hésitez pas à le faire découvrir à vos ami(e)s en cliquant sur le lien ci-dessous ! Mame Diarra DIOP Rédactrice en chef Mahamadou CAMARA Directeur de publication