La lettre de Journaldumali.com au Père Noël…

Certes, elle n’a pas été une année facile, pour nombre d’entre nous. Les difficultés de la vie, et en particulier celles que l’on peut vivre dans un pays qui se relève d’une crise aussi grave que celle que nous avons traversé. Cher Père Noà«l, les Maliens et leurs amis ont fait beaucoup d’efforts pour sortir de leurs difficultés. Ils ont, ensemble, réussi à  faire face aux menaces des djihadistes, qui ont continué malheureusement à  tuer, à  Ebola, à  la vie chère, etC’… Pour 2015, tous avancent avec l’espoir, l’espérance afin que l’année qui vient sera meilleure. 2014 n’a pas été facile! Comme dit l’adage en bambara : . Les nouvelles, surtout les mauvaises, se sont multipliées. Les journalistes, sont devenus, au Mali comme ailleurs, ceux qui annoncent les nombreuses calamités qui nous tombent dessus. Fort heureusement, il y a eu aussi de belles choses qui nous sont arrivées. Des êtres chers nous ont quittés, et nous avons aussi découvert des personnes merveilleuses qui ont fait bouger les choses dans le bon sens. Pour nous les journalistes de votre site d’actualité, écrire sur le web est une aventure. Ecrire pour le lecteur est un devoir. Et à  ce lecteur, nous demandons indulgence et nous engageons à  délivrer la meilleure information. Comme tous les Maliens qui espèrent que 2015 apportera plus d’espoir, nous demandons encore au Père Noà«l, une année 2015, moins sombre, et tournée vers une paix durable. Celle là  sur le chemin du Mali et dès Janvier, nos médiateurs et délégations reprendront la route d’Alger pour l’arracher aux protagonistes engagées dans les négociations inter-maliennes inclusives. Ailleurs sur la planète, nous resterons les observateurs attentifs d’un monde qui évolue vite et espérons rencontrer toujours plus d’artistes, d’innovateurs, de porteurs de solutions, en sommes des êtres pleins d’idées et dotés de vision. Au Père Noà«l, nous avons une dernière requête : Plus d’éthique professionnelle et de déontologie dans l’exercice quotidien de notre travail. Joyeux Noà«l à  tous !

Père Jean Bolomey à propos du carême chrétien : « l’eau ne rompt pas le jeune ! »

Dans la mouvance du carême chrétien qui a démarré il y’a 4 semaine, nous avons tendu notre micro au Père Jean Bolomey de la paroisse Sainte Monique de Badalabougou, qui a bien voulu nous entretenir sur le sens profond de cet évènement hautement symbolique dans communauté catholique. Aux sources du Carême Le mot carême est un vocable typiquement latin, désignant (quadragesima – une période longue de 40 jours). Il est symbolique, à  plus d’un titre, dans la religion chrétienne. « Moise a passé 40 jours et 40 nuits sur le mont Sinaà¯, le peuple de Dieu a passé 40 années dans le désert sans manger ni boire, Jésus a inauguré son ministère par un séjour de 40 jours et 40 nuits dans le désert…) Voici, entre autres, les raisons qui ont fait que le jeun chrétien dure 40 jours. Une autre particularité du carême chrétien est que moment exclut le « mercredi des cendres », et les dimanches. Autrement dit, le dimanche est le jour ou Dieu s’est reposé après avoir crée le monde et son contenu. « C’’est pourquoi nous ne jeûnons pas les dimanches ». « l’être humain a toujours besoin d’un moment de ressourcement. La vie courante est le lieu d’exercice de la foi. Et le véritable moment de ressourcement pour le chrétien C’’est le carême ». Le jeun, selon le Père Bolomey, devient une obligation, dès lors que le sujet atteint la majorité. « Je pense qu’un mineur n’a aucun intérêt à  jeûner. Et, il faut s’arrêter de jeûner à  partir du moment l’organisme ne peut plus endurer la faim, et en cas de maladie grave ». « l’eau ne rompt pas le jeune » Contrairement à  d’autres types de jeun, une grande liberté est laissée à  chaque chrétien pour organiser son jeun au moment du carême. Parce que, explique le père Bollomey, l’institution de règles strictes peu finir par engendrer l’hypocrisie. Le jeun chrétien ne porte pas sur la boisson de l’eau. Autrement dit, en temps de carême, « le chrétien peut boire autant qu’il peut ».Mais, on peut se priver de tabac (cigarette) et d’alcool, de sucrerie, de télévision, de relation sexuelle… « Toutes ces privations n’ont de valeur que par leur signification spirituelle. C’est-à -dire, le désir de revenir à  Dieu, et de laisser plus de place à  lui dans notre vie ». La marche des chrétiens A propos de la traditionnelle « marche de carême » organisée tous les ans par la jeunesse de l’Eglise catholique, le Prêtre a indiqué que cette activité s’inscrit en droite ligne de l’idéal recherché par le carême. En effet, dit-t-il, « les jeunes marcheront de Bamako à  Kati, soit une vingtaine de kilomètres. Ils seront exposés à  la chaleur intense, à  la soif et la faim, au soleil, à  la fatigue. Durant leur parcours, ils méditent et échangent sur certains passages de la bible. Cette marche est bien une sorte de jeun Le carême chrétien étant l’ultime étape pour les festivités pascales, le Père Bolomey, indique que cette période est indissociable de Pâques. « l’on ne saurait séparer la préparation du but. Le but C’’est de parvenir à  la fête de Paque avec un C’œur régénéré. Ceux qui ne jeûnent pas sont invités à  la fête comme tout le monde. La fête de Pâques est une joie universelle qui transcende tous les efforts spirituels consentis ». A la question de savoir, la différence existant entre le carême chrétien et celui musulman, le père Bolomey reconnaà®t qu’il y a des points de ressemblances tels que la privation de nourriture corporelle, la prière, le partage, la solidarité. Il n’y a pas un plan standard fixant le début et la rupture du jeun. Et pour cause, dit-il, « On fait beaucoup appel à  la conscience de chacun. Prioritairement la privation de nourriture, de minuit à  minuit, le mercredi des cendres (c’est-à -dire, le premier jour du carême) et le vendredi saint (le jour commémoratif de la mort de jésus sur la croix, le dernier jour du carême ». « Toutes les religions sont bonnes, en ce sens qu’elles sont toutes des chemins vers dieu », prechera-t-il. Une autre règle de la communauté catholique voudrait que tous les vendredis du carême, le fidèle se prive de viande rouge.

Père Noël : L’homme en rouge qui distribuait des cadeaux

C’’est l’histoire d’un personnage dont la notoriété a vaincu l’usure du temps. Vêtements en fourrure rouge et blanc, bonnet vissé sur la tête, épaisse ceinture de cuir, barbe blanche, le père Noà«l est sans doute Le personnage le plus connu de l’histoire de l’humanité. Qui est-il ? Les versions varient, renforçant l’idée qu’il n’aurait jamais vécu. Une sorte de mythe, de personnage fabriqué par l’imagination des hommes. Seule certitude, le père Noà«l n’a pas des origines africaines. Ses vêtements chauds indiquent bien qu’il est originaire d’un pays hivernal. Ou tout au moins que la période de Noà«l dans son pays d’origine est une période hivernale. Selon une certaine légende, Nicolas de Myre devenu « Saint Nicolas » est le personnage qui a servi de source d’inspiration au Père Noà«l. Celui-ci vivait au quatrième siècle au sud de la Turquie. Il fut contemporain de la dernière vague de persécutions et du Concile de Nicée, moment important du christianisme. La légende de Santa Clauss Au onzième siècle, sa dépouille sera volée par des marchands italiens mais, ils laissent sur place un morceau de crâne et de mâchoire. Rapportée à  Bari en Italie, la relique produirait des miracles. Selon la légende, il aurait ressuscité trois enfants trucidés par un horrible boucher. Il est alors présenté comme le saint protecteur des tous petits. C’’est grâce à  la réforme des protestants luthériens que le père Noà«l va se confondre au Christ. Ceux-ci rejètent le rôle patronal des saints, remplacent « saint » Nicolas par l’enfant Jésus. Mais, C’’est aux Américains et surtout à  la firme américaine Coca Cola que le personnage va prendre une dimension planétaire. Au début des années 1930, la firme Américaine va demander à  Haddon SUNDBLOM de dessiner ce vieux bonhomme (dont la renommée grandissait) en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. Ainsi, les enfants seraient incités à  en boire durant l’hiver. Le dessinateur l’habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc. Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maà®tre planétaire de la nuit magique, le Père Noà«l. Il y eu bien quelques mouvements de protestation de la part des Catholiques contre cette envahissante popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à  l’origine celle de l’enfant Jésus. Certaines manifestations allèrent même jusqu’à  brûler l’effigie du Père Noà«l, mais tout rentra dans l’ordre au fil du temps. La légende faiblit Personnage à  la générosité infinie, le Père Noà«l est réputé pour les cadeaux qu’il distribue aux enfants dans la nuit du 24 au 25 Décembre. Aujourd’hui, l’éveil précoce des consciences des enfants a largement contribué à  déboulonner l’image d’un vieillard qui passe nuitamment de maisons en maisons pour distribuer les cadeaux. En Afrique, l’on est loin, très loin la frénésie canadienne oà¹, les bureaux des postes reçoivent environ un million de lettres pour le Père Noà«l. En 2007 en France, le Père Noà«l aurait reçu plus de 1 600 000 courriers, dont 1 430 000 lettres et 181 200 e-mails. De nos jours, les déguisements du Père Noà«l, mal ajustés, qui sont publiquement arborés ont tout révélé : le Père Noà«l n’existe plus. N’empêche ! l’écho de sa popularité dans la conscience collective implique désormais une formalité à  remplir : faire des cadeaux. Le Père Noà«l n’unit plus seulement les enfants et les catholiques. Il est devenu un véritable phénomène planétaire, si bien que dans des pays n’ayant pas de tradition chrétienne, tels que la Chine, le Père Noà«l est utilisé comme outil marketing et comme occasion de faire des cadeaux, de décorer la ville et de réunir la famille.