« Jeunes entrepreneurs, acteurs de changement »

« Ne pas investir dans la jeunesse, revient à  faire de fausses économies ». Cette phrase de la représente résidente du PNUD au Bénin, Nardos Bekeletomas résume l’idée à  l’origine de la rencontre de Cotonou. Les organisateurs, en l’occurence le Réseau Mondial des Jeunes Innovateurs et leurs partenaires que sont le FIDA et la Fondation Phelps Stokes(USA), se sont fixé pour objectif de donner un espace d’échanges et de discussion aux jeunes leaders. Ils sont une soixantaine venus d’une cinquantaine de pays d’Afrique, d’Europe, des Amériques et d’Asie sont donc réunis pour 4 jours en atelier-foire pour faire entendre leur voix. « C’est une occasion à  ne pas rater » selon le Président de la Fédération des Jeunes Entrepreneurs du Bénin, hôte de la rencontre. « Les jeunes sont aujourd’hui plus que jamais au coeur du dévelopement. Les laisser en marge des décisions et des actions est une erreur que commetent depuis trop longtemps les gouvernants. Ils sont les agents de changement, pour transformer leur milieu, pour transformer le monde », dira-t-il dans son allocution. Le Fonds International pour le Développement de l’Agriculture et le Pleps Stokes ont, selon leurs représentants, acepté de supporter cette initiative du Réseau Mondial des Jeunes Innovateurs parce qu’ils croient que « les jeunes peuvent trouver des solutions à  leurs problèmes ». Depuis des décennies, les politiques et programmes en faveur des jeunes ont été élaborées et mises en oeuvre sans la participation des jeunes qui sont pourtant les premiers bénéficiaires. Le forum de Cotonou est donc une première étape dans la réappropriation par les jeunes des initiatives qui les concernent. Pendant leurs travaux, les participants, jeunes chefs d’entreprises ou chercheurs dans des domaines divers (agriculture, artisanat, commerce, transformation) vont identifier les contraintes qui sont les leurs dans la mise en oeuvre de leurs projets, partager les idées qui ont marché dans leurs expériences respectives et surtout adresser des recommandations aux décideurs afin que ces derniers soient plus attentifs à  leurs besoins pour les appuyer de manière plus efficaces. Une plateforme physique et virtuelle permettra après Cotonou de continuer les échanges et faire profiter au maximum de jeunes,tant en milieu urbain que rural des acquis de la rencontre et surtout de continuer le plaidoyer auprès des gouvernants et des partenaires financiers pour que la « voix des jeunes » soit enfin entendue.