MISAHEL: journée d’échanges à Bamako sur les questions de sécurité

La rencontre a pour objectif la mise en place d’un cadre permanent d’échange d’informations et de coopération en matière de sécurité dans le cadre du processus de Nouakchott. Y prennent part les attachés et conseillers en matière de sécurité et de défense de l’Algérie, du Burkina-Faso, de la Cote d’Ivoire, de la Guinée, de la Mauritanie, du Nigeria, du Sénégal, du Mali et du Tchad ainsi que des cadres chargés des questions de défense et de sécurité de la CEDEAO. Trois projets pour consolider la paix et la sécurité Le processus de Nouakchott met l’accent sur la coopération entre les onze pays membres en vue de freiner la menace terroriste et la criminalité transfrontalière. Lors des travaux de la 3e réunion ministérielle des pays membres du processus de Nouakchott, à  Niamey, il a été décidé de concentrer les efforts de coopération sur les domaines prioritaires de la sécurité, de la gouvernance, de la décentralisation et du développement. Ces derniers mois, la MISAHEL s’est attelé à  développer ces domaines prioritaires de la stratégie de l’UA pour le Sahel. Il s’agit des trois projets majeurs pour l’année 2014, à  savoir l’implication des leaders religieux dans la promotion de la paix et de la cohésion nationale, l’appui à  la réinsertion socio-économique des jeunes et des anciens combattants au nord du Mali, le renforcement des initiatives existantes de coopération transfrontalière à  travers la mise en place d’unités mixtes et d’opérations conjointes. Selon M. Pierre Buyoya, ancien président du Burundi et Haut Représentant de l’Union Africaine (UA) pour le Mali et le Sahel, cette stratégie, assortie d’un plan d’action pour l’année 2014, avec une série de projets à  réaliser, va être présentée au Conseil de Paix et de sécurité (CPS) de l’UA, la semaine prochaine à  Addis Abeba, pour validation.

La Fondation Mohamed VI offre une clinique périnatale au Mali

Le coup d’envoi des travaux a été donné ce vendredi après-midi par le président Ibrahim Boubacar Keita et sa Majesté le Roi Mohamed VI, après la présentation du projet et de la maquette. l’établissement qui sera construit sur 5 ha assurera les activités d’identification des grossesses à  risque, de soins avancés en obstétrique et néonatalogie, de formation médicale et paramédicale et de recherche développement en soins obstétricaux et néonataux d’urgence. Avec une capacité totale de 74 lits et un plateau technique ultra-moderne, cette structure vise à  améliorer la santé de la mère et de l’enfant. D’après les explications, elle est adaptée au contexte et aux besoins locaux, c’est-à -dire une clinique intégrée à  son environnement, avec l’utilisation de panneaux solaires pour la production d’eau chaude, l’utilisation d’équipements économes en eau et en énergie électrique, la ventilation naturelle permettant d’éviter le recours à  la climatisation. Pour le ministre malien de la santé, C’’est un geste qui témoigne de la qualité de la coopération entre le Mali et le Maroc. « C’est un investissement qui viendra en complément utile des structures dont nous disposons, C’’est une structure de référence qui va recevoir des cas compliqués des hôpitaux en matière de périnatalité et qui permettra de prendre une partie des besoins des populations avoisinantes en terme de recours de troisième référence dans le cadre des grossesses normales » a t-il indiqué. Le coût de réalisation du centre (construction et équipement) s’élève à  6,9 milliards de francs CFA pour un délai de construction de 18 mois. Sur le même site, il a été procédé à  la remise de don de semences bovines par la même Fondation. Il s’agit de développer cette filière et d’augmenter la production laitière.

Fête de l’armée: défilé et pose de 1ère pierre de logements sociaux

Après le passage en revue des troupes, le président de la République a regagné la tribune d’honneur vers 9h15 aux côtés de plusieurs invités dont le ministre français de la défense Jean Yves Le Drian. Pendant plus d’une heure, les écoles de formations et tous les corps de l’Armée malienne ont défilé sur le boulevard de l’indépendance. La Force Serval, la Mission européenne de formation au Mali(EUTM) et la Minusma étaient également présentes. Placé sous le signe de la force et de la cohésion retrouvée, ce 53è anniversaire intervient après le retour du Mali dans le concert des Nations. Et depuis décembre 2013, le Mali a engagé le processus de réforme de l’Armée. Elle a pour objectif de bâtir un nouveau type de militaires avec de nouveaux types de moyens matériels. Pour qu’elle soit effective, l’Assemblée nationale devra voter une loi de réforme des forces armées en février 2014. 850 logements sociaux Après le défilé militaire, le président de la République a procédé à  la pose de la première de logements sociaux destinés aux forces armées et de sécurité à  Sébénicoro. Durant 16 mois, 850 logements vont être construits sur une superficie de 15 hectares. Pour les hommes en tenue, ce geste de solidarité est la matérialisation de la volonté politique forte d’améliorer la condition militaire. C’’est la première fois qu’un programme de logement entièrement dédié aux militaires sera réalisé. La présentation du projet a été faite par Mamadou Guédiouma Coulibaly, PDG de la Société Immobilière et Foncière du Mali (SIFMA). Selon M. Coulibaly, il sera réalisé deux types de logements sur le terrain : le logement de type F3 appelé Hêrêso, (maison du bonheur) et les maisons de type F4 comprenant trois chambres et un séjour. Pour le promoteur, ce sera un lieu convivial o๠il y aura des équipements collectifs qui seront réalisés pour la commodité des populations. Toutes les maisons seront raccordées au réseau d’adduction d’eau potable et à  l’électricité et disposeront de système de drainage des eaux pluviales. Quel est le coût de la construction ? « Pour le moment nous sommes en train de l’évaluer parce qu’il y aura des maisons collectives qui doivent être ajoutées mais les prix des logements vont varier entre 8,5millions et 10 millions» a précisé le PDG. Les ressources financières de ce programme réalisé dans le cadre d’un partenariat public privé, seront mobilisées par la SIFMA. « Il faut voir ce projet comme la confiance des investisseurs, le retour du Mali dans le concert des nations parce quand vous mobilisez des ressources financières d’une telle importance, cela veut dire que les gens font confiance à  l’avenir du pays » a souligné M. Coulibaly. Le président IBK a souhaité que d’autres chantiers de ce genre voient le jour sur l’ensemble du territoire national au profit des forces armées et de sécurité. Auparavant des enfants du quartier qui abritera ces logements ont remis au Chef de l’Etat, le drapeau national du Mali. Pour le Chef suprême des Armées, « cela prouve à  suffisance que ce pays ne saurait jamais tomber. La symbolique est très forte. Quand le drapeau tombe, C’’est la chute du pays. Qu’à  Dieu ne plaise que ce drapeau du Mali tendu et tenu par des mains infantiles ne tombe jamais et Inch’Allah il ne tombera pas ». Une stèle en l’honneur de ceux qui sont morts pour le Mali Dans l’après-midi, le président IBK a procédé à  l’inauguration de la stèle sur la place d’armes de Kati. C’’était en présence du Premier ministre, des membres du gouvernement, des responsables militaires maliens, français, de la Minusma et des membres du corps diplomatique. Après avoir procédé à  la coupure du ruban symbolique, le Chef de l’Etat a déposé une gerbe au pied du monument. Ensuite le président a dévoilé le « timbre poste serval » sur lequel figure le félin. C’’est un devoir de reconnaissance à  ceux qui sont morts pour la défense de la liberté et de la dignité humaine, a déclaré en substance le Chef suprême des armées. « Nous rendons hommage en ce jour aux résistants tombés lors de la conquête nationale, aux héros inconnus de la lutte pour l’indépendance du Mali, aux défenseurs de l’intégrité territoriale et de l’unité nationale, et aux soldats maliens et étrangers tombés pour la libération des régions du Nord Mal » a indiqué Soumeylou Boubeye Maiga, ministre de la défense.

Après Félou, le barrage de Gouina opérationnel dans 4 ans

C’était en présence des chefs d’Etat Ibrahim Boubacar Keita, Macky Sall, Mohamed Ould Abdel Aziz et du Premier ministre guinéen Mohamed Saà¯d Fofana. Situé à  environ 80 km en amont de la ville de Kayes, Gouina se trouve dans la commune rurale de Diamou et compte 24 villages avec 16.000 habitants. Une centrale d’une puissance de 140 mégawatts Le coût total de ce projet financé à  85% par l’Eximbank de Chine est estimé à  230 millions d’Euros avec une puissance de 140 mégawatts. Pour le Président malien, l’héritage commun qu’est le fleuve Sénégal « offre l’opportunité de produire à  moindre coût une électricité propre respectueuse de l’environnement et de la qualité de vie des populations riveraines ». « Cette journée est le symbole de la réussite de notre outil commun, l’Organisation pour la Mise en Valeur du fleuve Sénégal(OMVS), un modèle d’intégration régional en Afrique qui contribue chaque jour à  renforcer les liens séculaires d’amitié et de fraternité entre les peuples » a-t-il indiqué. L’OMVS est bâtie autour de la gestion concertée du fleuve Sénégal, troisième plus long fleuve d’Afrique, qui prend sa source en Guinée et se jette dans l’océan atlantique à  Saint-Louis au Sénégal, après un parcours de 1800 Km à  travers les quatre pays. Selon le Haut Commissaire de l’OMVS, Kabiné Komara, avec l’arrivée de la Guinée, il y a un potentiel hydroélectrique de plus 1000 MW dont le 1/4 seulement est exploité. Dans son allocution, il a parlé des avancées et des projets en cours comme la démarche pour la certification ISO. A l’en croire, l’OMVS fait partie des meilleures organisations régionales en matière de mise en valeur des ressources d’un fleuve. Diversifier les ressources énergétiques La Mauritanie a découvert d’importantes quantités de gaz et un projet est en cours pour son exploitation afin de produire l’électricité. Pour le président Mohamed Ould Abdel Aziz, « le gaz mauritanien permettra de mettre à  la disposition de l’espace OMVS dès l’année prochaine, d’importantes capacités de production d’électricité et de contribuer significativement à  la résorption du déficit énergétique de la sous région ». Créé en 1972, les activités de l’OMVS s’articulent autour de la production d’énergie hydroélectrique, de la fourniture d’eau d’irrigation grâce à  l’action combinée des barrages, de la promotion du volet navigation, l’agriculture.

France: l’ancien Premier ministre Pierre Mauroy n’est plus

L’ancien Premier ministre français Pierre Mauroy, qui fut le premier chef d’un gouvernement socialiste (1981-1984) de la Ve République sous la présidence de François Mitterrand, est décédé à  l’âge de 84 ans, a annoncé vendredi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.M. Fabius s’exprimait devant des journalistes à  Tokyo, o๠il accompagne le président François Hollande en voyage officiel. « C’est un pilier du socialisme démocratique qui s’en va », a dit le chef de la diplomatie française. Pierre Mauroy, qui fut maire de Lille (nord) pendant 28 ans (1973 à  2001) avait été opéré d’une tumeur cancéreuse au poumon en avril 2012. Il avait été à  nouveau hospitalisé dans la nuit du 1er au 2 juin dans un établissement de la région parisienne, compte tenu de son état de fatigue, avait dit un proche dimanche dernier. Pierre Mauroy a semble-t-il fait « un malaise à  la suite d’une hospitalisation qui était prévue » dans le cadre du traitement qu’il reçoit régulièrement pour cette maladie, selon ce proche. François Hollande lui a rendu hommage de Tokyo en saluant « un homme qui a servi la France à  des moments exceptionnels ». « Pierre Mauroy était socialiste, il voulait que la justice sociale puisse inspirer tous ses actes », a poursuivi le chef de l’Etat. « Pierre Mauroy ne trompait pas, il ne mentait pas, il allait jusqu’au bout de ses convictions en prenant la réalité telle qu’elle était ».

Le chef des forces ouest-africaines sur la défensive

«Ce qui est essentiel, ce n’est pas de se mesurer aux troupes françaises.» Pierre Buyoya, représentant spécial de l’Union africaine et chef de la Misma (Mission internationale de soutien pour le Mali), peine à  défendre ses hommes. Depuis plusieurs mois, les critiques sont nombreuses, qui pointent le sous-équipement, l’amateu­risme ou le manque de discipline des soldats ouest-africains. Dernière en date, la cinglante sortie de Michael Sheehan, un conseiller du secrétaire américain à  la Défense, qui a tout simplement jugé la Misma «capable de rien». Les forces françaises ont commencé cette semaine leur désengagement, et ce sont les troupes ouest-africaines qui doivent, aux côtés des Maliens, prendre progressivement le relais. D’o๠les nombreuses et cruciales interrogations sur leurs capacités réelles. «Nous avons décidé de venir au Mali avant même que les Français ne le décident, plaide Pierre Buyoya. Les événements ont fait qu’ils sont venus avant nous, avec plus de moyens, mais nous sommes arrivés dans la foulée et nous continuons notre montée en puissance.» Les troupes de la Misma comptent aujourd’hui 6300 soldats déployés dans tout le Mali, plus de 80 % de l’effectif total prévu. Jusqu’ici, l’essentiel de ces hommes était cantonné aux villes du sud du pays, o๠il s’agissait davantage de sécuriser des points stratégiques et des villes libérées que de combattre l’ennemi. Seuls les Nigériens et les Tchadiens participaient aux missions à  risque. Sécuriser les élections Depuis quelques jours, les choses évoluent. «Les Tchadiens sont à  Kidal depuis longtemps, rappelle Pierre Buyoya, mais aujourd’hui il y a aussi les contingents nigérien et sénégalais à  Gao, et les soldats du Burkina Faso à  Tombouctou.» Outre les personnels civils et militaires, des forces de police sont aussi censées être fournies par la Misma. Sur les quatre unités prévues, seule celle des Sénégalais est en place à  Bamako. «Nous avons un certain nombre d’insuffisances, reconnaà®t du bout des lèvres le chef de la Misma, mais nous faisons en sorte que notre capacité opérationnelle s’améliore. Nous travaillons dans les réalités qui sont les nôtres, affirme encore Pierre Buyoya, et personne ne peut douter de notre utilité au Mali.» De fait, les Maliens sont aussi nombreux à  craindre la passation de pouvoir entre Français et soldats ouest-africains, qu’à  être reconnaissants aux nations voisines de se mobiliser pour eux. Si la Misma est une force principalement militaire, Pierre Buyoya rappelle qu’elle a aussi en charge le suivi du processus politique malien. «Nous allons continuer à  soutenir le gouvernement dans sa démarche politique, assure Pierre Buyoya avec, en ligne de mire, la tenue des élections présidentielle et législatives du mois de juillet. «Il faudra des observateurs: nous serons là  pour le faire. Il faudra sécuriser les élections: nous les sécuriserons. Il y aura aussi probablement, à  un moment donné, des contentieux entre les acteurs maliens, ajoute enfin Pierre Buyoya, l’air de rien. Nous serons là  pour faire la médiation.»

Pierre Buyoya :  » Le retrait français du Mali doit être progressif « 

« La Misma est en place et travaille déjà  étroitement avec l’armée française ; nous venons de réviser le concept d’opération de la Misma de telle manière que si l’armée française se retire d’ici un mois, deux mois, trois mois, nous soyons en mesure de gérer la situation. » « Désormais, nous sommes au coeur du conflit », lâche le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, après les accrochages meurtriers de ces derniers jours dans le nord-est du Mali. Combien de temps va vraiment rester l’armée française dans ce pays ? Et dans quel délai les forces africaines de la Misma seront-elles en mesure de prendre le relais ? Réponse de Pierre Buyoya, représentant spécial de la Commission de l’Union africaine au Mali et le chef de la Mission internationale d’appui au Mali (Misma).

Pierre Buyoya : « La crise malienne porte atteinte aux principes fondamentaux de l’Union Africaine…»

M. Buyoya a informé le Premier ministre de l’adoption par l’Union Africaine du Concept Stratégique et du concept d’opération pour l’intervention militaire dans le nord du pays. Il a souligné la centralité opérationnelle de notre pays dans les deux documents et la coordination du Groupe de Soutien et de Suivi de l’Union Africaine pour le Mali. Le Haut représentant a félicité le Premier ministre du consensus et de la mobilisation que les autorités maliennes ont su créer autour de la crise. «Â J’espère que les maliens mesurent la dimension de la mobilisation extraordinaire de la communauté internationale », a-t-il déclaré à  ce propos. Il a également réaffirmé la volonté de l’organisation continentale à  soutenir les autorités maliennes pour une sortie de crise rapide et durable. «Â La crise malienne porte atteinte à  tous les principes fondamentaux de l’Union Africaine et nous sommes engagés pour mobiliser davantage les organisations internationales et l’ensemble des partenaires pour leur adhésion au concept stratégique qui sera présenté au Conseil de Sécurité des Nations Unies », a-t-il expliqué. Concept Stratégique de la force Africaine Concernant les concertations nationales non souveraines, il a réitéré l’attachement et l’attente de la communauté internationale au dialogue entre les maliens. Dans ce sens, il a exprimé la disponibilité de l’Union Africaine à  assister les autorités maliennes. La visite du Haut représentant de l’Union Africaine à  Bamako s’inscrit dans le cadre d’une tournée qui le mènera à  Ouagadougou et à  Alger dans les prochains jours. Pour sa part, le Premier ministre s’est félicité de la nomination d’un homme d’expérience, empreint d’une grande sagesse comme Haut représentant dans la crise malienne. Il s’est dit heureux de pouvoir compter sur la perspicacité de son hôte pour mobiliser toutes les forces internationales autour du Mali. Cheick Modibo DIARRA a informé le Haut représentant de l’Union Africaine de la disponibilité imminente de la feuille de route du Gouvernement d’union nationale, de la tenue prochaine des concertations nationale et de l’organisation des élections. Le Chef du gouvernement a réaffirmé la volonté des autorités maliennes à  négocier avec les compatriotes égarés qui renonceraient à  la partition du pays tout en respectant en même temps le caractère laà¯c de la République. A ce sujet, il a annoncé la mise place prochaine du Comité national pour les négociations.

Boxe : L’hommage à Pierre Diakité

C’’est le terrain Chaba Sangaré de Lafiabougou qui a abrité l’ouverture de l’évènement. Organisé par le Club Pierre Diakité, en collaboration avec l’Agence nationale pour la sécurité routière (ANASER), le gala regroupe cette année les boxeurs issus de trois clubs du District : l’USFAS, le Réal et le Club Pierre Diakité. Comme lors des précédentes éditions, la compétition s’est déroulée en présence des plusieurs personnalités dont le président de la Fédération malienne de boxe, Mamadou Sanogo, le 5è adjoint du maire de la Commune IV, Issa Sidibé, la veuve de Pierre Diakité, le représentant de l’ANASER et de nombreux confrères venus témoigner leur sympathie à  la famille de l’illustre disparu. « Je remercie tous ceux qui ont effectué le déplacement pour rendre hommage à  Pierre Diakité. Pierre était un mordu de la boxe. Il a tout donné au noble art de notre pays et sa disparition laisse un grand vide. Aussi, je voudrai témoigner toute notre gratitude au fondateur du Club Pierre Diakité, Alassane Barro pour son travail et son courage », affirmera notre confrère, Souleymane Bobo Tounkara qui présidait la commission d’organisation. Après ces quelques allocutions, place sera faite aux pugilistes pour une longue après-midi de boxe. l’honneur reviendra à  Kassim Traoré et Soumaà¯la Coulibaly tous deux de l’USFAS, d’ouvrir le bal dans un combat d’exhibition. Ce combat sera suivi d’une confrontation 100% féminine entre Malado Barro et Kadia Bassoum qui gratifieront les supporters d’un beau spectacle (victoire aux points de la première). Le deuxième combat féminin tournera à  l’avantage de Awa Sangaré (Club Pierre Diakité), difficile vainqueur de sa soeur, Awa Ya Sangaré. Le premier round de ce combat a été marqué par l’abstinence et le manque d’engagement des soeurs avant que l’arbitre ne donne signe aux combattantes. Il faudrait attendre le 2è round pour voir un bon combat. Au finish, Awa Sangaré prendra le dessus sur sa petite soeur Awa Ya Sangaré aux points. Le premier combat masculin opposera l’USFASien Diakaridia Diarra et Lassine Traoré du Club Pierre Diakité dans la catégorie de 54 kg. Après 3 ronds de confrontation, Diakaridia Diarra de l’USFAS sera déclaré vainqueur aux points par les juges. Quant à  Massa Guillavogui (64 kg, USFAS, il ne laissera aucune chance au Réaliste Demba Diagouraga, obligeant l’arbitre à  arrêter le combat au début du troisième et dernier round.

Affaire Pierre Camatte : Nicolas Sarkozy remercie le Mali

La France satisfaite, le Mali questionné C’’est très tard, vers minuit hier soir, que l’avion du président français Nicolas Sarkozy s’est posé à  Bamako, en provenance de Libreville. Objectif, saluer les autorités maliennes pour l’issue heureuse de la libération de l’otage français Pierre Camatte. Accompagné de Bernard Kouchner, le ministre des affaires étrangères et d’Alain Joyandet, Sarkozy, a fait une déclaration brève à  la presse : « Nous nous sommes dits avec Bernard Kouchner qu’il fallait faire un détour par le Mali, pour saluer les autorités du Mali ». l’otage lui est arrivé hier à  Bamako et est en bonne santé, affirme, un journaliste dans la salle et qui l’aurait vu dans la matinée. D’ailleurs, avant la déclaration, le président Sarkozy s’est entretenu avec ATT, et aurait vu l’otage, dans une salle annexe. Ce dernier devrait repartir dans la matinée avec Alain Joyandet, Secrétaire d’état à  la coopération vers la France, tandis que Kouchner et Sarkozy s’envoleront vers le Rwanda. « Nous remercions le Mali pour tout ce qu’il a fait pour la libération de Pierre Camatte, ce geste, la France en sera reconnaissante au peuple Malien. Le France dans la lutte contre Al Qaeda, sera à  vos côtés. Et à  côté de tous ces états qui luttent contre le terrorisme. Sans le président ATT, l’issue aurait était fatale, pour Pierre Camatte, on l’a vu avec l’otage anglais exécuté et les otages espagnols, italiens qui sont encore détenus. La France tenait à  remercier le Mali pour ce geste et C’’est pour cela que nous sommes venus au Mali ce soir, et nous l’aiderons dans sa lutte pour la sécurité… », a déclaré Nicolas Sarkozy en substance. Mise au point d’ATT En réponse, ATT s’est dit satisfait de cette visite. Mais face à  la kabbale médiatique contre sa personne, il a tenu faire le point face aux journalistes qui l’ont accusé de faiblesse ou pointé du doigt la mainmise de la France sur le Mali : « Le Mali est aussi victime de cette situation. Certains aiment à  simplifier des situations qui sont complexes. Le Nord d’un pays et le sud d’un autre, l’ouest d’un troisième. Alors qu’auraient dit certains si l’otage avait été exécuté ? Qu’ ATT a laissé faire ? Qu’il est dur ? Je ne pouvais en aucun cas, laisser Pierre Camatte, cet homme qui a choisi de venir vivre au Mali, mourir », a répété la président Malien. Face au sort des islamistes, ATT a insisté sur les efforts du Mali à  tout faire pour arrêter ces terroristes. « Mais pour Pierre Camatte, nous étions obligés de tout faire pour le faire libérer, ils allaient le tuer. Ils allaient le faire », a-t-il répété comme pour justifier la libération des 4 islamistes et qu’on lui reproche depuis quelques jours. « Quant à  ceux qui disent que le Mali ne fait rien, je vous rappelle que les affrontements entre l’armée et les islamistes nous ont coûté 44 hommes », a rappelé le président Malien, qui se veut ferme dans le combat. l’appel du président à  ses voisins Le président Malien se dit peu aidé des autres chefs d’états dont les pays sont concernés par la menace terroriste. « Le 22 septembre 2009, J’ai fait appel à  mes voisins pour la tenue d’un sommet sur la bande sahélo-saharienne, mais certains n’ont pas répondu, or aujourd’hui, cela est nécessaire. Au lieu de se rejeter la responsabilité, il faut qu’on se rencontre et qu’on dégage des réflexions, des solutions, on l’avait déjà  entamé à  Tamanrasset…. Pour le reste, J’assume ! Mon pays sera le dernier o๠l’on tuera un otage ! ». « Il y a un déficit de coopération sous régionale, tout le monde parle, chacun reste chez soi et ne fait rien ! Alors, je lance un appel, car personne n’a réussi à  résoudre seul ce genre de crises… ». « Le Mali est prêt. Nous sommes déterminés et je suis sûr que la France va nous aider encore plus qu’elle ne le fait déjà Â… », a martelé le président. A quand la coopération sous régionale ? Elle semble difficile, vu la brouille diplomatique observée ces deux derniers jours avec le rappel de deux ambassadeurs, algérien et mauritanien, après les relaxe des quatres islamistes au Mali, en échange de la vie de l’otage français. ATT pourtant veut rester optimiste : « Nous en avons encore pris 4 l’autre jour !, nous en avons en réserve ». « Vous savez combien d’hommes nous avons perdu dans ces opérations anti terroristes ? Alors, je le répète, J’assume cette libération, ils allaient exécuter Pierre Camatte, je le sais, ils allaient le faire » bis répétita. Le président Malien a dit ce qu’il avait à  dire à  la presse et cette visite éclair de Nicolas Sarkozy vient sans doute le conforter dans sa solitude de chef d’état confronté à  la menace terroriste au Nord Mali. Mais qu’en sera-t-il du sort d’un prochain otage ? Aqmi va-t-il s’arrêter en si bon chemin ? Le Mali peut-il s’en sortir seul face à  cette branche maghrébine d’Al Qaeda? Et comment rester ferme face à  une diplomatie française très persuasive surtout lorsqu’il s’agit de la vie d’un ressortissant français ? La question reste complexe et dans cette affaire, la nébuleuse Al Qaeda a bel et bien gagné du terrain dans notre désert commun.

Le Français Pierre Camatte est libre : AQMI obtient gain de cause

Rappel des faits Le jeudi 26 novembre 2009, le français Pierre Camatte, résident au Nord-est du Mali, plus précisément à  Ménaka dans la région de Gao, se faisait kidnapper. Les faits se sont déroulés aux environs de minuit heure locale. Il faut préciser aussi que C’’est à  cette heure de la nuit, qu’a lieu, la coupure habituelle de l’électricité dans la zone. Selon des voisins de la victime, ce sont trois individus en turban qui l’aurait enlevé au bord d’un véhicule 4×4 noir. Trois semaines plus tard, la branche maghrébine d’Al Qaeda a revendiqué le rapt sur la chaine de télévision Al Jazira. Bras de fer entre le Mali et la France AQMI a demandé à  deux reprises, les libérations de quatre de ses combattants arrêtés par l’armée malienne en avril 2009, contre la vie du français kidnappé. Cette demande il faut le dire, était adressée à  la France et au Mali. La première réaction du Mali, avait été un refus catégorique face à  la requête des islamistes. Pendant ce temps, le ministre français des affaires étrangères, Bernard Kouchner a effectué deux visites dont la dernière date d’une semaine. Comme bon nombres d’observateurs s’accordent à  le dire, le bras de fer entre les deux pays ne tiendra pas longtemps. En effet, à  la surprise générale, les quatre islamistes seront libérés suite à  un procès sur mesure. La justice malienne les a condamné à  neuf mois de prison, dont l’échéance était le mois janvier dernier. Il semble très clair qu’ils ont été libérés en échange de Mr Camatte. Pierre Camatte libre Le français a été libéré hier mardi au Mali. Cette libération était plus qu’évidente puisque, la veille, les quatre islamistes étaient libres. Signalons que le président français, Nicolas Sarkozy, a chaleureusement remercié son homologue malien Amadou Toumani Touré, pour dit-il, « une gestion remarquable de la crise.» Il semblerait que l’Afrique soit toujours un protectorat français. Aucun pays ne semble totalement libre et indépendant. La main française est à  tout moment derrière pour gérer les problèmes africains. C’’est à  se demander o๠est passée l’autonomie sans cesse clamée par les dirigeants du continent. Coup de froid entre le Mali et ses voisins Les conditions de cette libération ont créé un coup de froid entre le Mali et ses voisins mauritanien et algérien. Notons que parmi les combattants d’AQMI libérés, figuraient deux algériens et un mauritanien. Chacun de ces deux pays avait demandé l’extradition de ses ressortissants. Le Mali n’aurait pas respecté les clauses d’un accord le liant à  ses voisins pour la lutte contre le terrorisme. Après la Mauritanie lundi, l’Algérie a également, rappelé son ambassadeur du Mali.

Nord Mali: Pierre Camatte sera-t-il exécuté par Al Qaeda ?

Après le kidnapping du français Pierre Camatte, ont suivi celui des humanitaires espagnols en Mauritanie. l’acte ne sera revendiqué que des semaines plus tard par Al Qaeda au Maghreb islamique (AQMI) sur la chaine de télévision Al-Jazira. Ainsi, le 11 janvier dernier, AQMI a demandé aux autorités maliennes, la libération de quatre prisonniers membres de l’organisation et arrêtés au Mali. Face au refus du gouvernement malien à  céder au chantage, AQMI a alors décrété un ultimatum expirant ce 31 janvier, ce dimanche donc. Sinon, ils menacent d’exécuter le français tout comme ils l’ont fait avec l’otage britannique Edwin Dyer. 31 janvier, dernier délai ? Le délai de l’ultimatum fixé par AQMI étant ce dimanche 31 janvier, les islamistes mettront-ils leur menace à  exécution comme ils l’ont déjà  fait avec l’otage britannique ? Ou changeront-ils d’avis pour d’autres négociations à  l’image de celles des otages autrichiens finalement libérés ? La France et le Mali cèderont-ils aux demandes des ravisseurs pour la survie du ressortissant français. Tout compte fait, aucune déclaration, n’a jusqu’à  ce jour, été faite d’aucune des parties. l’enjeu est de taille puisque, si les autorités décident de céder aux demandes d’AQMI, les kidnappings risquent de continuer. Puisque, ce sont les fruits des rançons qui les nourrissent et leur permettent de se ravitailler en munitions. Le dilemme est entier. Que faire face à  une telle situation ? La question reste posée car, nul ne sait comment va se terminer cette histoire dangereuse.

Nord Mali : Al Qaeda lance un ultimatum de 20 jours pour libérer Pierre Camatte

Rappel des faits Dans la nuit du 25 au 26 novembre 2009, l’humanitaire français Pierre Camatte, a été kidnappé dans son hôtel de Ménaka, une localité de Gao (Nord Mali). Des témoins affirment qu’il s’est fait enlevé par trois hommes en turban. C’’était aux environs de minuit, l’heure à  laquelle tout le village dort puisque l’on coupe généralement l’électricité. AQMI menace de tuer le français Le centre américain de surveillance des sites islamistes rapporte qu’il y a deux mois, l’armée malienne, lors d’une opération de patrouille, a arrêté quatre membres d’Al Qaeda. Parmi les personnes arrêtées, figureraient un homme d’originaire du Burkina Faso, deux de nationalité mauritanienne et une de nationalité algérienne. Les quatre individus sont identifiés comme appartenant au groupe d’Abou Zahid, l’un des chefs émirs de l’organisation, basé dans la zone frontalière avec le Sahel. AQMI exige donc la libération de ces quatre personnes incarcérées au Mali. Il met la pression sur le gouvernement malien et la France qui semble durcir le ton des deux côtés. AQMI donne 20 jours au Mali pour libérer les prisonniers si non, elle menace d’exécuter le français. Les menaces, une technique habituelle Signalons qu’AQMI a auparavant fait pareil avec les otages autrichiens qu’ils menaçaient de tuer. Ces derniers seront finalement libérés sains et saufs. Par contre, leur menace contre le britannique n’était pas une blague, puisqu’il sera exécuté comme ils l’avaient dit. Entre le marteau et l’enclume Le Mali et la France sont entre le marteau et l’enclume. La situation est assez délicate puisqu’ils n’ont pas droit à  l’erreur. Le Mali doit-il accepter de libérer ces terroristes qu’il a arrêtés il y a deux mois ? Faut-il toujours encourager les terroristes dans leurs actes en cédant toujours à  leur demande ? La balle est dans le camp de l’Etat malien qui aura la dernière décision même si, l’on sait que la France risque de lui mettre la pression.