Découverte d’une jumelle de la Terre à 490 années-lumière

Une planète jumelle de la Terre dans un autre système solaire, ce qu’on appelle une exoplanète. C’est ce qu’aurait découvert une équipe internationale d’astronomes, parmi laquelle une équipe française du laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux. Cette planète est à  peine 10 % plus grosse que la Terre et aurait une croûte terrestre. Kepler 186F, c’est son nom, se situe en plus dans la zone habitable de son étoile… De quoi faire espérer une grande découverte aux scientifiques. « C’est la planète la plus proche, en taille, de la Terre, qui ait été découverte dans la zone habitable de son étoile, explique Sophie Blomont, du laboratoire d’astrophysique de Bordeaux. La zone habitable, c’est là  o๠il ne fait ni trop chaud, ni trop froid, et o๠l’on peut avoir de l’eau liquide en surface de la planète. Les exoplanètes découvertes précédemment dans cette zone étaient plus grandes que la Terre. » Et la taille, ça compte. C’est ce qui fait que Kepler 186 pourrait avoir une croûte et de l’eau. « Pour une planète aussi petite, les scénarios de composition planétaire assurent qu’elle n’est pas gazeuse, explique Sophie Blomont. Il est donc à  peu près sur qu’elle est tellurique, c’est-à -dire qu’elle héberge de l’eau à  sa surface. » Et tout l’enjeu de l’eau liquide, c’est de porter la vie. C’est tout l’intérêt de chercher des jumelles de notre Terre.

Agriculture : les grandes sécheresses au Mali

Déficit céréalier L’impact de ces différentes sécheresses sur les populations sont diverses et multiformes. Ils ont été à  la base de plusieurs vagues de mutations des populations, en quête de pitance et ou de cieux plus cléments. Les effets ont été ressentis sur des secteurs clé tel que l’agriculture, l’élevage, la production animale, les paramètres écologiques… Concernant le secteur de l’agriculture, il s’en est suivi un déficit céréalier quasi structurel qui a été estimé à  267000 tonnes entre 1972 et 1973 à  335000 tonnes entre 1973 et 1974. Pour les campagnes 1982-1983, 1983-1984, 1984-1985, les déficits cumulés (respectivement) sont 4000t, 330000t 441000t. Stratégie nationale de lutte contre la sécheresse Le Gouvernement a défini une stratégie nationale de lutte contre la sécheresse. Ainsi, pour le Gouvernement malien, la politique de lutte contre la sécheresse doit s’accorder avec l’autosuffisance alimentaire, la santé pour tous, et le développement intégré à  la base. Bien que le recensement général de 1976 ait comblé beaucoup d’espoirs du fait de son caractère global, l’influence particulière de la sécheresse n’a point été mise en exergue. Pour les cadres du ministère de l’agriculture, il apparaà®t que la lutte contre la sécheresse n’est pas une simple option technique et sectorielle, elle engage de ce fait toutes les populations et toutes les structures du pays. Les grandes sécheresses des années 80 En rappelant la sécheresse des années 1984-1985, M. Sidiki Soumano, de la Direction nationale de l’agriculture, a indiqué que pendant ces années, seulement 34 milimètres de pluies ont été enregistrées pendant toute la période d’hivernage. Après la sécheresse de 1974, l’une des plus dures que le Mali ait jamais vécu, la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) a accordé une aide financière exceptionnelle. Cette aide qui s’est chiffrée à  des milliards a été repartie sur les 1 240 000 km carré qui composent le territoire national. Mais pour la seule région de Gao, la BIRD a investi à  hauteur de 68 900 000 F CFA. Un montant qui a été réparti dans la construction de digues et de canaux d’irrigation. Cette aide a aussi permis la production de 1550 tonnes de céréales, soit une diminution de 65% du déficit céréalier de Gao. Plan quinquennal Après les hivernages déficitaires de 1972 et 1973, tous les secteurs d’élevage du Mali ont signalé des pertes en bétail, souvent importante, mais toujours estimées de façon imprécise. Or le Mali préparait son 1er plan quinquennal de développement, et il semblait indispensable, à  la fois de reconstituer le cheptel durement éprouvé et pour atténuer les disparités financières entre agriculture et élevage, de faire un effort important en matière de productions animales. Dans de nombreux pays en voie de développement, l’élevage constitue un potentiel qui, s’il était convenablement exploité, pourrait devenir une importante source de devise. Il est alors apparu bien vite que toute action en ce domaine devrait procéder d’une bonne connaissance de la situation nouvelle créée par la sécheresse. C’’est ainsi qu’il a été décidé le lancement d’une enquête sur toute l’étendue du territoire national. Objectif : évaluer le cheptel bovin survivant, et par déduction, estimer les pertes subies. Selon une étude faite, par le Gouvernement, il ressort que avant la sécheresse de 1968, les estimations s’élevaient à  5350000 têtes de bovins comparés à  3640000 têtes têtes en 1974. La FAO tire la sonnette d’alarme Cependant, force est de souligner que, le sommet du Fond des Nations Unies pour l’alimentation, qui se tient présentement à  Rome, doit se pencher sur les impacts des sécheresses dans les pays en voie de développement. Car, en effet, la sécurité alimentaire est supposée être la pierre angulaire de tout développement. Or tout est lié, le climat, les sécheresses, l’agriculture, l’élevage, dans une interdépendance aujourd’hui menacée…