APO disponible sur la plateforme professionnelle de Thomson Reuters

Le flux de l’APO, constitué de communiqués de presse liés à  l’Afrique et émis par des sociétés, des institutions internationales, des organisations internationales, des gouvernements et des entités des Nations Unies à  travers toute l’Afrique est désormais disponible sur le terminal de Thomson Reuters, fournissant ainsi aux utilisateurs de ce service un flux inégalé de communiqués de presse en provenance du continent doté de la croissance la plus rapide au monde. « La croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait être de 5,36 % l’année prochaine, avec des investissements privés et publics forts soulignant les performances solides de la région, a déclaré ce lundi la Banque mondiale. Cette institution a augmenté ses prévisions pour 2014 par rapport aux 5,1 % prévus plus tôt cette année », a expliqué Eloine Barry, directrice générale de l’APO. «Cela signifie que les économies africaines sont une force qui doit désormais être prise en compte par toute entreprise réellement multinationale à  la recherche de leviers de croissance », a ajouté Eloà¯ne Barry. l’APO est depuis près de 10 ans le partenaire de prédilection des entreprises opérant en Afrique, et aide les sociétés du secteur privé, les ONG, les agences de l’ONU et autres entités multinationales à  atteindre un public bien plus large dans tous les pays d’Afrique. Cette portée inégalée est possible grâce à  une relation forte avec les médias de l’ensemble du continent ainsi qu’à  des investissements dans des technologies permettant une diffusion immédiate des informations vers les médias africains. Le partenariat avec Thomson Reuters vient accroitre la portée mondiale de l’APO, et crée une autoroute de la communication entre l’Afrique et le monde à  un moment o๠l’intérêt pour ce continent atteint un niveau sans précédent de l’Asie-Pacifique aux Amériques, en passant par l’Europe et le Moyen-Orient.

Afrikréa, la création africaine sous toutes ses formes

Afrikréa nait de la volonté de trois jeunes hommes d’origine africaine. Moulaye Tabouré, Lamine et Yacoub Sidibé partagent la même passion pour l’art et l’artisanat africain. Ils ont joint leurs compétences respectives afin de valoriser ce que notre terre mère a de meilleur. à€ travers leur site, ils veulent faire découvrir au monde les richesses et talents du continent. Afrikréa est en quelque sorte un espace en ligne sur lequel acheteurs et vendeurs font rencontrer leurs offres sans se déplacer. Directement on voit des similitudes avec les sites Etsy et ou Alittlemarket, mais avec la particularité d’être dédiée à  la création africaine, que l’on recherche de la mode, de l’artisanat ou plus globalement de l’art. Les modes de paiement quant à  eux prennent en compte les réalités du continent. En effet, hormis les modes de paiement classiques (Carte Bleue, Visa, Paypal,…) les fondateurs du site proposent d’autres modes de paiement à  savoir le paiement par virement bancaire, par chèque, en main propre, à  la livraison. Afrikrea développe en ce moment sur le paiement par Mobile Money autrement dit paiements mobiles. Il s’agit de toutes les transactions effectuées depuis un téléphone mobile et débitées soit sur la carte bancaire, soit sur la facture opérateur ou soit sur un Porte-monnaie électronique. Le site compte déjà  une dizaine de créateurs allant de l’entrepreneur débutant à  la société confirmée. La plupart des fonctionnalités sont gratuites pour ces vendeurs et le resteront d’après les fondateurs de la plateforme. Ils aspirent d’ailleurs à  rassembler au moins 100 créateurs pendant les 3 premières années du site et à  attirer 500 visiteurs distincts par mois.

Les cadres et leaders Tamasheq, attachés à la République

Il a laissé parler son C’œur samedi dernier, 13 avril 2013, à  la Maison de la presse, lors de la conférence de presse animée à  l’occasion du lancement de la plateforme des cadres et leaders des kel tamasheq. « Je n’ai jamais été consulté par l’autorité pour le problème du nord depuis 1992. Pis, on me reproche d’avoir même financé les rebelles depuis l’extérieur. Or J’ai été l’une des premières victimes de la rébellion. Pourtant je suis bien placé pour être consulté ». l’auteur de ces propos n’est personne d’autre que Ahmed Mohamed Ag Hamani, ancien Premier ministre sous Amadou Toumani Touré et ancien ambassadeur du Mali sous Alpha Oumar Konaré à  Bruxelles, après avoir été plusieurs fois ministre au temps de Moussa Traoré. il a déclaré samedi dernier à  la Maison de la presse qu’il n’a jamais été consulté pour les problèmes du Nord. C’’était lors du lancement des cadres et leaders des kel tamasheq, dont il est le président d’honneur. Cette plateforme, qui regroupe tous les tamasheqs, a été initiée par Moussa Mara, président du parti Yèlèma et probable candidat la présidentielle de juillet prochain. Elle a pour objectifs principaux de rejeter, avec force, des clichés médiatisés comme la «rébellion des touaregs du Mali contre leur pays» ou les «conflits intercommunautaires au Mali » ; réaffirmer clairement l’attachement de la communauté de Kel Tamasheq du Mali à  la République, à  la laà¯cité, à  la démocratie et à  l’Etat de droit. La plateforme entend afficher sans ambigà¼ité son démarquage de la violence comme mode d’expression, exiger le démantèlement de toutes les milices et la neutralisation de tous les groupes armés. Elle compte aussi demander sa présence dans tous les débats sur le Nord en particulier et sur le Mali en général ; proposer des solutions crédibles aux problèmes d’intégration sociale et d’harmonie entre les populations en vue de la consolidation de l’unité nationale etc. Au cours de la même conférence, l’ancien ministre de l’Environnement, Mohamed Ag Erlaf a rappelé avec force que tous les touaregs ne sont pas rebelles. Il a de bonnes raisons d’exprimer son dépit de la confusion actuelle. « A cause de la couleur de la peau de mes enfants, on les appelle des rebelles à  l’école». Quant au président actif de la plateforme, Bajan Ag Hamatou, il a rappelé que celle vise au bout du compte la restauration de la paix et la stabilité du pays.

La plateforme « PUR » lancée : Mara harangue les militants !

Le Cicb a servi de cadre au meeting de lancement, dans la matinée du 2 avril, de la plateforme des Partis unis pour la République (PUR). Le public, composé de militants et sympathisants, est venu nombreux pour s’imprégner de la vision de cette plateforme constituée de 18 partis politiques, dont les plus significatifs sont la CODEM, le MPLUS/RAMATA, Yelema, le PDM, le MADI, le MPJS, le PSD, le MCRM, le PARI, le RCD, le PIDD, le BMDT, l’ANC, le RDP et le PSDM. Fait majeur annoncé lors du meeting, la coalition va s’accorder sur une candidature unique pour l’élection présidentielle de 2012. Ces partis, entrainés par la Codem du député Housseiny Guindo, le parti Yelema de Moussa Mara, maire de la commune IV de Bamako, et le Mplus-Ramata de Abdoulaye Amadou Sy, ont décidé de se mettre ensemble sur une base équitable pour contribuer à  la rénovation du paysage politique et à  l’instauration d’une plus grande confiance entre les populations et la classe politique. Le regroupement, dont les initiateurs sont à  l’œuvre depuis plus de 6 mois a été présenté à  la presse il y a trois semaines à  la Maison de la presse. « Le Pur n’est pas un regroupement de façade, encore moins, un regroupement de circonstance », a signalé son président, Abdoulaye Amadou Sy, président du Mplus/ Ramata. Un programme commun pour 2012 Ainsi, le « Pur » se veut, selon ses responsables, une démarche de changement qui privilégie l’intérêt public. Il est fondé sur une plateforme commune dans laquelle les partis s’engagent à  participer de manière concertée à  toutes les élections. La plateforme précise que les « PUR » vont « s’accorder sur une candidature unique pour l’élection présidentielle à  venir ». Ils vont aussi se mettre d’accord sur des listes communes pour les élections législatives et communales. La coalition a également décidé de « participer de manière concertée à  la gestion des institutions de façon équitable, consensuelle et transparente, dans l’intérêt de la nation sur la base d’un programme commun ». A terme, elle entend réaliser l’unité des partis signataires au sein d’une grande formation politique qui défendra l’intérêt public, le soutien à  la décentralisation et à  la responsabilisation de la base, la récompense du mérite, la transparence, la recherche de l’unité nationale et l’exigence d’élections libres et transparentes. Mara harangue les militants C’est un discours véritablement engagé qu’a prononcé Moussa Mara, 3ème et dernier orateur après Sy et Guindo a prononcé ce matin. Se démarquant de la ligne tracée par les autres intervenants, l’édile récemment réélu à  la tête de la Commune IV de Bamako, a livré un langage de vérité. S’adressant à  une salle comble, majoritairement composée de jeunes acquis à  sa cause, il a dévoilé la vision « nobles » des « Pur ». Un parti qui selon lui n’œuvrera que pour la base. Le président de Yéléma s’est beaucoup appesanti, par ailleurs, sur la transparence des futures élections (présidentielle et législatives) qui devront être précédées de l’élaboration d’un fichier électoral fiable avec la photo de chaque titulaire. Qui pour porter les couleurs du PUR ? Les deux figures qui se dégagent ne sont autres que les jeunes loups Housseyni Guindo, dit « Poulho », 42 ans, député élu dans la région de Sikasso et Moussa Mara, maire de la Commune IV du District de Bamako, âgé de seulement 36 ans. L’un est populaire dans la région de Sikasso, l’autre à  Bamako, les deux plus importants réservoirs de voix au Mali. Tous deux ambitieux, il n’est pas évident de savoir qui s’effacera devant l’autre pour conduire le regroupement à  l’élection présidentielle devant se dans 12 mois. Prime à  l’expérience et l’ancienneté ou à  la fougue et l’audace? Les militants du PUR devront trancher…

Une Plateforme multifonctionnelle pour les femmes de Mounzou

Un dispositif très précieux convoité par l’ensemble des 15 000 villages que compte le Mali. La présence à  Mounzou de plusieurs ministres semblait démontrer tout l’intérêt que le Gouvernement accorde au Programme Plate forme multi fonctionnelle. Partis de Bamako tôt, les délégations ont été accueillies avec la plus grande ferveur dans une atmosphère pleine de sympathie. 9h20 mn, la cérémonie pouvait démarrer avec le mot de bienvenu du chef de village Fengolo Coulibaly. Ce dernier a signifié tout l’enthousiasme de ses populations vis à  vis de ce geste qui, dit-il, est fort salutaire pour le village. Il a rappelé que son village (Mounzou), créé il y a 500 ans, fait partie des plus vieux villages du Mali. Il a ensuite signalé que l’activité économique dans son village est essentiellement basé sur l’Agriculture, l’élevage et le maraichage. A sa suite, le Maire de la Commune rurale de Baguineda, Toumani Diarra, s’est appesanti sur l’impact social du dispositif. « Cette Plate forme multifonctionnelle développement non seulement l’activité économique dans notre village, mais également, elle réduira la souffrance des femmes. L’épanouissement des femmes est aussi celui de l’homme ». Expérimentation Yaya Sidibé, coordinateur national du programme Plateforme multifonctionnelle du Mali, a signifié que le concept est parti de l’idée de petits projets moulins. La Plate forme, dira-t-il, est une stratégie de développement locale fondée sur une approche participative. Elle favorise, entre autres, l’amélioration du taux de scolarisation, un gain de temps pour notamment les femmes, l’énergie… De nos jours, sur les 15 000 villages du pays, seulement 1000 ont bénéficié de plate forme multifonctionnelle. Ce qui a incité le ministre de la Promotion de la femme, Mme Sina Damba, à  réitérer son plaidoyer auprès des bailleurs de fonds, le Pnud, et autres, afin qu’ils puissent intensifier leurs actions en faveur de cette politique stratégique dans le développement du monde rural. A noter que le Mali est un pays pionnier dans l’expérimentation de la Plate multi fonctionnelle. De nos jours, il est à  sa millième Plate forme multifonctionnelle. La cérémonie de lancement à  été marquée par une remise de diplôme aux différents partenaires du Programme ; et s’en est suivie, la visite guidée des infrastructures. Nombre de plates-formes multifonctionnelles ont été partagées dans les différentes régions du Mali. C’’est ainsi que Koulikoro compte aujourd’hui 103 Plate formes. Sikasso en a acquis 315. Les principaux bailleurs du Programme sont le Pnud, la Fafpa.

Commerce équitable : le Mali lance sa plate forme

Autour de son lancement, ses initiateurs (Association jeunesse Action Mali, Helvetas Mali et Carrefour Canadien International) ont multiplié les actions pour un commerce équitable et une consommation responsable. La plate forme se définit comme un lieu de rencontres, de débats, de communication et d’échanges d’expériences et d’expertises entre ses membres pour aider chacun à  progresser vers des objectifs communs qui sont l’équité dans le commerce international, le respect des principes de démocratie et de transparence, la valorisation des marchés et des pratiques africaines de commerce équitable, bref C’’est une dynamique de lutte contre le système néolibéral dont le commerce international constitue une composante. C’’est un courant africain dans lequel la société civile malienne se lance. C’’est toute la sous-région ouest africaine à  travers des organisations basées au Sénégal, Burkina Faso, Bénin, Togo et Ghana qui s’est mobilisée pour donner un tonus au lancement de la plate forme. Valoriser la production locale Selon Sophie Bourdon Chef d’équipe de Carrefour Canadien international, le commerce équitable est un partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect, dont l’objectif est de parvenir à  une plus grande équité dans le commerce mondial. Il contribue alors au développement durable en offrant de meilleures conditions commerciales et en garantissant les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés en l’occurrence ceux des pays en voie de développement. Dans cette atmosphère, la plate forme se doit donc d’améliorer les revenus et le bien être des producteurs en leur facilitant l’accès au marché, en renforçant les organisations des producteurs, en leur garantissant un meilleur prix et en instaurant une continuité dans les relations commerciales. « Un tel objectif ne peut être atteint que par la sensibilisation et la communication », a martelé Madame Bourdon. Dans cette logique, Helvetas- Mali a déjà  initié un programme d’appui à  la production bio. Il s’agit du MOBIOM (Mouvement biologique du Mali). « Plus de 2000 producteurs ont adhéré au Mobiom et la culture bio rapporte près de 700 millions de FCFA par an aux producteurs », nous a confié Siaka Doumbia, responsable du programme commerce équitable à  Helvetas- Mali. Pour sa part, AJA- Mali a aussi institué un espace appelé Fèrè kènè dont le slogan est « Equitable oui, mais humain d’abord ». Fèrè Kènè est un dispositif fort d’un regroupement d’artisans ayant bénéficié de divers appuis et conseils d’AJA- Mali. Crée en 2000, ce réseau est composé de 3 groupes d’artisans (bâtiment et travaux publics, tourisme équitable et artisanat d’art). AJA- Mali crée ainsi de meilleures conditions de promotion et de vente des produits fabriqués par ces trois groupes de producteurs. Les produits sont disponibles dans la boutique Fèrè Kènè à  Hamdallaye ACI. Pendant le lancement de la plate forme, une exposition vente des produits locaux pour une consommation responsable est organisée au siège d’AJA- Mali. Dans la même foulée, un concert animé par les donsos (chasseurs qui consomment les produits locaux toute l’année) est organisé vendredi 31 juillet à  la bibliothèque nationale.