Lancement de six projets environnementaux dans le Bassin du Sankarani

Ces six initiatives rentrent toutes dans le cadre de la protection de l’environnement, de l’adaptation aux effets néfastes des changements climatiques et de la promotion du développement durable. Issues d’un processus participatif qui permis aux populations bénéficiaires d’être parties prenantes dans l’élaboration des projets, les actions vont dans le sens de la résolution des problématiques environnementales dans le bassin du Sankarani. Ainsi, Sahel Toguna Aide fera la promotion d’une meilleure adaptation aux changements climatiques dans les communes rurales de Sido et de Kokélé dans le cercle de Bougouni, dans le but de préserver les écosystèmes du Barrage de Sakoro. Les communes de Guanan et de Wassoulou Ballé bénéficieront quant à  elles de l’appui à  la gestion de la transhumance pour la préservation des peuplements naturels de Nyeregoué et de Woyokalan de la part de l’Allaince pour la Réduction de la Pauvreté et le Développement Durable, (ARPD-Siguida Yiriwa). l’Association malienne pour l’Education, l’Environnement et la Santé fera la lutte contre les polluants organiques persistants et la restauration des sols dans la commune du Sankarani. Une action de préservation de la biodiversité sera mise en œuvre par l’ONG Action pour Promotion Rurale et la Protection de l’Environnement dans la commune rurale de Tankadougou. Il sera également question d’écotourisme à  Séré Moussa Ani Moussa de Siékorolé avec l’ONG MaliFolkecenter, tête de fil du Réso Climat dont sont membres toutes ces organisations. Enfin, l’ONG Action pour le Développement et Contre la Pauvreté au Sahel(ADCOPS) qui a entrepris de renforcer les capacités des populations pour faire face aux effets des changements climatiques. Outre la formation et la sensibilisation, cette organisation a créé une ferme écologique o๠sont visibles des techniques qui peuvent être dupliquées par les paysans. Une visite de terrain a permis aux participants à  ce lancement de visiter cette ferme. Selon, le coordinateur du Programme de Micro-Financement du FEM, Oumar Ibrahim Kaba, le PNUD a décidé de soutenir ces projets parce qu’il est aujourd’hui « indispensable de trouver l’équilibre entre la protection de l’environnement et le développement ». Il sera donc nécessaire, toujours selon M. Kaba, que tous les acteurs s’impliquent dans la réussite de ces initiatives pour que les partenaires financiers soient eux aussi encouragés à  fournir plus de financement. Pour le représentant du Ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, le Pr. Tiémoko Sangaré, empêché, a au nom de ce dernier, appelé tus les intervenants dans le Bassin du Sankarani à  donner le meilleur d’eux-mêmes pour que ces projets marchent et fassent tâche d’huile. Pour cela, il a donné l’assurance que le département ne « ménagera aucun effort pour apporter son assistance ». Les chasseurs, les femmes et un groupe de théâtre ont maintenu l’ambiance au beau fixe avec des chants et danses et surtout un sketch très instructif qui a été très apprécié des spectateurs. Pour finir, signalons que le Sankarani est un affluent du Fleuve Niger qui naà®t en Guinée dans les monts du Fouta-Djalon et parcourt environ 400 km. Peu avant son confluent, se dresse l’imposant barrage de Sélingué. Le Bassin du Sankarani couvre une superficie de 34 200 km2 s’étendant sur les territoires de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Mali.