Environnement : L’Unesco sensibilise

Cet atelier regroupe les experts venus du Burkina Faso, de la Guinée Conakry, Liban, du MaroC’ du Niger, du Togo et de la Tunisie. Les objectifs de cet atelier visent à  sensibiliser les participants à  l’utilisation des supports pédagogiques développés par le service Action Ozone du programme des Nations-Unies pour l’environnement(PNUE) afin de comprendre les implications avec le changement climatique ainsi que les mesures de prévention et de protection. Egalement, il vise à  mobiliser les participants dans le cadre de l’année internationale de la Chimie(2011), à  la plus grande expérience scientifique jamais réalisé » l’eau : une solution chimique ! » , qui permettra aux élèves et enseignants du niveau primaire et secondaire de mesurer la qualité de l’eau, de tester son acidité et sa salinité et de la purifier. Et aussi d’apprendre à  la filtrer, la désinfecter et dessaler afin de découvrir la chimie de cette ressource vitale et son rôle dans la société et l’environnement. Selon Juma Shabani, Directeur du Bureau de l’UNESCO à  Bamako ,le thème de l’atelier intitulé « Education à  la couche d’ozone et découverte des propriétés chimiques de l’eau », est d’une importance capitale pour l’UNESCO. Pour le secrétaire général de l’ISESCO, le rôle de la société civile, des écoles associées de l’UNESCO et les clubs ISESCO est d’autant plus important que ceux-ci ont prouvé leur faculté de mobilisation communautaire. Quant à  Salikou Sanogo, ministre de l’Education Nationale, de l’alphabétisation et des langues nationales, la prise en charge de l’éducation au développement durable dans nos systèmes éducatifs respectifs est donc une exigence de l’heure. « Cette éducation permet aux élèves de prendre des décision éclairées et responsables, de passer d’une conscience passive à  un changement de conduite et de faire des comportements durables une habitude au quotidien ».

2011: Urgence, sauvons nos forêts!

L’Année internationale des forêts a été lancée ce mercredi au siège des Nations Unies, à  New York. Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a encouragé la communauté internationale à  se mettre d’accord sur la manière d’exploiter au mieux le potentiel des forêts, « pour le développement durable, la stabilité économique, la lutte contre la pauvreté et nos efforts pour assurer une prospérité future à  tous ». En décidant de faire de 2011 l’Année internationale des forêts, «l’Assemblée générale de l’ONU a créé une importante plateforme pour éduquer la communauté mondiale sur la valeur des forêts – et le coût social, économique et environnemental extrême de leur perte », a poursuivi le chef de l’ONU dans un message vidéo. Rappelant que « les forêts sont essentielles à  notre bien-être », qu’elles « abritent 80% de la biodiversité terrestre et stockent plus d’un trillion de tonnes de carbone », que « les émissions de gaz à  effet de serre de la déforestation représentent plus que la totalité de celles des transports mondial », et que « 1,6 milliard de personnes dépendent des forêts pour leur subsistance », Ban Ki-moon a salué les avancées réalisées au dernier Sommet de l’ONU sur le changement climatique organisé à  Cancun au Mexique, en décembre. « Les gouvernements ont fait un pas important vers la construction d’un futur caractérisé par une résilience au climat et une baisse des émissions de carbone. La série de mesures sur laquelle ils se sont entendus comprend des mesures de conservation et de gestion durable des forêts », a-t-il estimé, avant d’appeler les Etats membres à  poursuivre les efforts « sur la base de cette initiative prometteuse, afin que les générations présentes et futures continuent de bénéficier de la riche diversité des forêts ». Les forêts couvrent 31% de la superficie totale et les forêts primaires représentent 36% de la superficie forestière. Elles sont une partie intégrante du développement mondial durable : les activités économiques relatives aux forêts ont une incidence sur l’existence de 1,6 milliard de personnes au plan mondial, apportent des bienfaits socioculturels, servent de fondement aux savoirs autochtones et, en tant qu’écosystèmes, jouent un rôle primordial en matière d’atténuation des répercussions des changements climatiques et de protection de la biodiversité. Chaque jour, quelque 350 km2 de couverture forestière sont détruits à  travers le monde. La conversion en terres agricoles, un abattage incontrôlé, une gestion des sols inefficace ainsi que la multiplication des établissements humains sont les causes principales de cette perte de zones forestières. Or, les forêts abritent 80% de notre biodiversité terrestre. Organisée sur le thème « les forêts pour les peuples », cette Année internationale est destinée à  promouvoir la bonne gestion, la conservation et le développement durable de tous les types de forêts de la planète, et de renforcer l’engagement politique et la sensibilisation de la société civile dans ce sens. Elle s’inscrit dans la reconnaissance croissante du rôle que des forêts gérées de manière durable peuvent avoir dans l’atténuation des effets du changement climatique, ainsi que dans la fourniture de bois, de médicaments et de moyens de subsistance aux peuples du monde entier.

Un milliard d’arbres pour sauver la planète!

Le PNUE avait lancé cette campagne en 2006 en marge de la douzième Session de la Conférence des Partie à  la Convention sur le changement climatique. La Campagne pour un milliard d’arbres bénéficie du soutien du Professeur Wangari Maathai, Lauréate du Prix Nobel de la Paix et fondatrice du Green Belt Movement (mouvement écologiste panafricain au Kenya), Son Altesse Sérénissime le prince Albert II de Monaco et le Centre mondial d’agroforestrie (ICRAF).Aujourd’hui, les résultats vont au delà  des attentes.A la fin 2009, on comptait plus de 7,4 milliards d’arbres plantés grâce à  cette initiative qui couvre 170 pays, dépassant ainsi l’objectif des 7 milliards fixé pour la fin d‘année. Dans le prolongement de ce succès, la campagne pour un milliard d’arbres apportera en 2010 une forte contribution à  l‘Année internationale de la biodiversité en nous sensibilisant à  l‘importance de la biodiversité pour notre bien-être. Les arbres jouent un rôle décisif en tant que composants essentiels de la biodiversité, fondement des réseaux et des systèmes vivants qui nous procurent santé, richesse, nourriture, matières combustibles ainsi que les services dont nous dépendons tous. Les arbres aident à  garantir un air respirable, une eau potable, des sols fertiles et un climat stable. Les milliards d’arbres plantés grâce aux efforts collectifs de participants de tous horizons lors de la campagne contribuent à  la biodiversité de la planète entière.Il faut noter qu’au Mali, des efforts substanciels sont faits depuis des années en terme de reboisement. Cette année du Cinquantenaire est marquée par une campagne spéciale qui prévoit la plantation de 35 millions de pieds en 2010. A savoir! l’arbre est l’organisme terrestre le plus imposant en taille et qui vit le plus longtemps. Pour compenser la perte des arbres dans la décennie passée, il faudrait planter 130 millions d’hectares ou 1,3 millions de kilomètres carrés, une superficie égale à  celle du Pérou. Il faudrait planter 14 milliards d’arbres pendant 10 années consécutives pour couvrir une superficie de 130 millions d’hectares. Cela revient à  dire que chaque personne sur Terre devrait planter deux arbustes chaque année. Réaménager des dizaines de millions d’hectares de terres infertiles et pratiquer la sylviculture sont nécessaire pour restaurer et maintenir la productivité des sols et des nappes aquifères. à‰tendre la couverture forestière sur des terres en friche réduira les pressions exercées sur les forêts primaires, aidant ainsi à  préserver les habitats et à  sauvegarder la diversité biologique. Ces actions permettront l’absorption par les arbres du dioxyde de carbone qui stagne dans l’atmosphère. Les forêts tropicales humides recouvrent 7 pour cent de la superficie terrestre et abritent la moitié des espèces d’arbres sur Terre. Ces forêts relâchent dans l’atmosphère 40 pour cent de l’oxygène que nous respirons. En l’espace d’une année un arbre de grandeur moyenne absorbe douze kilos de gaz carbonique et rejette suffisamment d’oxygène nécessaire à  une famille de quatre personnes en une année. Un hectare d’arbre peut absorber jusqu’à  six tonnes de CO2 par an.