Hopital du Point G : SOS dialyse pour les malades du rein

Les malades du rein communément appelés «Â insuffisant rénaux » traversent les des moment difficiles à  Bamako. Leur souffrance vient de s’accentuer avec l’arrêt lundi dernier du Centre de traitement d’eau. A force d’être bouchés, les filtres de cette unité ne pouvaient plus envoyer de l’eau saine dans les générateurs de dialyse. Alors que cette unité est très précieuse dans le dispositif de dialyse. Conséquence : les centaines de malades de rein «Â abonnés » à  la structure voient leur survie complètement menacée car n’ayant plus accès aux opérations de dialyse, lesquelles exigent au minimum deux séances par semaine. La Direction du service néphrologie ainsi que celle de l’hôpital sont pointés du doigt pour leur…négligence. l’unité en question permet de compiler plusieurs substances (sodium et chlore…) pour épurer le sang des malades. Du coup C’’est la survie des malades qui est menacée. Classée comme le tout premier centre de Dialyse en Afrique francophone, la néphrologie du Point G a engrangé des résultats forts appréciables. Faut-il rappeler que malgré les maigres ressources mises à  sa disposition la structure avait atteint un pôle de réussite notoire. Outre ses difficultés financières, elle est bien souvent butée à  des problèmes mécaniques Mauvais entretien La panne est récurrente épisode certains malades. Malgré tout, la Direction du service n’a pu circonscrire ce problème préjudiciable au bon fonctionnement de la dialyse. Les responsables de la structure disent avoir attirés l’attention de la Direction de l’hôpital et des plus hautes autorités sur le Centre de traitement d’eau qui représentait on ne peut plus un véritable bombe à  retardement. Interrogé par nos soins, le Chef du service néphrologie, le Pr. Mahamane Kalil Maà¯ga a indiqué la panne du Centre de traitement d’eau n’est ni plus ni moins qu’une négligence arbitraire de la part du Technicien qui s’en occupait. En effet, dit-il, l’unité de traitement d’eau ne connaissait plus une maintenance correcte depuis un certain temps. Ainsi, les machines souffraient d’un manque cruel d’entretien. L’entretien par exemple des machines de l’unité de traitement d’eau ne se résumait qu’au changement du filtre chaque semestre au lieu d’une fois par semaine », a signalé le Pr Maà¯ga. «Â C’’est pourquoi, nous avons renvoyé il y a 6 mois le technicien qui s’y trouvait, pour des raisons d’incompétence et de négligence. Car les pièces qui devaient être changées au bout de chaque semaine n’étaient rechangées qu’après six mois ». Selon les explications du Pr Maà¯ga, l’unité de traitement d’eau n’envoyait finalement que de la boue et autres insanités dans les générateurs de dialyse. Joint au téléphone, le président de l’Association malienne des insuffisants rénaux, Ibrahim Dembélé a signalé que son organisation a alerté l’ensemble des partenaires de la structure pour qu’une solution pérenne soit trouvée pour le cas de l’unité de traitement d’eau. Par ailleurs, le Pr Maà¯ga estime le centre de transplantation pourrait bien être une alternative pour les malades si seulement le délai fixé pour le démarrage des travaux était respecté. En effet, initié depuis 2009, ce projet devait être opérationnel ce mois de juin ci. Mais force est de reconnaitre que les équipements promis par le Gouvernement malien et ses partenaires ne sont jamais arrivés. Toute fois, le Pr Maà¯ga dit avoir bon espoir que le problème trouvera très vite sa solution avec l’arrivé d’un technicien spécialisé dans ce genre d’entretien. Mais en attendant les dialysés maintiennent… le souffle. Le cri des malades «Â Un problème de cette ampleur n’est jamais survenu. Nous sommes vraiment inquiets ! », s’est lamenté un malade. En dépit de ce problème, les malades relèvent d’autres irrégularités comme l’achat par eux-mêmes des consommables (sérums, seringues…) depuis 6 mois. Or disent-ils, ce volet se trouve financé à  coup de millions par le Gouvernement. Plus de 450 millions. Les machines qui viennent sont des dons. Une machine coûte 12 à  13 millions. Par ailleurs, le nombre très insuffisant des générateurs de dialyse ( 11 pour une centaine de malades) est fortement décrié par les malades dont le nombre ne cesse de croire. Faut-il signaler que le Centre est le seul accessible au grand public avec près de 5 000 F CFA comme frais de dialyse. Par ailleurs, deux autres centre privés font des opérations de dialyse mais à  des frais exorbitants. Il s’agit du Centre Gavardo de Sébénicoro o๠la séance de dialyse est facturée à  125 000 F cfa, et un autre centre sis à  l’ACI 2000 dont la prestation s’élève à  280 000 F CFA… pour un exercice qui devra se faire au minimum deux fois par semaine. Le moins que l’on puisse dire C’’est que l’Etat a failli à  son devoir de contrôle au niveau de cette structure qui, malgré tout, mérite beaucoup d’attention. Et aujourd’hui, plus que jamais, un devoir de responsabilité incombe autant à  l’administration de l’Hôpital qu’au Gouvernement afin que la structure se renforce et se pérennise.

Le voyagiste Point Afrique jette l’éponge dans la région du Sahel

« J’arrête tout: Atar en Mauritanie et Mopti (Mali) bientôt », a déclaré à  l’AFP Maurice Freund, président de Point Afrique. Par effet de contagion, il « reporte aussi le lancement en février de sa destination Tchad, pays o๠pourtant il n’y a pas Aqmi » (Al-Qaà¯da au Maghreb islamique, nl. « Il fallait le faire car on a passé un cran supplémentaire » dans l’insécurité, a-t-il ajouté. « Aqmi a gagné la première manche, la peur s’est installée », a-t-il lâché. « Soyons clairs, il n’y avait plus de clients », a expliqué à  l’AFP Gérard Guerrier, patron d’un tour-opérateurs spécialisé Allibert Trekking, par ailleurs membre fondateur de l?association Agir pour un tourisme responsable (ATR). Le 9 janvier par exemple, Point Afrique ne transportait que 9 personnes entre Paris et Atar qui dessert la région de l’Adrar, principale région touristique de la Mauritanie, dans le Nord, contre « 200 entre Noà«l et le Jour de l’An », selon M. Freund. Même chose pour Mopti (Mali) qui dessert le pays Dogon. « Je maintiens les vols jusqu’au 23 janvier pour assurer le retour des vacanciers. Il y a 80 personnes par vol là  o๠l’équilibre financier est à  120 avec un avion qui me coûte 70. 000 euros », a ajouté le patron de Point Afrique, défenseur d’un tourisme responsable. Mardi, le ministère des Affaires étrangères a mis en garde les voyagistes contre le tourisme au Sahel o๠plus aucune zone, que ce soit au Mali, en Mauritanie ou au Niger, n’est considérée comme sûre et o๠il est recommandé de ne pas se rendre « sauf raison impérative ». Le Premier ministre François Fillon est monté au créneau en rappelant aux tour-opérateurs leur « responsabilité personnelle » et les enjoignant à  un strict respect des consignes de sécurité. Point Afrique, a rétorqué son patron, a déjà  pris ses responsabilités fin septembre en supprimant six des sept destinations proposées avant dans le Sahel (trois dans le sud algérien, une dans le nord du Niger, dans le nord du Mali et dans le nord de la Mauritanie) après l’enlèvement par Aqmi de sept personnes (cinq Français, un Malgache et un Togolais) à  Arlit (Niger). « On ne voulait pas et on ne veut toujours pas être un fournisseur d’otages », déclare-t-il. En dehors des compagnies régulières, Point Afrique est le seul affréteur de la région. Outre l’aérien, il revend des places à  l’ensemble des tour-opérateurs qui desservent la région et il organise lui-même des circuits. Avant les enlèvements, entre 40. 000 et 50. 000 touristes se rendaient dans la région sahélo-saharienne. Pour Point Afrique comme Allibert Trekking et d’autres tour-opérateurs spécialisés, le tourisme dans la région permet aussi de faire vivre des familles entières dans des zones o๠Aqmi justement étend son influence. Courant novembre, avec d’autres tour-opérateurs, ils s’étaient rendus en Mauritanie pour discuter avec les autorités afin de rouvrir Atar, ce qui avait été fait fin décembre. Mardi, M. Guerrier reste persuadé que le désert de l’Adrar « ne risque absolument rien, mais si les gens ne veulent pas y aller, on ne va pas les forcer ». Mais « c’est dramatique pour les gens (de la région), cela fait mal au coeur », conclut-il.

Hôpital du Point G : Une centaine de millions détournés

En effet, chaque trimestre, la Direction de l’hôpital met à  la disposition du syndicat des fonds (environ 2% des bénéfices réalisés), à  titre de ristournes. Ces fonds servent à  secourir le personnel de l’hôpital et leurs proches en cas de maladie. La somme octroyée en cas de sollicitation est de 10 000 F par personne et par trimestre. Pour les demandes de bons, les sous déboursés sont de 25 000 F par personne et par trimestre. A noter que ces sous sont remboursés à  la fin du trimestre par les bénéficiaires. Mais seulement voilà , depuis plus de deux mois, des travailleurs ne cessent de se plaindre de la gestion de ces fonds par le syndicat qui peine à  satisfaire les demandes. A en croire les travailleurs, cette situation s’explique par des détournements opérés par le syndicat qui aurait détourné plus de 7 millions de F CFA de ces sous en seulement 5 mois. Toutefois il faut signaler que si secteur d’activité sensible il y’a au Mali, c’est bien le social. Car, travailleur ou pas, tout le monde a besoin de l’appui social en raison de la précarité qui sévit dans ce pays. C’est pourquoi, dans tous les Etats, particulièrement le Mali, des stratégies ont été établies pour améliorer les conditions de vie des travailleurs d’o๠la création d’un fonds social au niveau de l’hôpital du Point G. Opacité des fonds Certes, au Mali personne ne peut nier les efforts remarquables consentis par les autorités à  ce sujet. Mais tous les efforts déployés par l’Etat et l’hôpital du Point G pour relever le défi sanitaire sont entrain d’être compromis en raison du comportement peu scrupuleux de certaines personnes. Par ailleurs il semblerait aussi que, les fonds du service social (500 000 F CFA par régie) de cet hôpital auraient fait, à  leur tour l’objet de détournement. Il est à  signaler que ces fonds gérés par le service social sont destinés à  prendre en charge les frais d’hospitalisation et de traitement des personnes indigènes. A ce propos, nous avons rapproché le DG adjoint du CHU Point G qui a laissé entendre que, les difficultés de prise en charge des cas sociaux sont intervenu, le moment o๠l’hôpital a demandé, conformément à  la mairie de lui rembourser les sous dépensés dans la prise en charge des cas sociaux. Selon le M Sissoko, pour qu’un patient bénéficie de ces services, il doit présenter un certificat d’indigénat établi soi par la mairie, soi par la préfecture ou un autre service habilité. Et l’hôpital prend en charge les frais du patient. Bien entendu dans l’espoir d’être remboursé par la mairie o๠le préfecture d’o๠relève le patient. Cependant, le hic est que, des mairies, par souci de ne plus rembourser les sous de l’hôpital, refusent de livrer des certificats aux patiens qui n’arrivent plus à  se faire soigner. Selon certaines sources, des travailleurs de ce service auraient profité de l’analphabétisme des bénéficiaires, pour remplir des faux documents à  leur place. En attendant que le tout soit tiré au clair, les patients du service social croupissent dans le désespoir.

Pénurie d’eau au Point G : les malades aux abois

Une situation inadmissible qui, du reste, constitue un vrai défi à  la conscience des activités chirurgicales de dialyse, des travaux de laboratoire, de ceux des salles d’accouchement, le report des rendez-vous pour les patients, le manque d’hygiène. Tout cela, faute d’eau courante, de 11 heures à  minuit à  l’hôpital du Point G. La situation dure depuis 3 longs mois. Un problème qui fâche Lundi 2 juillet 2010. Je suis à  l’hôpital du Point G. A l’intérieur de la cour, si difficile d’accès, un patient me dit «Â ici à  l’hôpital du Point G, de 11 heures à  minuit nous n’avons pas d’eau. Et ce sont les sapeurs pompiers qui viennent à  notre secours. Nous faisons la queue, pour cela. C’’est inadmissible ! J’aurai préféré que mon malade soit ailleurs, dans une clinique, dans un CSCOM, mais nous n’avons pas le choix. Les spécialistes qui doivent traiter mon malade ne sont qu’ici ou dans les cliniques privées, o๠je n’ai pas les moyens d’aller ». Plus loin, je rencontre quelques patients et des accompagnants d’autres patients.Ceux-ci échangeaient des propos : «Â ne gaspillez pas l’eau, donnez moi un peu d’eau à  boire, il ne m’en reste plus rien ». Et d’autres de répondre : «Â moi même, je ne me suis pas lavé depuis 3 jours ». Etonnante situation dans un hôpital national comme celui du Point G, de renommée nationale et internationale. Devant cette scène, je chancèle de stupeur. Comment est-ce possible ? Selon des médecins, infirmiers et autres agents rencontrés sur place, cette situation n’est pas une première. En effet, selon eux, chaque année, en période de chaleur, l’hôpital du Point G a toujours vécu la même situation. Mais, soutiennent-ils, cette année, la situation est des plus catastrophiques, parce que, sans eau, rien ne peut se faire. D’autres médecins sur les lieux me soulignent que cette pénurie d’eau est même à  la base d’une perturbation des rendez-vous des services de la chirurgie, de la néphrologie et tant d’autres. Aucun rendez-vous ne peut être pris dans ces services, avant l’arrivée des sapeurs pompiers.Par ailleurs, une petite visite dans certaines salles de patients m’a permis de constater des problèmes hygiéniques dans les toilettes. Hygiène et mauvaises odeurs C’’est certainement ce qui explique cette odeur nauséabonde qui se dégage des toilettes et… d’ailleurs. A l’hôpital Point G, à  cause du manque d’eau, l’on constate aussi des problèmes hygiéniques comme le non entretien régulier des toilettes, des blocs opératoires et autres lieux importants. Il constitue (le manque d’eau) une menace pour la santé des patients pris en charge par des services qui ne peuvent fonctionner sans eau. Il s’agit principalement de la chirurgie, la réanimation et la néphrologie. «Tous les jours, il y a coupure d’eau au Point G. l’hôpital fait ce qu’il peut, mais le problème est là . En tous les cas, sans eau, il n’y a pas de dialyse, il n’y a pas de chirurgie, bref le manque d’eau est synonyme d’interruption de la quasi-totalité des activités d’un hôpital », me signale, un médecin qui a préféré témoigner dans l’anonymat. Pour celui-ci, ce manque d’eau est inadmissible, car il met en danger la vie des patients.Le comble est que, a-t-il dit, l’on ne sait même pas quant est ce que la pénurie prendra fin. Par ailleurs, pour Siaka Touré, un accompagnateur de patient, le manque d’eau à  Point G, est inadmissible. Car elle met la vie des patients en danger et sape le travail de titan abattu par les médecins dudit hôpital. Pénurie criante d’eau « Je suis là  il y a plus de deux semaines, mais je vous assure que le seul problème que J’ai constaté au sein de cet hôpital, C’’est le manque d’eau, sinon, à  part ça, le personnel sanitaire est très accueillant et compétent », nous explique cet autre patient. Assis, à  côté d’un bidon d’eau vide, et non loin de la sortie afin d’être parmi les premiers à  être servi, Salimata Fofana, une accompagnatrice de patients, m’indique que beaucoup sont les patients ou accompagnateurs de patients qui passent des jours sans se laver, sans faire la lessive. « Ici, à  l’hôpital, chaque jour on fait la queue devant les citernes des sapeurs pompiers pour avoir de l’eau, qui en réalité ne peut satisfaire la moitié de nos problèmes d’eau, dira la dame. Allongé à  l’ombre d’un bus de l’hôpital, Oumar Traoré, un accompagnateur, salue les efforts fournis par les uns et les autres et réclame la multiplication des voyages des sapeurs pompiers. » « Je demande à  ATT de nous aider à  résoudre ce problème », dira une dame qui venait de quitter la maternité. » s’agissant des solutions pour palier le problème d’eau, la direction de l’Hôpital Point G a fait installé des cuves sur les toits de certains bâtiments, a déclaré le Directeur Général de l’hôpital Mamady Sissoko. En plus, l’hôpital a fait appel aux services des sapeurs pompiers qui, depuis trois mois, approvisionnent ledit centre en eau, a-t-il ajouté. Mais, selon nos sources, ceux-ci, sont rémunérés. Toujours selon le DGA, par rapport à  ce grave problème, son administration a contacté la Direction de distribution des eaux de l’EDM-SA qui a mis un agent spécial à  la disposition de l’hôpital afin de trouver une solution au problème. Ce qui sous entend également qu’elle aussi, s’atèle à  résoudre définitivement le problème qui serait dû à  des problèmes techniques, a laissé entendre, M. Mamady Sissoko. En tous les cas, la situation à  l’hôpital du Point G est inadmissible et constitue un défi à  la conscience de ceux qui, non loin n’en souffre guère. EDM s’explique Pour en savoir davantage sur les raisons de la pénurie d’eau à  l’hôpital du Point G, nous avons approché M. Thiona Mathieu, directeur de la Communication d’EDM-SA qui a accepté de nous fournir des explications à  propos. « Je vous rappelle aussi, qu’il n’y a pas que les quartiers de Point G qui souffrent de ces fortes perturbations. Le Point G sous entend l’hôpital. C’’est une zone sensible, et, à  EDM SA, nous avons conscience qu’il faut agir très vite. C’’est pourquoi, une équipe a été désignée et dédiée pour résoudre le plus rapidement possible le problème.Ces perturbations d’eau au niveau du Point G sont dues en fait à  deux choses. Premièrement : avec les grandes tornades par ces temps, il y a eu des coupures d’électricité. Et, comme nos fils électriques sont aériens, il y a eu des dégâts consécutifs à  ces tornades. Cela a naturellement perturbé le fonctionnement de nos stations d’eau qui dépendent de l’électricité. L’eau du fleuve Quant au deuxième facteur, il s’explique par le fait qu’en ce début d’hivernage, l’eau du fleuve est très difficile à  traiter. Parce qu’elle contient énormément de saletés. Or, notre principale source d’approvisionnement, C’’est ce même fleuve : le Niger. Pour nous à  EDM SA, l’eau potable, C’’est de l’eau bien traitée. Ce qui sous entend que, quand elle est sale, son traitement prend beaucoup de temps et impose de la vigilance. Or, la santé de nos clients et des consommateurs de l’eau que nous produisons en dépend. Ces deux facteurs conjugués ont donc joué sur la production et la distribution de l’eau à  Bamako ». Par ailleurs, dira M. Koné, cette perturbation au niveau du Point G est également due à  des difficultés de remplissage de la station de reprise de Missira qui alimente notamment l’hôpital du Point G.Il est à  noter aussi que, malgré l’hivernage qui s’installe, les besoins en eau n’ont pas baissé. « Aussi, il faut le reconnaà®tre, nous sommes en déficit en matière de production d’eau, la demande dépassant l’offre, malgré nos efforts » A noter également que la capacité de production de l’EDM-SA pour Bamako et Kati est de 180 000 m3 contre une demande de 200 000 m3. Pour palier au problème, le gouvernement malien s’atèle à  réunir les conditions de financement de la station de Kabala. Comme pour rassurer, le responsable de la Communication d’EDM a signalé que les services techniques de l’EDM sont à  l’œuvre pour que les choses s’améliorent très rapidement, notamment au niveau de l’hôpital Point G oà¹, des dispositions ont été prises avec l’appui des autorités de cet hôpital.

Conseil d’administration de l’hôpital Point G : un bilan satisfaisant

Ont pris part à  cette réunion, le Directeur de cabinet du Gouverneur du district, le colonel Charles Fau, le Directeur Général de l’Hôpital Point G et son adjoint M. Mamady Sissoko, représentant du ministère de la santé, de l’économie et des finances ainsi que d’autres administrateurs… .… Bilan des activités l’ordre du jour de ces travaux, était la présentation du bilan des activités et l’adoption d’un budget prévisionnel. C’’est dans ce cadre que le directeur général de l’hôpital, le Colonel Charles Fau, a procédé à  la présentation du rapport d’activités 2009, au titre duquel, on note les activités de consultation. Sur ce plan, sur une prévision annuelle globale de 40.177 consultations, il en a été réalisé 18.214 soit un taux moyen de 45% pour ce semestre. Ce taux moyen de réalisation a été atteint par cinq (5) service sur onze (11). En outre, le taux de réalisation maximum a été observé dans le service de rhumatologie avec 78% contre un taux minimum de 32% dans le service de cardiologie. Comme les activités de consultation, celles des hospitalisations, ont atteint un taux moyen de réalisation de 47% soit 3.598 sur une prévision globale annuelle de 7.662 hospitalisations (comparatives à  ce taux moyen, on constate que six (6) service sur onze (11) ont atteint leurs prévisions. Taux d’hospitalisation Le taux maximum d’hospitalisation a été observé dans le service d’hémato-oncologie avec 78% contre un taux minimum de 37% dans le service de rhumatologie. Rappelons que le budget 2009 du CHU Point G a été adopté lors de la 27ème session à  la somme de 4.618.712.900 FCFA équilibré en recettes et en dépenses. Il est constitué des ressources propres pour un montant prévisionnel de 981.450.900FCFA, appuis des partenaires 40.000.000FCFA et des subventions de l’Etat pour un montant de 3.597.262.000FCFA. A noter que les ressources propres sont constituées de recettes réalisées à  partir des prestations des services de médicine et de spécialités médicales, de spécialités chirurgicales, du plateau technique, de la pharmacie hospitalière et des autres recettes (morgue, vente de DAO…) Hausse des prestations de spécialité Par ailleurs, les services de médecine et spécialités médicales sur une prévision annuelle de 218.717.063 FCFA ont enregistré un taux de réalisation de 33% soit 72.295.500 FCFA. La réalisation de ces services représente 21% des réalisations sur la période. Les recettes réalisées au cours du premier trimestre dont le montant global s’élève à  343.141.169 F CFA, donnent 35% de la prévision annuelle qui est de 981.450.900 FCFA. En ce qui concerne, les services de chirurgie et spécialités chirurgicales sur une prévision annuelle de 130.291.500 FCFA, on peut dire que beaucoup a été fait, car lesdits services ont enregistré un taux de réalisation de 51% soit 65.976.400FCFA. Et ces services représentent 19% des réalisations sur la période. Pour les services du plateau technique, sur une prévision annuelle de 264.942.338 F CFA, il a été enregistré un taux de réalisation de 44% soit 115.580.265 FCFA. Et la part de ces services dans la réalisation globale est de 34%. Il y a aussi, la pharmacie hospitalière qui est à  un niveau de réalisation de 23% soit 79.016.160 FCFA de sa prévision annuelle de 337.500.000 de FCFA.