Afrique du Sud : Jacob Zuma convole pour la 5è fois

La mariée est de 30 ans sa cadette Les personnes les plus softs, parle d’arriération de la part de Jacob Zuma, mais lui a une idée bien précise de la question. De nombreux hommes politiques ont des maà®tresses et des enfants qu’ils dissimulent en prétendant être monogame. Je préfère être honnête. J’aime mes femmes et je suis fier de mes enfants avait-il expliqué un jour. Lundi dernier C’’est dans la pure tradition Zulu que le président sud-africain aujourd’hui âgé de 67 ans, s’est marié avec sa cinquième épouse. Il s’est engagé auprès de Tobeka Madiba, 37 ans dans son village natal de Nkandla dans le Kwazulu-natal. Elle est devenue ainsi sa troisième épouse et non sa cinquième puisque l’une des femmes de Jacob Zuma s’est suicidée alors qu’une autre a divorcé. Il reconnait avoir au moins 18 enfants. l’ANC tenue de se ranger derrière son leader Bien avant et surtout au lendemain de son élection en début d’année 2009, un débat sur le nombre de Première Dames avait été lancé. Un débat provoqué par la contradiction entre coutume et légalité. Lorsque Les médias sud-africains avaient fait savoir que Tobeka Madiba, alors fiancée de Jacob Zuma avait fait un cadeau traditionnel à  la famille de Zuma, ce qui selon la coutume Zulu laisserait présager un mariage imminent. Dans un premier temps, l’ANC le parti de Jacob Zuma, au pouvoir, avait nié l’éventualité d’un nouveau mariage de la part de son président. Après les noces, le parti a fait une déclaration. Nous ne voyons rien de sinistre dans le fait que le camarade Zuma veuille se marier dans la lignée des habitudes africaines et des coutumes traditionnelles peut-on lire dans le communiqué de l’ANC qui précise également que l’affaire relève de la vie privée de son leader. La contradiction sud-africaine La polygamie est tolérée en Afrique du Sud. Le droit positif ne reconnaà®t pas le mariage polygame, mais le droit coutumier l’accepte. La polygamie est une tradition fortement ancrée dans la culture Zulu, celle du président. Une loi votée en 1998 a donné de nouveaux droits aux femmes mariées à  des hommes polygames. Les média se sont donc montrés très tolérants sur le sujet. La presse locale a préféré mettre l’accent sur le déroulement des festivités insistant notamment sur la nervosité de la future mariée au moment de s’engager. Malgré les avis partagés des Sud-Africains, des critiques ont tout de même été soulevées. Un responsable politique a jugé que cet événement marquait un retour en arrière pour le pays. Pour d’autres, l’accent a été mis sur les risques de propagation du sida liés à  cette pratique dans un pays qui compte plus de 5,7 millions de séropositifs, et le mauvais exemple que pourrait représenter le président Zuma. Une sixième femme en vue Pour leurs parts, les associations féministes dénoncent aussi une vision archaà¯que du statut de la femme. Elles se préoccupent de savoir comment un président polygame peut-il objectivement garantir l’égalité entre l’homme et la femme au sein de la société sud-africaine. Mais le cas Zuma n’est pas un cas unique. Au royaume du Swaziland voisin pour trouver plus spectaculaire encore, avec un roi qui choisit chaque année une ou plusieurs nouvelles épouses parmi des milliers de jeunes vierges qui défilent devant lui. En occident on peut aussi relever le scandale des maitresses découvertes aux cotés des hommes politiques. Le président Zuma est aussi marié à  Sizakele Khumalo qu’il a épousée en 1959, et à  Nompumelelo Ntuli épousé en janvier 2008. Selon certaines sources en Afrique du Sud, une sixième femme serait déjà  en vue. La société sud-africaine, il est vrai, a d’autres préoccupations et se prépare à  accueillir la Coupe du monde de football l’été prochain.