Le CNJ condamne l’acte de Bandiougou Doumbia

Dans un élan de protestation, le Conseil national de la jeunesse du Mali (CNJ) a condamné l’acte du jeune prêcheur, qui d’après lui, porte atteinte à  la respectabilité et à  la dignité des plus hautes autorités du Pays. Toute chose qui n’honore ni la jeunesse ni la religion musulmane. Un acte décrié de tous C’’est à  travers un point de presse animé par le président du CNJ que cette déclaration a été rendue publique. C’’était à  la Maison de la presse. La situation qui prévaut dans notre pays autour de l’adoption du code de la famille, préoccupe. Et C’’est dans un climat de tension qu’un jeune prêcheur du nom de Bandiougou Doumbia a produit une cassette incendiaire sur la plus haute autorité. Chose désavouée par ses co-religionnaires musulmans du Haut Conseil islamique et le grand prêcheur Ousmane Chérif Haà¯dara. Le CNJ se prononce Le lot des contestataires s’agrandit avec la déclaration du Conseil national de la jeunesse qui se dit indigné par l’acte de leur camarade. Selon Sirima Traoré, l’UJMMA (Union des jeunes musulmans du Mali) dont se réclame le jeune prêcheur, fait partie du Conseil national de la jeunesse. C’’est à  ce titre que la jeunesse du Mali ne pouvait rester sans réagir, à  en croire le président du CNJ. Auparavant, il a souligné que toutes les forces vives de la nation ont participé à  l’élaboration de ce code, y compris le Conseil national de la jeunesse. Sirima Traoré tire trois enseignements de l’adoption de ce code. Le premier est la grande mobilisation populaire face au code des personnes et de la famille. Le second est l’humilité et le sens du patriotisme des manifestants, qui ont été accueilli par la haute autorité précisément le président de la République, et celui de l’Assemblée nationale. Un renvoi salutaire Enfin, le troisième enseignement est que l’ensemble des acteurs y compris ceux qui se reconnaissent dans le code, ont partagé le renvoi du code en seconde lecture. Ceci explique la vigilance du président de la République et son sens élevé de la quiétude et de la paix sociale, selon le président du CNJ.