Mondial U20 : Les Aiglons ont de bons atouts

Le tirage au sort de la Coupe du Monde U20 a eu lieu le dimanche 24 février à Gdynia, en Pologne, logeant le Mali dans la poule E, aux côtés du Panama, de l’Arabie Saoudite et de la France. Pour les protégés de Mamoutou Kané, tout nouveaux champions d’Afrique, le Mondial polonais est abordable.

Ça y est. Le Mali sait désormais à quoi s’attendre pour sa 7ème participation à une Coupe du Monde junior. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Aiglons ont toutes les chances de réaliser une bonne compétition, d’autant plus qu’ils ont bénéficié de la « clémence » de l’ancien international portugais Fernando Couto qui les a placés dans une poule assez abordable et non dans la plus corsée du Mondial polonais.

Toutefois, rien n’est joué d’avance et il va falloir se défaire des adversaires directs pour aller loin dans le tournoi. D’abord l’Arabie Saoudite, champion d’Asie, qui a tenu tête à d’autres grandes équipes asiatiques. Ensuite le Panama, avec un football latino-américain basé sur le physique et la rapidité. Enfin la France, qui est connue pour son football de base et la formation des jeunes, plus une solide expérience dans la compétition. Même si l’équipe de France U20 semble se méfier des Aiglons. « Le Mali, comme toutes les sélections africaines de cette catégorie d’âge, est très difficile à jouer », affirmait le sélectionneur français Bernard Diomède après le tirage au sort. « Il faut que nous rehaussions notre niveau de jeu et corrigions certaines erreurs, parce qu’à la Coupe du Monde cela ne pardonne pas », prône pour sa part Birama Konaté, sélectionneur national adjoint des Aiglons.

Une bonne Coupe du Monde pour l’équipe malienne passera forcément par une bonne préparation avant le début du tournoi. L’encadrement technique des Aiglons en est conscient. « Nous avons déjà déposé un chronogramme de préparation. Nous attendons sa confirmation pour passer à son exécution », explique Birama Konaté. « Le Mali étant aussi engagé dans les éliminatoires U23, qui commencent le mois prochain, nous entamerons concrètement la phase de préparation pour la Coupe du monde juste après ».

À en croire le coach adjoint, l’objectif du Mali est clair. Faire mieux en Pologne que la meilleure performance jusque-là des Aiglons, les 3èmes places décrochées en 1999 et 2015.

Élection présidentielle : Top départ de la campagne

Dans trois semaines, les citoyens maliens iront aux urnes pour l’élection du Président de la République. La campagne électorale, période décisive dans  la mobilisation des électeurs, démarre le 7 juillet. En attendant, dans les quartiers généraux des différents prétendants, c’est la course. Aperçu sur les débuts d’une joute déterminante pour le Mali.

« Nous la préparons avec tout l’enthousiasme que les militants sont en train de montrer sur le terrain. Nous continuons à mettre en ordre de bataille l’ensemble des partis politiques, associations, clubs  de soutien qui sont derrière le candidat Aliou Boubacar Diallo, pour harmoniser les points de vue, les stratégies et l’organisation de la campagne », affirme Cheick Oumar Diallo, Secrétaire politique de l’Alliance Démocratique pour la Paix (ADP Maliba). Tout content, le jeune militant s’affiche confiant devant la validation provisoire par la Cour Constitutionnelle de leur candidature. « La campagne qui va s’ouvrir bientôt sera palpitante, étonnante et pleine de surprises pour beaucoup des personnes, qui ne s’attendent pas à ce que le changement voulu par les Maliens se produise cette année »,  prophétise-t-il.

Il y a au total 24 candidatures validées définitivement par la Cour Constitutionnelle pour  l’élection du 29 juillet. Une première liste publiée le 30 juin avait semé la panique de quelques états-majors qui se sont dépêchés de répondre aux interrogations de la Cour. La bataille pour Koulouba peut donc désormais commencer. Après cinq années de gouvernance IBK, l’heure est au choix. Candidat à sa propre succession, le sortant compte parachever les actions déjà entamées. Face à lui, des candidats décidés à lui ravir le fauteuil. La campagne offrira sans doute à tous ceux qui aspirent à servir  le Mali l’occasion d’exposer leurs projets aux citoyens.

Dans ce jeu démocratique, les uns et les autres comptent  ne pas se faire de cadeaux. Partout s’affiche le souhait de gagner. Certains n’hésitent pas à mettre en avant la déception d’une certaine frange de la population du système actuel de gestion. Sur le terrain, la pré-campagne bat son plein. « Nous allons boucler l’international dans la semaine et revenir attendre l’ouverture officielle. Nous allons  nous atteler pour l’intérieur du Mali et l’ensemble des régions », affirme Nouhoum Togo, chargé de communication du cabinet de  chef de file de l’Opposition. Selon lui, on n’attend plus que le coup d’envoi. « Nous sommes prêts aujourd’hui pour l’organisation. Nous avons des démembrements, des structures, une convention de partis politiques pour  gagner dans les jours à venir ».

A l’intérieur du pays, celui qui aurait voulu porter les couleurs de l’ADEMA Pasj s’implante déjà. « Je suis suffisamment organisé. J’ai des cellules dans toutes les régions, sauf à Kidal », informe Kalfa Sanogo, candidat de la Coalition Kalfa 2018. Sikasso, région dont cet ancien Directeur général de la CMDT est natif, est un  véritable réservoir d’électeurs. Du côté du parti présidentiel, contacté mais qui n’a pas répondu à nos sollicitations, aucune réponse quant à l’approche retenue pour mettre en avant le candidat-Président Ibrahim Boubacar Kéita ne nous est parvenue.

Stratégies de (re)conquête

Accéder à la magistrature suprême s’avère être un exercice complexe. Mais l’idée de  séjourner au Palais de Koulouba aiguise bien des appétits. Stratégies de mobilisation et lignes directrices de campagne se précisent. Des moyens faramineux et des ressources humaines considérables sont en train d’être mobilisés. Le duel entre les caciques politiques et les nouveaux venus donnera un caractère particulier à cette élection.

Pour la troisième fois, Soumaila Cissé, candidat de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) s’engage. Cette fois-ci, il croit en ses chances. « Il y a au moins cinq secteurs qu’il faut défendre devant le peuple malien : la sécurité, sans laquelle rien ne sera possible, l’agriculture et l’élevage, qui sont la base, la santé, qui est une priorité, l’école, pour un nouveau type de Malien, capable de se réinventer », résume Nouhoum Togo. « Le travail que nous sommes en train de faire a pour matière première l’homme pour, opérer  le changement », poursuit-il.

L’alternance est devenue le maitre mot. Chacun se propose d’amoindrir les souffrances des populations en « agissant » autrement. « Nous allons  présenter  le  programme,  des projets, des idées, aller sur le terrain du débat, pour faire en sorte qu’on sorte de tout ce qui a été une campagne de surface depuis des années. Il est temps aujourd’hui que ceux qui aspirent à gouverner ce pays commencent à faire des propositions en matière de retour de la paix, de sécurité, de développement économique, de création d’emplois et de richesse, dans tous les domaines qui concernent le bien-être de la population », souligne le Secrétaire politique de l’ADP Maliba. Pour les candidats, le combat se gagnera aussi dans les détails. Le lieu de lancement des activités officielles est pour le moment un « mystère ». « Je laisse planer le doute », confie un fervent militant de l’ADP Maliba.  Même stratégie dans le  camp de Soumaila Cissé.

Pour le candidat Kalfa Sanogo, qui participe pour la première fois à une présidentielle, battre campagne peut se faire « autrement ». « Il ne s’agit pas de faire des déplacements en grande pompe, mais de sensibiliser, de motiver les populations et de proposer du changement par rapport à ce qu’elles vivent ». Selon lui, la confiance des électeurs se base sur la jonction de l’acte à la parole.  « Parler et dire voilà ce que j’ai pu faire », telle est  la démarche que se propose le maire de Sikasso.

L’équation du nord et du centre

Si la volonté de tenir cette élection  à date est réelle, les défis se multiplient chaque jour. L’insécurité au centre et au nord du pays, les attaques récurrentes des groupes terroristes, la récente grève des administrateurs civils suscitent des inquiétudes. Les parties signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali avaient convenu de sécuriser le processus électoral, avec l’appui de la mission des Nations Unies (MINUSMA). Mais la dernière session du Comité de suivi de l’Accord avant la présidentielle n’a pas abordé ces questions. Pire, des divergences entre la CMA et la Plateforme sur les directions des autorités intérimaires au niveau des cercles ont  relégué au second plan l’ordre du jour de la rencontre.

Le ministre de la Sécurité intérieure et de la protection civile, le Général Salif Traoré, a récemment présenté un plan de sécurisation du processus. 11 000 agents environ seront mobilisés, avec l’appui des partenaires. « Nous souhaitons mener campagne sur l’ensemble du territoire national. Maintenant, il revient aux autorités pour organiser des élections convenables, transparentes, libres et crédibles, de créer des conditions de sécurité adéquates. Nous sommes prêts à aller au contact de tous les Maliens, où qu’ils se trouvent, parce que chacun d’entre eux mérite de se sentir concerné par la gouvernance de son pays », clame Cheick Oumar Diallo.

Une difficulté qu’a soulignée le chargé de communication du cabinet de chef de file de l’Opposition au ministère de l’Administration territoriale. « Nous allons livrer campagne dans des situations exceptionnelles et difficiles, mais nous ferons le travail avec beaucoup d’imagination et de préoccupation pour la sécurité », assure Nouhoum Togo, espérant une évolution positive de la situation. L’absence de l’administration dans plusieurs cercles au nord et au centre et une certaine indifférence des populations face à ce scrutin pourtant essentiel sont autant de facteurs à considérer.

Que prioriser ?

La profondeur de la crise que traverse le pays oblige à des efforts inédits. Au-delà des déclarations enflammées, c’est l’urgence de rétablir la paix et la sécurité qui hante les citoyens. « On nous avait promis que l’honneur des maliens et leur dignité seront rétablis, mais aujourd’hui le centre nous échappe et le Mali est en train de tomber. La seule solution pour relever le défi est de discuter, de s’asseoir et d’évaluer ce qui a marché ou pas depuis cinquante  ans », propose Nouhoum Togo. Les débats, l’ADP Maliba les attend « sans peur ». « C’est notre capacité à ressembler, à travailler, à reconstruire la confiance entre l’État et les citoyens que nous mettrons en avant, pour faire en sorte que le développement économique soit une réalité », précise le Secrétaire politique de l’ADP Maliba.

En attendant le 7 juillet, la mobilisation s’accentue. Reste à savoir qui des candidats,  au-delà des slogans, glanera la majorité des précieuses voix des Maliens le 29 juillet et éventuellement le 12 août prochain.

Intervention militaire : le nord entre crainte et espoir

l’intervention de la force internationale au nord Mali se précise chaque jour un peu plus. Si chez les islamistes qui occupent ces régions depuis dix mois, C’’est la panique qui semble régner, du côté des habitants, la joie mêlée d’incertitude qui domine. La population se prépare à  faire face et met tout en œuvre pour minimiser les effets collatéraux. Abri et provisions A Gao comme à  Tombouctou, les habitants attendent avec impatience la venue des troupes étrangères qui doivent les libérer du joug des islamistes armés. Pour ne pas se retrouver démunis pendant le conflit qui pour eux est inévitable, ils s’organisent comme ils peuvent. Nombreux sont ceux qui ont préparé des cachettes pour leurs familles, avec le nécessaire pour survivre, eau et nourriture ainsi que des médicaments. Pour certains, C’’est l’option de l’exode temporaire qui prévaut. Des dizaines de familles ont encore quitté le Nord en car ou en pirogue ces derniers jours pour rejoindre les régions de Mopti et de Ségou ou encore les pays frontaliers. D’autres encore se préparent pour une traversée du fleuve. Ainsi, de Niafunké, cercle de Tombouctou, ils sont des dizaines à  se diriger vers Gourma Rahouss situé de l’autre côté du fleuve pour se mettre à  l’abri. « Nous réparons nos pirogues pour la traversée du fleuve avant l’arrivée des forces étrangères. On ne sait pas quelle tournure cette guerre prendra finalement » témoigne un habitant à  Niafunké. Dans cette partie forestière (Gourma Rahous) de la ville ou vivent une centaine d’éléphants, ce ne sont pas les endroits pour se cacher qui manquent. « Là -bas nous serons un peu en sécurité » ajoute notre interlocuteur. Panique chez les occupants Mais certains, des jeunes pour la plupart ont décidé de rester pour assister l’armée et la force extérieure pour la libéralisation de leur ville. « Nous préférons mourir par les balles que de continuer à  vivre l’humiliation avec ces bandits transformés en islamistes. Nous sommes en train d’acheter tout ce dont nous pourrons avoir besoin pendant trois semaines environs afin de les stocker pour les repas quotidiens » affirme un habitant de Tombouctou. A Gao, les informations circulent pour sensibiliser sur les mesures à  prendre en cas d’attaque et les lieux à  éviter, car cibles potentielles de bombardement. Pendant ce temps, la sérénité semble avoir abandonné le camp des occupants. Au sein des jeunes combattants du MUJAO comme d’Ansar Dine, la panique s’est installée et on s’affole au moindre bruit pendant que des avions de reconnaissance survolent sans cesse leur « territoire ». Bintou Touré raconte que « le mardi dernier un avion a survolé Niafunké. Les éléments de MUJAO et d’Ansar Dine présents se sont vite débarrasser de leur tenue avant de s’évaporer dans la nature ». Elle ajoute aussi que certaines familles commencent à  convaincre leurs enfants de quitter le Mujao qui s’effrite depuis l’annonce d’une intervention militaire.

Match amical Tunisie-Mali : 25 joueurs et des incertitudes….

l’ordre du jour portait naturellement sur les contours du match amical international Tunisie-Mali qui doit avoir lieu le 10 aout prochaine à  Tunis (contrairement à  Monastir initialement annoncé). Même si le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du monde 2014 prévue au Brésil aurait pu avoir un petit espace de discussion, la préoccupation était plutôt celle de la Can 2012 ; les deux matches restant, disons les «Â deux finales » que les Aigles devront remporter à  tout prix s’ils veulent démontrer qu’ils appartiennent toujours au gotha du football africain. Deuxième avec six points à  une longueur du leader cap-verdien, la sélection nationale reçoit à  Bamako, le 4 septembre prochain, le Cap-Vert, avant de se rendre au Zimbabwe. Au cours de ce point de presse, Alain Giresse a annoncé les 25 aigles retenus pour ce stage de préparation en Tunisie. Des bémols à  souligner car Alain Giresse ne s’est pas du tout montré rassurant quand à  la disponibilité de certains éléments retenus. Comme Mamadou Diallo (CS Sedan) et Seydou Keita qui ont décliné l’invitation ou Garra Dembélé dont il n’a pas trop de ses nouvelles…les absences de Samba Sow, Sigamary Diarra se justifient par des blessures. Sans oublier le problème de la reprise des champions européens au sein desquels la majorité de nos aigles évoluent. D’o๠une liste de 25 joueurs, soit deux de plus contrairement aux 23 réglementaires. On remarque aussi l’absence de Mahamadou DiarraÂ à  cause de son expulsion face au Zimbabwe. Tout comme Sidi Yaya Keita, Dramane Traoré, Teneman N’Diaye… Seul trois joueurs locaux figurent dans cette liste : les deux keepers : Alimany Sogoba de l’AS Real et Soumbeyla Diakité du Stade malien ainsi que Siriman Magassouba (AS Réal). Giresse et les Aigles Le regroupement aura lieu en Tunisie à  partir du 7 août prochain, date d’arrivée des joueurs professionnels évoluant à  l’étranger. Les locaux devraient partiront de Bamako en compagnie du staff technique national mais sans Cheick Diallo entraineur adjoint, qui se trouve en Colombie à  la tête de la sélection des moins de 20 ans dans le cadre de la coupe du Monde de leur catégorie. «Â On fera avec le nombre de joueurs présents » a affirmé Giresse évasif et surtout limité en terme de choix. Selon lui le championnat malien ne constitue pas un vivier de qualité et pourtant aucun effort n’est fait pour renforcer la qualité du groupe. Qu’en est-il des Jimmy Boubou Kébé (FC Reading), Bakary Coulibaly (Al Entag Al Harby), Mohamed Traoré (FC Sion), Mustapha Yatabaré (Guingamp), d’Abdoul Wahid Sissoko (Udinesse), Bakary Sacko (AS Saint Etienne), Samba Diakité (Nancy) ou du jeune Nouha Dicko (RC Strasbourg)? Des pistes qui devraient permettre au staff technique d’élargir sa base de données et de choix.

Elections 2012 : la machine est lancée!

La première réunion de prise de contact du comité interministériel des opérations référendaires et électorales s’est tenue ce mardi après-midi dans la salle de réunion de la Primature. Cette rencontre aura permis d’échanger sur les actions menées dans le cadre de l’exécution du RAVEC entres autres et d’examiner les avantages et les inconvénients d’un fichier électoral. Ce comité interministériel pour la préparation du processus électoral est présidé par le Premier ministre, tandis qu’un comité de pilotage est placée sous la responsabilité du Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales. Outre le MATCL, les ministères concernés sont ceux en charge de la réforme de l’Etat, des Affaires étrangères, de la Défense et les anciens combattants, de la communication, de la Sécurité Intérieure et la Protection civile, de la justice, du budget, de l’Education. La délégation générale aux élections devra bientôt rejoindre la structure. Le Premier Ministre, Mme Cissé Mariam Kaidama Sidibé a déclaré qu’ « il revient à  ce Comité de donner les orientations en la matière, d’identifier et de veiller à  la mise en œuvre de toutes les mesures susceptibles de contribuer à  la bonne organisation du référendum et des élections et à  la mobilisation des ressources humaines et financières y afférentes ». Elle a donc appelé ses différents collaborateurs à  la synergie d’action pour arriver à  des élections fiables dont les résultats seront acceptés de tous et serviront à  la consolidation de la démocratie malienne. La réussite des élections de 2012 passe par l’amélioration du processus électoral d’o๠l’urgence à  entreprendre les réformes envisagées pour prendre en compte les préoccupations telles que la mise en place d’un fichier électoral fiable et une carte d’électeur sécurisée, le contrôle et la supervision indépendante des élections par la mise en place de structures performantes et appropriées, la rationalisation des coûts d’organisation de ces différents scrutins et le consensus des acteurs impliqués dans le processus (Partis Politiques, Administration, Société Civile, Partenaires Techniques et Financiers). Le Comité interministériel devra se réunir chaque semaine pour réaliser les objectifs qui lui ont été assignés. Voilà  qui devrait rassurer ceux qui craignaient le pire pour les échéances électorales à  venir.