Port du préservatif : un usage négligé par les jeunes au Mali

Approché par nos soins, certains jeunes (qui se situent entre 20 et 30 ans) n’ont pas hésité à  dire ce qu’ils ont sur le C’œur concernant le port du préservatif. Beaucoup d’entre eux manifestent une réticence, et d’autre une méfiance totale vis-à -vis du produit. La réticence des jeunes sur le port du port du préservatif réside dans le fait qu’ils estiment ne pas être satisfaits à  100% au cours des rapports intimes, d’autres prônent l’abstinence. Un produit qui limite les sensations Abdoul Mariko, universitaire :  » Quand J’utilise le préservatif, il est très difficile pour moi d’atteindre l’orgasme. Psychologiquement ce produit constitue un frein pour moi. Il ne m’a pas convaincu ». Sitan Coulibaly, aide ménagère : « Je n’ai jamais aimé le préservatif. Et pour cause, son odeur me donne la nausée. Et puis je ne suis pas satisfaite au cours de son usage ». Fidélité et abstinence Makan Diarra, cordonnier :  » Je ne me reconnais pas dans l’usage du préservatif, ce n’est pas dans notre culture encore moins dans nos mœurs. Pour lutter contre le VIH et les maladies sexuellement transmissibles, je prône la fidélité et l’abstinence. Selon mes sources, ce produit est fabriqué dans des normes parfaitement biaisées ». Dassé Sylla, mécanicien :  » Le préservatif apparaà®t comme un véritable obstacle pour moi. Je prends beaucoup de temps avant d’éjaculer. Et puis, souvent il arrive que ça s’éclate ». Oumou Binta Dicko, étudiante : J’ai horreur du préservatif lors des rapports intimes. A telle enseigne que quand mon copain le porte, je préfère m’en abstenir. Et pis, il parait que C’’est le condom même qui transmet le VIH ». Se protéger est une nécessité Charles Dara, étudiant à  l’école de médecine : Je trouve que ceux qui se plaisent à  ne pas utiliser le préservatif au cours des rapports intimes, méconnaissent les impacts négatifs des maladies sexuellement transmissibles. Du coup, ils n’ont pas conscience des bienfaits du préservatif. En tout état de cause, par ces temps de maladies sexuellement transmissibles, le port du préservatif apparaà®t comme une nécessité absolue. La frange jeune de la société, qui en est la première victime de ces pathologies, se doit de faire attention en généralisant le port du préservatif. Car malgrél’absinence ou la fidélité, rien ne vous garantit que votre partenaire est fiable à  100%. D’o๠l’intérêt de se faire dépister régulièrement. Alors, jeunesse Malienne, sois consciente des dangers du VIH SIDA !