Accord d’Alger : la majorité présidentielle s’en mêle…

C’est une affaire nationale et aucune formation politique ne saurait rester en marge. Pour la circonstance, tous les ténors des partis réunis autour de la majorité présidentielle, étaient présents au meeting de la convention ce dimanche 29 Mars 2015. Le refus du paraphe de l’accord d’Alger par les séparatistes du nord, et son rejet par une partie de la classe politique, continuent d’animer la polémique au Mali. C’’est pour contribuer à  une large diffusion et à  une meilleure appropriation que les partis de la majorité ont initié cette rencontre. Le président de la CMP, le Dr Boulkassoum Haà¯dara, a indiqué que C’’est une occasion historique de saluer le président IBK pour sa patience et sa clairvoyance. Saluant la médiation internationale pour son engagement en faveur de la stabilité du Mali, Dr Haà¯dara a invité ‘’les amis du Mali » à  être moins complaisants face à  ce dossier. Au niveau national, le vieux Haà¯dara a tiré à  boulets rouges sur ses adversaires politiques qu’il a traités d’oiseaux de mauvais augure. Tous dans la danse Le professeur Tiémoko Sangaré, président intérimaire de l’Adema, dans la même logique que son prédécesseur, a fustigé ceux qui rejettent l’accord et ne proposent rien de concret. « Ils veulent qu’on fasse la guerre, nous la ferons pas », a laissé entendre le professeur Sangaré. Le représentant des députés de la majorité, Zoumana N’Tji Doumbia, affirme que l’accord est bon dans la mesure o๠il déclare une guerre sans merci aux terroristes et aux narcotrafiquants. Enfin, les jeunes et les femmes ont réaffirmé leur détermination et leur dévouement à  Âœuvrer pour que l’accord d’Alger puisse à  aboutir une signature définitive.

Guinée Conakry : L’ancien premier ministre François Fall en lice pour la présidence

Quand diplomatie et politique font bon ménage A 61 ans, le diplomate et politicien guinéen François Lonsény Fall est candidat à  la prochaine élection présidentielle guinéenne, prévue dans un peu plus d’un mois. l’homme a étudié et enseigné le droit à  l’université de Conakry. Il se lance très tôt dans la politique est réputé être un excellent diplomate, d’o๠la raison de sa sollicitude pour le défunt président Lansana Conté. Un diplomate à  la quête du pouvoir François Fall a été pendant quelques années, ministre des affaires étrangères de son pays, avant d’accéder à  la tête du gouvernement. Entre temps, il a crée le front uni pour la démocratie (FUDEC). Parallèlement à  ses postes de ministre, le politicien multiplie ses activités avec son parti qui visait depuis cette époque, la présidence. Ainsi en juin 2002, il sera nommé ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale, suite à  un remaniement ministériel du premier ministre d’alors Lamine Sidibé. Deux années plus tard, plus précisément le 23 avril 2004, il sera nommé chef du gouvernement après la réélection de Lansana Conté à  la tête du pays. Démission surprise de François Fall A la surprise générale, le président du Fudec rendra sa démission deux mois plus tard. Il a profité d’une rencontre internationale à  Paris (France), pour dire publiquement qu’il démissionnait parce qu’il lui était impossible de travailler avec le chef de l’Etat. Son départ qui n’avait pas été pas calculé par Conté, laissera le pays sans premier ministre durant quelques mois. Après quelques mois d’inactivité, le diplomate exercera quelques années aux Nations-unies. Suite à  la mort du président Conté en 2008 et à  la prise du pouvoir par la junte militaire, il retourne au pays et soutient ouvertement le coup de force. En 2009, François Fall crée avec les autres hommes politiques guinéens dont Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, la société civile et les syndicats, ce qui va s’appeler les forces vives de Guinée. Ils défendront corps et âmes «les intérêts du peuple de Guinée » et dénonceront les dérives au sein du pouvoir dirigé à  l’époque par le capitaine Moussa Dadis Camara. François Fall était aussi au stade du 28 septembre le jour du sanglant massacre contre leurs militants le 28 septembre 2009. Rappelons que la campagne a officiellement été lancée le lundi 17 mai dernier et la liste devrait être clôturée ce vendredi 21. Le scrutin du 27 juin 2010 s’annonce serré avec une multitude de candidatures malgré le montant élevé de la caution fixée à  40 millions de FCFA.