Assurance retraite : Épargner pour ses vieux jours

Parmi les produits les plus demandés aux assureurs, figure la prévoyance retraite. Il s’agit d’une épargne à cotisations définies, qui permet de faire face à la cessation d’activité, la plupart comprenant une « garantie décès » optionnelle.

Nombreux sont les chefs de famille qui se retrouvent, après avoir ou non cotisé à la sécurité sociale, avec une retraite largement insuffisante pour faire face à leurs charges. L’assurance retraite permet au souscripteur de mettre de coté un montant défini lors de la signature de son contrat, en général d’une valeur minimale allant de 5 000 à 10 000 francs CFA par mois. L’assurance collecte cette épargne qui est créditée chaque année d’un taux d’intérêt moyen de 3,5%. À chaque fin d’exercice, à compter de la troisième année d’assurance, le souscripteur reçoit un état du compte retraite sur lequel sont inscrits tous les mouvements y afférents. Le contrat peut être souscrit à titre individuel ou collectif (une entreprise pour ses employés). Il existe également différents niveaux de cotisation, qui varient selon les compagnies.

La durée d’un contrat d’assurance retraite varie mais ne peut être en dessous d’un certain seuil d’années de cotisations, défini dans le contrat. L’âge limite de souscription étant de 60 ans au plus, afin d’avoir au moins cinq années pleines d’épargne. L’assurance retraite permet à l’assuré de disposer à sa retraite d’une somme plus ou moins importante, dépendamment de la somme cotisée, qui lui est reversée soit en une fois, soit sous forme de rente. Il peut s’agir d’une retraite complémentaire, s’il a cotisé à la sécurité sociale, ou d’une retraite unique, si comme dans le cas des commerçants, il s’agit de l’unique épargne du souscripteur.

Les compagnies proposent une « garantie décès » optionnelle qui permet aux ayants-droits du souscripteur de bénéficier du montant de son épargne si ce dernier décède avant le terme de son contrat. Le souscripteur peut également solliciter un rachat total ou partiel de son épargne, ou demander une avance de versement. Dans le premier cas, la compagnie prélève des pénalités de rachat, et dans le second, le souscripteur rembourse l’avance avec des intérêts.