USA: Ce sera donc Trump ?

Ce qui était improbable il y a de cela quelques mois aux Etats-Unis, l’est moins aujourd’hui: l’investiture de Donald J. Trump pour la présidentielle du 08 novembre 2016 prochain. La victoire écrasante du magnat de l’immobilier dans les primaires de l’Indiana, le 3 mai, a amoindri les derniers espoirs de barrer la route à  celui qui, jusqu’ici, par ses prises de position aussi bien clownesques qu’extravagants, son ton brutal et provocant, s’est créé bien d’ennemis, au sein du parti républicain compris. Néophyte de la politique, jamais candidat aux primaires n’avait été pressenti pour la nomination autant que Donald Trump. Sa victoire dans l’Indiana a sonné le glas de la course pour son farouche adversaire, Ted Cruz, Sénateur du Texas, qui a obtenu 37% des voix contre 53% (pour Trump), avant d’annoncer son retrait au grand désespoir de ses alliés. « Je suis désolé de dire que la voie vers l’investiture s’est refermée. Nous avons donné tout ce que nous avions », a déclaré Ted Cruz à  Indianapolis, alors qu’il s’était pourtant allié avec le troisième candidat, John Kasisch, gouverneur de l’Ohio, pour bloquer Trump. A 45 ans, issu de l’immigration cubaine, Ted Cruz avait pourtant bien démarré les primaires au sein du Grand Old Party (parti républicain), en gagnant en Iowa en février. Mais rien ne semble résister à  cette vague de « Trump-mania » qui emporte tout sur son passage. La preuve, John Kasisch a aussi décidé de se retirer. Du coup, Trump reste seul dans la course et le parti n’a même pas hésité à  appeler à  l’union sacrée autour de lui, après avoir cherché à  dérouter sa candidature en vain. Aujourd’hui, la question qui tombe de toutes les lèvres est de savoir qui sera le prochain adversaire, face à  Trump, dans le parti de l’âne (parti démocrate) à  la présidentielle. Malgré la victoire de Bernie Sanders, le sénateur du Vermont, en Indiana, Hilary Clinton dispose encore d’une large avancée notamment en termes de délégués (2165). Bernie Sanders n’en dispose que 1357 là  o๠il faudra 2383 pour être investi. Décidément, presque tout porte à  dire que l’on s’achemine vers un duel Hilary-Trump.

Présidentielle 2013 : Dramane Dembélé, candidat de l’Adema

Agé de 46 ans, cet ancien leader estudiantin de l’Ecole nationale des ingénieurs(ENI) de Bamako est désormais le candidat du parti majoritaire au Mali. Inconnu du monde politique, Dramane Dembélé, ancien Directeur national des mines a été le choix de la base du parti : « Nous ne voulions plus de la vieille garde pour porter les couleurs de l’Adema à  la présidentielle », témoigne un militant dans l’anonymat. Après sa formation d’ingénieur « Dra » affectueusement appelé par ses camarades est rentré de plein dans la politique. Peu bavard et discret, il s’est forgé une personnalité au sein de la ruche sans tambours ni trompettes. Dramane Dembélé, que l’on dit proche de Dioncounda Traoré, n’a pas lésiné sur les moyens pour faire rayonner l’Adema. Raison pour laquelle il créa le réseau « Alternative pour un Mali debout » dont il est le président. Natif de Ségou, Dramane Dembélé s’est rendu populaire aux yeux de la jeunesse malienne grâce à  ce réseau. Il connaà®t le Mali comme la paume de sa main et s’est donné le temps et les moyens de sillonner le pays de long en large pour appréhender les préoccupations de ses concitoyens. Tournant générationnel La désignation de Dramane Dembélé crée une rupture générationnelle au sein de l’Adema en répondant aux aspirations des militants de la base du parti et de la jeunesse d’un pays en crise et qui rêve d’un avenir meilleur. D’o๠son engagement à  être le porte-étendard du parti majoritaire. Parti qui se trouve aujourd’hui être la cible d’une certaine classe politique, qui voudrait le rendre responsables de tous les échecs et de toutes les insuffisantes des vingt dernières années dans la conduite des affaires du pays. Natif de Ségou, cet ingénieur des industries et des mines est titulaire de nombreux diplômes dont un Master 2 en gestion de projets, un diplôme d’ingénieur de l’ENI, et un certificat en gestion des ressources humaines obtenu à  l’IMA d’Abidjan. Consultant minier, il a été Directeur National de la Géologie et des Mines de 2005 à  2010 ; chef du projet minier Mali-Banque Européenne d’Investissement en 2004, géologue d’exploration dans les compagnies privées comme CMCX, Barrick Gold, Pangea Goldfield. M. DEMBELE a effectué de nombreuses autres formations au Canada notamment et est l’auteur de nombreuses publications sur les mines en Afrique. Aussi pense t-il, en homme averti, que le Mali a les moyens économiques de ses ambitions ? Pour ce faire il compte sur une démarche participative d’ensemble, un rassemblement de compétences pour bâtir un Mali vertueux et nouveau.

Primaires de l’Adema : Kassoum Tapo candidat

Ce n’est à  vrai dire pas vraiment une surprise que l’élu de Mopti soit candidat aux primaires de l’Adema. Depuis Mars 2012 et ses prises de positions tranchées sur les évènements qui ont eu lieu depuis presque un an, on s’attendait à  le voir se positionner pour briguer la magistrature suprême. C’’est donc chose faite. Mais encore lui faudra-t-il passer le cap de l’élection interne dans son parti. l’Alliance pour la Démocratie au Mali, ADEMA, doit en effet choisir son candidat à  la prochaine présidentielle parmi plus d’une dizaine de personnalités. Rendre hommage à  la femme Interpellé à  plusieurs reprises pour avoir tenu une position ferme résolue contre le coup d’état et être resté fidèle au principe de la démocratie, Me Tapo campe dans son rôle de défenseur de la démocratie et de l’état de droit. Accompagné de ses collègues député de la Venise malienne notamment Sidi Diarra , Amadou Bouaré et quelques responsables de la section de l’Adema de Mopti, le deputé Kassoum Tapo a expliqué sa candidature dans une lettre adressée au peuple de la Ruche. « Je dépose ce jour vendredi 08 mars mon dossier de candidature à  la candidature de notre parti pour l’élection présidentielle 2013 ». Pourquoi cette date de 8 mars journée internationale de la femme ? l’honorale Tapo explique avoir « choisi, à  titre symbolique, ce vendredi Saint, 08 mars, Journée Internationale des Femmes, pour d’abord rendre hommage à  une Hardo, la plus noble et la plus généreuse, ma mère : celle qui m’a porté, supporté, béni et confié à  Dieu avant de retourner à  Lui le Tout puissant à  qui je rends grâce ; ensuite à  une autre femme peuhl, mon épouse, qui me supporte depuis si longtemps, qui a porté mes enfants que J’adore et protégé ma famille, ma seule richesse ; et à  travers ces deux femmes exceptionnelles, J’ai souhaité saluer toutes les femmes de l’ADEMA et du Mali, venues si nombreuses, à  la Bourse du Travail, puis à  la Place de l’Indépendance, en ces jours sombres de la fin du printemps 2012, offrir leurs seins nus aux balles et aux jets de pierre des fossoyeurs de la République ». Connu pour ses propos directs, le député rappelle qu’en ces jours périlleux de Mars 2012, ses supporters étaient débout sur les remparts et prêts au sacrifice suprême pour la sauvegarde de la Démocratie et de la République. Pourquoi cette candidature ? Dans son exposé, il a expliqué le pourquoi de sa candidature. « En postulant à  la candidature de notre Parti je voudrai relever de double défi du renforcement de l’unité et de la cohésion de notre parti que notre Président a su toujours préserver, car il le disait encore si justement « Unis, nous gagnons toutes les batailles, divisés nous perdons toujours. Pour la situation que traverse le pays la victoire est pour nous un devoir ». La section de Mopti, a souligné son responsable Issa Sidibé, promet d’être aux côtés de Me Tapo pour grimper la colline de Koulouba. Modibo Fofana

URD : les primaires sont ouvertes

Au siège national du Parti au moins plus de 40 lettres ont été reçues à  Bamako. Bandiougou Bidia Doucouré, président d’une commission ad hoc mise en place à  cet effet, a procédé le lundi à  l’ouverture des dites lettres afin de prendre connaissance de leur contenu. Parmi les lettres reçues, des sources concordantes nous indiquent que plus la moitié des sections ont proposé la candidature de Soumaila Cissé. La même source indique que le cercle de Douenza aurait proposé un candidat qui n’est pas Soumaila Cissé. Tout compte fait, la commission organisera des séances d’écoute individuelle et collective avec l’ensemble des candidats à  la candidature de l’URD, conformément à  des critères établis. Il faut reconnaitre que tout candidat qui ne répond à  ces critères sera éliminé. Les dossiers de ceux qui vont être retenus par la commission seront transmis au bureau national habilité à  choisir. Celui ou celle qui sera le porte étendard de l’Union pour la république et la démocratie(URD) à  l’élection présidentielle de 2012 sera investi le 17 septembre. l’investiture reportée au 18 septembre Il faut rappeler que la conférence nationale d’investiture du candidat de l’URD à  la présidentielle de 2012 était prévue pour le 11 septembre prochain. En effet, par lettre circulaire n°011-066 / ben Urd du 8 aout 2011 adressé aux secrétaires généraux des sections, le président du parti, le pr Younoussi Touré, lançait l’appel à  la candidature individuelle à  tout militant et militante du parti pour l’élection du président de la république, conformément aux dispositions statutaires de l’URD. Par la même occasion, Younoussi Touré précisait dans la dite lettre circulaire que les secrétaires généraux des sections sont autorisés à  recevoir toute candidature formulée dans ce sens au sein de leur structures respectives et que les dossiers de candidatures doivent parvenir au siège national du parti à  Bamako entre le 15 aout 2011 . Des secrétaires généraux de sections ont souhaité par la suite le report d’une semaine de la date de clôture du dépôt des dossiers de candidatures parce qu’ils n’ont pas reçu à  temps la lettre circulaire sus indiquée. Chose dite, chose faite. Le BEN /URD a finalement retenu la date du 4 septembre 2011, délai de rigueur pour le dépôt des dossiers. Le report de la date d’investiture du candidat URD s’explique aussi par le mois de carême et la fête de Ramadan, qui ont mis en berne toutes les activités politiques. Notons également la tenue de la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’UEMOA, le 12 septembre courant à  Lomé au Togo pour désigner le successeur de Soumaila Cissé à  la tête de la commission de l’UEMOA, qui a également fait reporter la conférence nationale d’investiture du candidature de l’URD à  la présidentielle de 2012 .

ADEMA : Le jour J

C’’est en principe ce 22 juillet que la Commission de candidatures de l’ADEMA-Pasj doit rendre son rapport aux instances dirigeantes. Le comité exécutif de l’Adéma-PASJ devrait se réunir cet après-midi. Et on saura demain qui sera le candidat du parti pour 2012. à‡a grouille à  Bamako-Coura. Le comité exécutif de l’Adema Pasj devrait tenir aujourd’hui vendredi une réunion extraordinaire pour trancher la question d’aller ou non au vote pour départager les 7 candidatures à  la candidature du parti pour l’élection présidentielle de 2012. l’option du candidat consensuel s’est éloignée au fur et à  mesure que les tractions se sont déroulées au sein du parti. Il semble donc plus que probable que les abeilles seront appelées à  voter pour choisir leur porte-étendard. Selon certaines indiscrétions, certains candidats à  la candidature vont demander un report du vote prévu pour demain pour permettre aux négociateurs, qui ont déjà  bénéficié d’une première prolongation de délai, de continuer avec la recherche du consensus sur la base de critères à  définir le CE notamment au cours de la réunion de demain. Les sous-marins de Modibo ? De nombreux observateurs et des cadres mêmes du parti pensent que la difficulté à  trouver un candidat consensuel est de nature à  favoriser le retour dans le jeu de l’ancien premier ministre Modibo Sidibé. Ce dernier, qui ne s’est toujours pas déclaré candidat, avait déjà  été cité parmi les potentiels candidtas à  la candidature dans la ruche. Mais au moment du dépôt des dossiers, son nom ne figurait pas sur la liste. Puis, on avait dit de certains des huit candidats déclarés, qu’ils étaient à  la solde de M. Sidibé pour semer la division dans le parti. Aujourd’hui, est-il encore possible de voir ce dernier revenir dans la parti comme justement ce sauveur du parti que tous veulent voir émerger et que chacun rêve d’incarner ? Rien n’est moins sûr, car les fortes personnalités que sont Dioncounda Traoré, président du parti et Iba Ndiaye, Vice-président, ne devraient pas se laisser écarter aussi facilement. On a parlé ces dernières heures du désistement de deux candidats, Marimantia Diarra et Sékou Diakité. l’information a été démentie par le premier et le second n’a pas réagi mais on peut bien penser que le fat possible, étant donné qu’il n’est pas parmi les poids lourds à  même de faire pencher la balance de leur côté en cas de primaires. Marimantia Diarra, secrétaire général du parti de l’Abeille, Marimatia Diarra, est considéré comme la tête de file des partisans de l’ancien Premier ministre à  qui on prête des intentions de saboter les primaires. La rumeur de son désistement ou plutôt de son abandon pourrait venir du fait qu’il ait adressé une correspondance adressée en début de semaine au président de la commission de bons offices dont il met clairement en doute, l’impartialité et dénonce « le retard pris par la Commission de conciliation pour se mettre à  l’œuvre dans le cadre de la reformulation de ses missions » tout en remettant en cause « les critères retenus par cette instance, pour parvenir à  un candidat consensuel, n’ont pas été communiqués aux sept candidats ». Les millitants de l’ADEMA ont donc les yeux rivés sur le siège de leur formation et espèrent que la raison saura triompher pour que soit éviter le scénario catastrophe. Celui d’un parti divisé à  cause des ambitions personnelles des uns et des autres de ses cadres historiques.

Primaires Adema : Sékou Diakité, un candidat impopulaire

C’’est ce mardi 19 juillet que Sékou Diakité fêtera ses 47 ans à  Bamako. Secrétaire général de la section II du District de Bamako, puis coordinateur des sections du même District, Sékou Diakité est le 2ème vice-président de l’Adema. Un parcours politique fulgurant, car pour devenir secrétaire général, le jeune Sékou Diakité avait scrupuleusement renversé le ministre des Transports et des Travaux publics, Feu Ibrahima Siby, pourtant solidement implanté dans sa localité. A l’époque, on avait fait allusion à  un coup de fil imaginaire venu de Koulouba qui aurait joué en sa faveur avec le désistement de Lassana Koné, l’actuel secrétaire général de l’URD. C’’est le début de son émergence politique. Mais C’’est seulement après le départ d’IBK de l’Adema que le jeune loup a véritablement du galon du galon au sein du parti. Incontestablement, cet économiste de formation, incarne la nouvelle génération de leaders politiques. Malgré tout, Sékou Diakité a-t-il bien réfléchi avant de se lancer dans la course aux primaires, ou n’est-ce qu’une stratégie de propagande politique ? Côte de popularité en baisse ! C’’est vrai que l’ancien ministre n’est pas un militant de la première heure mais à  le comparer aux autres candidats de l’Adema, on le juge handicapé par son âge et son manque de popularité. Sékou Diakité risque même le désaveu d’un grand nombre de militants de sa commune, nous confie un partisan de l’Adema . Sa candidature serait indésirable. Dans la ruche, il entretiendrait des relations plus ou moins tumultueuses avec plusieurs membres du comité exécutif et aurait même une aversion cachée pour la vieille garde. D’aucuns pensent qu’il n’a pas été assez reconnaissant envers ceux qui ONT suscité son arrivée dans la famille Adema. C’’est pourquoi sa candidature ne surprend pas, elle choque et agace même. Alors, cette candidature relève-t-elle de la surenchère ? Difficile de répondre. Mais de sources crédibles, Sékou Diakité aurait demandé au président de la République Amadou Toumani Touré de le maintenir dans le gouvernement Kaidama, mais son éviction de l’ancien gouvernement montre que sa candidature aux primaires relève plus d’une déception que d’une réelle conviction politique. Sékou Diakité est désormais décrit comme un homme inquiet, préoccupé et désorienté qui n’a aucun motif de se lancer dans les primaires ADEMA pour l’élection présidentielle de 2012. Gestion opaque Du FAFPA au ministère du Développement social en passant par l’Amader, on évoque la gestion douteuse de l’Ancien ministre sur certains dossiers et qui pourraient être dépoussiérés à  tout moment. Et pour certains observateurs, Sékou Diakité s’apprête à  donner un sévère coup de poignard dans le dos de l’Adema, ce parti à  qui il doit pour une rapide ascension politico-administrative. Dans le pire des cas, si le navire Adema éclate, de méchantes langues soutiennent que le jeune candidat aux primaires se rabattra sur le mouvement ‘’Devoir de génération » dont il est le parrain. Il peut toujours, selon les mêmes sources, amener ‘’ ce mouvement » à  voter en grandes pompes pour le candidat de son choix, histoire d’assurer ses arrières… De l’avis de nombreux observateurs de la scène politique, Sékou Diakité qui croit en son étoile, comme s’il était investi d’une mission divine, a les épaules trop étroites pour porter le costume du candidat de l’ancien parti au pouvoir. On cite volontiers la gestion chaotique de l’assurance maladie obligatoire avec un déficit de communication sans précédent, décrié au sommet de l’Etat. Wait and see !

Primaires ADEMA : Iba Ndiaye, la force tranquille

C’’est bien lui, Iba N’Diaye, par ailleurs 1er vice président de l’Adema, qui a donné le ton en déposant le premier sa candidature le samedi 18 juin 2011 à  16 heures 25 minutes à  la candidature du parti pour l’élection présidentielle 2012. Celui qui porte le n° 001 traduit ainsi la détermination à  porter haut les couleurs du parti à  l’Abeille dans la course à  la succession du président Amadou Toumani Touré. l’homme nourrit beaucoup d’ambition pour le pouvoir. Dans la lettre motivant sa candidature, Iba N’Diaye définit son projet de société qui s’identifie à  celui son Parti, à  savoir, la défense de la démocratie et le de l’Etat de droit, la promotion d’un développement durable et équitable, du bien-être et de la solidarité, l’instauration d’un climat de paix et la sécurité. « La défense des valeurs universelles et la recherche de solutions aux grandes préoccupations des maliens, constituent, me semble-t-il, les enjeux assignés à  tout citoyen se prédestinant à  la gestion de la chose publique ». Pour Iba N’Diaye, la fonction d’Etat, surtout celle visant la magistrature suprême, exige en tout premier lieu, une vision claire et la volonté d’apporter des réponses pertinentes aux préoccupations des populations. « Elu président de la République, j’entends m’investir pour faire du Mali un Etat de droit respectueux de nos valeurs de société, de la diversité de nos cultures et de l’équité… ». Homme d’état ? C’est à  Badalabougou que son destin croise celui de l’actuel président de la République, Amadou Toumani Touré, lequel n’a pas hésité à  le nommer ministre de l’emploi et de la formation professionnelle dans son Gouvernement . Il est maintenu à  ce poste lors du remaniement du 9 avril 2009. Pour poursuivre son ascension d’homme politique, l’ancien maire du district de Bamako semble résolument tourné vers la présidence. D’o๠le lancement de ce mouvement de jeune intitulé « Rafle 2012 » qui certainement le soutiendra pour sa candidature dans l’Adema. Par ailleurs, force est de signaler que le natif de Keniéba a une impressionnante base électorale qui pourrait le servir en cas de candidature. Ibrahima N’Diaye a ainsi pris la lourde responsabilité de se heurter aux sensibilités des autres candidats. A partir de 1989, Expert consultant du BIT, Iba Ndiaye a réalisé de nombreuses études pour la réadaptation des personnes handicapées. Inventif et très créatif, Iba N’Diaye est celui là  même qui est l’auteur de la jeunesse Adéma (agir pour l’Adéma, œuvrer pour le Mali).

Marimantia DIARRA : Un outsider dans les primaires Adema

Journaldumali.com : Votre candidature a surpris plus d’un. Que répondez-vous ? Marimantia Diarra : Je le sais ! Ecoutez, je suis moi-même surpris du fait que beaucoup de gens soient surpris de ma candidature. Ce sont les mêmes termes qui reviennent : «On croyait que tu allais être arbitre, mais tu es devenu joueur». Je ne comprends pas pourquoi je serais arbitre perpétuel. Si C’’est la responsabilité, le président du parti est le premier arbitre et s’il n’est pas là , le premier arbitre serait le premier ou le deuxième Vice-président. Ils sont tous les trois candidats. Donc, le Secrétaire général n’a pas vocation à  garder la maison. Martine Aubry, premier Secrétaire du Parti Socialiste Français, est candidate aux primaires de son parti. Donc, je ne vois pas quel mal les gens pourraient trouver à  ma candidature. Journaldumali.com : Beaucoup d’observateurs pensent que votre candidature est purement stratégique, et que vous roulez pour un autre candidat. Qu’en dites-vous ? Marimantia : Je pense que les dossiers de candidature exigeaient un certain nombre de critères. Ceux qui raisonnent de cette façon, n’ont donc aucune connaissance du contenu de ces dossiers. Je suis sûr que mon dossier est le plus consistant parmi les dossiers qui ont été déposés. Par rapport aux motivations, à  la réflexion et à  la profondeur, si mon dossier n’est pas le premier, il ne sera pas le deuxième. Je suis le candidat le plus valable pour l’Adema. Journaldumali.com : La multitude de candidatures pour le compte des primaires, ne représente-t-elle pas en soi un danger pour la cohésion ? Marimantia : Je ne pense pas que l’objectif des primaires est d’hériter de candidatures multiples. Les primaires ont plutôt pour vocation à  ouvrir des candidatures, à  la différence d’autres partis o๠il y a des candidatures naturelles. Le Congrès extraordinaire de l’Adema avait justement été convoqué pour lutter contre la candidature naturelle. l’objectif des primaires, C’’est de développer la démocratie à  l’intérieur du parti. Si des gens pensent que je roule pour telle ou telle personne, je souhaite vivement que les militants Adema me donnent leur confiance. Pendant le Congrès extraordinaire, J’ai exprimé mon engagement pour les primaires. En 2001, J’ai clamé mon opposition à  toute candidature non consensuelle. J’ai toujours invité les gens à  attendre que les candidatures soient déposées pour choisir le candidat du parti en toute connaissance de cause. Ce sont des gens qui veulent utiliser des arguments fallacieux, des arguments tous petits afin de discréditer certaines candidatures. Je pense aussi que je suis un bon candidat, si non le meilleur des candidats engagés. Je ne suis pas rentré dans la course pour faire de la figuration et J’invite les militants à  porter leur choix sur moi et je promets qu’ils ne seront pas déçus. Journaldumali.com : A travers votre candidature, que proposez-vous de nouveau aux militants de l’Adema ? Marimantia : Ce que je propose s’inscrit dans la ligne droite de ce qui a été fait depuis l’avènement de la démocratie au Mali. A la suite des présidents Alpha Oumar Konaré, qui a porté pendant dix ans les programmes de l’Adema et Amadou Toumani Touré qui a porté dix ans durant, le Programme du Développement Economique et Social du Mali. A leur suite, J’amplifierai tout ce qui a été réalisé aussi bien dans le domaine de l’ancrage de la démocratie dans notre pays que dans le domaine du développement économique et social ; des relations internationales aussi bien que dans le développement de la paix, de la lutte contre la corruption et le terrorisme. Je me suis engagé sur douze points, élaborés dans un document qui est l’élément de base de ma lettre de motivation au Comité Exécutif de l’Adema et aux Maliens, et je souhaite être retenu. Journaldumali.com : Quelle est le rôle de la commission mise en place par le Bureau exécutif de votre parti ? Marimantia : Cette Commission, nous l’avons tous conçue dans l’attente de la pluralité des candidatures. Il était nécessaire qu’il y ait une Commission de bons offices pour permettre aux candidats d’échanger entre eux dans la perspective de cette course. C’’est une décision commune du Comité Exécutif que je soutiens. Nous avions même dit que les intentions de candidatures étant connues, la Commission pouvait s’installer avant le dépôt des candidatures. Mais, C’’est après les dépôts qu’elle a été mise en place. Tous les candidats ont déjà  rencontré cette Commission de candidatures et les débats sont engagés. Il est évident que tous les sept candidats sont des grands responsables soucieux de l’intérêt du parti. Tout le monde est prêt à  faire des concessions. Je suis pour une candidature qui permette à  l’Adema de gagner les élections et non pas pour une candidature mal conçue. Journaldumali.com : Que préconisez-vous pour l’école malienne plongée dans les affres d’une crise sans précédent ? Marimantia : Les familles doivent jouer un rôle de premier plan dans la stabilité de l’école. Car il faut des actions vigoureuses pour que cette entité renaisse. Tous les acteurs de l’école s’en méfient pour les risques politiques susceptibles de s’y écouler. Il faut que notre école soit compétitive. Et cela passe nécessairement par une bonne formation des enfants. Journaldumali.com : Avez-vous un message particulier à  l’endroit des militants de l’Adema ? Marimantia : Mon message à  l’endroit des militants et sympathisants de l’Adema est très simple. La victoire d’un candidat au sein du parti n’est pas une fin en soi. l’Adema doit se donner les moyens de gagner en 2012. Pour se faire, il faut choisir un candidat qui peut nous permettre d’avoir la victoire. Et je pense que je suis ce candidat. s’ils votent pour moi, je ferais tout pour que l’Adema remporte les élections générales de 2012, surtout, les présidentielles.

Primaires ADEMA: Qui sont les candidats ?

Dioncounda Traoré, 69 ans, président du parti a un parcours impressionnant dans la politique. Elu de Nara (région de Koulikoro), le non moins président de l’Assemblée Nationale du Mali entend bien défendre les couleurs des abeilles à  la présidentielle de 2012. Président de l’ADEMA depuis 1999 (avec le départ de IBK), Dioncounda Traoré est présenté comme « un homme de compromis ».Malgré toutes les vicissitudes qu’il a connu, cette figure emblématique du mouvement démocratique « très cultivée et modeste » n’a jamais quitté les rangs de sa formation de base. Et C’’est cette fidélité qui est son argument majeur. Beaucoup estiment que l’actuel président de l’Assemblée nationale a les 65% des députés ADEMA avec lui. Le bilan de son action à  la tête du parti peut aussi jouer en sa faveur. Le professeur de mathématiques devrait cependant travailler sur son image. Une image ternie par le vote du projet du Code des personnes et de la famille, le 3 août 2009, par l’Assemblée nationale. Ibrahima N’Diaye, 63 ans, est aujourd’hui 1er vice-président de l’ADEMA. Vieux routier de la politique malienne, il a été l’un des acteurs du mouvement démocratique. Il fut également maire du district de Bamako et ministre de l’emploi et de la formation professionnelle jusqu’en avril dernier. On peut dire sans se tromper qu’ « Iba » bénéficie de l’estime des militants de nombreuses structures de base. Son passage au gouvernement de Modibo Sidibé lui aura permis de renforcer sa position dans de nombreuses sections de l’intérieur. La promotion de plusieurs cadres du parti dans son cabinet et ses structures rattachées, lui valent aujourd’hui « la loyauté » de plusieurs militants. Cependant, il ne s’est jamais présenter à  une élection dans la région de Kayes pour évaluer la capacité de mobilisation de ses troupes. Aussi, au niveau de l’ADEMA des militants le soupçonnent de vouloir faire diversion et de rouler en fait l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé. Marimanthia Diarra, ancien ministre du plan et de l’aménagement du territoire est surtout le secrétaire général du comité exécutif du parti ADEMA. Actuel président du Conseil d’administration de la Banque commerciale du Sahel (BCS) et du Millenium Challenge Account (MCA), l’enfant de Diema dans la région de Kayes entretient de bonne relation avec le Président de la République. On se souvient qu’en 2002, il s’est affiché partisan d’ATT malgré la pression de son parti. En guise de récompense ATT élu président de la république lui avait confié le portefeuille ministériel du plan et de l’aménagement et du territoire. Cette proximité sera-t-elle un atout ou un handicap aux yeux des militants le 12 juillet? Le très proche avenir le dira. Sékou Diakité, le benjamin des candidats est le 2ème vice-président du parti. Né le 19 juillet 1964 à  Bamako, le Secrétaire général de la section ADEMA de la Commune II a annoncé sa candidature aux primaires le 18 juin dernier. l’ancien ministre du Développement social, de la solidarité et des personnes âgées se veut le candidat du « renouveau » du parti. s’il bénéficie du soutien indéfectible des militants de sa section, son jeune âge (comparativement aux autres candidats) peut être son principal handicap. Les militants pourraient lui préférer d’autres figures plus anciennes dans la formation. On lui reproche aussi son manque de charisme. Harouna Bouaré est âgé de 61 ans. Après des études primaire et secondaire à  Niono aux lycées de Markala et de Badala, Serie Sciences exactes, il obtient son diplôme de l’Ecole Nationale d’Administration (option Economie) en 1976. Il effectue ensuite un stage de perfectionnement à  l’Ecole nationale des Douanes de Neuilly-sur-Seine France. Harouna Bouaré est contrôleur des services publics depuis 2002 et il dirige le département des Investigations du contrôle général des services (Cgsp). Il est actuellement Secrétaire politique adjoint de la section de Commune IV et prétend à  la magistrature suprême. Le fait d’être une figure quasi inconnue du grand public peut plaider en sa faveur. Ousmane Traoré est l’une des surprises de ces candidatures. Conseiller municipal à  la mairie de la commune IV du district de Bamako, il est le directeur général de Kondo Jigima, une institution mutualiste d’épargne et de crédit. Cette institution est le premier réseau de caisse d’épargne et de crédit. La chance d’Ousmane Traore peut résider dans la main des sociétaires de son institution mutualiste à  l’intérieur du Mali. En tant qu’opérateur économique, il serait l’un des financiers du parti Adema, ce qui, on le sait, peut donner un poids considérable. Tiéoulé Waouya Koné, outsider également est un militant de première heure de l’Adema PASj. Il est membre de la section de ce parti à  Kita. Depuis maintenant quelques années, il est consultant et conseiller en service à  la présidence de la République. Il dit avoir été poussé par les militants de sa section à  se porter candidats aux primaires de l’Adema. Par contre, plus d’un ademiste pense que cet homme n’est candidat que pour faire figuration. Issouf Kamaté est entrepreneur à  Sadiola, dans la région de Kayes. Militant peu connu, il est l’un des outsiders annoncés pour ces primaires. Mais selon les dernières informations dont nous disposons, son dossier aurait été rejeté.

Primaires ADEMA : 8 candidats, un seul élu

La liste vient de tomber. Ils sont huit à  briguer le sceau de candidat unique après le lancement des Primaires de l’ADEMA le 25 mai dernier. En tête, l’honorable Dioncounda Traoré, Président de l’Assemblée Nationale peu plébiscité pour son manque de charisme, mais sérieusement redouté par d’autres cadres du parti pour sa constance. Alors qu’il figure à  la Une de l’hebdomadaire Jeune Afrique cette semaine, parmi les présidentiables au Mali en 2012, certains dans la ruche, rêvent de lui voler la vedette, pour représenter l’ADEMA à  la joute suprême. Pour un parti, qu’on dit miné par les querelles de leadership, autres scissions et défections internes, la vie politique y est intense et cristallise toutes les opinions. l’Adema, faut-il le rappeler est la première force politique du pays, à  côté de mastodontes comme l’URD, cofondé par Soumaila Cissé, lui-même ancien Ademiste ou encore le RPM du bouillant IBK, lui-même démissionnaire du parti de la Ruche. Aujourd’hui tout le jeu, est de faire consensus autour d’un candidat unique, pour porter le parti au pouvoir en 2012. Après dix ans d’absence au pouvoir, depuis le mandat d’Alpha Oumar Konaré, absent des débats et éloigné des querelles intestines de son parti, l’intéressé, écrit l‘hebdo panafricain, laisserait volontiers la ruche aux abeilles, à  elles d’y trouver leur reine, que dis-je, leur roi. Consensus donc ? Autour de Sékou Diakité, ex ministre du développement social, financièrement nanti, discret, peu loquace mais écarté lors du dernier remaniement ministériel ou le sage Iba Ndiaye, ex ministre de l’emploi, autre poids lourd du parti. A côté d’eux, des outsiders comme Harouna Bouaré, membre du comité exécutif de l’Adema dont la candidature a été motivée par des militants de la section Adema de la commune V, et faut-il le signaler, ancien membre du staff de campagne de Feu Mandé Sidibé. Il faut également citer Marimanthia Diarra, Tiéoulé Koné, l’opérateur économique Ousmane Traoré, l’entrepreneur Youssouf Kamaté, tous outsiders et qui veulent quand même tenter leur chances à  la candidature du parti. Les autres profils ne tarderont pas à  se faire oublier. l’équation Modibo Sidibé ? Alors que les candidats se sont déclarés à  l‘Adema, certains blasés par les têtes d’affiches et par crainte de magouilles internes issues du mode désignation du candidat, vont jusqu’ à  réclamer un candidat externe au parti. En la personne de l’ex Premier Ministre, attaché à  aucun courant politique et autour duquel, une machine électorale redoutable est entrain de se mettre en place. Si l’intéressé ne s’est pas prononcé pour le moment, pourrait-il être investi candidat de l’Adema à  la dernière minute ? Et porté par une coalition contre l’honorable Dioncounda qu‘on voudrait voir déboulonné du parti et que les médias internationaux donnent favori. A Bamako, la thèse du complot circule. Que les anciens camarades de Modibo Sidibé, le peut-être futur président du Mali, se rallieraient bientôt derrière son auguste personne. Et de un éliminé. Oh « bande » de Judas. Quoiqu’il en soit, le résultat sevrait être connu d’ici le 12 juillet. Un peu de patience…

ADEMA : les 20 ans du parti célébrés à Bamako

 » Un pour tous, tous pour  un ! » comme les «Â trois mousquetaires »,   ce slogan trouvé par un militant faisait vibrer la conférence du parti à  l’occasion du 20 anniversaire. A force de le scander, Dioncounda Traoré a fini par le répéter après lui. Ce détail pourrait laisser croire que le parti africain pour la solidarité et la justice est confronté au manque de consensus autour d’une seule candidature contrairement au RPM et à  l’URD dont les candidats naturels sont respectivement Ibrahim Boubacar KEITA et Soumaila Cissé. En se référant aux propos de Dioncounda Traoré, on peut voir le problème de candidature du parti .  «Â 2012 , nous avons des élections présidentielles et législatives. Chacun d’entre vous se demande comment reconquérir le pouvoir , mais il faut d’abord avoir un candidat». Les textes du parti disent que tout militant peut être candidat. Et tous ceux qui le veulent peuvent déposer leurs candidatures du 25 mai au 15 juin. Elles seront examinées de façon démocratique ». Le Dr Ousmane Sy, secrétaire politique de l’ADEMA, a lui invité les militants à  s’oublier au profit du parti: «Â J’ai été triste des départs de certains camarades vers le MIRIA et l’URD. l’Adema a été conçu par des hommes visionnaires et doit rester un héritage pour les jeunes en préservant l’unité, la paix et la cohésion pour éviter toute nouvelle cassure comme en 2012. L’effervescence demeure dans la ruche pour parvenir à  une candidature unique. Dioncounda Traoré a personnellement souhaité que les primaires se déroulent dans les meilleures conditions. Interrogé sur sa propre candidature, il est resté prudent: « Si je serai candidat vous le saurez au moment opportun », a t-il déclaré. Concernant ses rapports avec le président Alpha Oumar Konaré, il a ajouté sans ambages que ce dernier le soutiendrait s’il était,choisi candidat du parti. A signaler que ces primaires ont été lancées sur tout le territoire national grâce à  une lettre circulaire adressée aux secrétaires généraux du parti. L’Adema se met en rangs de bataille.

Primaires ADEMA : Dioncounda, roi de la ruche ?

Alors qu’on évoque régulièrement des querelles de leadership au sein du parti de la ruche, et qu’on cherche, à  déterminer qui sera le candidat de l’ADEMA aux prochaines joutes électorale de 2012, le très charismatique et très critiqué Dioncounda Traoré, par ailleurs, président de l’Assemblée Nationale prépare sa sortie. Ce 25 mai, il doit annoncer sa candidature à  l’ouverture des primaires de l‘ADEMA, une première étape à  franchir avant la candidature officielle à  la présidentielle. Alors qu’on évoquait des noms comme Iba Ndiaye, ex ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, ou encore Sékou Diakité, l’ex ministre du développement et de la solidarité, pour le dépôt des candidatures, Dioncounda doit-il vraiment avoir peur de ceux là , ou plutôt craindre, s’il était déclaré candidat unique du parti, des challengers comme Soumaila Cissé président du parti URD, un prétendant sérieux à  la magistrature suprême ou encore le très autoritaire Ibrahim Boubacar Keita, du parti RPM, que l’on dit favori et plébiscité des maliens, pour succéder à  ATT et qui s‘est d’ores et déjà  mis en selle. Il ne faudrait pas non plus sous estimer, le jeune parti PDES, présidé par Séméga, que l’on disait dauphin d’ATT un moment, et dont la jeune formation poursuit le travail d’implantation national, d’ailleurs, les cadres préparent une tournée dans 8 régions du pays, sous peu. Il était donc temps pour l’ADEMA de se mettre en rang de bataille. Le candidat de poids Ces primaires qui constituent un évènement dans le calendrier de l’ADEMA, et qui s’ouvriront le 25 mai, au centre International de conférence de Bamako, marquent aussi l’anniversaire des 20 ans du parti, une double occasion pour les responsables, de rappeler la suprématie de ce parti, décrit comme l’un des favoris à  la prochaine présidentielle, et déterminer au sein de la ruche, le candidat, qui aura assez de charisme et de poids pour reconquérir un pouvoir perdu par l’ADEMA, depuis une dizaine d’années, un défi de taille, puisque d’autres formations sont déjà  lancées, sans compter la multiplicité de partis politiques qui se créent chaque jour. A côté d’eux, de jeunes challengers comme Amion Guindo de la CODEM, Moussa Mara du parti Yelema ou encore Madani Tall de l’ADM pour ne citer que ceux là Â…eux sillonnent déjà  le pays pour susciter l’adhésion populaire Lors de cette cérémonie du 25 mai, se tiendront des conférences débats sur l’historique du parti, ses figures de proue, comme Mme Sy Kadiatou Sow et même l’actuel Ministre des Affaires étrangères, Soumeylou Boubèye Maiga, sans oublier la présence du Pr Ali Nouhoum DIALLO, ancien président de l’Assemblée Nationale, et d’autres barons du parti. Il s’agira pour l’ADEMA lors ce ces primaires, de se lancer dans la bataille électorale à  quelques mois de la présidentielle. Dioncounda Traoré devra lui convaincre le reste de la classe politique de toute sa légitimité pour conduire le parti des abeilles au sommet de la colline du pouvoir.