Les fondateurs du MUJAO recherchés par Washington

Dans le cadre de son programme Récompenses pour la Justice, le département d’Etat américain a décidé d’accentuer sa recherche de quatre « terroristes » sévissant en Afrique de l’Ouest. 18 millions de dollars ont ainsi été débloqués pour financer la récompense offerte pour des renseignements sur les quatre personnes recherchées. Hamad al-Khairi et de Ahmed al-Tilemsi, qui ont fondé le Mujao, groupe jihadiste armé opérant au Mali et au Niger font partis des cibles de Washington. Le Mujao a annoncé en avril la mort de l’otage français Gilberto Rodriguez Leal, qui avait été enlevé en novembre 2012 dans le nord du Mali. Sont également concernés le dirigeant présumé du groupe islamiste armé basé au Nigeria, Ansaru et un quatrième individu lié à  des organisations « terroristes » en Egypte. Cinq millions de dollars sont offerts par Washington pour toute information à  propos de chacun des deux leaders du MUJAO, également sur la liste noire des « terroristes internationaux ». Washington offre jusqu’à  cinq autres millions de dollars pour espérer retrouver Khalid al-Barnawi, chef présumé d’Ansaru – issu de l’organisation nigériane islamiste radicale Boko Haram – et considéré par les Etats-Unis comme étant lié à  Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi). M. Barnawi, qui serait âgé d’une trentaine d’années et aurait agi au Nigeria et au Niger, a été désigné en juin 2012 comme « terroriste international » par la diplomatie américaine. Enfin, les Etats-Unis proposent jusqu’à  trois millions de dollars pour retrouver Abou Yousouf al-Muhajir, un expert en explosifs, ancien membre d’un groupe extrémiste égyptien (TWJ-Egypte), actif dans le Sina௠entre 2004 et 2006, selon le département d’Etat. M. Muhajir serait impliqué dans plusieurs projets d’attentats en Egypte, y compris contre des intérêts américains. Les Etats-Unis ont lancé en 1984 ce programme « Rewards for Justice » visant à  récolter dans les points chauds du globe toutes les informations pouvant conduire à  la capture de dizaines d’individus considérés comme des « terroristes » et menaçant l’Amérique. Ce programme, lancé après le choc des attentats anti-américains en 1983 à  Beyrouth et au Koweà¯t, a coûté 125 millions de dollars de récompenses versés à  80 informateurs, lesquels ont permis d’arrêter ou de tuer des dizaines de « terroristes », selon le département d’Etat.

Des récompenses pour les chefs de Boko Haram, AQMI et du Mujao

Washington offre depuis lundi jusqu’à  23 millions de dollars de récompense pour toute information conduisant notamment à  la capture de djihadistes et de terroristes basés au Sahel et en Afrique de l’Ouest. Le département d’Etat américain offre une récompense allant jusqu’à  7 millions de dollars (5,35 millions d’euros) pour toute information qui permettrait de localiser Abubakar Shekau, le chef de la guérilla islamiste Boko Haram, installée au Nigeria. Une récompense de 5 millions de dollars est promise pour des informations sur Mokhtar Belmokhtar, dissident d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et considéré comme le cerveau de l’attaque contre le site gazier algérien de Tiguentourine en janvier. Donné pour mort par le Tchad en avril, il a menacé il y a dix jours de lancer de nouvelles attaques au Niger après les attentats-suicides de la fin mai. Yahia Abou El-Hammam, le chef d’AQMI, notamment impliqué dans la mort de l’otage français Michel Germaneau au Niger en 2010, est également l’objet d’une récompense de 5 millions de dollars. Ces récompenses, qui visent également Malik Abou Abdelkarim (3 millions de dollars), commandant d’AQMI, et Oumar Ould Hamahathe (3 millions de dollars), porte-parole du Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), s’inscrivent dans le programme « Récompenses pour la justice » (« Rewards for justice »). Ce programme du département d’Etat offre depuis 1984 des sommes d’argent à  tout informateur permettant l’arrestation ou l’élimination d’individus qui menacent les intérêts des Etats-Unis. AFFICHES PLACARDà‰ES NOTAMMENT AU MALI ET AU NIGERIA Les Etats-Unis s’alarment depuis des mois de la puissance des groupes islamistes armés dans le Sahel et en Afrique de l’Ouest, et Washington a applaudi et appuyé l’opération militaire française au Mali. « AQMI est de plus en plus actif dans le nord et l’ouest de l’Afrique. Ils font partie des tout premiers groupes qui kidnappent contre rançons dans la nébuleuse terroriste mondiale, indique un responsable du département d’Etat. Ils représentent pour nous une grande source d’inquiétudes. Tout ce que nous pouvons faire pour réduire les capacités d’AQMI, pour obtenir des informations sur ces individus et les traduire en justice, c’est notre objectif. » La campagne du département d’Etat se fera notamment par des affiches placardées au Mali, au Nigeria et dans les pays voisins, plaçant sur le même poster des photos de dirigeants d’AQMI et de Boko Haram. « Ils entretiennent des relations depuis un moment », notamment avec des entraà®nements et des caches d’armes communes, selon le responsable du ministère.

Ministar 2010 : Plus que 8 candidats en lice

Le 6 juillet dernier, débutait la deuxième édition de l’émission de téléréalité pour enfants, ministar. Au départ, il y avait douze enfants en compétition. Après les 5 premiers primes, il n’en reste plus que 8. Ainsi le samedi dernier 21 août, plus de trois mille (3000) spectateurs avaient effectué le déplacement pour le 5e prime de l’émission des enfants. La grande salle du palais de la culture comme tous les samedi, a refusé du monde. Il faut dire que mini star, cette émission initiée par la chaine de panafricaine Africable, sous l’impulsion de Boubacar Sangaré, plus connu sous le nom de Tom Prod, est très appréciée des maliens d’ici et d’ailleurs. Comment se déroule la compétition ? Une fois par semaine, se tient un prime au cours duquel, un candidat est éliminé. Ainsi, sur les 12 candidats de départ, seuls 8 sont toujours dans la course. Le jeu consiste à  ce que chaque enfant imite un artiste malien ou résidant au Mali. Et lors des différents primes, il fait le tour du répertoire quelques unes des chansons de celui-ci. Ainsi, les artistes imités sont entre autres Kassémady Diabaté, Ami Koita, Tiken Jah Fakoly, Nainy Diabaté, M’Baou Tounkara, Chéché Dramé, Fati Kouyaté et Amadou Bakayoko. Parmi les huit enfants restant, il y a trois garçons et cinq filles. Ce sont notamment Donkon M’Boup, Hawa Sissoko, Assalika Haidara, Namian Sidibé, Rokia Kouyaté, Awa.S.Koné, Mariam Diakité, Oumou Fomba. Parmi eux, Oumou Fomba qui imitait Nènè Soumano a été éliminé lors de 5e prime samedi dernier. Suivi et encadrement des enfants Les enfants sont suivis et encadrés par des professionnels du chant et de la danse. Un professeur du conservatoire de Bamako leur apprend les techniques de perfectionnement de la voix, afin de parfaire leur timbre vocal. A côté de cela, un danseur chorégraphe leur apprend à  danser. Ce sont particulièrement les danses africaines parce que, l’objectif est de mettre en exergue, le riche patrimoine culturel du Mali. Le 6e prime est prévu pour ce samedi au palais de la culture Amadou Hampâté Bah, à  partir de 10 h locale. Signalons que l’horaire habituel était 14h mais, vu le mois de ramadan, elle a été avancée.