APO disponible sur la plateforme professionnelle de Thomson Reuters

Le flux de l’APO, constitué de communiqués de presse liés à  l’Afrique et émis par des sociétés, des institutions internationales, des organisations internationales, des gouvernements et des entités des Nations Unies à  travers toute l’Afrique est désormais disponible sur le terminal de Thomson Reuters, fournissant ainsi aux utilisateurs de ce service un flux inégalé de communiqués de presse en provenance du continent doté de la croissance la plus rapide au monde. « La croissance économique de l’Afrique subsaharienne devrait être de 5,36 % l’année prochaine, avec des investissements privés et publics forts soulignant les performances solides de la région, a déclaré ce lundi la Banque mondiale. Cette institution a augmenté ses prévisions pour 2014 par rapport aux 5,1 % prévus plus tôt cette année », a expliqué Eloine Barry, directrice générale de l’APO. «Cela signifie que les économies africaines sont une force qui doit désormais être prise en compte par toute entreprise réellement multinationale à  la recherche de leviers de croissance », a ajouté Eloà¯ne Barry. l’APO est depuis près de 10 ans le partenaire de prédilection des entreprises opérant en Afrique, et aide les sociétés du secteur privé, les ONG, les agences de l’ONU et autres entités multinationales à  atteindre un public bien plus large dans tous les pays d’Afrique. Cette portée inégalée est possible grâce à  une relation forte avec les médias de l’ensemble du continent ainsi qu’à  des investissements dans des technologies permettant une diffusion immédiate des informations vers les médias africains. Le partenariat avec Thomson Reuters vient accroitre la portée mondiale de l’APO, et crée une autoroute de la communication entre l’Afrique et le monde à  un moment o๠l’intérêt pour ce continent atteint un niveau sans précédent de l’Asie-Pacifique aux Amériques, en passant par l’Europe et le Moyen-Orient.

Badougou Djoliba : Revoilà le Centre de Formation professionnelle !

C’’est fait. La rentrée annuelle de la Formation professionnelle sera désormais symbolisée à  travers une journée. C’’est le village de Badougou Djoliba qui a abrité hier la première édition de la Rentrée professionnelle. C’’était en présence de nombreuses personnalités dont le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Tout le village de Badougou Djoliba s’était donné rendez-vous, ce lundi 14 novembre à  la place de la Formation professionnelle. Si certains étaient là  pour assister à  l’institutionnalisation d’une journée dédiée à  la Formation professionnelle, d’autres par contre étaient là  pour savourer les temps forts de la réouverture du légendaire Centre de Formation professionnelle de la localité. Le Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle dans le cadre de ses missions de formation et d’offre d’emploi ayant été informé de l’existence du centre a dépêché le 11 janvier 2006 une mission de reconnaissance du site. A l’issue de cette mission, la Direction nationale de la formation professionnelle a recherché le financement de la reconstruction du centre auprès du budget spécial d’investissement. Ainsi à  la date d’aujourd’hui, trois blocs d’ateliers sont construits et équipés (mécanique, forge et BTP), le logement du gardien, le local groupe électrogène. Cette première partie a coûté 27 millions. Ainsi, les travaux réalisés ont rendu possible le démarrage des activités de formation au niveau du centre. Après une concertation avec les communautés, il a été retenu d’ouvrir les filières suivantes : la mécanique automobile et des engins à  deux roues, la construction métallique, la maçonnerie et le maraà®chage avec un effectif de 25 apprenants par filière. La cérémonie d’ouverture a été marquée par plusieurs interventions dont celle du chef de l’Etat qui dans son allocution a signifié combien le Centre de Formation professionnelle comptait dans le développement local. Rappelons que la fermeture de l’unique Centre de Formation professionnelle de la localité avait plongé la population dans un véritable chaos. En effet, ce Centre avait été crée pour développer les compétences des jeunes de la cité et des villages voisins du Mandé. Avec le concours de la Coopération Américaine, quatre corps y ont été développés : Maçonnerie, Forge, Menuiserie et Mécanique Auto. Créé en 1963, le Centre comptait 60 apprenants répartis entre trois filières (20 maçons, 20 menuisiers et 20 mécaniciens). Formés par seulement trois formateurs, les élèves venaient des villages comme Kamalé, Nafadji, Kirina, Boala, Samanyana et Djoliba. Toute chose qui a permis à  la population de bénéficier des bienfaits de ce Centre. Seulement voilà . En 1967, la structure ferma ses portes faute d’appui logistiques conséquents.

Formation Professionnelle : 30 jeunes formés au compte du CIGEM

Déjà  6 ans au profit de la formation des jeunes maliens Créé en 2004, le désormais Centre « Guy BERT » est le fruit du partenariat du Conseil National du Patronat du Mali (CNPM) et de l’Union des Industries Métallurgiques de la Région Rhône Alpes. Dés son ouverture, le centre s’est positionné sur trois filières dans lesquelles les besoins des entreprises des secteurs du BTP sont les plus pressants. Il s’agit du froid et climatisation, de la plomberie sanitaire, et du carrelage mosaà¯que. Aujourd’hui, grâce à  l’appui de ses partenaires, il compte trois autres filières de formation qui sont la maçonnerie, l’encadrement de chantier et l’électricité bâtiment. Selon la Directrice du Centre, Khady Camara, « les filières de formation retenues par le CFTPT, correspondent aux domaines dans lesquelles existe une pénurie très ressentie par les entreprises au Mali. De plus, il s’agit là  de secteurs d’activités pour lesquels les jeunes des centres urbains et périurbains manifestent un besoin réel. Le Centre de Titibougou se présente ainsi comme une solution à  l’emploi des jeunes ainsi que la promotion de l’auto emploi au Mali». Par ailleurs, l’établissement vient de bénéficier d’un appui de l’Agence Nationale pour l’Emploi, qui lui permettra d’ouvrir cette année une section électricité bâtiment. Toutes ces avancées n’auront été possibles sans l’accompagnement des partenaires du Centre. Outre les instances nationales de la formation professionnelle et le Conseil National du Patronat du Mali dont le président honoraire, Moussa Baba Coulibaly présidait la cérémonie, le CFTPT a reçu un important appui d’organisations patronales françaises. Ainsi, le CFAI de l’AFPM de la région Rhônes-Alpes en France a toujours appuyé les promoteurs du Centre. Une forte délégation de 11 personnes a fait le déplacement de Bamako pour la cérémonie de baptême du Centre au nom de Guy BERT, cadre du CFAI de Lyon, décédé en Février dernier et qui s’était beaucoup investi dans la vie du Centre. Donner les moyens aux jeunes migrants de mieux s’insérer dans la société Avant de dévoiler la nouvelle plaque de l’établissement, l’assistance a participé à  la remise de diplômes à  30 jeunes migrants de retour et de potentiels candidats pour une migration légale. 11 sont des migrants de retour et les 19 autres sont des candidats au départ reçus dans le cadre d’un projet de migration. Cette formation de 4 mois en Maçonnerie et Carrelage-mosaà¯que a été possible grâce au financement du Centre d’Information et de Gestion des Migrations. Pour le directeur du CIGEM, Abdoulaye Konaté, « la question de la migration doit désormais être autre que celle des drames humains et de mesures répressives des pays de destination ». Il s’agit donc pour le CIGEM de donner aux jeunes maliens d’aller vers une migration légale et une insertion professionnelle réussie. Un accent très fort a été porté sur l’acquisition des compétences techniques et pratiques afin d’assurer aux stagiaires sortants une opérationnalité immédiate sur le marché de l’emploi. Le parrain de la cérémonie, Moussa Balla Coulibaly a fait des bénédictions aux jeunes récipiendaires avant de leur rappeler que le premier maillon du développement d’un pays, C’’est l’ouvrier qualifié. Il leur a demandé de faire honneur à  leurs ainés et à  ceux qui ont financé leur formation en donnant du meilleur d’eux-mêmes sur le terrain pour que les métiers de second ouvrage retrouvent leur lustre d’antan. En effet, a-t-il rappeler, les ouvriers bâtiments maliens étaient autrefois les meilleurs de la sous-région en témoignent des bâtiments comme la l’Hôtel de ville, la Gare centrale ou encore la Cathédrale de Bamako.Une bourse Guy BERT a été mise en place d’une valeur de 10 000 euros qui permettra la formation de 12 nouveaux jeunes.

SITA II : l’espace de la créativité

Un évenement qui prend de l’ampleur Placé sous le thème « Professionnalisation du secteur des Arts et de la culture », cette deuxième édition du SITA compte relever les défis qui freinent la promotion des arts et de la culture. La cérémonie était présidée par le chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Devenu un espace très prisé des artisans du Mali, le SITA est entrain de s’inscrire dans la durée. La présente édition marque aussi l’affectation par l’Etat d’un site permanent et spacieux pour les artisans et l’obtention par les artisans auprès des autorités de l’option de l’impôt synthétique. Le ministre de l’emploi, Iba N’Diaye, dans son intervention a indiqué que le SITA permettra de démontrer que le secteur des arts et la culture constitue un secteur grand pourvoyeur d’emplois et que la professionnalisation des différentes filières et des acteurs du domaine s’avère indispensable. Pour cette édition, les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens pour mettre en relief l’intérêt que suscite l’évènement. l’édition accueille plusieurs pavillons : mode, textile et habillement, arts plastiques, tissage et filature, coiffure, pagnes et parures traditionnels, poterie, céramique, arts culinaires, musique, boulangerie et pâtisserie Exposition des savoirs-faire muultiformes Le Centre de formation Toumani Diabaté était de la fête. Des élèves de ce grand maestro de la cora ont gratifié l’assistance de sonorités musicales aux allures foncièrement mandingue. La cérémonie d’ouverture a également été marquée par des défilés de mode traditionnel de l’Association des coiffeuses et esthéticiennes de Bamako. L’assistance a pu également visualiser un documentaire sur l’importance pour la promotion des artisans. Dans son intervention, le ministre de la Culture a salué l’accent mis sur le rôle la culture au SITA de cette année. « J’ai l’habitude de dire que la culture est notre première matière inépuisable », a souligné Mohamed El Moctar en invitant le monde de la finance à  s’ouvrir au secteur de la culture. Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a, lui, souligné l’importance que le président de la République et le gouvernement accordent à  l’apprentissage et à  la formation professionnelle dans notre pays. « Le secteur des arts et de la culture est incontestablement pourvoyeur d’emplois et sa professionnalisation s’avère aujourd’hui indispensable. C’’est le sens de l’organisation de ce salon », a indiqué Ibrahima N’Diaye avant de rendre hommage aux hommes et femmes des arts et de la culture de notre pays. Pour sa part, la Fédération malienne des artistes (FEDAMA) a saisi l’opportunité pour demander au hautes autorités l’institution d’un fonds national pour les artistes. La cérémonie d’ouverture a été marqué par et la coupure du ruban symbolique qui a été suivie par la visite de la cinquantaine de stands installés pour la cause.