L’irrigation de proximité, un nouvel élan pour l’agriculture

Le Passip a été lancé en 2008 pour une durée de 15 ans. Sa première phase est consacrée à  la création du Programme National d’Irrigation de Proximité (PNIP). Cette première phase se poursuivra jusqu’en 2010. Sa contribution est axée sur plusieurs composantes à  travers des prestations d’appui-conseil au ministère de l’agriculture et le renforcement de capacités organisationnelles, économiques et de gestion des systèmes d’irrigation. Pour ce faire, les populations sont impliquées à  tous les niveaux du projet. l’irrigation de proximité permet de de retenir l’eau de pluie, au moyen de digues, à  l’ inverse de la grande irrigation, tirée des fleuves ou des bassins et acheminée au moyen de canaux répartiteurs. En marge de sa mission principale, le PASSIP mettra en place un programme d’aménagement prioritaire à  la fin de l’année 2009. Ces différentes structures juguleront leurs efforts pour mettre en œuvre le projet « Agriculture productive et durable », une initiative co-pilotée par les gouvernements du Mali et de la République Fédérale d’Allemagne. C’’est un domaine d’intervention prioritaire dans le cadre stratégique de la croissance et de la Réduction de la Pauvreté. Dans sa loi d’orientation agricole (politique agricole du gouvernement), l’objectif est de passer d’une économie de subsistance à  une économie agricole rentable. Le Mali étant un pays vaste qui renferme plusieurs terres cultivables, l’agriculture peut être le pivot d’un développement durable. C’’est pourquoi les autorités veulent promouvoir l’agriculture à  tous les niveaux. D’o๠la valorisation de l’irrigation de proximité. Des activités ont été déjà  menées. Beaucoup reste encore à  faire… Cette récente initiative vient appuyer les politiques les gouvernements qui se sont succédés depuis l’Indépendance. Malgré les efforts consentis dans le secteur, il a été constaté qu’à  part le riz, la production des autres céréales est restée au même niveau depuis près de vingt ans. Les surfaces cultivables ont augmenté parce que les conditions de production se détériorées. Le PASSIP vise à  restaurer ces conditions. 103 000 hectares seront aménagés à  l’horizon 2012. Le coût des travaux est estimé à  environ 50 milliards de FCFA. Près de la moitié des fonds sont endossés par l’Allemagne. l’union européenne, le Canada, la Banque mondiale et le FIDA se partage l’autre moitié. Ce programme prioritaire crée une série d’actions en matière d’aménagement hydro agricole