Programme Young Leaders : la French-African Foundation lance l’appel à candidatures

La French-African Foundation a lancé, mercredi 17 février,  son programme Young Leaders destiné à identifier et rassembler les jeunes talents africains et français engagés, porteurs de projets et souhaitant s’investir pour contribuer à un changement en Afrique et en France. L’appel à candidature sera clôt le 21 mars.

L’édition 2021 connaît de nouvelles modalités. La French-African Foundation a triplé l’effectif de la nouvelle promotion. Cette année, à l’issue du processus de sélection, 100 Young Leaders africains et français, âgés de 28 à 40 ans, seront sélectionnés en respectant la parité hommes-femmes. La composition de la nouvelle promotion sera dévoilée en mai.

 Après les résultats, les lauréats seront répartis en deux groupes de 50 personnes, chacun participant à une session participative d’une durée de cinq jours, en France ou au Sénégal, sur le thème de la résilience. Les échanges de la session seront traduits, vers mars 2022, sous forme d’un rapport intégrant des recommandations  qui sera par la suite destiné aux décideurs nationaux et internationaux, publics et privés.

 La French-African Foundation a pour mission d’identifier les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération, notamment à travers son programme phare Young Leaders.

Présidentielle 2013: les programmes en bref

Le programme du candidat Soumaà¯la Cissé se décline en cinq axes majeurs à  savoir la consolidation des institutions, le renforcement d’une société civile plus active, le développement économique du pays ainsi que des services sociaux de base, la promotion de la femme et l’emploi des jeunes. Quant au projet d’Ibrahim Boubacar Keita, il est axé sur le rétablissement de la paix, la sécurité et la réconciliation entre Maliens, le développement des services sociaux de base et de l’économie, la création d’emplois. Son projet propose aussi de revisiter les institutions du Mali pour bâtir « une réelle démocratie.» l’emploi Sur le chômage grandissant qui touche des milliers de jeunes, le candidat de l’Union pour la République et la démocratie (URD), Soumaà¯la Cissé propose la création en cinq ans, de 500.000 emplois. Le candidat du Rassemblement pour le Mali, Ibrahim Boubacar Keita (dit IBK) quant à  lui, propose la création de 200 000 emplois directs durables et de milliers d’emplois indirects sur cinq ans. Défense et sécurité Le candidat IBK projette refonder le dispositif de défense et de sécurité du Mali pour permettre à  l’armée d’être opérationnelle à  tout moment. Le candidat Soumaà¯la Cissé pour sa part, veut restructurer et équiper l’armée. Concernant la diplomatie, le candidat de l’URD souhaite une diplomatie plus vivante et audacieuse. De son côté, le candidat IBK veut retrouver « le leadership d’une diplomatie malienne au service des intérêts du Mali » Secteurs sociaux Le candidat du RPM, compte refonder l’école malienne pour reconstruire des compétences nationales en revalorisant de la fonction enseignante, en rationalisant de la gestion administrative du personnel enseignant, en rendant l’école obligatoire et gratuite jusqu’à  16 ans, etc. l’enseignement fondamental avec une mesure portant sur la scolarisation obligatoire jusqu’à  l’âge de 15 ans, la revalorisation de la fonction enseignante et le recrutement massif de professeurs qualifiés pour le supérieur, l’eau potable, la solidarité nationale en particulier envers les personnes handicapées, le tourisme et l’artisanat sont entre autres préoccupations du candidat de l’URD. La relance de l’économie, le développement de l’agriculture et des infrastructures, la promotion de la femme, la valorisation de la diaspora, la culture, l’accès au logement, la politique énergétique, la justice, la santé, la lutte contre le terrorisme, la question du nord du Mali, sont également les sujets abordés par les candidats dans leur programme. Bref, les chantiers qui attendent le nouveau président qui sera élu à  l’issue du scrutin du 11 août prochain sont énormes.