Canal + Mali fait le bilan de l’année 2018

Ce mercredi 21 novembre,  Canal+ a organisé une conférence de presse à son siège à Hamdallaye ACI. Animée par son directeur général, celui est revenu sur les grands services que l’entreprise a offre à sa clientèle. Une dynamique qui devrait croitre en cette fin d’année.

« 2018 a été une année riche et pleine des surprises. Tous les mois, nous nous sommes assurés de pouvoir apporter des contenus nouveaux, vivants et dynamiques à nos différents clients », entame Moussa Dao, directeur général de Canal + Mali. De grands évènements ont retenu l’attention des clients et accru leur fidélité au groupe,  tels la coupe du monde et les deux fêtes musulmanes passées. Des offres comme booster Tabaski, reprise foot, booster ramadan mais surtout l’introduction des nouvelles chaines ont  été marquantes. « Les clients sont notre raison d’exister et il faut que nous soyons plus proches d’eux », dit –il, en énumérant les services mis à disposition. Il y a eu en effet plus de 800  points de réabonnement sur tout le territoire, des réabonnements via mobile payement 24/24 et sans frais, des réabonnements bancaires,  mais aussi plus de 200  installateurs agrées, formés et disponibles. Pour récompenser la fidélité des clients, Canal +  offre la semaine généreuse, permettant d’avoir plus des chaines Canal pendant une semaine ou plus à condition de se réabonner avant échéance de l’abonnement en cours. L’entreprise crée aussi des emplois à travers les points des ventes toujours dans le but de répondre à la demande.  « Nous voulons que les points Canal + puissent apporter des services aux clients, car il n’y a rien de plus frustrant qu’un client qui y entre et sort sans être satisfait », souligne le directeur général, principal conférencier.  Le groupe Canal + sponsorise aussi des grands évènements culturels au Mali, « créant des moments de joie ».  Malgré tout, des efforts restent à faire dans le cadre de plus de proximité avec des potentiels clients, des installations stables et du contenu à offrir.

Une fin d’année en apothéose

Les chaines canal + restent inchangées. Mais jusqu’au 24 décembre 2018, les clients peuvent acheter un nouveau décodeur HD à 5 000 FCFA au lieu de 10 000 avec installation offerte. Contenant 21 chaines, cette innovation donne de la qualité aux images mais aussi aux sons. Des séries exclusives sont aussi attendues  et certaines sagas comme Star Wars, ou encore la série phénomène ‘’les invisibles’’ sont disponibles. A  la fin de cette conférence de presse, des cadeaux ont été remis aux gagnants du Tombola organisé par Canal +. Ainsi,  Abdoulaye Sylla, père de famille, habitant à Fana a reçu des mains du directeur de Canal +  les clefs d’une voiture neuve. « J’avais acheté le bouquet canal pour faire plaisir juste à ma famille, je ne croyais pas au Tombola jusqu’à ce qu’on m’appelle pour me dire que j’ai gagné », dit, tout heureux, ce fidèle de Canal + depuis douze ans.

TECNO égaye la Tabaski de ses clients

De quoi passer une agréable fête de Tabaski. TECNO, la marque de téléphonie mobile a procédé samedi 18 août au tirage au sort de sa promo Tabaski. Deux semaines durant, la marque a organisée cette promotion sur deux de ses modèles le Camon X et le Spark2. L’achat de l’un ou l’autre de ses téléphones, en plus de bénéficier de leurs performances donnaient droit aux clients de participer à la promotion. La marque estime à plus de 1000  le nombre de personnes ayant procéder à l’achat. En outre du district de Bamako, les régions de Kayes, Ségou, Sikasso et Mopti étaient concernées. 20 moutons et 50 complets de trois mètres de bazin riche getzner étaient à gagner. Sur une scène aménagée au carrefour des jeunes, TECNO a procédé au tirage et à la remise des lots précités. La cérémonie a été marquée par l’absence de nombreuses personnes dont les numéros avaient été tirés, faisant d’eux d’éphémères heureux gagnants. Les rares gagnants ayant fait le déplacement avaient un grand sourire aux lèvres au moment de réceptionner leur « boost » de Tabaski. « Nous faisons ces promos pour satisfaire et remercier notre clientèle ce n’est pas une première fois, c’est vraiment une habitude chez nous » explique Salif Doumbia, responsable de la communication chez TECNO Mobile. A noter que TECNO a organisé cette promo avec l’opérateur Télécel.

Sécurité: L’ASP Mali récompense sa première promotion

L’Académie de la Sécurité Professionnelle du Mali, reconnue au plan international et certifiée par l’institut de certification UNITAS World Canada, a procédé ce samedi 19 décembre au Grand Hôtel de Bamako à  la remise des attestations aux participants de la première promotion formée dans le domaine de la sécurité. Connu sous l’appellation de « certificat international 1 d’administrateur de sécurité et de sûreté » ce diplôme résulte d’une formation organisée du 23 novembre au 02 décembre dernier à  l’endroit des responsables, chefs et directeurs de sécurité et sûreté des entreprises et institutions. Ces attestations,aux yeux de ISSA Magassouba, porte parole des participants, témoignent du professionnalisme de cette académie. La quinzaine de participants de cette première session a été formée sur les techniques dévaluations des risques et la gestion des indices de sécurité et de sûreté. Les participants étaient issus des secteurs d’activité telle que la BCEAO, la SOGESTA, la Police Nationale, la Gendarmerie Nationale pour ne citer que ceux ci. Secongo Clotcho Sanogo, Directeur Général de l’ASP-Mali, indiquera que le certificat international d’administrateur de sécurité et de sûreté s’obtient au bout de trois formations qui comprennent l’évaluation, l’élaboration et l’exercice du plan. Dans le souci, de contribuer au renforcement du système de sécurité du Mali, l’ASP Mali met à  la disposition des entreprises, institutions et professionnels de la sécurité de larges gammes de formation. La prochaine session est prévue pour février 2016 et comportera onze modules.

Maroc-Mali : arrivée de la 1ère promotion d’élèves imams à Casablanca

C’’est parti pour la formation de 500 imams maliens. l’arrivée du premier groupe (environ cent religieux) est prévue, dimanche 10 novembre à  l’aéroport de Casablanca. Ils vont suivre, pendant deux ans, des cours de religion selon le rite malékite en vigueur au royaume. Un islam modéré leurs sera prodigué afin de mieux les armer dans leurs luttes presque quotidienne contre l’influence rampante des mouvements extrémismes sur ce pays. « Nous devons rechercher un islam éclairé pour sortir de l’obscurantisme. Nous devons retrouver un islam de paix de tolérance, de bonne cohabitation et d’acceptation du droit à  la différence », a indiqué, mercredi, le ministre du Culte, Amadou Omar Hass Diallo, lors d’une cérémonie donnée en l’honneur des futurs imams. Un retour aux sources pour les religieux maliens Cette arrivée des Maliens est la concrétisation de l’accord signé, le 20 septembre dernier à  Bamako, entre les deux parties, lors de la visite du roi Mohammed VI au Mali à  l’occasion de l’investiture du nouveau président Ibrahim Boubakar Keita. Ce n’est d’ailleurs que l’officialisation par un accord, du retour aux sources des religieux de ce pays au Maroc, notamment pour les disciples des zaouà¯as : la Tijania et la Kadiria, fortement présentes au Mali. En vue de mettre sur les bons rails cette nouvelle coopération cultuelle entre les deux pays, après des années de tension à  cause du problème du Sahara occidental, le ministre malien du Culte et des Affaires religieuses, a effectué hier, une visite au Maroc. Amadou Omar Hass Diallo a notamment eu des entretiens avec son homologue Ahmed Taoufiq. Lune de miel religieuse Le responsable malien a déclaré à  la presse qu’il « vient au Maroc en précurseur » pour voir comment va se dérouler le cycle de formation des imams. De son côté Taoufiq a encensé le rôle des religieux dans « la préservation des constantes de la Oumma ». Cette formation des imams maliens pourrait bénéficier aux ressortissants des autres pays du Sahel. Le Niger est pressenti pour suivre l’exemple du Mali. Toutefois, des écueils d’ordre interne à  Niamey, freinent pour l’instant une telle perspective.

Encore plus de femmes députés au Mali !

Il y a au Mali 15 femmes sur 147 députés à  l’hémicycle, autant dire que nous sommes bien loin de la parité à  la rwandaise, o๠la moitié des députés du parlement sont des femmes. Retour au Mali. En 2010, le gouvernement a adopté une politique nationale du Genre, afin d’accroà®tre la participation et la représentativité des femmes aux élections générales mais aussi législatives et communales. Des échéances qui à  chaque fois, voient la faible représentation des femmes aux postes électifs ou en tout cas sur les têtes de listes des partis politiques. Plan d’Action et Stratégie nationale Forte de sa Stratégie nationale, et de son plan d’Action, le ministère de la promotion de la femme, opère avec ses partenaires, un plaidoyer incessant pour changer cet état de fait. Alors que les femmes constituent 50,4% de la population au Mali, elles ne sont par ailleurs que 928 sur 10772 conseilleurs communaux ( soit 8,6%) et seulement 8 femmes sur 703 maires sur tout le territoire. L’écart à  combler est bien vaste. Et surtout, il dépendra de la volonté des femmes elles mêmes de se hisser aux postes de responsabilité politique. Pour Makane Kane, Représentant résident par intérim du Système des Nations Unies au Mali, le Mali a ratifié des conventions internationales pour réduire les discriminations liées au sexe en matière politique, mais aussi une stratégie nationale, qui vise à  faire doubler l’effectif de femmes députés au prochain parlement. Plaidoyer auprès des partis politiques Cela passe par un dialogue avec les états majors des partis politiques, estime M. Kane. « Dans ces états majors, il s’agit de mettre les femmes en avant, d’o๠la présence de nombreux chefs de partis politiques à  cette réunion ». En clair, pour les législatives, les femmes devront se retrouver en têtes de listes et non plus comme simples mobilisatrices pour les hommes.  » Mon gouvernement et moi-même allons veiller à  ce qu’il y ait dans l’avenir une égale participation des hommes et des femmes dans la vie politique, ce qui constitue un enracinement plus fort de la démocratie dans notre pays », a déclaré Oumar Tatam Ly, le Premier ministre, à  l’ouverture de l’atelier. Mieux, le PM promet une autre mesure : donner lors de la précampagne législative, des tranches horaires aux femmes à  la télévision nationale pour mieux faire passer leurs messages, si elles sont pressenties comme candidates pour les législatives. En outre, Oumar Tatam Ly invite les partis politiques, à  assurer la présence des femmes aux postes de responsabilité pour mieux garantir leur positionnement en période électorale. « Un positionnement qui va de pair avec un soutien aux candidatures féminines, permettant à  coup sûr d’obtenir un meilleur taux de participation », estime pour sa part Mme Sangaré Oumou Bah, la ministre de la promotion de la femme. Recommandations Enfin, il faudra relever dans les recommandations émises par l’atelier, les points suivants : accroà®tre la volonté politique dans le sens de l’adoption de lois et de mesures favorables aux femmes tels que les quotas. Et qui vont dans le sens d’une moindre discrimination ou positive en tous cas. En outre, la loi électorale devra aussi s’adapter à  la question du Genre et prévoir un changement du mode de scrutin proportionnel sur le plan institutionnel. Tout comme les partis politiques devront eux s’approprier la politique nationale du Genre et enrichir leur code de conduite de dispositions favorables à  la candidature et à  l’éligibilité des femmes. Enfin, si l’on est toujours mieux aidé par soi-même, l’atelier recommande aux femmes politiques elles-mêmes de se convaincre du succès, car ce ne sont pas les hommes qui leur offriront ces postes. Il s’agit pour elles de se préparer à  l’établissement de programmes et messages électoraux, à  la mobilisation des moyens de sa candidature. Sans oublier une très grande solidarité entre les femmes. Le reste devrait suivre…

En conflit avec ses partenaires, Amkoullel veut sauver « son festival international de Sélingué »

La première édition du festival International de Sélingué dénommée Urban, music and Mode, s’est tenu les 2, 3 et 4 mars 2012 à  Sélingué, dans la commune rurale de Baya. La première édition, qui avait réuni de grosses têtes d’affiches comme Salif Keita, Oumou Sangaré ou l’américain Will Calhoun, a de l’avis de nombreux festivaliers, été un beau succès en réunissant plus de 5000 personnes sur les berges du Sankarani( rivière qui coule à  Sélingué ). Mais hic, pour 2013, une bataille de leadership entre Amkoullel, Directeur du festival et les promoteurs, Mamadou Cissé de Media Plus Com et Salif Telly (Orange Mali) pourait bien compromettre la participation d’Amkoullel dans la 2è édition d’une manifestation qui se veut un levier de développement économique et touristique pour la ville de Sélingué. En cause, des impayés et une crise de confiance entre ex-associés. Cachets impayés Amkoullel reproche à  ses partenaires de ne pas avoir honoré leur engagements. Plusieurs des artistes et prestataires de l’édition 2012 attendent toujours d’être réglés, affirme t-il. Au total, près de 4 millions de francs sont en jeu. « Je suis très en colère contre Mr Cissé de Media Plus Com. J’ai engagé ma personne, mon sang, ma sueur et ma crédibilité et mon image sur ce festival; C’est unpeu comme mon bébé. J’ai mobilisé des gens, des talents qui m’ont fait confiance, il est hors de question qu’ils ne soient pas récompensés pour leurs prestations », s’insurge le jeune artiste rappeur qui a porté presque entièrement la réalisation de la première édition sur ses épaules. Les spectateurs de 2012 se souviendront que Mamadou Cissé de Media Plus Com fera le discours d’ouverture du festival, sans un seul mot de remerciement pour son directeur artistique. Sans parler des confusions dans le choix des animateurs, remplacés au pied levé au profit d’autres, les couacs auront été nombreux derrière la magie de la scène. Le groupe de danseurs Dog Men G, l’humoriste Paracétamol, DJ Mopao et DJ virus, les dix mannequins de la styliste Mimi K, qui ont défilé, sont parmi les artistes qui attendent toujours leurs cachets et n‘ont eu aucun retour des promoteurs qui font silence radio. Alertés par des artistes, Amkoullel, a ensuite appris que ses partenaires avaient d’ores et déjà  commencé à  organiser la deuxième édition du festival à  son insu et sans l’en avoir informé. Choqué par leur attitude, Amkoullel qui s’est rendu chez ses partenaires a eu pour réponse : «Â  Tu ne peux rien contre nous et nous n’avons pas de délai à  te donner pour les rémunérations ». «Â J’ai mis près de 2 millions de francs de ma poche dans ce festival et d’après leur comptabilité, ils ne me doivent que 800 000 francs », explique Amkoullel qui ne veut pas laisser ses partenaires mettre en jeu sa crédibilité dans cette affaire. 800 000 francs, une somme que l’artiste juge dérisoire au regard du cachet des artistes qui attendent depuis près de 8 mois maintenant. Du reste, si la première édition du festival s’est construite autour de l’image d’Amkoullel, on comprendra ensuite qu’il n’était le seul aux manettres, d’o๠l’incompréhension entre lui et ses partenaires. Amkoullel a t-il personnellement engagé des sommes et fait venir des artistes contre l’avis de ses partenaires ? Aujourd’hui, il se sent floué. Sauver le festival Pour informer l‘opinion, l’artiste a donc décidé de convoquer la presse pour dénoncer l’attitude des ses partenaires. Il les somme de payer les artistes floués et promet de les assigner en justice s’ils ne réagissent pas rapidement. « Comment peuvent-ils vouloir organiser la deuxième édition alors qu’ils doivent encore de l’argent à  des gens. » Contacté par téléphone, Mr Cissé de Media Plus Com s’est montré plutôt agressif : « Avez-vous DJ Virus sur la grande scène ? O๠sont les contrats ? D’abord, vous n’avez aucun droit de m’appeler puisque vous êtes allés à  une conférence de presse, donc laissez-nous le droit de répondre ou pas à  ces accusations ». Décu, amer, Amkoullel ignore encore comment va s’articuler la 2è édition du festival international de Sélingué. Et surtout, s’il en sera. Mr Cissé de Media Plus Com affirme être un professionnel dans l’organisation d’évènements culturels au Mali et ne s’inquiète pas outre mesure des menaces de l’artiste rappeur. Amkoullel n’en est pas non plus à  sa première déception dans le milieu artistique. Animateur phare et chouchou des bamakoises dans l’émission de téléréalité « Case Sanga », o๠il avait acquis une certaine renommée, Amkoullel n’a toujours pas reçu l’intégralité de son cachet. Cette fois, convaincu du bien fondé de sa démarche contre Mr Cissé de Media Plus Com, celui qu’on surnomme l’enfant peulh a un gros défi sur les bras. Sauver « son » festival International de Sélingué des mains ambitieuses de ses partenaires…

Ibrahima Sarr à Bamako : «  Le Cesti demeure une référence, un pôle d’excellence »

En marge du concours du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI) de l’Université Cheick Anta Diop de Dakar, le directeur de l’école Ibrahima Sarr et Mamadou Koumé, responsable division projets, formation continue et coopération internationale (venus superviser le concours)ont rencontré les anciens «Â Cestiens », le samedi 1er septembre 2012, dans un de la capitale, sur les berges du fleuve Niger. La rencontre, emprunte de convivialité et d’émotion, a été l‘occasion pour les responsables d’informer les anciens des réformes en cours et le nouveau cap que le CESTI veut amorcer. C’’est un Ibrahima Sarr très marqué par le Djatiguiya (l’hospitalité en Bambara) du Mali qu’il retrouvait après son dernier passage en 1997 ( à  l’occasion de la prestation de serment du président d’alors Alpha Oumar Konaré pour son deuxième et dernier mandat), qui a sa fierté d’être parmi ses collègues pour parler du patrimoine commun. C’’est à  dire le CESTI qui caracole en tête des écoles de journalisme en Afrique de l’Ouest et se classe dans le top 10 du continent. D’o๠la conviction du directeur que «Â  le CESTI demeure une référence, un pôle d’excellence contrairement à  un certains discours ». Ibrahima Sarr , non moins ancien du CESTI (il est sorti en 1995), a profité de l’occasion pour faire le point sur les chantiers en cours comme l’amélioration et le renforcement des enseignements, les cours à  distance pour le Master en communication ou en journalisme en ligne. Mamadou Koumé, ému de retrouver ses anciens collègues, a évoqué les efforts déployés par son institution pour soutenir les heureux candidats maliens au concours. Selon lui deux bourses sont déjà  disponibles et d’autres sont attendues des partenaires. Les échanges ont permis à  la famille Cestienne d’aborder de long en large les défis et les attentes de l’école o๠étudient présentement dix nationalités. La rencontre a enregistré la participation du directeur général de l’Office de radiodiffusion télévision du Mali(ORTM), Baba Dagamaà¯ssa, le directeur de la télévision nationale le directeur des informations de la télévision nationale Sory Ibrahim Kéà¯ta et des noms qui marqué la vie la boà®te : Djibril M’Bodj, Moussa Baba Coulibaly, Thomas Lazare Coulibaly, Alassane Souleymane, Abdrahamane Sacko, Hawoye Touré et les nombreux journalistes militaires de la Dirpa du Mali comme Diarran Koné. Citons également la présence d’un ancien encadreur en la personne de Diomansi Bombote. Sans oublier des grosses plumes de la presse malienne à  l’image de Gaoussou Traoré (l’Essor), Tiégoun Boubèye Maàga( Nouvelle République) Alexis Kalambry (Les Echos), Bréhima Touré (l’essor ) Le CESTI a organisé, du 29 au 31 Août 2012, son concours d’entrée au Mali dans les locaux de l’Agence nationale de communication pour le développement(ANCD), l’ex CESPA. Ils étaient 157 candidats dans les starting-blocks. Le concours s’est déroulé dans de bonnes conditions.

Dandara Touré, nouveau porte-parole des femmes du Mali

Après une maà®trise en biologie obtenue à  l’Ecole normale supérieure (Ensup) en 1977, l’ancienne pensionnaire du Lycée de jeunes filles de Bamako revient au sein de cet établissement secondaire pour enseigner avant de poursuivre sa carrière d’enseignante au Lycée Bouillagui Fadiga. En 1986, la soif du savoir conduit Mme Dandara Touré à  l’Université de Bloomington (Indiana USA) o๠elle sort avec un master en santé publique, spécialité nutrition. Dès son retour, elle est affectée en 1990 à  la direction nationale de l’enseignement supérieur. Au sein de cette structure, elle a occupé le poste de correspondant du ministère de l’Education dans le projet de scolarisation des filles du 4ème projet Education Mali/USAID. Dans le projet Education Mali/Unicef, elle a représenté le Mali. Du 1er octobre 1993 au 31 août 1994, elle est professeur de recherche en sciences sociales à  l’Institut supérieur de formation et de recherche appliquée (ISFRA). A partir de septembre 1994, la nouvelle ministre de la promotion de la Femme engrange une longue et riche expérience dans le monde des organisations non gouvernementales et des institutions internationales. Mme Dandara Touré a entres autres servi pendant deux ans au Groupe Pivot Santé, comme responsable de l’IEC (Information, Education, Communication) ou encore en tant que conseillère technique chargée de la formation et de la communication dans le programme de lutte contre la pauvreté et la malnutrition de la Banque Mondiale. Du 1er juillet 1999 au 30 avril 2003, elle est conseillère technique en charge de l’IEC dans le programme de marketing social à  Futures Group/PDY. En terrain connu Depuis le 30 juin 2004, elle était la directrice nationale de la promotion de la femme. A ce poste stratégique, elle a pris une part très active dans l’élaboration des éléments de politique et les plans d’action de la promotion de la femme. Mme Dandara Touré est l’un des concepteurs de la politique nationale genre du Mali, un document dont la qualité est appréciée à  travers le monde. Mme Dandara Touré est reconnue pour ses qualités de diplomate qui lui ont permis de négocier avec succès des contrats dans le cadre de la paire éducation, la sécurité alimentaire notamment l’approvisionnement en eau potable et la maà®trise d’eau. Membre fondatrice de la Coordination des associations et Ong féminines (Cafo) et de l’Association pour le progrès et la défense des femmes (Apdf), elle participe depuis 2005, en qualité de délégué officiel à  la session annuelle de la commission de la condition de la femme de l’Onu à  New York. Présidente d’honneur de l’association Sos tabagisme, elle est également membre fondatrice du Réseau des communicateurs en santé de la reproduction (RECOSAR). Chevalier de l’Ordre national du Mali, Mme Dandara Touré parle couramment français, anglais, bambara et peulh.

Sortie de la nouvelle cuvée de l’EMIA

Venus du Burkina Faso, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, de Guinée, du Niger, du Sénégal, du Togo et du Mali, les officiers de la 33è cuvée de l’Ecole militaire interarmes de Koulikoro a choisi de prendre le nom de Mamadou Madeira Keita, le premier ministre de la Défense du Mali indépendant. Et devant le président de la République du Mali, de leurs instructeurs et de leurs familles, ils ont pris l’engagement ferme de s’approprier des vertus de patriotisme, d’intégrité morale, de grande culture, de courage et surtout d’audace, qu’incarnait le grand homme. Sur la place d’armes du Centre d’instruction militaire Boubacar Sada Sy de Koulikoro, ils ont juré face au drapeau l’emblème de la patrie et au président de la République, le chef suprême des armées, de « servir la patrie avec honneur, loyauté, fidélité ; de respecter toutes les institutions de la République ; de garantir en toute circonstance l’intégrité du territoire national, de respecter ou faire respecter au besoin, les lois de la République ». Cette promotion est composée de 4 femmes (trois Maliennes et une Camerounaise) et de 23 jeunes hommes du cycle ordinaire et 8 du cycle spécial composé de magistrats de la justice militaire. Le commandant de l’EMIA, le colonel Ousmane Korongo, notera à  ce propos que son établissement forme non seulement des chefs sur le plan militaire, mais aussi des bâtisseurs de la nation. « Elle est fière de revendiquer, pendant les 50 ans d’existence, parmi ses diplômés et ses cadres formés, un président de la République, plusieurs ministres, plusieurs généraux, des gouverneurs, des ambassadeurs, des grands fonctionnaires de l’administration publique et internationale. l’EMIA donne aux élèves des connaissances techniques et tactiques qui les rendent aptes à  commander », a ainsi souligné Ousmane Korongo. Un exemple à  suivre Le parrain de la promotion, Mamadou Madeira Keita, est né le 11 janvier 1917 à  Kourounikoto dans le cercle de Kita. Après ses études primaires à  l’Ecole régionale de Kita (CEP en 1931), il est admis à  l’Ecole primaire supérieure Terrasson des Fougères, (actuel lycée Askia Mohamed) puis en 1935 à  l’Ecole nationale de Gorée (Sénégal). Au terme de deux années d’études, il entame sa carrière dans l’administration en qualité d’archiviste-blibliothécaire, haut cadre spécial du gouvernement général de l’Afrique occidentale française à  Dakar puis au gouvernement de la Guinée Conakry. Mamadou Madeira Keita interrompt son travail pour effectuer son service militaire obligatoire dans le régiment des tirailleurs sénégalais, (1938-1940). Et il en sort avec le grade de sergent-chef et un brevet de chef de section d’infanterie. Un brevet similaire a été décerné à  ses filleuls, hier à  leur sortie. Dans la perspective de l’indépendance, Mamadou Madeira Keita initie la décentralisation de la future République du Mali de 1957 à  1960. Celle-ci donne naissance aux régions, cercles, arrondissements, aux assemblées régionales, conseils de cercle et conseils de village. En sa qualité de premier ministre de la Défense et de l’Intérieur de la jeune République du Mali, Mamadou Madeira Keita ordonne la descente du drapeau français et la montée de drapeau malien le 5 septembre 1960 sur la place d’armes du Génie militaire. Mamadou Madeira Keita continuera à  être un guide éclairé de l’US-RDA dont il sera le président d’honneur jusqu’à  sa mort en 1997. «C’’est le symbole d’un Mali fier et fidèle à  sa constitution, qui stipule que nous sommes prêts à  céder tout ou partie de notre territoire au profit de l’intégration africaine. Cette promotion qui comprend des élèves de 8 pays étrangers est l’illustration de cette volonté d’intégration du peuple malien à  travers son armée », a déclaré pour sa part le président de la République, Amadou Toumani Touré qui a recommandé aux jeunes officiers d’être à  l’image de leur parrain dans tous les actes qu’ils seront amenés à  poser.

Sortie de la 3è promotion de la FSJP : Me M’Bam Diatigui Diarra immortalisée

La famille des maà®trisards en droit privé de la Faculté des sciences juridiques et politiques (FSJP) s’élargit avec la sortie samedi de la 3è promotion de cette filière. Forte de 1800 diplômés, cette promotion 2006-2010 porte le nom de Me M’Bam Diatigui Diarra, 3è médiateur de la République du Mali, tragiquement disparue dans un accident de la route. La cérémonie de baptême était présidée par Boubacar S. Diarra, conseiller technique au ministre de la Justice. Elle s’est déroulée en présence du représentant du doyen de la FSJP, Youssouf Z. Coulibaly, du directeur de cabinet du médiateur de la République, Abraham Bengaly, des membres de la famille de la défunte et d’une foule d’étudiants. Ces 1800 maitrisards qui viennent d’être couronnés ont suivi quatre années d’apprentissage et de recherche en droit privé. Leur représentant Arouna N’Diaye a dit le bonheur de ses camarades de prendre le nom d’un partisan incontestable de la promotion des droits de l’homme. Il a pris l’engagement au nom de toute la promotion de suivre les pas de Me M’Bam Diatigui Diarra, de porter haut le flambeau, de renforcer les liens d’amitié et de pérenniser les relations de fraternité entre membres de la promotion. Youssouf Z. Coulibaly a témoigné de la reconnaissance des sortants de la FSPJ en droit privé pour une personnalité qui a été le symbole de la lutte pour l’émancipation de la femme en général, et de la Malienne en particulier. Il a remercié les filleuls pour leur engagement en faveur de la promotion de l’une de nos valeurs sociétales : le devoir de mémoire et de reconnaissance. Le directeur de cabinet du médiateur de la République a, lui, salué le grand professionnalisme de Me M’Bam Diatigui Diarra. Abraham Bengaly a souligné le talent du médiateur de la République : « Il n’y avait d’ailleurs pas d’affaires qui dépassaient sa compétence, elle trouvait toujours des solutions aux problèmes des personnes en situation de détresse ». Il a félicité les diplômés qui ont accepté de porter une lourde tâche et de vaille que vaille la veuve et l’orphelin, le faible contre le puissant, la vérité contre le mensonge. Abraham Bengaly les a invités à  imiter la défunte, à  rester attachés comme elle à  leurs familles, leur pays, ses traditions et sa culture. Il les a remerciés de perpétuer un nom, de faire reconnaà®tre l’œuvre d’une femme qui a consacré sa vie au service des autres, de la justice et de la promotion des droits humains, d’immortaliser une femme d’expérience, courageuse, pétrie de valeurs, totalement indépendante dans ses idées et dans sa pensée. Le représentant du ministre de la Justice, Boubacar S. Diarra, a, lui, évoqué l’hommage le plus beau, le plus significatif et le plus vibrant à  une infatigable combattante des droits de l’homme. Née le 2 octobre 1946 à  Dakar, Me M’Bam Diatigui Diarra a au cours de sa très riche carrière professionnelle occupé nombre de fonctions aux plans national et international. Elle est décédée en janvier dernier, dans un accident de la circulation, alors qu’elle revenait d’une mission de restitution de son rapport annuel dans les régions du nord et de Mopti.

ATT, chantre de la promotion féminine ?

Elles sont ravies par cette nomination du Président de la République. Quelles que soient les critiques, les supputations de la classe politique, Mariam Khaidama Cissé est devenue un symbole pour les femmes du Mali. Le nouveau premier ministre elle même l’a dit à  sa sortie d’audience :  » On va tout mettre en oeuvre pour mériter la confiance placée aux femmes du Mali ». Une parole qui fait du bien aux femmes militantes, aux responsables d’associations, aux leaders, aux femmes de la rue tout simplement. « Cette nomination nous encourage dans la vision de la place de la femme, dans la société malienne », juge Mme Dembélé Ouleymatou de la FENACOF, tandis que Mme Traoré Nana Sissako du Groupe Pivot Droits et Citoyennetés, félicite ardemment ce choix du président de la République. » Monsieur le président, l’histoire vous citera encore pour cet acte inédit. Il faut reconnaà®tre que l’illustre personnalité nommée comme Premier Ministre le mérite, en atteste son parcours ». Ode à  la méritocratie, donc, comme l’a également rappelé Modibo Sidibé, lors de la passation de service de la dame ! ‘ Je félicite le choix du président de la République, et ici, j’en suis sûre, il s’agit de compétences ». ATT, l’ami des femmes En matière de promotion féminine, l’histoire retiendra donc celle d’un président, dévouée à  la cause des femmes. Les exemples sont là , déclinent l’Indépendant du jour. Mme Sy Kadiatou Sow, nommée Gouverneur du District de Bamako, en 1991, sous la transition. Et qui deviendra aussi Ministre des Affaires Etrangères sous Alpha Oumar Konaré. Mme Maiga Kadhia Founè Maiga, Première femme préfet du Mali, dans la localité de Bla. On peut également citer des femmes somme Mme Lansry Nana Yaya Haidara, à  la tête du commissariat à  la sécurité alimentaire, Le poste de Recteur de l’Université de Bamako a lui été détenu par Mme Siby Ginette Bellegarde, devenu Ministre de l’Enseignement Supérieur par la suite. Mme Diallo Kaita Kayentao, a elle été nommée Présidente de la Cour Suprême, du Mali. Ou encore Mme Sangaré Niamato Ba, Secrétaire Générale du ministère de l’économie et des finances. Dans l’armée, chère à  ATT, il y a aussi la promotion de Mme Coulibaly Kani Diabaté promue première femme Générale de l’Armée, en 2010, ou Mme Marie Claire Diallo, Générale dans la police. Des exmples sil en est qui témoignent de la volonté du chef de l’état à  encourager la promotion des femmes, ATT, l’aurait maintes fois répété :  » la participation de l’homme et de la femme, côte à  côte dans le développement social augmente les chances de changement et d’avancée sociale. Durant son mandat, donc, ATT aura laissé des places de choix aux femmes, et en nommant Mariam Khaidama Cissé à  la Primature, il vient une fois de plus d’augmenter son aura auprès des femmes mais aussi sur le plan international, o๠la question de la parité Hommes-Femmes devenue un crédo des instances internationales..

Cultiver le goût du livre en famille

Ecrit par Samba Niaré enseignant de son état, ce livre est un véritable outil pédagogique. La cérémonie a enregistré la présence du vice-président de la Maison de la Presse, le représentant de la Présidence de la République et des différents départements ministériels. Le vice-président de la maison de la presse, Sega Diabaté après ses mots de bienvenue a réitéré le soutien de la presse malienne à  la campagne de sensibilisation sur le livre dont la version papier sera lancée dans deux mois. L’auteur, Samba Niaré, justifie le choix de son titre par le fait qu’il a constaté que les gens font des livres qui ne sont pas lus. Il faut donc selon lui tout faire pour corriger cette situation. Les enfants ne lisent pas au Mali. « Les raisons se trouvent, très souvent à  l’école et hélas ! dans la famille qui n’encourage pas la lecture » poursuit-il. Comme contribution à  la promotion de la lecture au Mali, l’auteur propose un livre conçu dans un format peu commun. Ce livre fait 12,5 cm X 7,5 cm pour 150 pages. Apres un exercice de lecture dans la salle, l’auteur propose une méthode facile de lecture : « nous osons, déjà  et ici, vous suggérer un temps de lecture d’environ 25 mn par jour, comme celui qu’un grand nombre d’entre nous et de nos enfants consacrent chaque jour aux feuilletons télévisés. Nous gageons qu’au bout d’une dizaine de jours, au rythme de 15 pages par séance, vous aurez lu la totalité des 150 pages de ce plaidoyer » dit –t-il. Un véritable plaidoyer Pour mieux entreprendre une campagne de sensibilisation à  l’impérieuse nécessité de lire, les partenaires sont mis à  contribution tels que le Figurier, Balani’s, Jamana, Cauris éditions et l’association Sinsinbere qui aussi proposent leur vision. Selon Samba Niaré les partenaires empruntent une voie autre qui sans prétendre relever de l’original, a cependant le mérite d’élaborer un livre programme, un plaidoyer. « Nous tenons à  souligner une des particularités de l’action que nous proposons : la lecture dans les camps et les hôpitaux. Pourquoi et surtout comment ? La lecture de l’opuscule vous édifiera mieux ». Hamidou Konaté, un éditeur, met lui l’accent sur la nécessité d’une synergie d’action des opérateurs du secteur du livre pour insuffler une nouvelle dynamique à  la production à  l’achat du livre ainsi que la lecture en famille. La cérémonie a pris fin par la remise du livre version numérique sur le CD aux représentants de différents ministères, instituions, les agences de communication, ORTM, Africable, AMAP etc.

Kani Diabaté : Première Malienne promue Général de Brigade

C’est aussi une femme modeste et affable, au visage radieux et à  l’esprit vif, que nous avons rencontrée quelques jours seulement après sa nomination. Le chemin a été long pour en arriver là . Intégration des femmes dans l’armée Les femmes, on se rappelle, ont commencé à  intégrer l’armée malienne en 1974. Il faudra attendre 36 ans pour que l’une d’entre elles accède au grade de général de Brigade. La nomination de Kani Diabaté est intervenue à  l’occasion de la célébration du cinquantième anniversaire de l’accession de notre pays à  l’indépendance. Honorée par cette promotion, elle la dédie à  toutes les femmes du Mali, particulièrement à  sa mère qui l’a encouragée à  l’époque à  choisir le métier des armes, ainsi qu’au personnel féminin de l’Armée.Kani entend presque par hasard parler d’une possibilité de carrière dans l’armée. C’’est l’époux militaire d’une de ses amies qui lui avait fortuitement parlé d’un concours de recrutement dans l’armée avant de l’encourager. « Mes parents voulaient que j’étudie », se souvient-elle. Mais le virus des armes était bien installé et n’allait plus jamais quitter la jeune étudiante. Ainsi après la deuxième partie du baccalauréat (série sciences biologiques) en 1974, au Lycée de jeunes filles de Bamako, elle s’inscrit à  l’Ecole nationale de médecine et de pharmacie du Mali après avoir réussi le concours de recrutement de médecins militaires. Elle effectue concomitamment sa formation militaire commune de base au Centre de Kati-camp. En 1979, elle obtient son doctorat en médecine et en 1983, un certificat d’études spéciales en stomatologie à  l’université Pierre et Marie Curie de Paris VI en France. Elle décroche plus tard, en 1993, un diplôme de chirurgie maxillo-facial à  l’université d’Alger. Entre 1985-1986, le lieutenant Kani Diabaté subit une formation à  l’EMIA Spéciale qu’elle termine comme Major de la promotion. Une carrière riche Durant sa carrière, elle occupe de nombreux postes. Elle assure notamment les fonctions de médecin chef adjoint à  la garnison de Bamako, chef de clinique au Centre dentaire infantile de Bamako avant de devenir déléguée ministérielle du commissariat à  la Promotion des Femmes auprès du ministère des Forces armées et des Anciens combattants. Elle a aussi été chef du centre dentaire (Génie militaire de Bamako), chef du projet « sensibilisation des forces armées et de sécurité maliennes à  la thématique du genre dans les opérations de maintien de la paix ».Elle est formatrice en « droits et protection des enfants impliqués dans les conflits armés » et a été, pendant plusieurs années, la seule femme à  siéger au conseil de cabinet du ministère de la Défense. Consultante en paix sécurité et genre, elle est depuis juillet 2010, instructeur temporaire à  l’Ecole de maintien de la paix « Maà®tre Alioune Blondin Bèye ». Le général Kani Diabaté a effectué de nombreux voyages au Liberia et en Sierra Léone dans le cadre de l’élaboration d’une étude sur ces deux pays en collaboration avec deux experts en genre. Les résultats de cette étude ont été présentés en 2004, lors de la conférence des pays membres du réseau de la sécurité humaine dont le Mali assurait la présidence.Kani qui concilie avec sérénité son statut de femme et ses fonctions militaires et médicales, se félicite que la Malienne soit honorée à  travers sa personne. De 1974 à  nos jours, des centaines de femmes ont été recrutées dans l’Armée, constate-t-elle en avouant une immense satisfaction que son exemple ait été suivi. Dès lors, elle exhorte les femmes à  travailler, à  avoir confiance en elles-mêmes et à  se battre pour mériter ce qu’elles ont. Le nouveau général adhère à  la conception humaniste de l’Armée du chef Suprême des Armées. Si chaque soldat et chaque civil s’approprie cette conception, le Mali ira de l’avant, assure-t-elle. Le soldat du développement comme elle aime se présenter, est actuellement en service au ministère de la Défense et attend une nouvelle affectation. Kani est mariée et mère de quatre enfants.

Promotion des Droits Humains : le Médiateur de la République donne une conférence

Dans le cadre du cinquantenaire de l’indépendance du Mali, le Médiateur de la République a organisé une journée porte ouverte ce matin à  son siège sis à  ACI 2000 Hamdallaye (Bamako). Cette activité entre en droite ligne de « la semaine nationale des droits de l’homme » initiée par la structure dans le but de donner une large information sur la situation des droits de l’homme au Mali. Le ton de ladite semaine a été donné hier au Centre international de conférence de Bamako (CICB) à  la faveur d’une conférence débat sur « l’état des lieux des droits humains au Mali ». Ce matin il s’agissait pour le Médiateur de la République et la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) de s’entretenir avec la presse. Présidée par Me Kadidia Sangaré, présidente de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), en présence du chef de cabinet du Médiateur de la République, Abraham Bengaly, ce point de presse a été très édifiant sur différents volets. D’abord, il s’est agit pour Me Sangaré de rappeler le objectifs et missions à  la CNDH, institué il y’a à  peine un an. Citant l’historique de la CNDH, elle a indiqué que c’est en 1946 que les nations unies se sont intéressés pour la première fois à  la promotion des droits de l’homme. En 1990, dira-t-elle, il y’a eu un séminaire des droits de l’homme, avant que les principes directeurs Conseil des droits de l’homme ne soient adoptés en octobre 1991 à  Paris. Ces principes posés à  Paris ont permis aux Etats de s’y s’intéresser. Ainsi, le Mali, créa par décret un comité en charge des droits de l’Homme, qui n’a pas fait long feu. Plu tard, en 2006, par un autre décret, le Mali échoué sur une seconde fois dans la mise sur du comité. Promotion des droits de l’hommes Ce n’est qu’en novembre 2009 que l’Etat malien réussira à  mettre en place la CNDH. Une institution qui a pour mission de promotion les droits de l’homme à  travers des propositions, et qui veille au respect des droits et libertés fondamentales. Mieux, la CNDH se donne comme mission l’élaboration des rapports que l’Etat doit présenter auprès des nations. Aussi, chaque année, l’institution s’attelle à  dresser la situation des droits de l’homme dans la pays. Par ailleurs, elle organise des visites régulières dans les centres de détention dans le but de prévenir les traitements inhumains et dégradants que peuvent subir les détenus… Pour Me Sangaré, l’un des rôles de la CNDH est l’éducation aux droits humains. Il faut noter que l’instance dirigeante de la CNDH est composée de représentants de l’Etat et de la société civile. « La question des droits de l’Homme est transversale, et doit impliquer tout le monde ». Dans sa présentation sur le Médiateur de la République, Gaoussou Haidara, Chargé à  la communication dans ladite structure, a soutenu que la médiation est un phénomène à  la mode qu’il faille entretenir. Rôle de la médiation Pour lui, la médiation a toujours existée dans le monde. « C’est un outil de protection du citoyen contre la toute puissance de l’Etat… ». Aujourd’hui, dit-il, plus de 150 médiateurs nationaux existent à  travers le monde. Au Mali, c’est la loi N 97-022 du 14 Mars 1997 qui institue le Médiateur de la République. Le rôle de ce dernier c’est d’aider les citoyens à  résoudre les problèmes qu’ils rencontrent avec une administration, une collectivité publique, ou tout autre organisme chargée d’une mission de service public, et qui n’a pas fonctionné conformément à  sa mission. Notons que la journée porte ouverte a été marquée par une visite guidée des locaux du Médiateur de la République.

Femmes et TIC : Assétou Koné, une référence à Ségou

A 18 ans, lorsqu’elle terminait sa formation en informatique de gestion et en secrétariat bureautique, la jeune Assétou Koné dite Assou, à  travers le soutien d’un proche, s’est lancée dans la création d’un cyber café en 2003. à€ l’époque, elle n’avait que 2 ordinateurs connectés à  l’Internet. l’entreprise « Assou Net » deviendra par la suite un carrefour des internautes de Ségou et d’ailleurs. Un cyber fréquenté à  Ségou Malgré plusieurs difficultés d’ordre matériel et technique, notre brave demoiselle n’a pas pour autant baissé les bras. Elle continuera donc a multiplié les services pour la satisfaction de sa clientèle devenant de plus en plus fidèle. Le marché du cyber café a beaucoup évolué dans la cité des Balanzans. On peut estimer aujourd’hui à  plus d’une dizaine dans la ville de Ségou. Les promoteurs de cybers ont encore plus peur lorsque les fournisseurs d’accès à  l’Internet se lancent eux aussi dans la compétition. Cela veut dire être détaillant et grossiste comme le disait le gérant d’un cyber de la place. Lorsqu’on se rend chez « Assou Net », la chaleur humaine, la sympathie et la disponibilité occupent l’atmosphère. Au-delà  de l’Internet, le service de ce cyber s’étend aussi à  la photocopie, au fax, la reliure, le traitement de texte, le scannage et bien d’autres… Viabiliser les cybers, un défi Pendant notre séjour dans la région de Cheick Modibo Diarra, nous nous sommes rendus compte que depuis la date de création du cyber de Assou à  nos jours, beaucoup d’autres ont fermé. Mais qu’elle a donc été le secret de Assou ? Elle nous fera savoir que C’’est sa conviction pour les TIC, même si pour les autres elle ne pouvait pas se faire une place dans ce domaine. Situé à  Sogola kônô, 2e Quartier au bord de la route principale qui mène vers EDM, « Assou Net » est l’une de ses entreprises Ségoviennes à  assurer ses charges d’électricité, de connexion à  l’Internet haut débit, et de ses deux employées à  chaque fin du mois. Par sa modestie, son humilité et son ouverture d’esprit, Assetou Koné est une femme ouverte aux critiques. Selon elle, il faut toujours accepter ce que disent les autres pour mieux s’améliorer. Des clients satisfaits Quelques expatriés que nous avons approchés à  la sortie du cyber café de Assou nous ont confié qu’il faisait bon d’y surfer, l’espace étant bien aéré avec des ordinateurs de dernière génération et une très bonne connexion. Nous y avons aussi remarqué que C’’est Assou même qui s’occupe de la maintenance de ses nouveaux ordinateurs. Par la rareté des promotrices et gérantes de cyber café à  Ségou, Assétou Koné dite Assou demeure encore un exemple à  suivre dans l’utilisation des technologies de l’information et de la communication par les femmes.

Centre d’autopromotion des femmes de Bla : un espace de convivialité

Un centre d’information pour les femmes Ce centre d’autopromotion des femmes s’inscrit dans le cadre du programme de développement économique et social (PDES), dont l’une des préoccupations est l’épanouissement politique, économique, social et culturel de la femme. Selon Mme Maiga Sina Demba, ministre de la promotion de la femme et de l’enfant, ce centre en plus d’être un espace d’écoute et d’échange mutuel entre femmes, mets à  disposition de celles-ci des informations sur les textes juridiques tels que la loi d’orientation agricole, le code des personnes et de la famille, le suivi des enfants. A l’instar de toutes les autres femmes, les femmes de Bla ont soif d’apprendre des métiers modernes et porteur de débouchés, elles ont soif d’améliorer leur savoir-faire tout en préservant les métiers classiques, elles ont soif d’accorder la sécurité à  leurs enfants grâce au travail, et le centre d’autopromotion leur offre pas mal de réponses. Ce joyau architectural fait déjà  la fierté de la population de Bla en l’occurrence les femmes. Il est bâti sur une superficie totale d’ un hectare et composé d’un abri pour les plates formes multifonctionnelles, 2 ateliers multifonctionnels, 1 salle de formation, une garderie d’enfants… Sensibiliser sur le VIH SIDA Dans la foulée de l’inauguration du centre, Mme Maiga Sina Demba a procédé au lancement du projet « contribuer à  la réduction de la vulnérabilité des femmes et des jeunes de la campagne et des agglomérations périphériques au VIH Sida » en présence du coordonnateur de l’ONU Sida Mali Dr Yamina Chakkar. Comme son nom l’indique, ce projet vise à  réduire la vulnérabilité des femmes les plus démunies et leur faciliter l’accès aux services de prévention contre le Vih-Sida. Et selon Yamina Chakkar, ce projet est la contribution de l’ONUSIDA à  la réduction de la vulnérabilité des femmes au VIH SIDA et des jeunes filles. Il est élaboré par le ministère de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille. Et il cible les femmes de Bla.

Inauguration du GUICHET UNIQUE pour la promotion des Investissements au Mali

L’API Mali est un établissement public à  caractère administratif créé en 2005 et placé sous la tutelle du ministère de l’industrie, des investissements et du commerce. Elle a pour mission d’encourager le développement des investissements directs et de contribuer à  la planification et à  la régulation des zones industrielles. l’API Mali à  travers son guichet unique, offre un point d’entrée unique pour toutes les procédures de création d’entreprises, d’assistance aux investisseurs et de délivrance d’agréments au code des investissements au Mali. Qu’est ce que le guichet unique ? Le guichet unique est un guichet de facilitation qui permettra à  l’investisseur d’accomplir en un seul et même lieu, toutes les formalités liées à  la création de son entreprise. Il a pour mission de faciliter les procédures administratives pour la création d’entreprises. Réduire les coûts et les délais d’obtention des autorisations d’exercice et demandes d’agrément au code des investissements. Faciliter les formalités déclaratives à  travers le ( NINA ) l’obtention du Numéro Unique d’Identification Nationale. l’ouverture du guichet unique s’inscrit dans un vaste programme de réformes du climat des affaires au Mali initié par le gouvernement à  travers l’API Mali et son ministère de tutelle. Ce programme vise des investissements étrangers et nationaux. En collaboration avec les départements ministériels concernés, l’opérationnalisation du guichet unique sera suivie de réformes telles que la suppression de la procédure d’enregistrement des statuts , la relecture du code des investissements et l’élimination de l’obligation de notification systématique à  la Direction Nationale de l’Assainissement ET du contrôle de la pollution et des nuisances(DNACPN) faite aux entreprises en création. Monsieur Amadou Abdoulaye Diallo, Ministre de l’industrie, des Investissements et du commerce explique : ‘Le guichet unique est une réponse aux préoccupations constantes du gouvernement puisqu’il est d’abord et avant tout, un instrument au service du secteur privé, considéré comme le vecteur de la croissance économique au Mali, le développement rural étant son moteur. En effet, en un seul lieu et avec un seul interlocuteur, il est désormais possible de créer une entreprise en 72h. Cela permet la transparence dans les procédures administratives et les coûts liés à  la création d’entreprise et la possibilité pour les investisseurs de s’immatriculer au registre de commerce du crédit mobilier(RCCM) sur la base d’une déclaration sur l’honneur et sous réserve de la présentation du casier judiciaire dans un délai de 2 mois. » Le directeur général de l’API-Mali, monsieur Mansour Haidara précise : ‘l’objectif recherché est rendre la vie plus simple au secteur privé. Très bientôt il y aura des réformes visant à  l’amélioration et l’obtention du permis de construire, à  la facilitation des impôts, aux transferts de propriétés… On a décidé de commencer avec le guichet unique parce qu’on suppose que C’’est la première étape dans le parcours d’un investisseur. »Il explique que l’API réduit le temps sans affecter les moyens financiers avec l’aide des notaires qui ont bien évidemment accepté de jouer le jeu avec tous départements techniques. ‘Sans les impôts et le ministère des finances, on n’aurait pas pu faire cela. Sans le Ministère de la justice, on n’aurait pas pu avoir un représentant du registre du commerce. C’’est donc un travail o๠tout le monde a participé pour la réussite de l’agence. » Le premier ministre Modibo Sidibé, président de cérémonie à  procédé à  la coupure du ruban. Il déclare : ‘ Créer des entreprises dans un délai aussi court et dans le même lieu, dans le même espace, je crois que C’’est un enjeu qu’il fallait remporter, ce qui est fait. Je tient donc à  féliciter tous ceux qui de près ou de loin, on contribuer à  la réalisation de ce projet. Nous allons continuer donc à  faire la promotion du Mali en temps que destination des investissements. »