Le Climat, une affaire globale…mais personnelle d’abord

Oui en une dizaine de jours, nous sommes près de 20 000 délégués à  avoir pris d’assaut Durban, pour débattre de l’avenir de notre planète. Nous avons en même temps expérimenté l’accueil chaleureux d’une ville sud africaine, qui a réussi le pari de l’organisation de cet évènement mondial. A l’instar de la coupe du monde, l’Afrique du sud a montré au reste du monde son engagement pour les grandes causes. Mais surtout, cette COP de l’afrique se veut un succès, comme nous l’avons évoqué dans les piliers, nous attendons des puissances occidentales qu’elles s’engagent à  agir, à  réparer, à  financer les dégradations causées par le rythme éffréné de développement engagé depuis des décennies, au détriment des pays en développement. Instruments légaux, accords de principes, Durban est le lieu de tenir des promesses pour un monde plus viable pour les générations futures. Les négotiations seront complexes mais des signes positifs se distinguent. Des groupes jadis fermes comme la Chine deviennent souples, l’Europe semble avoir pris conscience de sa responsabilité et des groupes émergents comme l’Inde, la Chine ou le Brésil, laissent entrevoir une certaine volonté de peser dans la géopolitique du climat. Tandis les Etats-Unis restent muets, même si Obama aurait des choses à  dire, l,on préfère ce silence qui convient à  certains experts. Le groupe africain aura lui montré sa volonté ferme de consensus, afin de parler d’une seule et même voix à  cette COP, ce qui semble vouloir porter des fruits sur l’application des accords de Cancun à  défaut d’un second terme pour le protocole de Kyoto… En attendant nous célébrons The Africa Day ce 7 décembre à  la COP… Enfin, tirons les leçons de la COP 17, parce que lorsqque nous rentrerons chez nous, nous nous souviendrons de l’accueil chaleureux des sud africains, nous penserons à  la propreté d’une ville o๠les ordures ne se jettent pas à  tout va.. Nous imaginerons plus de solutions vertes pour nos villes, nous aurons plein d’idées pour engager des projets concrets d’environnement, comme ces panneaux solaires, qui utilisent l’énergie solaire pour réchauffer les aliments… Nous aurons aussi à  coeur de préserver les ressources naturelles, d’utiliser l’eau avec modération, de planter toujours plus d’arbres comme Wanagari pour réduire le carbone, de consommer moins de viande, puisqu’un lien direct existe entre notre consommation éffrénée de viande et la pollution atmosphérique… Oui nous tirerons les leçons de Durban, pour nous mêmes d’abord, ensuite pour nos pays, nos voisins et notre planète. Car chacun à  son niveau, peut faire de ce monde un endroit préservé pour le futur. Le climat, c’est une affaire globale, mais aussi une affaire personnelle d’abord. Siya Bonga Durban !