Avec IBK, un autre protocole d’Etat…

Lors du tout premier conseil extraordinaire des ministres du gouvernement Tatam Ly, lundi 9 septembre, l’heure était solennelle mais précise. Une réunion qui avait pour objectif de donner la ligne de conduite ou feuille de route, aux nouveaux membres du gouvernement… Alors que tous tablaient sur un conseil de cabinet lundi matin à  la primature, celui-ci avait eu lieu de manière brève, le dimanche à  la Primature, tout juste après l’annonce du gouvernement. « Personne, ni même les gens de la primature n’étaient au courant de ce conseil, », mentionne un journaliste habitué des réunions de présidence.  » Le PM l’a annoncé de façon brève ». Et ce lundi matin, l’un des chargés à  la Communication de la présidence n’a tout bonnement pas été informé de ce conseil extraordinaire.  » Je vous assure que je n’étais pas au courant », a répété l’intéressé, qui n’a pu jouer son rôle le jour J. Il convient malgré tout de revenir sur un autre fait de ce premier conseil extraordinaire des ministres de la République au palais de Koulouba. Après l’entrée du Président de la République face aux ministres déjà  installés, les photographes se sont mis à  crépiter. Au moment o๠le chef de l’Etat entamait son discours de bienvenue aux ministres, nos chers confrères se sont littéralement transformés en paparazzi, ce qui a eu le don d’énerver le patron de la nation. Qui a fait évacuer la presse. On retiendra de cet incident, une nouvelle ligne. Fini le temps o๠chacun arpentait les marches de Koulouba. Le protocole de la République devra rigoureusement contrôler les allées et venues des uns et des autres, la presse comprise. Désormais, seul l’ORTM, la télévision nationale sera habilitée à  filmer. Et ça s’arrêtera là . Plus de désordre, ni de manquements. Comme l’a demandé le Président au protocole. D’ores et déjà  à  Koulouba, le changement a commencé. Au secrétariat Général de la Présidence, Toumani Djimé Diallo, qui vient d’être nommé devra mettre le cap sur la rigueur et la bonne organisation. Vous avez dit protocole de la République ?

Durban joue les prolongations

Les ministres et délégués de près de 200 pays jouaient les prolongations, vendredi 9 décembre au soir, à  Durban (Afrique du Sud), pour arracher un accord redonnant du souffle et un calendrier à  la lutte contre le changement climatique. Entamées le 28 novembre, les négociations marathon, largement éclipsées par la crise de l’euro, devaient se poursuivre toute la nuit et très probablement samedi dans la journée. Un projet de texte, âprement discuté derrière des portes closes, évoquant un « cadre légal applicable à  tous » après 2020, a suscité de vives réactions, en particulier chez les pays les plus vulnérables face à  la montée du thermomètre. « Il est difficile pour nous d’accepter un nouveau processus qui s’achèvera en 2015 et qui ne sera pas opérationnel avant 2020 au plus tôt ! », a réagi Karl Hood, au nom des petits Etats insulaires, directement menacés par la montée du niveau des océans. Un échec pourrait sonner le glas du protocole de Kyoto, seul traité juridiquement contraignant sur le climat, dont la première période d’engagement s’achève fin 2012 et qui revêt une forte charge symbolique pour les pays en développement. Son effondrement serait un signal très négatif deux ans après le psychodrame du sommet de Copenhague. La méfiance est à  son comble Pour Sunita Narain, qui dirige le Centre for Science and Environment, ONG indienne basé à  New Dehli, « Cette conférence montre vraiment que la méfiance est à  son comble : entre les riches et les pauvres, entre l’UE et les BRICS [groupe des pays émergents qui regroupe le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde et la Chine], entre les Africains et l’UE, entre toutes les parties. » La question du degré d’ambition des actions annoncées par les différents pays pour limiter ou réduire leurs émissions de gaz à  effet de serre (GES) est également au C’œur des débats. Pour l’heure, elles sont loin de répondre à  l’objectif, affiché à  Copenhague en 2009 et réaffirmée à  Cancun l’an dernier, de limiter à  2 °C la hausse de la température du globe. La volonté des Européens est d’esquisser un nouveau cadre qui imposerait des objectifs de réduction de GES à  tous les pays du monde alors que Kyoto ne s’applique ni aux Etats-Unis, qui ne l’ont jamais ratifié, ni aux grands émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil. L’Inde a exprimé des réticences et les Etats-Unis ne veulent pas entendre parler à  ce stade d’un « accord juridiquement contraignant ». La position de la Chine restait quant à  elle difficile à  décrypter. « La Chine a soufflé le chaud et le froid. Si elle jetait tout son poids derrière la proposition européenne, cela mettrait la pression sur les Etats-Unis », estimait Thomas Spencer, de l’Institut du développement durable et des relations internationales, à  Paris. Faute d’accord sur une « feuille de route », l’Europe menace de ne pas reprendre d’engagements dans le cadre de Kyoto, ce qui viderait de son contenu ce traité emblématique signé en 1997 au Japon. « Tous les pays, petits comme grands, ont besoin d’être écoutés », a souligné la ministre des affaires étrangères sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane, actrice clé des dernières heures de négociations en tant que présidente de la conférence qui a rassemblé quelque 130 ministres et qui pourrait se prolonger jusqu’à  samedi.

COP17 : Vers l’abandon du protocole de Kyoto ?

6 panels seront au coeur de la discussion sur la direction à  prendre concernant le climat mondial. Durban, échec ou réussite ? C’est à  partir de lundi que les 12 chefs d’états attendus à  la COP 17 et les 130 minitres devront prendre part aux débats. Débats vifs en perspective. Selon les experts, d’importants efforts et consensus ont été faits concernant les mesures d’adapatation aux effets du changement climatiques. Reste la question de l’avenir du protocole de Kyoto et du fonds Vert Climat. Les pays en voie de développement cherchent un second volet du protocole de Kyoto pour la réduction des gaz à  effets de serre. Mais des pays comme le Canada ont déjà  clairement signifié qu’ils n’étaient plus intéressés par le Protocole. D’autant que les Etats-Unis et la Chine n’ont jamais voulu ratifié cet instrument qu’ils jugent contraignant pour leur économie. Du coté des Nations Unies, aucune indication claire n’a été donnée quant à  l’issue du protocole, et Christina Figueres, la secrétaire exécutive de l’UNFCCC(United Nations Framework Convention on Climate Change) a laissé entendre que la session des ministres donnerait plus de précisions. ‘Comme vous le savez, l’issue du protocole de Kyoto est une question clé et d’importance ici à  Durban et les discussions sont entrain de se mettre en place’. Propositions Les gouvernements auront à  faire des propositions sur la question, concernant les mesures d’adaptation, les transferts de technologies, les processus d’atténuation. L’Union Européenne se dit en faveur d’une prolongation du Protocole de Kyoto mais sous certaines conditions, des conditions sur lesquelles, la présidente de la COP, la sud africaine Maite Mashabane, a entamé des négotiations. De manière générale, les pays africains qui ne sont pas émetteurs de gaz à  effets de serre mais en subissent les conséquences esperent etre entendus sur la question. La Russie elle, a proposé des amendements pour une révision des termes de certains pays, dans l’obligation de réduire leur gaz à  effet de serre. Et tandis que les négotiations se préparent, au Pavillon Africain, de nombreux panels sur la question de l’adaptation de l’Afrique aux changements climatiques ont lieu depuis jeudi. Ces panels s’articulent autour des questions de reforestation, de reboisement mais aussi de gestion durable des terres, une question développée par Alamir Touré a Durban.

Protection de l’ozone: vers l’élimination totale des substances dangereuses

Journaldumali.com : Qu’est-ce que le Protocole de Montréal ? Dr Sacko : Le Protocole de Montréal est un instrument international qui vise l’élimination des substances qui appauvrissent la couche d’ozone. On s’est aperçu à  un moment que la couche d’Ozone était en train de s’appauvrir et les scientifiques ont montré que cela était dû à  l’émission de certaines substances qu’on retrouve dans des applications tels que la climatisation, la réfrigération, les extincteurs d’incendie ,les voitures etC’…Le Protocole a été mis en œuvre et les pays ont adhéré à  la convention et ont accepté un calendrier d’élimination progressif de ces substances. Journaldumali.com:Parlez-nous de la rencontre de Bamako Dr Sacko : Le protocole avait pour premier défi d’éliminer les CFC. Pendant dix ans, il y a eu un moratoire pour les pays africains qui devaient préparer et réussir leur élimination. Ce moratoire a pris fin le 31 décembre 2009. Après cela, le protocole s’est lancé dans l’élimination des HCFC. Ces substances avaient été utilisées comme alternatives aux CFC. l’élimination de ces HCFC est une action à  double avantage. Premièrement, il s’agit de lutter contre l’appauvrissement de la couche d’ozone ; deuxièmement, réduire énormément les émissions de gaz à  effet de serre et donc protéger aussi le climat. La rencontre de Bamako permet aux coordinateurs de mise en œuvre du protocole de l’Afrique francophone et dans les pays du Nord d’élaborer leurs programmes-pays. D’autre part, il y sera créée une synergie d’action entre les différents pays pour qu’à  l’horizon 2020, tous les pays soient au même niveau d’élimination. Journaldumali.com: Quelle est la situation en ce qui concerne ces substances au Mali ? Dr Sacko : Au moment adhérait à  la convention, l’inventaire réalisé montrait une consommation de 108 tonnes/an. Avec le calendrier d’élimination que le Mali avait soumis et qui avait été mis en œuvre, et surtout avec la reconversion d’une de nos unités industrielles, Fofy Industries pour ne pas la nommer, on a vu une réduction automatique de 20 tonnes. Puis avec la poursuite des efforts, le Mali a procédé à  l’élimination progressive, et en 2009, le Mali était à  0% de consommation des CFC. Ce qui veut dire que nous avons respecté nos engagements vis-à -vis du Protocole de Montréal. En ce qui concerne les HCFC, nous avons inventorié les besoins qui s’élèvent à  256 tonnes de consommation. A présent, nous allons enclencher le calendrier de réduction. Pour le moment, nous avons un gel. C’’est-à -dire que nous allons déterminer d’ici 2013 la consommation exacte du Mali. Ce chiffre sera la base de référence et nous irons vers une réduction de 10% en 2015, puis 65% en 2030 et aller à  une élimination totale de ces substances. Ce qui sera très bénéfique pour la couche d’ozone et même le climat. Nous prendrons ainsi de l’avance sur le calendrier d’élimination qui était prévue dans le protocole à  partir de 2025. En fait, nous anticipons parce que nous avons tiré des leçons des péripéties du Protocole de Kyoto qui lui prévoyait une réduction de 2,5% d’émission des pays développés de 2008 à  2012. Le fait d’anticiper de 10 ans sur le calendrier de l’élimination entraà®ne une réduction de 3,5 millions de tonnes équivalent CO2, ce qui est énorme ! Journaldumali.com : Quelle alternative offre-t-on à  ceux qui ont besoin de ces substances pour leur activité ? Y a-t-il des produits de substitution ? Dr Sacko : Aujourd’hui, il y a une nouvelle technologie, l’hydrocarbure. C’’est une substance qui n’a pas d’effet sur la couche d’ozone et encore mois sur le climat. Non seulement, C’’est bénéfique pour l’environnement mais aussi économiquement. Nous avons réalisé une étude de coût-efficacité et nous avons vu qu’en utilisant cette nouvelle substance, on réalise une économie d’énergie de 40%. Par exemple, si avec un HCFC votre congélateur produit de la glace deux fois en 24h, avec l’hydrocarbure, ce sera trois voire 4 fois. En plus de la réduction de la facture, le refroidissement est donc plus rapide. C’’est là  une solution en laquelle nous fondons beaucoup d’espoir car elle est vraiment bénéfique, et pour le consommateur, et pour l’environnement.

Situation des travailleurs de Huicoma : le bout du tunnel ?

365 jours. Voilà  exactement le nombre de jours que les travailleurs de Huicoma ont fait à  la Bourse du travail. En effet, suite aux difficultés liées aux arriérés de salaires et aux nombreux licenciements jugés abusifs, les travaileurs de Huicoma avaient décidé de se faire entendre à  travers un sit-in qui aura duré un an. Le résultat est là . En effet, après plusieurs tractations, le Gouvernement a accordé un certains nombre de doléances déposé sur la table. Lors de leur conférence de presse, organisé la semaine dernière, les travailleurs licenciés et non licenciés de Huicoma ont devoilé les points saillants du protocole d’accord signé avec le gouvernement. « Nous félicitons le gouvernement : le Président ATT, le Cnpm et l’Untm pour le climat de sérénité qui a prévalu tout au long des négociations pour la consolidation du dialogue social », a indiqué le porte parole des travailleurs de Huicoma. En effet, la commission a examiné les attentes des parties, pour procéder à  la mise en place d’une administration provisoire dans les meilleurs délais et la mise en application des résultats des négociations que sont : le payement des arriérés de salaires par l’état aux 194 agents, le payement par l’état des reliquats d’indemnités légales dus aux travailleurs licenciés pour motif économique, la prise en charge par l’état d’un plan social comprenant les indemnités légales, les indemnités de réinsertion et les indemnités négociées en faveur des travailleurs licenciés pour motif économique (79 travailleurs contraints à  la retraite ; travailleurs en activité souhaitant quitter l’entreprise ; travailleurs licenciés par Huicoma/Etat n’ayant pas bénéficiés de la prolongation de l’âge de la retraite ; les travailleurs saisonniers ayant servi de façon continue dans la société.) Par ailleurs, le PDG de Huicoma Alou Tomota s’est engagé à  prendre acte de la volonté du gouvernement de payer les indemnités de réinsertion aux travailleurs licenciés pour motif économique, évaluées à  la somme de 1.672.334.777Fcfa. Il estime ne plus être en mesure de reprendre les travailleurs qui observaient un sit – in à  la bourse du travail depuis novembre 2009, à  cause de la dégradation des relations avec l’entreprise et ne souhaite conserver que 20 travailleurs. Il a aussi affirmé ne devoir aucun arriéré de salaire vis – à  Â– vis des mêmes travailleurs qui au demeurant, ne peuvent pas réclamer de salaire car n’ayant pas travaillé ; il accepte le principe d’une administration consensuelle (nomination d’un DG qui choisira à  son tour ses principaux collaborateurs) ; il a accepté de payer les indemnités légales à  tous les travailleurs licenciés ou partant volontaires. L’état s’engage ? Pour sa part, le gouvernement s’est engagé à  octroyer au nom de la solidarité nationale, la somme de 1.500.000.000Fcfa, puis ramener à  1.700.000.000 Fcfa pour le payement des indemnités de réinsertion et à  2.100.000.000 Fcfa pour la prise en compte des arriérés de salaire. Dans le cadre de ce processus, les parties conviennent que la présidence du conseil d’administration de la société sera assurée par Tomota d’une part et d’autre part, par le directeur désigné de manière consensuelle. Quant aux indemnités négociées, les négociations sur ce point auront lieu ultérieurement lorsque l’entreprise aura pleinement repris ses activités. A noter que ledit protocole a été élaboré sous les bons offices du Ministre de la fonction publique, Abdoul Wahab Berthé, du Ministre de l’Industrie, Amadou Abdoulaye Diallo, du Ministre Délégué auprès du ministre de l’Economie et des finances chargé du Budget, Lassine Bouaré. Le Conseil National du Patronat Malien (CNPM) était représenté dans ces négociations par Moussa Balla Coulibaly Président à  l’époque et son secrétaire général. Pour l’Union des Travailleurs du Mali (UNTM), étaient présents Siaka Diakité, secrétaire général, Tibou Telly son adjoint, Seyba Traoré, secrétaire aux questions économiques, coopératives et mutualistes. Bakary Berthé Président de la commission des travailleurs, Modibo Sidibé et Sibiri Diarra membres de la Commission des travailleurs représentaient les travailleurs de Huicoma. Pour la société Huicoma SA, Mr Alou Tomota, Président Directeur général s’est fait représenter par ses principaux collaborateurs à  savoir Mme Konda Kadiatou Haà¯dara, Directrice des Ressources humaines, Mamadou Diagne, Directeur de la production et Seydou Dagnon Directeur technique. C’est dire que la balle est desormais dans le camp des travailleurs. En effet les parties sont conscientes du fait qu’il est nécessaire que chacun fasse des concessions, pour résoudre d’urgence, les difficultés économiques et financières occasionnées.

Enseignement supérieur : un protocole d’accord signé

Le protocole d’accord signé par le Snesup et le Snec et le gouvernement va permettre de consolider la trêve en vigueur depuis le 15 juillet. Le gouvernement et les syndicats de l’enseignement supérieur sont finalement parvenus à  un accord. Après six mois de négociations, parfois très difficiles, le gouvernement représenté par les ministres en charge de l’Education et le ministre délégué auprès du ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget a signé hier en fin d’après-midi à  la Primature, un protocole d’accord séparément avec le SNEC et le SNESUP. Le SNEC était représenté par Ismaà¯la Komé, le secrétaire général de la section enseignement supérieur. Pour le SNESUP, C’’est le secrétaire général Abdou Mallé qui a paraphé le document. l’on a eu à  deux cérémonies distinctes de signature.Intervenant au cours de la cérémonie de signature avec le SNEC, Mme Siby Ginette Bellegarde, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’est d’abord réjouie du protocole qui témoigne d’un accord entre les deux parties. Elle a ensuite rappelé que cette signature intervenait après de long mois de négociations. Des négociations qui ont enregistré l’intervention de plusieurs partenaires de l’école. Cet accord sera l’occasion de renouer le dialogue entre les syndicats et le gouvernement. Mme Siby Ginette Bellegarde a remercié tous ceux qui ont intervenu pour que l’accord puisse être signé. Elle a cité à  ce propos le président de la République Amadou Toumani Touré et la société civile. Le ministre a émis l’espoir que cet accord soit le point de départ pour une année sereine et a incité à  continuer les échanges et à  tenir compte de ce qui a été accordé. l’objectif commun recherché devant être un enseignement supérieur qui soit un modèle, conforme aux standards internationaux. Pour elle, cet objectif reste à  porter de main, si on travaille ensemble. Le secrétaire général du SNEC, Tibou Telly a dit dans son intervention, sa foi au dialogue constructif. Son syndicat, dira-t-il, sait mesurer les efforts faits par le gouvernement, avant de dire toute sa joie de voir aboutir les négociations.Il a appelé à  travailler dans un cadre de dialogue de proximité, pour échanger sur les points qui engagent les uns et les autres. Tibou Telly, a assuré que le SNEC va continuer à  travailler pour relever le défi d’un enseignement de qualité. Ismaà¯la Komé, secrétaire général de la section enseignement supérieur du SNEC a dit espérer que ce soit le point de départ d’un « partenariat réellement fécond ». Il a appelé à  poursuivre les négociations tout en restant attentifs à  l’application de ce qui a été signé. Lors de la deuxième cérémonie de signature avec le SNESUP, Mme Siby Ginette Bellegarde a indiqué qu’il s’agissait d’une étape décisive dans les négociations qui ont commencé le 22 avril dernier. Cet accord permet ainsi de trouver une solution aux différents points de revendications, fera t-elle remarquer. Cela grâce à  la volonté manifeste des deux parties de parvenir à  un accord. On a souvent négocié dans des conditions difficiles, admet-elle. l’intervention de la société civile a souvent permis la décrispation. Par son intervention, le président de la République Amadou Toumani Touré a permis la relance à  un moment o๠il pesait de grandes inquiétudes sur l’année académique. Le protocole d’accord va donc permettre de consolider la trêve en vigueur depuis le 15 juillet. Cela, avec plus de sérénité. Le gouvernement, assure-t-elle est déterminé à  travailler pour améliorer les conditions de vie des enseignants et à  trouver des solutions aux difficultés de l’enseignement supérieur dans notre pays. Le secrétaire général du SNESUP Abdou Mallé a remercié, pour sa part, les membres des commissions mises en place et tous ceux qui ont œuvré pour l’aboutissement des négociations. Après avoir paraphé le protocole, Abdou Mallé a lu une déclaration constatant un accord avec le gouvernement et suspendant le mot d’ordre de grève de son syndicat.