Affaire PMU Mali: Haidara hume la liberté

C’’est à  Lafiabougou que le directeur général de Pmu Mali s’est rendu tout de suite après son élargissement. Bien portant, du moins en apparence, l’homme a préféré se diriger dans la grande famille pour remercier ses parents et recueillir leurs bénédictions. A frou-frou carré o๠vivent ses parents, ce fut un ouf de soulagement. Du terrain bélier au terminus des cars Sotrama en passant par Mayanga Tourné, les amis d’enfance, les voisins et les jeunes n’ont pas hésité à  envahir la maison des Haidara pour saluer et encourager ce frère qui, du temps de la splendeur, aidait et casait des personnes en quête de boulot. Des collaborateurs qui lui doivent leur intégration à  Pmu Mali ont aussi tenu à  faire le déplacement pour ne pas rater ce moment historique. Il n’y en avait que pour « Drissa » comme l’appellent les intimes. Le DG libre de tout mouvement ne prit congé des siens qu’en fin de soirée pour rejoindre son domicile à  Bacodjicoroni ACI. Libéré pour des raisons médicales et suite à  la pertinence de justifications pertinentes, Drissa Haidara est autorisé à  voyager. Il devrait dans les quarante huit heures s’envoler pour l’Europe o๠l’attendent ses médecins. Pour rappel, Drissa Haidara a été placé sous mandat de dépôt suite à  des fautes de gestion portant sur trente six milliards et ce entre 2006 et 2011. Devant les enquêteurs du pôle économique, il avait réussi à  démonter le puzzle en justifiant la destination de plus de 34 milliards. Après six mois passés dans la citadelle du silence o๠il supportait stoà¯quement ce qui lui est arrivé, Drissa Haidara recouvre la liberté. Aujourd’hui, ses proches se demandent quel sort lui réservent les autorités puisque son poste reste vacant et mieux il n’a pas jusqu’ici été démis de ses fonctions.

Le maire du district, Adama Sangaré, libéré

Incarcéré depuis le 9 mai 2013, le maire du district Adama Sangaré était en prison à  Koulikoro pour atteinte aux biens publics, usurpation de biens d’autrui, faux et usage de faux. C’’est le procureur du tribunal de première instance de Koulikoro, Tahirou Diakité, qui l’avait jeté en prison le 9 mai 2013.(source: malijet.com) Après plus de trois mois passés derrière les barreaux, Adama Sangaré a retrouvé les siens lundi soir suite à  une liberté provisoire. A l’origine de son interpellation, la plainte déposée par une dame à  Magnambougou contre le maire qui aurait morcelé ses parcelles dans les constructions rurales du quartier. Selon d’autres sources, il s’agirait d’un autre particulier de Kalanbancoro qui aurait également porté plainte contre le maire Sangaré, toujours dans le cadre d’un litige foncier. Longtemps dans le collimateur de la justice au sujet des affaires de spéculation foncière, le maire du district, Adama Sangaré, avait été, dans un premier temps, interpellé et mis en garde à  vue. De nombreux propriétaires spoliés continuent aujourd’hui de réclamer leur dû à  la mairie qui a abusivement autorisé la construction d’immeubles, détruits par la suite par l’ACI. Ces dernières années, son nom avait été cité dans de nombreuses affaires, certains allant jusqu’à  évoquer l’existence d’une véritable mafia du foncier à  Bamako. Après interpellation du maire Adama Sangaré, le Procureur général près la cour d’appel de Bamako, à  l’origine de la poursuite et de la garde à  vue, avait transmis le dossier à  la Cour suprême pour que cette dernière désigne une juridiction de poursuite, en raison de la qualité de maire de Adama Sangaré. Après saisine du tribunal de première instance de Koulikoro, Adama Sangaré a été arrêté le 9 mai.

Côte d’Ivoire: liberté provisoire pour Affi N’Guessan

Outre le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan, bénéficient de cette mesure Michel Gbagbo, fils de l’ancien Chef de l’Etat Laurent Gbagbo, Géneviève Bro Grébé, Justin Koua, Michel Gbagbo, Narcisse Téa Kuyo, Aboudramane Sangaré, Alcide Djédjé, Moà¯se Lida Kouassi, Soukouri Bohui, Alphonse Douaty , Séka Obodji, Henri-Philippe Dakoury Tabley, le colonel Konandi Kouakou et Nomel Djro. Ils étaient quasiment tous détenus à  Katiola (Centre-Nord), à  Bouna (Nord Est) et Boundiali (Nord) après la violente crise post électorale qui a secoué la Côte d’Ivoire, faisant plus de 3000 morts. Cette crise était née du refus de l’ancien chef d’Etat Laurent Gbagbo de reconnaitre de sa défaite face à  son adversaire, Alassane Ouattara lors de la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. Dans un communiqué lu sur les antennes de la première chaà®ne de télévision nationale, le procureur de la République, Christophe Richard Adou, précise « qu’il ne s’agit que de liberté provisoire et les procédures en vue du jugement poursuivront leur cours et connaà®tront sûrement leur dénouement d’ici la fin de l’année ». Le gouvernement a salué cette décision des juges qui est la  »bienvenue »Notre pays doit sortir de l’Etat de belligérance », a déclaré à  l’issue d’un conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné. « Cette mesure ne s’applique pas à  Simone Gbagbo » Pour les pro-Gbagbo, par la voix de l’ex-conseiller de Laurent Gbagbo Toussaint Alain, ils « sont satisfaits de la libération des 14 détenus politiques , soulignant que C’’est une mesure qu’il faut saluer », mais estiment que C’’est insuffisant. « Il convient de regretter que cette mesure ne s’applique pas à  Simone Gbagbo, l’ex-première dame, Charles Blé Goudé ainsi que les 695 civils et militaires injustement détenus depuis 2011 pour des motifs politiques » a poursuivi Toussaint Alain. Au moins 80 personnalités proches de Gbagbo ont été mis sur le banc des accusés pour crimes de sang, crimes de guerre, atteinte à  la sûreté de l’à‰tat, crimes économiques et entretien de bandes armées. Pour le moment les charges retenues contre eux ont été confirmées en juillet par le tribunal d’Abidjan et n’ont pas encore été levées. Cette décision de mise en liberté provisoire intervient à  la veille de la célébration du 53ème anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire, prévu le mercredi 7 août.

Présidentielle 2013 : la Cour constitutionnelle valide 28 candidatures

Parmi les 36 candidats qui ont déposé leurs dossiers entre le 28 mai et le 28 juin, seuls 28 ont été retenus par les neuf sages de la Cour. Il s’agit de Soumaà¯la Cissé, Ibrahim Boubacar Kéita, Jeamille Bittar, Houseini Guindo, Moussa Mara, Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo Diarra, Mamadou Sangaré dit Blaise, Modibo Sidibé, Dramane Dembélé, Oumar Bouri Touré, Mme Haà¯dara Aà¯chata Alassane Cissé, Oumar Mariko, Alhousseini Maà¯ga, Youssouf Cissé, Mountaga Tall, Siaka Diarra, Choguel Kokalla Maà¯ga, Cheick Boucadry Traoré, Soumana Sako, Cheick Kéita, Hamed Sow, Sibiry Coumaré, Oumar Ibrahim Touré, Racine Seydou Thiam, Niankoro Yeah Samaké, Konimba Sidibé, Tiébilé Dramé et Ousmane Ben Fana Traoré. 8 candidatures rejetées Le Cour constitutionnelle a rejeté les dossiers de 8 candidats pour non respect à  la loi. Madani Tall et Mme Sidibé Aminata Diallo qui était pourtant candidate en 2007 ont été calés pour non paiement du cautionnement qui s’élève à  10 millions de Fcfa. Quant à  Tidiani Guindo, Mamadou Sidibé, Mamadou Djigué dit Djaff, Gaoussou Abdrahamane Fofana, Boubacar N’Tio Traoré, à‰tienne Goà¯ta, ils ont été mis à  la touche parce qu’ils n’ont ni payé le cautionnement, ni obtenu le parrainage exigé par la loi. Le président de la Cour constitutionnelle, Amadi Tamba Camara, a rappelé que les constations éventuelles dirigées contre les candidatures retenues doivent être déférées à  la Cour constitutionnelle dans les 24 heures qui suivent la proclamation de la liste, C’’est à  dire aujourd’hui mercredi 3 juillet à  16 heures. Passé ce délai, aucune réclamation n’est valable.