Présidentielle 2013: Le P.S Yeleen Coura soutient « Soumi »

Le parti de l’union pour la République et la Démocratie (URD) et la formation politique d’Amadou Koà¯ta, Parti Socialiste Yeleen Coura ont signé une plateforme politique dans le cadre des élections présidentielles du 28 juillet 2013. C’’etait le vendredi 14 juin 2013 après midi dans la salle de conférence de l’agence de communication DFA en présence des militants de ces deux formations politiques.. « La jeune formation qui vient de rejoindre l’URD dans le cadre de cette élection présidentielle est un parti avec lequel il faudra compter. Car, son président, Amadou Koà¯ta, porte parole du Front Uni pour la Sauvegarde la Démocratie , front anti-putsch est un homme dynamique et les hommes et les femmes qui l’entourent sont de vrais politiciens» s’est réjoui Younoussi Touré, président de l’URD. On se souvient qu’après le coup d’état du 22 mars, Amadou Koà¯ta avait pris le courage de porter l’opposition anti-pustch sur les grands médias du monde. « Je suis persuadé que chacun de nous mesure l’importance de l’acte que nous allons poser. Il s’agit pour nous de donner corps à  l’adage que ‘’l’union fait la force ». Je ne doute pas de notre capacité à  relever le défi qu’est l’élection sans coup férir de notre candidat Soumaà¯la Cissé à  l’élection présidentielle prochaine », a déclaré président de l’URD en ouvrant la cérémonie. Il a souhaité la consolidation de l’alliance et son élargissement à  d’autres formations, car dit-il l’avenir appartient aux grands rassemblements. Quant à  Amadou Koà¯ta, président du parti socialiste, il a affirmé que cette cérémonie symbolise le début d’une nouvelle ère pour les deux formations. Pour lui, cette alliance n’est l’objet d’aucun marchandage politique, il est le résultat d’un choix des instances dirigeantes du parti après analyse des différents candidats à  l’élection présidentielle de juillet prochain. « Nous avons soumis l’ensemble des candidats à  l’élection présidentielle à  cinq critères. Il s’agit de leur appartenance au FDR, leur sens élevé du patriotisme, le projet de société proposé, la rigueur et la compétence à  diriger et enfin l’incarnation des vertus de probité morale. C’’est Soumaà¯la Cissé qui répond au mieux à  ces critères », a déclaré Koà¯ta. Mieux, affirme le président du parti socialiste, l’URD est le parti le plus crédible au Mali. Les deux présidents ont ensuite signé la plateforme politique qui, à  les en croire peut se transformer en une fusion à  tout moment.

Razzy Hammadi, le député français qui a le Mali dans la peau

Razzy Hammadi n’a pas de temps à  perdre. Il fonce dans la rue de Paris, l’artère commerçante de Montreuil (en région parisienne) dont il a été élu député, en juin 2012, comme il fonce à  travers le paysage politique français. A 33 ans, il est l’un des plus jeunes députés du nouveau Parlement. Dans la rue, on l’interpelle: «Monsieur le député, permettez-moi de vous présenter une requête»; on le salue, on l’encourage. Razzy Hammadi est un notable dans cette ancienne forteresse communiste à  la périphérie de Paris. Pourtant, il est un étranger à  Montreuil. Il a grandi à  Toulon, dans le sud de la France. Il s’est installé dans la ville, il y a trois ans. En juin 2012, il a pris la circonscription au pas de charge, s’imposant face aux notables locaux: l’ancien député-maire communiste Jean-Pierre Brard, la maire Europe Ecologie-Les Verts, Dominique Voynet, et les caciques du Parti socialiste local. Il s’est implanté tout seul dans cette circonscription de Seine Saint-Denis, soutenu par une poignée de fidèles et de nouveaux convertis, tel ce jeune commerçant montreuillois qui rapporte sa légende:«Razzy a frappé, personnellement, à  7.774 portes sur la ville.» Une vocation politique née en Afrique L’élu est l’un des dix nouveaux députés socialistes issus de la «diversité». Un nouveau visage, un symbole pour la nouvelle majorité. Son père est algérien, sa mère tunisienne. Mais, Hammadi ne veut pas bâtir sa carrière sur sa «gueule»:«Je suis fier de ce que je suis. Ces origines sont une richesse, une force. Mais elles ne sont pas un résumé de ce que je suis. Je suis issu de cette tradition migratoire qui fait la France, et je me sens pleinement Français. Je pense que l’avenir se trouve à  notre sud, que les problèmes de citoyenneté, de République et de laà¯cité se traitent avec cette richesse des cultures, c’est un plus. Mais un plus ne veut pas dire quelque chose d’exclusif.» C’est en Tunisie qu’il a trouvé sa vocation. «Après mon bac, j’ai vécu une année à  Sfax (deuxième ville de Tunisie, à  200 kms, à  l’est de Tunis). Je me suis frotté au militantisme politique à  travers les mouvements étudiants contre Ben Ali. C’est là  que j’ai vu que l’action politique n’était pas un luxe, mais un privilège dans certains pays.» De retour en France, il s’engage. Il milite au MJS (Mouvement des jeunes socialistes, dont il devient président en 2005) et trouve sa place dans les instances du PS, tout en poursuivant ses études (en économie) et une carrière dans le privé (le conseil en logement et habitat). Lirela suite sur Slateafrique.com http://www.slateafrique.com/99497/razzi-hammadi-mali-politique-francaise

Diaspora : Ali Soumaré règle ses comptes avec l’UMP

En matière de diversité, les élus français n’ont qu’à  bien se tenir. Non seulement elle est en marche mais il faut la craindre dans l‘hexagone; Puisque désormais les populations issues des communautés africaines vivant en France briguent des postes dans l’administration et sont soumis à  toutes sortes d’attaques. Ali Soumaré, ce jeune conseiller PS, du Val D’Oise en France vient lui d’en faire les frais en faisant condamner Francis Delattre, le sénateur-maire de Franconville, et Sébastien Meurant, le maire de Saint-Leu-La-Forêt, tous deux du parti UMP( l’Union pour la majorité présidentielle). Ali, tête de turque Le 19 février 2010, en pleine campagne des élections régionales, les deux élus avaient diffusé un communiqué dans lequel ils décrivaient la tête de liste du PS dans le Val-d’Oise comme un « délinquant multirécidiviste chevronné ». Dans leurs attaques, relayées le jour même par le député et tête de liste UMP du Val-d’Oise Axel Poniatowski, ils imputaient au jeune candidat d’origine malienne cinq affaires judiciaires sur la base de documents qui se sont révélés partiellement faux. l’ascension en politique du jeune élu du parti socialiste a de quoi faire grincer y compris au sein même du Parti Socialiste. Cette appartenance politique lui vaudra aussi des attaques du camp adversaire sur son passé récent. Ali Soumaré a en effet eu affaire avec la justice avant de devenir un élu régional. Des condamnations mineures datant de 2009, et qui ont été infirmées par la Cour d’Appel de Versailles. Des fait utilisés par les deux députés qui ne sont pas gênés pour taxer le jeune élu de «Â délinquant  récidiviste». Ali a donc contre attaqué et gagné. Dans son jugement, la 17e chambre estime que les deux élus, en d’autres termes « des citoyens particulièrement éclairés sur le fonctionnement des institutions républicaines », devaient « avant de diffuser une information mettant aussi gravement en cause leur adversaire politique, vérifier le bien-fondé et la pertinence des informations qu’ils diffusaient à  son sujet ». « Les prévenus, ajoute le tribunal, ont singulièrement manqué de prudence en faisant état publiquement et sans nuance d’une telle information, sans détenir une base factuelle solide et sans se livrer à  la moindre vérification ». « Nous sommes satisfaits que le tribunal ait reconnu que l’on ne peut ainsi accuser sans preuve », se réjouissait mardi l’avocat d’Ali Soumaré, Me Emmanuel Tordjman, rapporte l’Express. «Â Ce n’est que justice, » affirme une malienne de la diaspora, pour qui la condamnation des deux élus qui écopent d’une amende de 1.000 euros avec sursis, est légitime. Les deux élus devront en outre verser un euro de dommages et intérêts à  Ali Soumaré, 3.000 euros de frais de justice et publier le jugement dans trois organes de presse.

Programme spécial (PS.PS.DN), quel intérêt ?

Loin d’être l’outil de renforcement qu’il faut à  la politique nationale de lutte contre l’insécurité et le terrorisme, le Programme spécial pour la paix, la sécurité et le développement dans les régions nord du Mali (PS.PS.DN)- prévu sur deux ans- est plutôt perçu comme une initiative de trop qui par ailleurs est budgétivore. Pour certains, C’’est une initiative mort née qui ne saurait impacter sur la donne sécuritaire au nord. Encore moins de servir d’outils pour les populations des zones désertiques afin qu’elles ne cèdent aux sirènes du terrorisme. «Â Une structure de trop, tout simplement ! ». Pourquoi n’avoir pas renforcer la capacité de la panoplie de structures qui œuvre déjà  pour la paix et le développement au nord ? C’’est l’analyse à  laquelle sont parvenus d’autres observateurs qui estiment que le PS.PS.DN n’a rien à  envier à  l’Agence de développement du nord (ADN) encore moins à  l’Agence pour le développement intégré du Nord (ADIN). Autant de raisons qui attestent que C’’est un programme de trop au regard de la similarité de ses missions avec les autres structures (ci-dessus cités) qui l’ont précédé et qui existent encore. Pour tout dire, ces structures ont toutes vocation de développer les régions du nord Mali. Dix localités situées dans les trois régions du nord du Mali et la ville de Nampala située plus au sud du pays seraient concernées par le programme dont l’esprit repose sur le binôme sécurité-développement. Ce n’est nullement nouveau. De sécurité-développement, on en a toujours parlé dans ce pays. La Kyrielle d’initiative mise en route se sont avérées inopérantes. Du pactole à  jeter par la fenêtre Pour, dit-on, lutter contre le terrorisme, contre les bandes de criminelles qui se sont installées dans le désert, le Gouvernement malien et ses partenaires au développement vont mobiliser 32 milliards de francs CFA. Mais pour le début des activités, les caisses disposent déjà  de 3 milliards de francs CFA. Et déjà  sur le terrain, on verra plus de présence de l’administration, des constructions de logements pour les fonctionnaires, des infrastructures sécuritaires – brigades de gendarmerie, commissariats de police – ainsi que des aménagements sanitaires. Ceci, pour quel impact ?. «Â Je crois qu’il faut aller à  la sensibilisation des populations, mais comment ? Le nord du Mali n’a pas besoin d’occupation militaire, mais plutôt d’un développement sensitif s’appuyant sur les causes réelle du conflits… », a indiqué un autochtone du nord. Vigilance ! C’’est après une séquence de réflexion fort insignifiante que les autorités maliennes viennent de décider du lancement de ce Programme dit de lutte contre l’insécurité et le terrorisme au nord du Mali. Au vu de sa mise en place hâtive, ce programme spécial qui va durer deux ans est à  mille lieux de donner des outils aux populations des zones désertiques afin qu’elles ne cèdent pas aux sirènes du terrorisme. Pour ce qui concerne Aqmi, il s’est avéré que leur objectif n’est ni plus ni moins que l’Europe. En témoigne le fait qu’à  peine initié, ce Programme a reçu l’aval sans détours d’une kyrielle de bailleurs de fonds. D’o๠il y a lieu de s’interroger sur les dessous de cette affaire-pardon, ce Programme- surtout qu’elle a été tacitement accueillie par les bailleurs de fonds. Ce Programme comme les autres souffre cruellement de l’absence d’objectif lisible et d’une démarche crédible. D’autant que, ce n’est pas en construisant des camps militaires, des commissariats… que le Mali pourra véritablement prendre le contrôle de sa région nord. A l’analyse de la situation le Nord a besoin d’un développement endogène s’appuyant surtout sur la confiance , le support et l’engagement total des populations elles mêmes.