Débat public: La MINUSMA explique son mandat

Suite à  l’établissement de la zone de sécurité au nord du Mali par la MINUSMA ( Mission Internationale des Nations Unies pour la Stabilisation au Mali) qui on se rappelle a suscité de part et d’autre des interrogations sur sa mission fondamentale voir même des mises en cause de la part d’une franche de la population. Il était donc plus que nécessaire d’organiser un panel afin d’apporter des réponses à  ces interrogations. C’est dans ce contexte que le groupe de réflexion « Think Peace » et ses partenaires ont organisé ce samedi un débat public sur les véritables missions de ladite force. L’occasion a donc été offerte à  200 jeunes venus des quatre coins du district de Bamako pour échanger sans intermédiaire avec les personnalités clés de la Minusma. Il s’agissait entre autre du général Hervé Gomart, chef d’Etat major de la force MINUSMA, Mme Loubna Benhayoune, directrice de la section stabilisation et relèvement. Nombreux étaient les participants qui attendaient une occasion de ce genre car dira un représenta de la société civile » nous avons beaucoup à  dire et nous voudrions comprendre exactement son mandat ». Il est claire que très souvent la population malienne en générale et celle vivant à  Bamako s’est longuement questionnée sur les missions assignées à  la force onusienne au Mali. Le débat a certes été houleux entre les participants et les responsables de la Minusma mais ce sont des participants heureux avec un esprit ouvert qui ont quitté la salle de l’hôtel salam ce jour-ci. « Nous avons compris que la MINUSMA est pressente pour le Mali et non contre notre pays » a lancé fièrement un participant.

A Sainte-Marie, les lycéennes font leur développement durable…

Au détour d’un chemin, cet arbre étonnant. Le Révolfia Vomitoria, qui soignerait les maladies mentales… Pas loin, le Curupita géant qui pousse en 7 ans, en gardant une taille d’un mètre. Car tant que cette plante n’a pas trouvé la nappe phréatique, elle ne se développe pas. Le curupita a la particularité de perdre ses feuilles en saison pluvieuse et de refleurir pendant la saison sèche. Le curupita vient d’Amérique latine, et ses noix ont des vertus thérapeutiques et antibiotiques… Tout autour de ces géants, il y a des arbres à  Moringa Oleifera, une plante qui contient autant de vitamines C et qui peut soigner l’anémie, l’hypertension et même le diabète. Toutes ces espèces constituent la diversité biologique du lycée Sainte Marie de Cocody. l’idée au départ était d’avoir une petite forêt au sein même de l’établissement, en reconstituant un micro-climat, grâce à  la dynamique qu’apportent les plantes, explique le professeur Thuau. Un projet de la COSEITA (la coopérative scolaire d’environnement et d’initiatives des techniques agricoles) initié en 1989. Comment manier un outil ? Entretenir un jardin potager ? Respecter son environnement tout en gérant une micro-entreprise, tout cela concourt à  donner aux lycéennes de Sainte Marie, un amour durable pour l’environnement. La forêt reconstituée de Sainte Marie est devenue au fil des ans un vrai laboratoire pour les lycéennes : « J’y ai planté des tomates, des épinards, du gombo, des poivrons et aussi du piment, explique Aguia Colombe, élève de 3è qui se réjouit de savoir tenir un jardin potager. Pour Ingrid Tiphany, cette forêt est un don de la nature, en dehors des disciplines classiques enseignées à  l’école. Andrea Achi, adore elle planter la laitue et a appris à  distinguer les différentes espèces. Sa préférence va au fisanier, une plante qui infusée, soigne les maux de tête ou de rein. « A chaque fois que je passe devant une plante, je ne peux plus la couper, parce que je ne sais pas si cette plante va sauver quelqu’un. La plante sauvage, C’’est celle qu’on ne connaà®t pas », résume le professeur. C’’est pourquoi cette forêt permet de sensibiliser les lycéennes de Sainte Marie à  l’environnement. Activités diverses Plusieurs activités rythment la vie de cette école associée de l’Unesco. Au Lycée Sainte Marie, le dialogue intergénérationnel mais aussi culturel sont des valeurs cultivées au jour le jour. Tout cela concourt à  une formation globale humaine, qui favorise l’épanouissement des jeunes lycéennes. l’éducation à  la démocratie, la prise de responsabilités et d’initiatives, mais aussi le développement durable, la paix et la réconciliation figurent aussi au programme du lycée Sainte Marie. Fondée en 1962 grâce à  l’ancien président Félix Houphouet Boigny, au sortir de la colonisation, le lycée Sainte Marie de Cocody n’avait et n’a toujours qu’une ambition : former la future élite féminine, appelée à  diriger la Côte d’Ivoire. Grâce à  l’appui d’une communauté religieuse, le lycée Sainte Marie de Cocody s’est intéressé dès son ouverture à  plusieurs disciplines comme la philosophie, l’environnement, les sciences de la terre etC’…. La française Madeleine Daniélou, membre de la communauté religieuse Saint François Xavier a porté le projet du lycée dans les années 60 avec l’idée d’inculquer aux jeunes filles l’esprit de travail, de discipline, de rigueur, pour accomplir de grandes études et de nobles ambitions. « Il s’agit de former des femmes intellectuelles mais aussi des femmes complètes qui ont le sens de l’autre et appelée à  servir de grandes causes » précise Florence Lekpeli, l’actuelle directrice du lycée face aux journalistes de l’atelier sur les médias, changements climatiques et éducation au développement durable. Le lycée public Sainte-Marie d’Abidjan, s’inscrit résolument dans l’esprit de cette phrase forte de Nelson Mandela: « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde».

Hommage à Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Paris

Lors de cette cérémonie d’environ 90 minutes sur les antennes de Radio France Internationale (RFI) et sur rfi.fr, journalistes, personnalités politiques françaises et maliennes et amis ont rendu un dernier hommage aux deux journalistes. Pour Laurent Fabius, ministre français des Affaires étrangères, « Cet assassinat est un crime contre l’amitié entre l’Afrique et la France, dont RFI est un symbole ». Après avoir rassuré RFI et l’ensemble de la presse, il a encouragé les journalistes à  poursuivre leur travail. « Vous faites un travail formidable reconnu dans le monde entier, ce travail doit continuer et J’en suis sûr que ce qu’aurait voulu Jean et Claude » a t-il poursuivi. « Beaucoup de Maliens et beaucoup d’Africains ne connaissaient pas de visu Ghislaine et Claude mais je pense que leurs voix étaient très proches de nous » a déclaré, pour sa part, Jean-Marie Sangaré, ministre malien de la communication. Durant la cérémonie, le public a suivi des extraits de reportage réalisés par Ghislaine et Claude, des vidéos de souvenirs ainsi que des messages des auditeurs. Envoyés spéciaux de RFI au Mali, Ghislaine Dupont,57 ans, et Claude Verlon, 55 ans, ont été assassinés à  Kidal le 2 novembre dernier.

Bamako hanté par les démons du trouble social

Le réveil des Bamakois a été brutal ce matin. Et pour cause de nouvelles manifestations ont troublé la capitale malienne. Pendant que tous les regards sont tournés vers la région de Mopti ou les islamistes jurent d’attaquer les positions de l’armée malienne à  Konan, les manifestants composés des éléments de la Copam, le regroupement politique IBK 2012, MP22 et d’autres mouvements moins importants se sont donnés le luxe de se manifester. Ce matin au niveau du boulevard de l’indépendance, le sit in pour la tenue des concertations nationales a donné des allures de grande manifestation sous surveillance policière. Des manifestants dont la plupart étaient des enfants et quelques jeunes qui donnaient l’air des porteurs d’uniforme aux yeux de certains observateurs. Ils ont bloqué les axes principaux de la ville de Bamako. Selon des informations recueillis sur place certains manifestants ont dépossédé certains fonctionnaires de leurs véhicules de fond bleu. Cet enlèvement de véhicules selon la même source s’est faite à  l’ACI comme au niveau du boulevard. Désordre public et manipulation D’autres particularité de ces manifestations sont que les enfants précisément les élèves sirotaient des boissons alcoolisées devant les forces de sécurité et les responsables de la manifestation qui n’ont pipé aucun mot contre les actes de ces adolescents. Des sources nous indiquent qu’une alimentation serait pillée et que les enfants se sont introduits pour s’emparer des produits. Dans la manifestation Rokia Sanogo, présidente du MP22 a une fois de plus fustigé l’immobilisme du gouvernement actuel pour la sortie du pays de l’impasse. « Il faut la tenue des concertations nationales pour définir l’avenir du Mali. On ne peut laisser ces gens faire du Mali leur boite privée . Et puis l’assemblée nationale doit être dissoute. On doit partir sur une base nouvelle un Mali nouveau et prospère», martèle Rokia Sanogo présidente du MP 22 . Au niveau de Kati, les quatre coins de la ville étaient verrouillés. Dans cette ville garnison ou est basé « l’homme fort » Amadou Haya Sanogo, quelques femmes et jeunes ont battu le pavé pour dénoncer l’inaction de Dioncounda Traoré et son gouvernment. Qui tire les ficelles ? Car les rumeurs circulaient il y a quelques temps sur l’irruption d’une grande manifestation qui pourrait plonger le pays à  nouveau dans le chaos. Et au moment ou les maliens sont confus de la situation qui prévaut au nord lorsque certains médias confirment que 12 militaires ont été capturés par les Djihadistes. Mais le ministre de la défense Yamoussa Camara a apporté le démenti en annonçant que les troupes sont au grand complet et que les bandits armés ont été même repoussés. C’’est pour cette raison Bamako parait un peu une ville morte ou les banques et les structures financières ont fermé leurs portes pour des raisons d’insécurité. Ils sont nombreux dans les ambassades a donner des consignes sécurité à  leurs agents de rester à  la maison. Par contre ceux de Kati qui travaillent à  Bamako ont été contraints de rester sur place car les portes de Kati sonts quadrillées .

Matériel Electoral : « Inkprit » enlève le marché au Patronat

Le Gouvernement du Mali a littéralement ignoré le Conseil national du patronat (Cnpm) en attribuant par entente directe le marché du matériel électoral à  une société libanaise. Toute chose qui a provoqué un grand coup de tonnerre dans le ciel des industriels maliens D’un coût de 6 Milliards F CFA, le marché du matériel électoral était très convoité par les industriels maliens. Quelle ne fut leur surprise dès lors que le Gouvernement a décidé d’attribuer ce marché à  des étrangers ! En effet, C’’est le Conseil des ministres du mercredi 14 décembre a rendu public l’adjudication du marché des matériels électoraux, au moment o๠de grands opérateurs économiques de la place, équipés et préparés à  cet effet, scrutaient un appel d’offres ou à  défaut une consultation, même restreinte. Il n’ya rien eu de tout cela, l’Etat préférant faire envoler leurs espoirs, pour choisir une société libanaise appelée Inkript pour lui faire empocher près de 6 milliards de FCFA pour la fourniture d’isoloirs, d’urnes, de scellés, de bulletins de vote, de spécimens de bulletins de vote sécurisés.   Le patronat monte au créneau Après avoir appris la mauvaise nouvelle, le Cnpm a adressé plusieurs correspondances aux autorités publiques qui sont demeurées sans suite. Dans son rôle de défense des intérêts des groupements professionnels d’entrepreneurs du pays, le CNPM a constitué un pool d’avocats chargé de porter l’affaire devant les juridictions compétentes en la matière. Pour le moment, la plainte a été déposée devant l’Autorité de régulation des Marchés Publics (ARMP), et l’Assemblée nationale a été aussi saisie de la question. C’’est dire qu’entre le secteur privé et le gouvernement, ce n’est plus le parfait amour. Ceux qui soutiennent que l’Etat est en train de prendre l’eau de toutes parts, en cette fin d’ultime mandat du président ATT, auront un argument de plus avec la grogne du secteur privé national, suite à  l’attribution de ce marché. Des spécialistes pensent que nous sommes devant une violation des règles en matière de marchés publics. l’initiative est venue de la lettre du ministère du général Kafougouna Koné, n°0404/MATCL-SG du 24 octobre 2011 demandant au ministre de l’Economie et des finances, Lassine Bouaré, de passer ledit marché par entente directe avec la société libanaise Inkript technologie. La solidarité gouvernementale n’en a pas souffert puisque le ministre Bouaré donnera son avis, sous forme de suite favorable, par lettre n° 0867/MEF-SG du 4 novembre 2011. Pourtant l’expertise y est ! Pour les opérateurs économiques du pays, il n’y a aucune raison valable qui devrait pousser le gouvernement à  sevrer les milieux d’affaires du pays de cette manne financière, si l’on sait que le secteur privé local se prévaut aujourd’hui de suffisamment d’expertise et de moyens techniques et financiers pour répondre aux exigences de telles prestations. Par conséquent, en ce qui concerne les imprimés électoraux, il y a incontestablement l’expertise des unités industrielles d’impression et d’arts graphiques. A la pointe desquelles on retrouve Graphic Industries, qui vient de renforcer sa capacité technologique avec des équipements de dernière génération, acquis Â à  plusieurs dizaines de milliards de nos francs. «Â A l’heure actuelle, Graphic Industries est l’une des premières imprimeries – sinon la première – en termes d’équipements et de savoir-faire dans son domaine.  Pourquoi alors aller chercher ailleurs ce que l’on a tout juste à  côté ? Apparemment, les pouvoirs publics n’en ont cure… », s’indigne un opérateur économique très célèbre. Présentement, tous les espoirs sont placés sur l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) qui a été saisie par le pool d’avocats du CNPM composé de Me Lamissa Coulibaly et Me Moussa Goà¯ta. Ils ont déjà  attaqué l’acte administratif en recours gracieux. Mais la Primature est restée silencieuse. Raison suffisante pour que, mardi dernier, 27 décembre, les avocats de l’organisation patronale ont saisi l’ARMP, pour ne pas tomber dans le piège d’une forclusion vers lequel on semble les attirer. Aussi, les députés de l’Assemblée nationale, ont été saisis de cette affaire, pour laquelle le CNPM décide d’épuiser au besoin toutes les voies de recours, y compris la saisine des tribunaux. Face à  cette attitude du gouvernement ne divorce-il pas d’avec «Â son plaidoyer » en faveur du soutien au secteur privé ? Dans les milieux les plus caciques, l’on soutient que le gouvernement de Mariam Kaà¯dama Sidibé a choisi de détruire le secteur privé national car l’argument du délai ne saurait être évoqué pour disqualifier les entreprises encore moins le prétexte de la technicité. En tout cas, l’objectif de l’organisation patronale est sans doute d’obtenir la cassation dudit marché et le lancement d’un appel d’offres régulier. Attendons de voir !

Case Sanga 3 : 7ème public-show ce vendredi

Convaincre sans faute Après presque deux mois de show, d’ambiance, de joie et d’éliminations successives, le 7e public show de la case sanga de ce vendredi sera riche en rebondissement. Il reste encore cinq candidats dans la course. Ce sont notamment : Fatoumata Diarra dite Massa du Mali, Saran Diabaté de la Côte d’Ivoire, Diamounou Condé de la Guinée Conakry, Aida Dao du Burkina et Demba Guiteye du Sénégal. La fête promet et les hommes devront se mobiliser pour soutenir le seul candidat masculin qui reste dans la course. Au cours de cette soirée, le jury devra départager Aida Dao du Burkina Faso et Demba Guiteye du Sénégal. Pendant deux heures de prestation, les candidats devront user de tout leur talent pour ne pas faire partie des éventuels nominés de la semaine prochaine. Et les deux nominés de la semaine en cours auront la rude tâche de tenir en haleine non seulement le public, mais aussi et surtout, les membres du jury. Car leur sort dépendre de la décision des juges. Chacun interprétera au moins deux chansons dont une création personnelle et une seconde qu’il aura empruntée à  un artiste déjà  connu. D’un autre côté, Fatoumata Diarra dite Massa du Mali, Saran Diabaté de la Côte d’Ivoire, Diamounou Condé de la Guinée Conakry, feront le maximum pour ne pas se laisser prendre aux pièges du jury. Les quotidiennes Les quotidiennes d’Africable passe tous les soirs sur la chaine du continent. Elles présentent un candidat. La caméra suit donc un des habitants de la case dans tout ce qu’il fait. Répétition de chant, danse, etc. Comment celui-ci vit au quotidien et en dehors de la scène, en dehors du regard du public et des membres du jury. Ce sont aussi les moments pendant lesquels, les candidats se font encadrer par des spécialistes maliens de la musique. l’encadrement comprend notamment le metteur en scène et professeur de musique Massamou Wélé Diallo du conservatoire Balla Fasséké Kouyaté de Bamako, et le chorégraphe Sékou Keita. Ce sont donc de bonnes graines qui sortent de ces éditions de case sanga. Certains candidats expliquent que bien que ce soit « une compétition o๠chacun est venu dans l’intention de gagner, nous sommes heureux de participer parce que ça nous permet d’acquérir beaucoup de compétences. » Après l’élimination des candidats, ceux-ci restent dans la case et continuent de suivre la compétition en tant qu’observateurs et bénéficient de l’encadrement des profs. En dehors des compétitions entre les candidats, Case Sanga offre de petites pauses détentes, permettant à  certains jeunes talents d’autres domaines, de montrer leur savoir faire au public. Il s’agit entre autres de jeunes humoristes et comédiens venant du conservatoire, de l’institut national des arts, ou encore de clubs de théâtre de la capitale et de l’intérieur du pays. Ce vendredi soir, les 3000 spectateurs du palais de la culture de Bamako connaitront le nouvel éliminé et les deux nouveaux nominés de la case. l’un d’eux partira pour n’en laisser que quatre en lice.

Public show de Boxe : la relance de la boxe a sonné!

Le niveau est en constante évolution Décidemment, la boxe est en train de s’imposer au Mali. En effet, après le championnat qui s’est déroulé il y a seulement quelques jours, place était ce week-end au premier public show. Tous les acteurs de la boxe (FMB) avaient le sourire aux lèvres. En effet, aux dires des techniciens présents à  la compétition, les combats ont été d’un niveau technique appréciable. Dans son allocution d’ouverture, le deuxième vice-président de la FMB a indiqué que l’organisation des Public Show vise avant tout à  relancer la boxe dans notre pays. « Le Public show est une nouvelle politique qui vise à  créer une nouvelle dynamique autour de la boxe. Désormais, la fédération organisera au moins un Public show tous les deux à  trois mois pour inciter les enfants à  pratiquer la boxe. Le Public show sillonnera toutes les six communes du District, bref, on fera en sorte que la boxe aille désormais vers le public », précisera Cheick Raoul Diakité. De belles confrontations Après cette allocution du deuxième président de la FMB, le public assistera au premier combat de la soirée entre deux grands espoirs de la boxe nationale, Bodjan Diarra et Dramane Traoré (victoire du premier aux points). Cette confrontation sera suivie d’un autre combat d’exhibition remporté par la multiple-championne du Mali, Fatoummata Sacko face à  Fatoumata Diakité. Ainsi, les choses sérieuses pouvaient alors commencer avec le premier choc de la soirée entre les deux Super légers, Oumar Konaté de l’USFAS et Aboudou Konery du Réal. Plus adroit et visiblement plus dynamique, le sociétaire de l’USFAS s’imposera aux points à  l’issue des trois rounds de trois minutes. La confrontation entre Boubacar Dembélé du club Pierre Diakité et Yacouba Fomba du Réal tiendra toutes ses promesses et annoncera le ton pour le combat-vedette de la soirée. Rappelons que les deux boxeurs s’étaient affrontés en championnat et Boubacar Dembélé avait créé la sensation en s’adjugeant le titre suprême. C’était donc l’occasion pour Yacouba de prendre sa revanche sur son adversaire. Mais Boubacar Dembélé prouvera qu’il est le nouveau roi des poids moyens en s’imposant encore une fois. Le choc des géants La cantatrice Rokiatou Samaké dite « Bozola » ayant egayé le public avec quelques morceaux, les deux poids lourds, Boubacar Dembélé et Moussa Konaté feront leur apparition sur le ring. C’’est le moment tant attendu par les spectateurs. Majoritairement acquis à  la cause de Moussa Konaté, le public commence à  scander le nom du multiple champion du Mali. Le combat était prévu en six rounds de trois minutes, mais tout le monde ou presque pensait que le suspense n’allait pas durer longtemps et que Moussa Konaté allait gagner par KO. Mais d’entrée de jeu, Boubacar Dembélé fera savoir qu’il n’a pas effectué le déplacement d’Espagne pour faire de la figuration, prenant la direction des opérations. Les deux premiers rounds seront à  l’avantage du natif de Kita et il faudra attendre la troisième reprise pour assister au réveil de Moussa Konaté. Pendant près d’une demi-heure, les deux boxeurs feront vibrer le public du terrain Calcio, répliquant chacun du tac au tac. Sur le plan technique, Boubacar Dembélé laissera la meilleure impression, mais à  l’arrivée, il n’y aura ni vainqueur, ni vaincu pour ce premier gala international, les juges ayant renvoyé les deux boxeurs dos à  dos. Boubacar Dembélé qui est installé à  Barcelone et qui est venu avec une équipe de télévision espagnole, a reçu une enveloppe de 250.000F cfa contre 150.000F pour Moussa Konaté. « Je suis heureux d’avoir participé à  ce gala international. Je pratique la boxe depuis plusieurs années, mais je n’avais jamais boxé en Afrique. Je suis prêt à  défendre les couleurs du Mali sur l’échiquier international », dira Boubacar Dembélé qui arborait une tenue traditionnelle au moment de la remise des prix. Notons que la compétition a suscité un grand engouement du public. Ce qui, aux yeux de l’instance dirigeante de la boxe nationale, est un grand motif de satisfaction.

Attributions des Marchés publics : la réforme par la transparence

Ces journées qui se tiendront du 24 au 25 au Centre international de conférence de Bamako, auront pour tache de lever le voile sur les nombreux projets de reformes en vue. La première journée concernera exclusivement les services administratifs et la dernière journée, le secteur privé. En effet, faut-il rappeler que ce sont ces deux secteurs qui sont les plus sollicités dans l’exécution des marchés publics. Au Mali, l’attribution des marchés publics a toujours souffert d’un manque de transparence. C’’est pourquoi dans le but d’y accroà®tre la transparence, les autorités maliennes ont décidé de la mise en place en juillet 2008 de la création de l’Autorité de régulation des marchés publics. Cette structure vient en appoint à  la Direction générale de marchés publics en vue de lever les nombreuses contraintes qui assaillent la régulation des marchés. Selon le directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics, Amadou Santara, les présentes journées viennent à  point nommé dans la mesure o๠elles favoriseront une meilleure connaissance du fonctionnement de sa structure. Toutefois il est persuadé que la notion de transparence dans l’attribution des marchés publics ne saurait être un vain mot. Pour le Directeur général des marchés publics, la transparence dans l’attribution des marchés passe nécessairement par le bon suivi du traitement des dossiers. Le contraire peut engendrer des pertes de ressources financières et même l’inexécution des projets. « Nous veillerons à  ce que les règles soient strictement appliquées, et que l’appel à  la concurrence demeure la règle ». Le secrétaire général du Ministère de l’Economie et des finances, Mme Sangaré Niamatou Bah, a reconnu que l’organisation de ces journées est le couronnement du processus de reforme des marchés publics enclenché par le Gouvernement du Mali. Toutefois, a-t-elle souligné, ces réformes pallieront au déséquilibre macro6économique et favoriseront la relance de l’économie nationale. Rappelons que depuis 2007, la Direction générale des marchés publics a lancé un journal dans lequel se trouvent mentionnés les différents plans de passation de marché.

Mutuelle des Routiers et Chauffeurs du Mali (MERCMA) : Booster les transports publics

La Mutuelle Espoir des Routiers Conducteur et Chauffeurs du Mali (MERCMA), a organisé à  Bamako, une rencontre d’échange avec les professionnels de médias. Nouveaux véhicules La rencontre avait pour objectif d’éclairer la lanterne des journalistes sur le protocole d’accord relatif à  la fourniture de véhicules de transport qu’elle a signé avec le Banking International Corporation Partners (BICP Group). En effet, ce projet qui va concerner en un premier temps 237 camions a un coût total de 4,120 milliards de F CFA. Pour le président des opérations d’achats, C’’est l’exploitation avec succès des projets rentables de la société BICP Group qui a motivé la MERCMA à  la signature de ce contrat. « Nous voulons faire du chemin avec cette société qui est présente dans 19 pays », a-t-il souligné. En poursuivant, ce dernier a indiqué qu’il est temps de renouveler notre parc auto vieillissant surtout dans le domaine des transports publics. Aussi, le président des opérations d’achats, a indiqué que la fourniture de ces véhicules sera accompagnée de l’implantation des ateliers modernes de maintenance dans les grandes villes du Mali, de lavage automatique, de l’approvisionnement des pièces détachées de qualité et de prix abordables. Formation des chauffeurs En plus de ces micro-projets, un accent particulier sera mis sur la formation des chauffeurs afin de minimiser le risque d’accident de circulation, a-t-il précisé. A en croire M. Yacouba Doumbia, avec ce projet, les chauffeurs bénéficieront d’une assurance maladie, indispensable pour les acteurs de cette profession. Pour lui, il est temps d’abandonner le transport mixte, c’est-à -dire le transport des marchandises et des hommes dans le même véhicule, car il a causé assez de dégâts au Mali. C’’est pourquoi, a-t-il dit, il a été question de la signature de ce contrat de partenariat entre BICP Group et la MERCMA. Le président de la MERCMA, quant à  lui, a déclaré que « le Mali n’ayant pas d’accès direct à  la mer, son salut réside dans le transport routier. Après ce projet de 237 camions va suivre un autre de 100 cars voyageurs et 250 autobus pour la ville de Bamako ». Après avoir cité les marks des véhicules (DAF, IVECO…) que la MERCMA réceptionnera dans les semaines à  venir, le président dudit groupement a signalé que, la BICP Group entend financer d’autres projets au Mali. « Ce projet est un moyen pour nous de contribuer à  la construction de l’édifice malien », a t-il précisé. Pour le directeur commercial du BICP Group, il est important de mettre en place au Mali de nouvelles stratégies dans le domaine du transport public. Le PDG du BICP Group a pour sa part indiqué que son groupe accompagnera ces véhicules au niveau technique et autres. A noter que ce protocole d’accort a été signé sous la supervision d’un grand notaire de la place, M. Karamoko Camara. Pour être acquéreur, il faut être membre de la MERCMA, Groupement d’intérêt économique qui compte aujourd’hui plus de 2000 membres. Aussi, la priorité est donnée aux membres de la MERCMA qui sont à  jour dans le paiement de leurs cotisations. A rappeler que la durée de la dette de ces véhicules est de 24 mois En plus, pour la bonne marche du projet, des banques de la place accompagneront la MERCMA.

Eclairage public au Mali : 5 localités de Ségou illuminées

Et la lumière fut… A travers le volet «Â énergie » du programme de développement économique et social, PDES, le gouvernement du Mali a initié un vaste programme d’électrification à  travers le pays. En effet, le Mali dispose de nombreuses potentialités en matière d’énergie. Cette riche potentialité se mesure à  l’aune de grands barrages dont dispose le pays, et à  travers des projets tels que la centrale de Balingué (en zone industrielle de Bamako) et le projet d’interconnexion Mali-Côte d’ivoire. Selon ATT, le Mali dispose de potentialités énormes pouvant doter les populations de lumière. «Â Nous avons la capacité de produire de l’électricité non seulement pour nous même, mais aussi pour les autres ». A Niono, l’éclairage public était très attendu par les populations. Ainsi, les travaux d’installation effectifs des lignes électriques se sont chiffrés à  3 200 000 000 F CFA. A Séribala, en plus des 4005 km de réseau électrique, les populations ont bénéficié de l’éclairage public. Pour le ministre de l’Energie et de l’eau, Mamadou Igor Diarra, cette opération d’électrification apportera de réels changements dans des secteurs tels que la santé, l’éducation, l’économie locale, la sécurité… « Même les plus démunis ont aujourd’hui, l’éclairage public ! ». Eclairer Markala, Sansanding, Niono etc… Le gouvernement du Mali a obtenu de la banque mondiale un financement de 60 milliards de F CFA. Ce montant à  en croire le ministre Igor, permettra de révolutionner le secteur «Â Energie » dans la zone office du Niger  notamment à  Momodo, Sansanding, Dougabougou, et Séribala… Markala a également été dotée en éclairage public. En effet, l’électrification publique est perçue comme une opportunité permettant aux populations de faire le petit commerce et autres activités économiques nocturnes. Le coût des travaux de Markala qui portent sur une longueur de 7 250 mètres, totalise les 197 millions de Fcfa. Ici, les populations ont bénéficié de nombreux foyers lumineux. Au niveau de Markala, le président de la République a promis de prendre des dispositions pour circonscrire les difficultés qui se posent au niveau des aménagements hydro-agricoles. «Â Ils bénéficieront de l’énergie qu’il faut », a-t-il laissé entendre. Pour le ministre Igor Diarra, il ne s’agit pas seulement de l’éclairage public, mais également de l’amélioration du réseau électrique du Mali, sous la houlette de la société EDM SA. La joie des populations de Ségou Les populations de Pelengana (non loin de Ségou ville) qui ont accueilli le président, ont admirablement assisté à  l’inauguration de leur éclairage public. Ce geste du Gouvernement est donc une réponse aux multiples sollicitations des autorités locales. Toujours à  Pelengana, le Président ATT a promis aux populations de doter la commune d’une Maison des jeunes et des femmes, et d’un centre de loisir. A travers cet exercice du Gouvernement, le Mali s’électrifie au bénéfice des populations. Pour l’éclairage public des quartiers environnants de Ségou, au total, 127 millions ont été investis dans les travaux. Ce qui a été salué par les populations qui visiblement, avaient besoin d’un confort de vie supplémentaire pour développer leurs activités économiques.

Etat malien : combien gagnent nos dirigeants ?

Loin d’être épargné par la corruption et les déficits en tous genres, le Mali n’échappe pas à  la crise financière, et le citoyen lambda, qui peine à  joindre les deux bouts, se demande combien gagnent les dirigeants de ce pays ? Quel train de vie mènent les gros bonnets de l’état ? Et faut-il réduire le salaire des ministres pour contourner la récession économique ? Logé et véhiculé, le Végal (le vérificateur général du Mali), perçoit un salaire mensuel de 4 millions de fcfa. Le plus rémunéré de tous les fonctionnaires maliens est suivi par son adjoint, qui empoche 3 275 000 fcfa mensuels. La somme est ainsi répartie : Salaire de base : 2 500 000 Fcfa, indemnité de responsabilité : 300 000 fcfa, prime de sujétion, 250 000 Fcfa, indemnité de logement : 500 000 Fcfa, indemnité forfaitaire d’entretien (consommation en eau, électricité et téléphone) : 400 000 Fcfa. A quelques virgules près, le traitement de l’adjoint du Végal suit la même répartition. Les collaborateurs du Végal (une vingtaine), perçoivent une rémunération mensuelle totale de 2 400 000 Fcfa. Ils précèdent d’un grand écart le Premier Ministre, les membres du gouvernement, les députés, et le Médiateur de la République. Ce qui explique les batailles ardues que se livrent certains politiques pour obtenir les grands fauteuils. Le chef du gouvernement gagne environ 1 197 250 fcfa. Une somme qui comprend un salaire de base de 497 250 Fcfa et une indemnité forfaitaire de représentation fixée à  700 000 Fcfa. Les membres du gouvernement bénéficient, en plus de la gratuité du logement d’un salaire de base de 351 000 Fcfa, majoré d’une indemnité forfaitaire de représentation et de domesticité de 350 000 Fcfa sans oublier une indemnité d’entretien fixée à  250 000 Fcfa. Tout compte fait, les ministres perçoivent 951 000 Fcfa mensuels. Des indemnités de fin mission conséquentes Notons qu’à  l’expiration de leur mandat, les membres du gouvernement bénéficient d’une indemnité de sortie dont le montant équivaut à  trois mois de salaire de Ministre. Ils sont suivis des députés qui perçoivent chacun, environ 876 000 Fcfa par mois. Ceux-ci devancent légèrement le Président de la Cour Constitutionnelle qui touche 854 600 Fcfa, logement compris. Dans ce classement, le Médiateur de la République vient légèrement après le Président de la Cour Constitutionnelle, avec un montant de 821750 Fcfa. En plus de ce traitement pécuniaire, le Médiateur bénéficie aussi de la gratuité du logement, tout comme le Président de la Cour Suprême dont le traitement mensuel s’élève à  530 000 Fcfa. Les fonctions étatiques, ne vont pas sans compensation, mais lorsque les responsables officiels, en viennent à  détourner des sommes colossales, la situation est grave. Il est par conséquent, urgent de rééquilibrer les comptes pour assurer une redistribution équitable des ressources à  tous. Utopie ou Surréalisme ?

Trésor Public, une quasi faillite inavouée…

Depuis un moment, le Trésor Public se trouve dans de beaux draps. Et pour cause, la structure n’arrive plus à  faire face à  ses créances et à  payer les fonctionnaires. l’Etat malien tendrait-il vers la banqueroute financière ? Selon le professeur Tidiane Kanouté, expert en économie, le pays risque gros pour cause de cessation de paiements. Malgré tout, les autorités continuent de nous faire croire que le budget de l’état est équilibré… Je me rends donc au Trésor Public, pour enquêter ! Blackout sur les difficultés financières de l’Etat ! Au niveau de la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité publique (DNTCP), le silence est d’or. Un mur épais de silence m’accueille, moi le journaliste trop curieux…Le Directeur du service centralisateur de la situation financière du pays est tout simplement introuvable ! Les secrétaires font barrage et trouvent milles excuses : « Il est sorti, en voyage, en réunion etC’… » Une autre secrétaire (Assistante du Directeur) me dira d’un ton méprisant : « Monsieur le journaliste, allez donc voir Mr Bah du service informatique à  la comptabilité générale ». Sur place, on m’informe qu’il n’a pas de temps pour la presse, encore moins pour informer de la situation financière du Mali. Il s’occuperait uniquement du volet informatique… Qu’à  cela ne tienne, le premier fondé du Trésor (à  la paye) se montre plus accueillant, hélas, rien en à  tirer : « s’il faut s’entretenir avec la presse des difficultés du Trésor, ce sont mes supérieurs qui doivent le faire…ou sinon, je le ferai si on m’en donne l’autorisation… » C’’est ainsi que le premier fondé, me renvoie vers son Directeur à  la DNTCP. On se renvoie gaiement la balle. Or, certaines sources affirment que les caisses de l’Etat seraient désespérément vides ! Selon un agent de la Paierie Générale, et proche des milieux syndicaux, « la situation financière du pays est critique ! Et les difficultés à  rémunérer les fonctionnaires dans les mois à  venir, vont empirer… ». Un agent témoigne qu’à  longueur de journée, les créanciers de l’Etat et des collectivités décentralisées, font le pied de grue devant les guichets des paieries, pour entrer en possession de leurs deniers. En vain ! Une dette intérieure colossale ! Lors de notre périple entre la DNTCP et la paierie, le constat est saisissant. Le secrétariat (salle d’attente) du premier Fondé (ou se règlent les questions de paiement) est souvent plein de représentants d’entreprises privées ou de structures auxquelles l’Etat est redevable à  hauteur de millions de francs : « Ce n’est pas sérieux ! l’Etat nous doit 22 millions depuis près d’un an et chaque fois qu’on vient ici, on nous demande de revenir… », proteste l’agent comptable d’une société de prestations de service bamakoise. Pour cet autre préposé d’une entreprise de décoration, « l’Etat malien ne mérite plus le respect de ses créanciers…Il est quasiment insolvable ! » Des chiffres récents estiment la dette intérieure du Mali à  environ 70 milliards F CFA en 2009, contre environ 49,5 milliards en 2007. Cela s’explique par le fait que l’Etat renonce régulièrement à  des recettes colossales liées aux importations et autres taxes sur les denrées alimentaires ou les produits pétroliers, ce qui a fortement déséquilibré la balance budgétaire. En même temps, les dépenses publiques ont augmenté de façon considérable, entrainant le déficit total. Face à  la gravité de la situation, le gouvernement devrait prendre des mesures drastiques, à  travers la réduction des dépenses, pour sortir le pays de cette impasse, ce qui pourrait impliquer des conséquences néfastes sur le bien-être des populations. Et ce sont les fonctionnaires qui, les premiers, subiront ces conséquences, à  cause des retards excessifs dans le paiement de leurs dus.