Canal+ Advertising dévoile ses offres

Canal + Advertising, la régie publicitaire de Canal+ International en partenariat avec Impact Media et Canal + Mali, a présenté mercredi 26 septembre 2018 à l’hôtel Sheraton de Bamako, ses offres en matière de publicité aux annonceurs et opérateurs économiques du Mali. Il s’est agi essentiellement de faire découvrir à ces derniers les différentes opportunités tout aussi captivantes les unes que les autres que leur apportera l’exposition médiatique sur les bouquets Canal+.

Avec des offres thématiques impactantes pour couvrir l’ensemble de différentes cibles, Canal + Advertising permet aux annonceurs  d’étendre leur impact en fonction du public visé. Ainsi, que ce soient  les hommes, les femmes, les individus à hauts revenus, les jeunes  ou encore  les enfants, toutes les cibles possibles sont prises en compte. Dans chaque catégorie, plusieurs chaines du bouquet Canal sont regroupées pour plus de visibilité des annonces commercialisées. Les chaines Novelas, A+, Nollywood, Nollywood Epic sont mises ensemble dans l’offre ciblant les femmes tandis que pour les hommes, en général passionnés de sport, les chaines de Canal+ Sport sont propulsés. Les individus à hauts revenus sont pour leur part visés dans l’offre « Individus AB- Premium », composée des chaines Canal+ Cinéma, Series, Family, Action et Comédie. La musique ? Les jeunes de 15 à 34 ans en raffolent. C’est pourquoi les chaines Trace Africa, Urban, Gospel et Kitoko sont rassemblées dans l’offre les visant. Enfin, pour les touts petits, de 4 à 14 ans, Gulli Africa et Canal+ Family sont de loin les plus prisées.

Opportunités pour les annonceurs       

Au Mali, où le nombre d’abonnés Canal+ ne cesse de croître, la télévision demeure un média majeur dans le pays. Selon l’enquête Africascope 2018, 87 % de l’ensemble de la population malienne regarde  tous les jours ou presque la télévision. Canal+ demeure la chaine référence auprès des 15-34 ans et même au delà selon les heures d’émission où des couvertures conséquentes garantissent des audiences exceptionnelles. Le Mali est d’ailleurs passé 2ème, derrière la Cote d’ivoire en termes d’abonnés Canal+, devant le Sénégal où le groupe a plus d’années d’existence. Autant d’opportunités pour les annonceurs Maliens pour toucher plus de cibles via Canal+ Advertising.

Modes d’achats et engagements

Différents mode d’achats accompagnent les offres de Canal+ Advertising. L’annonceur a le choix entre la publicité classique, le sponsoring, les packs ciblés ou encore des opérations spéciales. La filiale s’engage également sur quatre garanties vis-à-vis des annonceurs. Il s’agit d’une image et son de haute qualité à travers des écrans publicitaires de qualité,  une durée mesurée des annonces (5 min maximum), des attestations de diffusion et bilan de campagnes via des écrans publicitaires mesurés ainsi que la dissociation de spots des annonceurs d’un même secteur, avec la garantie d’une visibilité maximale. Par ailleurs, offre exceptionnelle pour le Mali, une semaine acheté avant le 31 décembre 2018 donne droit à une semaine offerte.

Numéro 1 en audience sur l’Afrique subsaharienne francophone, Canal+ Advertising compte 17 agents à travers le monde, dont 14 en Afrique et 3 autres au Royaume-Uni, à Dubai et en Corée du Sud.

L’affichage urbain, entre structuration et développement

Essentiellement à but publicitaire, l’affichage est un média de masse ayant une cible urbaine et majoritairement mobile. Qu’en est-il de ce secteur dynamique et en plein développement ?

Technique de communication consistant à installer et gérer dans un espace public du mobilier urbain destiné à recevoir un support de nature promotionnelle, les premiers et seuls textes à ce jour relatifs à l’affichage et à la publicité au Mali datent de 1987. L’installation des panneaux publicitaires le long des routes de notre capitale a débuté vers les années 1990.

L’Agence malienne de presse et de publicité (AMAP) fut pionnière dans ce domaine, jusqu’à l’arrivée vers les années 2010 de régies privées telles que Matrix, Malisoba, Mip Mali, Stellis, Supertech, ou tout dernièrement Icone en 2015, avec pour la plupart des formats de panneaux de 12m2, 18m2 et 21m2. Exclusivement chez Stellis, des grandes dimensions de 40 et 48m2 diversifient l’offre. Futur’art a, pour sa part, misé sur des standards plus originaux avec éclairage nocturne. Atlantis Group, filiale d’une société sénégalaise installée récemment au Mali, a apporté l’innovation avec l’affichage dynamique sur écran LED de 10 et 20m2, suivi dans cet élan par l’AMAP.

Certaines de ces structures se sont organisées en Groupement des régies d’affichage du Mali (GRAM) en début d’année 2016, dans le souci d’« être un interlocuteur de l’État dans un secteur régulé et loin du désordre qui existe en ce moment », explique le directeur général de Stellis communication, Abdoulaye Keïta, secrétaire général du GRAM. Le secteur n’est en effet pas réglementé et permet la concurrence déloyale d’entreprises informelles qui cassent les prix de location des supports et s’installent parfois sans autorisation.

Les contrats pour l’installation du mobilier urbain dans l’espace public sont conclus avec les mairies qui, moyennant une redevance annuelle de 7 500 francs par mètre carré, accordent des concessions aux entreprises spécialisées en publicité extérieure, dont certaines se sont dispersées sur toute l’étendue du territoire même si Bamako reste la plus dotée. À l’AMAP, les tarifs mensuels de location d’une face en format 12m2 sont de 93 500 francs CFA HT la face, assez proche des tarifs en vigueur chez les autres régies. Ce métier est directement lié à celui des imprimeurs qui se sont dotés eux aussi des capacités pour satisfaire la demande, et des « colleurs », qui posent les affiches et qui sont regroupés en GIE ou employés par les régies elles-mêmes.

3è journées de la communication : comment réglementer la publicité dans les médias ?

4 thèmes ont été choisis au sein de la commission Publicité des 3è journées de la communication : législation et réglementation de la publicité au Mali ; Quelles régulations pour la publicité ? Publicité et médias, que tirent les médias du secteur de la publicité, et les recommandations à  émettre. Pour émettre ces nouvelles recommandations visant à  modifier la loi déjà  existante et réglementant la publicité, Mahambey Touré, consultant à  l’AMAP (l’agence de presse malienne) a présenté un rapport qui synthétise les problèmes récurrents dans la publicité médiatique. Citons les réclames sur véhicules, les publicités sauvages, les affichages intempestifs dans les rues, les panneaux de publicité mal positionnés, sans oublier pour les médias radios et télés, les abus des marchands d’illusions, charlatans patentés, marabouts volubiles qui vendent du rêve tronqué au public. «Par ailleurs, les entreprises globales font la promotion sur écran de produits cosmétiques nocifs pour la santé ou éclaircissants qui touchent à  l’identité même de la femme noire », juge Rokia Bah, représentante du Bureau Unesco Multipays de Bamako. « Il faut renforcer la législation et interdire cela à  la télévision, le marché étant déjà  étendu, il ne faut pas permettre à  ces loups d’agir en toute impunité ! ». La publicité est au C’œur des médias, mais comment la légiférer aujourd’hui face aux abus ? Les professionnels du secteur des médias accrédités aux 3è journées de la presse Malienne veulent prendre la question à  bras le corps. Il s’agira donc d’émettre des recommandations claires, visant à  réguler la publicité et la création d’un organe de vérification de cette publicité avant diffusion sur les supports médias maliens. La publicité par les agences de communication Les agences de communication ont pignon sur rues au Mali, DFA COM leader sur le marché, Océan Communication, Spirit Mc Cann ou l’AMAP, pour l’ORTM ; Leur rôle est crucial aujourd’hui comme intermédiaires des supports de presse, pour vendre des espaces de publicité : « il faut nécessairement aujourd’hui passer par les agences, et de moins en moins s’adresser à  l’annonceur. Cela passe par une régie externe, qui gère la communciation de votre support ou une régie Interne, mais il y a risque de confondre les tâches entre l’éditorial et le commercial, cela vaut aussi pour les sites internet, explique Mahambey Touré de l’AMAP. Mais n’est pas publicitaire ou agent commercial qui veut. Si elles existent ces agences, leur personnel doit avoir une qualification, justifier de diplômes reconnus en marketing et communication, en somme, être des spécialistes de la communication de masse, en direction du public et des supports de presse existants et demandeurs. Or la profession est victime d’usurpateurs, de journalistes qui confondent les rôles, d’animateurs qui se font agents publicitaires, de producteurs qui s’érigent en commerciaux. C’’est donc face à  tous ces abus et amalgames, que la commission «Publicité et Agences de communication » des 3è journées, a émis des recommandations à  l’encontre de la loi existante et pour l’améliorer en vue d’assurer un service public de qualité en matière de médias. La tâche n’est pas aisée face aux intérêts économoques des uns et des autres. «La loi existe, mais dans les recommandations, il faudra spécifier les choses, préciser par exemple les endroits pour les affichages publics et éviter le matraquage sauvage », indique Rokia Bah, membre de la commission. Recommandations émises Concernant les produits de certaines publicités pharmaceutiques, il faudra le visa de départements compétents en matière de produits sensibles et des autorisations du Ministère de la santé. Par ailleurs : – Un comité de régulation de l’audiovisuel et de la publicité – Des diplômes pour les professionnels des agences de communication ainsi qu’une expérience professionnelle avérée. Si le cadre législatif est important, l’application reste difficile face aux pratiques du monde de la publicité, des démarcheurs et des professionnels de la presse eux mêmes. D’aucuns parlent aussi de la création d’une direction de la diffusion ou de télédiffusion, et d’une association des producteurs privés externes pour assainir le secteur audiovisuel notamment. Les débats continuent.

DFA COM, communiquer c’ est exister !

Forte dans l’idée de promouvoir une image, un projet, une vision, DFA COM a installé ses locaux dans le quartier d’affaire de l’ACI 2000-Hamdallaye, une zone en plein essor immobilier et qui abrite les plus grosses entreprises de la capitale malienne. C’’est en 1997 que l’agence voit le jour. l’un à  Londres et l’autre à  Paris pour leurs études, les deux amis décident un jour de sauter le pas et de rentrer à  Bamako. En s’associant, ils partagent l’actionnariat et se lancent dans la communication globale, avec un volet Production Audiovisuelle, Infographie, Marketing, Evènementiel et Multimédia. A cette époque, il n’existait aucune agence de publicité d’envergure au Mali. Et si Communiquer, C’’est exister !, pour reprendre leur slogan, DFA COM fait aujourd’hui partie des leaders de la communication en Afrique de l’ouest, ce qui conforte l’agence dans son positionnement. « Nous cherchons maintenant à  consolider nos acquis, et à  développer notre marché dans la capitale», ajoute Daouda Fall, avec un sourire. « Il y un potentiel énorme à  développer ici, car le Mali se place bien dans les pays de la sous région, et C’’est pour ça que nous sommes rentrés car nous avons cru en ce pays ». On le sent bien dans leur attitude et la complicité est évidente entre les deux hommes : « Nous partageons les tâches et les responsabilités au quotidien et les points faibles de l’un sont compensés par les points forts de l’autre…». De vrais goldens boys du Mali, loin de tout afro-pessimisme et conscients des potentialités à  développer sur le continent. Dans son bureau, Moustapha Diop, passe des coups de fils et une photo du Président ATT orne le mur. Celle d’une après midi de détente et des mains qui se serrent… La campagne du président, C’’est eux ! Le journal, Le contrat, C’’est encore eux et toutes les brochures, les affiches et spots qui ont porté au pouvoir Amadou Toumani Touré, C’’est bien eux ! Et C’’est une réelle fierté pour Moustapha Diop qui arbore un regard victorieux. En 2002, ils étaient derrière la campagne de Soumaila Cissé, challenger de ATT à  l’époque. « On peut dire que nous sommes entrain de devenir des spécialistes de la communication politique, ajoute t-il, et nos clients nous font une entière confiance ». DFA COM a investi les moyens et le matériel nécessaire pour cela. Deux immenses plateaux télés dans l’immeuble, rouge vif en bordure de route, une équipe d’infographistes et de monteurs vidéo qualifiés, des installations techniques et des caméras à  la pointe de la technologie multimédia. Rien n’est trop beau pour atteindre les objectifs. Une activité qui se décline également en Etudes de marchés et Stratégies communicationnelles, en organisation de Conférences et Séminaires, en Analyse de besoins et Conseil de Solutions et Budget… DFA COM leader sur le marché malien Outre les campagnes institutionnelles ou celles d’organismes internationaux et d’ONG, basés à  Bamako, l’autre volet des activités de l’agence est la Publicité commerciale. En effet, DFA Com avait décroché un gros marché. Celui d’agence conseil de Orange Mali, anciennement Ikatel, pour la téléphonie mobile et fixe en 2003. Ils sont également derrière le groupe hôtelier Azalai, Ecobank, ou encore le PNUD pour ne citer que ceux là . Dernier chantier pour DFACOM, le SITRAO, le premier salon international des transports d’Afrique de l’Ouest, un gros évènement, et qui a nécessité une campagne publicitaire à  la hauteur de l’ambition des promoteurs du salon. l’agence réalise ainsi des spots publicitaires en TV, radio, presse écrite, relayés par des campagnes publiques, des shows ou du lobbying. Des castings sont régulièrement organisés pour réaliser ces spots. Le marché de la publicité au Mali se développe davantage depuis la libéralisation du secteur privé en 1991 et l’attrait des investisseurs étrangers. « Aujourd’hui la publicité commerciale, tient une part plus grande que celle de la publicité institutionnelle chez DFA COM » précise Moustapha Diop. Qu’est ce qui fait alors un bon communicant ? « La première qualité est de savoir écouter et d’être en parfaite adéquation avec son environnement. Il faut savoir décrypter la demande du client et les tendances du marché à  travers celles de la société. On ne peut pas communiquer efficacement si l’on ne sait pas observer et voir comment fonctionnent les gens », conclut Daouda Fall.