Et l’eau tomba du ciel à Bourem

L’eau est une ressource précieuse. L’accès l’eau potable est un autre problème notamment pour les populations du Nord. Autour de Bourem, plusieurs localités comme Tarkint, Témera, Tabaye ou Bamba dans le cercle de Bourem ont pu bénéficier de l’appui de la coopération japonaise pour être équipés en puits. 17 ont ainsi été construits par le Japon, et donnés au Mali, à  travers l’association Taoussa, que dirige l’honorable député élue à  Bourem, Mme Haidara Aichata Cissé. Un projet d’un montant de 40 miillions environs. Durant la saison hivernale, les populations du cercle de Bourem, au Nord du Mali, souffrait du manque d’eau potable, ce qui les conduisait à  utiliser les eaux de pluie, des fleuves, porteuses de germes et de maladies. Désormais avec les 17 puits inaugurés par les autorités maliennes et Mme Haidara Aichata Cissé, qui a effectué une tournée dans le cercle, le cadre de vie de ces populations et leur santé sera amélioré de façon significative. L’activité pastorale n’est pas en reste, puisque le bétail et les cultures bénéificieront également de cette eau de puits. Cette action, souligne Masahiro Kawada, Ambassadeur du japon au Mali, permettra de contribuer au développement local et durable, dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). « j’ai sillonné toutes les communes du cercle en toute sécurité. La joie habite désormais les ménagères du cercle de Bourem, soulagées de la corvée journalière et faisant auparavant des kilomètres pour avoir un peu d’eau », a souligné Mme Haidara Aichata Cissé, ravie d’avoir pu grâce à  son association Taoussa, aidé les populations du Nord dont elle est originaire. Il est étonnant de voir qu’au 21è siècle, des populations rurales peinent encore à  trouver de l’eau, ressource indispensable à  la survie et au développement humain. C’est pourquoi l’initiative des puits du cercle de Bourem est à  saluer.

L’AUREP, un outil de promotion pétrolière au Mali

Trouver du pétrole au Mali Le responsable du service banque de données de l’AUREP, Ahmed Ag Mohamed explique que les plus avancées sont au niveau de la sismique. Ils déterminent la structure des sous sols, afin de pouvoir implanter des forages. Ceux-ci s’avèreront déterminants pour une éventuelle existence de pétrole. Le responsable de ce service explique que les sociétés les plus avancées ont terminé l’interprétation de ces données sismiques. Elles planifient des foras sismiques pour 2010. Les zones d’études concernent particulièrement Taoudéni. l’espoir est permis selon Mr Mohamed parce que, les retombées économiques seront énormes. Elles vont créer beaucoup d’emplois et stimuler l’économie du Mali. Puisque les retombées tomberont par barils, il est certain à  son avis que, le pays connaitra une forte croissance économique. l’AUREP participe à  la 13e conférence sur le pétrole à  Bamako. Cette conférence rentrant dans le cadre de la promotion pétrolière, contribuera à  une meilleure vulgarisation du secteur et de l’AUREP en particulier, selon Mr Ahmed Ag Mohamed. Après la récession économique de l’année dernière, l’AUREP estime qu’il y a une timide remontée des activités. Mais néanmoins, il reconnait qu’énormément d’investissements sont faits. Et ceux qui ont investis, attendent certainement un retour, cela va donc progresser. L’AUREP un outil de prospection pétrolière l’AUREP travaille avec des sociétés pétrolières telles l’italienne ENI, le CIPEX qui est la branche internationale de la société algérienne SONATRAC, Heritage Well, qui est une société d’ingénierie très avancée sur le plan international, Mali Way, Mali Pétrolium S.A, et PETROMA qui évolue au sud du pays. l’AUREP espère qu’à  l’issue de cette 13e conférence, les investisseurs seront informés de l’état actuel de sa structure. Elle lui permet de montrer son potentiel, ce qui aura forcément des retombées. Elle espère également dénicher des partenaires qui viendront prendre de nouveaux blocs parmi les 13 libres. Mr Mohamed précise que ces blocs sont ouverts à  la concurrence. «Â Nous voudrions les mettre sur le marché et permettre à  des sociétés de les découvrir, afin qu’elles viennent investir au Mali. » Le mali est un vaste pays et ancien bassin sédimentaire qui couvre environs les 2/3 de la superficie du pays. Le potentiel se trouve donc dans ce bassin là . Accentuer l’exploration du pétrole Après de multiples essais, l’AUREP constate avec satisfaction que le système a fonctionné presque dans toutes les zones d’étude. En l’occurrence à  Taoudéni, Gao, et Nara. Elle signale que sur tous ces bassins sédimentaires, il n’y a que 5 forages d’exploration pour 1 forage tous les 10 km2. Beaucoup de zones restent encore à  explorer. Les zones les plus propices à  l’exploitation du pétrole, sont les zones désertiques, c’est-à -dire le nord du Mali. Nul n’ignore qu’elle constitue une zone de conflits entre les rebelles touaregs et l’armée régulière malienne. Même si des accords de paix ont été récemment signés. La région reste encore très fragile. Le pétrole constitue l’une des principales sources de conflits dans de nombreux pays tels que le Nigéria.