La Quinzaine de l’environnement lancée

La conférence de presse de lancement de la 19ème édition de la Quinzaine de l’environnement s’est tenue ce jeudi 24 mai 2018 à la Maison de la presse. Il s’agissait essentiellement d’apporter des explications  sur l’organisation de l’évènement cette année.

Prévu du 5 au 17 juin 2018, la 19ème édition de la Quinzaine de l’environnement se déroulera autour  de deux thèmes essentiels à savoir « Combattre la pollution plastique » dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement le 5 juin et «  La terre a de la valeur, Investissez-y » dans celui de la journée internationale de la lutte contre la désertification, le 17 juin.

« Notre pays étant à 2/3 désertique, les problèmes environnementaux constituent un défi majeur pour le développement économique, social et culturel à moyen et long terme » a souligné Dr Modibo Sacko, Conseiller technique, Représentant du Ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable. Pour lui l’idée fondamentale de la rencontre est de pouvoir répondre à la question d’une meilleure communication sur l’environnement et le développement durable pour une réelle prise de conscience.

Même si le programme d’activités durant la quinzaine  n’a pas encore été entièrement achevée, on devrait retrouver, à en croire la Directrice adjointe de l’agence de l’environnement et du développement durable (AEDD), des activités habituelles à l’instar des conférences-débats, des journées scientifiques et portes ouvertes, des démonstrations, des visites de terrain, des films documentaires, des magazines, des sketchs, des jeux festifs et autres.

Depuis 1999, le Ministère en charge de l’environnement à travers sa structure de suivi et de mise en œuvre des conventions environnementales, organise la Quinzaine de l’environnement. Longtemps tenue au niveau du district de Bamako, elle a connu une délocalisation vers les régions en 2014.Ainsi  la quinzaine s’est successivement tenue à Ségou, Sikasso, Kayes et Mopti. Cette année, c’est Koulikoro qui abritera l’évènement.

Désertification : des solutions existent

Le Mali est un pays aux deux tiers désertiques. Il est donc particulièrement concerné par cette problématique de la lutte contre la désertification. Depuis quelques décennies, le fléau s’accélère avec comme une dégradation accrue des terres et de plus en plus de contraintes pour les systèmes de productions, notamment agricole. Sont pointées du doigt les changements climatiques, causes directes qui ont eux-mêmes pour cause l’action humaine. « l’augmentation de la production agricole par des modes extensifs et itinérants contribue à  l’épuisement des sols et conduit à  la désertification » affirme le ministre malien de l’environnement de l’eau et l’assainissement, Abdoulaye Idrissa Maà¯ga. « Les conséquences de la sècheresse et de la désertification sont désastreuses pour la population » poursuit-il dans son discours à  l’occasion de la célébration de cette journée. « Elles se traduisent par des formes diverses dont la famine, les pénuries d’eau potable, la migration des populations, «les réfugiés écologiques», des conflits liés à  l’accès aux ressources naturelles, le rétrécissement continu des parcours pastoraux, voire le stress hydrique». Des milliers d’hectares perdus chaque année La coupe abusive de bois pour la production d’énergie est l’une des causes principales de la dégradation des terres au Mali. Malgré les multiples campagnes de sensibilisation et la présence des agents de l’Etat en charge de veiller à  la protection de la faune et la flore, environ 500 000 hectares de terres sont déboisés annuellement pour la satisfaction des besoins de l’agriculture et du bois énergie. Cette année, les Nations Unies ont décidé de mettre l’accent sur l’un des messages serinés au fil des ans : « la terre appartient aux générations futures », complété par l’exhortation à  l’action « assurons-nous qu’elle soit à  l’épreuve du climat ». Ce thème été choisi pour sensibiliser sur les possibilités offertes par l’adaptation fondée sur les écosystèmes comme stratégie pour faire face aux impacts du changement climatique, en particulier dans les zones arides. L’adaptation écosystémique signifie le renforcement des systèmes naturels avec pour but d’atténuer les pires effets du changement climatique. Lorsque les écosystèmes sont en bonne santé, ils sont moins vulnérables aux impacts et aux risques du changement climatique. La GDT, des pistes pour faire face l’utilisation rationnelle des terres, qui s’appuie sur les axes d’intervention de la Gestion durable des terres (GDT), permet de réduire leur vulnérabilité à  la dégradation (y compris face aux changements climatiques), mais aussi d’atténuer les impacts négatifs des changements climatiques par l’amélioration de la productivité et la réhabilitation des terres dégradées. Parmi les nombreux outils qui permettent la prise en compte des changements climatiques dans les projets et programmes de développement et la planification budgétaire, l’équipe GDT du Mali a opté pour l’outil Climate Proofing développé par la GTZ, à  cause de sa simplicité d’utilisation, de son efficacité et surtout parce qu’il ne nécessite pas de connaissance en informatique. Le « Climate Proofing est utilisé au Mali pour la prise en compte des CC dans toutes les politiques sectorielles et dans le processus de planification du développement » expliquait au début de l’utilisation de cet outil Mr Alamir Touré, ancien chef de l’équipe GDT du Mali. Cette utilisation peut se faire dans plusieurs cas de figures: niveau projet, planification communale et politique. La fixation mécanique des dunes, les cordons pierreux avec haie vive, la jachère associée à  la rotation des cultures et au paillage, la régénération naturelle assistée et reboisement du rônier (réalisée dans le cadre de la campagne nationale de reboisement 2014), la mise en défens, l’agriculture durable avec peu d’Intrants extérieurs (ADPIE), sont autant de technologies aujourd’hui vulgarisées auprès des populations rurales. l’objectif étant de les amener à  se les approprier et les inclure dans les techniques culturales. A Tombouctou, par exemple, le PEALCD a permis de récupérer des centaines d’hectares menacés par l’avancée des dunes, en fixant ces dernières par la plantation de vivaces. Dans la région de Ségou, les cordons pierreux ont permis de sauver la terre de l’érosion hydrique. La plantation de vétivers le long des berges a également permis de freiner leur dégradation qui aggrave l’ensablement des cours d’eau. La nécessaire volonté politique « Si vous ne nous donnez pas autre chose, nous allons toujours utiliser le bois » affirmait sans ciller Awa, une ménagère de Ségou, lors de cérémonie d’ouverture de la Quinzaine de l’environnement 2014. En effet la pression exercée sur les ressources ligneuses pour la production du bois-énergie ne baisse pas malgré les différentes mesures prises au fil des ans. l’absence de solutions alternatives adaptées et accessibles n’aide pas à  venir au bout du phénomène et les mesures restrictives n’empêchent pas les consommateurs de satisfaire leurs besoins. Ainsi, malgré la hausse du prix du sac de charbon qui est passé de 1500 FCFA les 50kg à  300 voire 3500 en l’espace de trois ans, la consommation de gaz au Mali demeure l’une des plus faibles de la sous-région. Et pour cause, le prix de la bouteille de gaz, qui n’est d’ailleurs plus subventionné depuis 2012, est encore trop élevé pour bon nombre de ménages. La volonté politique est donc l’un des ingrédients indispensables pour la réussite de la sauvegarde des ressources qui permettent de préserver les terres. Dans ce sens, toujours lors de l’ouverture de la Quinzaine de l’environnement, le Premier ministre Moussa Mara avait affiché la détermination de son gouvernement à  agir. Il a ainsi instruit a création de « forêts communales » devant permettre aux populations d’avoir accès sur place à  la ressource énergétique, mais aussi et surtout qu’un effort soit fait pour rendre le gaz domestique accessible pour tous. Les acteurs de l’environnement espèrent que ce ne seront pas de simples déclarations mais qu’elles seront suivies d’effets pour éloigner du Mali la menace de la désertification et garantir de meilleures conditions de vie aux populations. Il ne restera plus que celles-ci se sentent enfin concernées par la sauvegarde de leurs propres cadres de vie et conditions de production, et s’engagent dans un processus de changement des habitudes de consommation comme de production.

Quinzaine de l’environnement : plantez un arbre !

Avec le début de l’hivernage, retour aux travaux champêtres pour les paysans maliens. La terre ne trompe jamais, dit-on. Mais au Mali, cette assertion n’est plus aussi vraie qu’autrefois. La terre, érodée, lessivée, dégradée, ne donne plus au cultivateur le fruit de ses efforts. La faute à  la nature, peut-être, à  l’homme certainement. La coupe abusive du bois, les mauvaises pratiques agricoles en particulier les feux de brousse, ont durablement détruit le couvert végétal dans de nombreuses localités. C’’est le cas dans la forêt de Fanzana, commune rurale de Pelengana (région de Ségou) o๠a été lancée cette année la campagne nationale de reboisement. Cette forêt classée depuis des décennies est en passe de devenir un désert si rien n’est fait. La reverdir, C’’est la tâche ambitieuse que s’est fixé la Direction nationale de Eaux et Forêts qui entend y clôturer 200 ha sur lesquels seront plantés des ligneux. Pour commencer, un hectare a été replanté en « acacia senegalis », le célèbre Balanzan de Ségou, le 5 juin dernier, journée mondiale de l’environnement et début de la Quinzaine de l’environnement au Mali Chacun doit s’y mettre Jardins, parcs municipaux, mises en défens, de nombreuses initiatives sont nombreuses pour « reverdir » les communautés. Une solution pour lutter contre la coupe abusive de bois serait de créer des espaces dédiés à  la production de bois-énergie. Cela permettre surement de réduire la pression sur nos forêts. Aujourd’hui, cependant, il urge que chacun s’investisse dans la plantation d’arbres, pour contribuer à  éloigner le risque d’une désertification accélérée du pays. Qui a planté un arbre n’a pas vécu inutile dit l’adage. Car le bénéfice de ce plant s’étend sur des générations, en termes de fruits ou tout simplement d’ombrage. Si planter un arbre n’est pas une obligation, les autorités encouragent les citoyens à  s’acquitter de ce devoir envers la nature. Ainsi, l’initiative « un mariage, une naissance, un arbre » avait été lancée il y a quelques années, mais elle n’a pas connu le succès attendu. Le camp d’éducation des jeunes à  l’environnement dit « Camp Bio » créé dans le Mandé pour sensibiliser les plus jeunes aux valeurs environnementales n’a pas non plus prospéré. Mais les autorités de ‘environnement ne veulent pas s’avouer vaincues et continuent de mener leurs actions, dans la ligne de la Politique Nationale de l’Environnement et la Gestion Durable des Terres. Ainsi, pour 2014, Abdoulaye Idrissa Maà¯ga, ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement, a appelé les Maliens à  aller au-delà  des discours et déclarations d’intention et s’engager pour reverdir le Mali. 54 330 556 plants, toutes espèces confondues seront produits pour cette campagne nationale de reboisement et seront mis à  la disposition des demandeurs pour leur plantation. «Nous prévoyons la réalisation de 116 776,90 ha de plantations tous types confondus, dont 9 840 ha de mise en défens» précise le Directeur National des Eaux et Forêts Arboncana Maà¯ga. Outre la plantation d’arbres, la campagne donnera l’occasion de mettre en œuvre plusieurs techniques de protection des terres et faire la promotion de bonnes pratiques culturales. 51 530 mètres de cordons pierreux, 25 766 mètres de diguettes en terre, 999 ha de Za௠seront réalisés dans les zones dégradées. 184 mètres de fascines seront également installés, 892 ha de régénération naturelle assistée et 1102 ha de demi-lunes mis en place. En outre, 200 ha dans les sites miniers seront restaurés. Autant d’actions à  grande échelle qui auront besoin de la participation des communautés bénéficiaires mais surtout de leur engagement à  en pérenniser les acquis. Mais aussi de nécessaires actions individuelles pour relever le défi du reverdissement du Mali. Alors, à  vos plants !

Quinzaine de l’environnement : «Non à l’indifférence environnementale»

Pour la première fois délocalisées hors de Bamako, les activités de la Quinzaine de l’Environnement ont été officiellement lancées par le Premier Ministre Moussa Mara. Pendant 15 jours, les acteurs du secteur seront mobilisés pour faire le message de la nécessaire implication de tous et de chacun dans la lutte pour la protection de l’environnement et la quête du développement durable. Le Mali a mené dixit le Premier Ministre Mara, « divers projets de protection de l’environnement pour des résultats qui ne résistent pas à  l’épreuve du temps. D’o๠de sérieuses inquiétudes sur le mode d’appropriation et de capitalisation de ces investissements qui ont un moment suscité l’espoir ». A ce jour, des dizaines de projets et programmes sont en cours et risquent d’avoir la même destinée que les précédents sans l’implication des populations, des Maliens, premières victimes de la dégradation de l’environnement. Ségou qui abrite l’évènement annuel, est l’illustration des menaces environnementales. Son couvert végétal est fortement dégradé du fait de l’action humaine essentiellement, le fleuve Niger qui est la principale source de richesse économique s’ensable chaque jour davantage, le climat est de plus en plus variable avec une incidence négative sur les activités agricoles. Mais que faire pour que, au-delà  des aléas naturels difficilement maitrisables, l’action humaine, les comportements de production, de consommation évoluent dans le sens de la préservation de ce qui reste ? C’’est bien la question que pose la Quinzaine de l’Environnement. A travers les dizaines d’activités prévues, il s’agit d’attirer l’attention des uns et des autres sur la nécessité de se sentir concerné personnellement et agir. Cet appel à  l’action individuelle, au changement de comportement a d’ailleurs été au centre de toutes les allocutions lors du lancement, ce 5 juin. Ainsi, le ministre en charge de l’environnement de l’eau et de l’assainissement a appelé à  la fin de « l’indifférence environnementale ». Car, malheureusement encore aujourd’hui, nombreux sont ceux qui ne se sentent pas concernés par les efforts communs et continuent de poser des actes qui y nuisent. Pour Moussa Mara, chef du gouvernement, ces efforts en doivent pas être demandés seulement aux citoyens, mais aussi tous ceux qui ont un pouvoir décisionnel, à  quelque niveau que ce soit. Il interpellera ainsi particulièrement les élus municipaux et les agents des eaux et forêts, véritables gardiens des richesses naturelles (terres, faune et flore) à  jouer pleinement leur rôle. Les partenaires du Mali dans le secteur de l’environnement ont quant à  eux, à  travers leur chef de file la Suède réaffirmé leur engagement aux côtés du Mali pour faire face efficacement aux enjeux environnementaux nombreux. Le temps de l’action Les participants à  la Quinzaine auront également l’opportunité de participer au tout premier symposium national sur l’environnement, l’eau et l’assainissement. Un espace de réflexion et d’échanges voulu par les acteurs afin de dégager ensemble les moyens de renforcer l’efficacité de leurs actions. Car, C’’est bien d’action qu’il est question. Alors, pour ne pas rester au niveau des discours, les officiels présents à  Ségou et une foule nombreuse se sont déplacés dans la forêt classée de Fanzana. Autrefois verdoyante et riche en gibier, celle-ci a quasiment disparue, principalement à  cause de la coupe abusive du bois pour les besoins énergétiques. C’’est sur ce site symbolique qu’a été lancée la Campagne nationale de reboisement 2014. 54 330 556 plants, toutes espèces confondues seront produits et116 776 ha de plantations tous types confondus réalisés dont 9 840 ha seront mis en défens. Plusieurs autres actions de préservation des terres et de leur couvert végétal seront également entreprises comme la réalisation de 51 530 mètres de cordons pierreux et la restauration de 200 ha de sites miniers. Autre piste qui sera également exploitée, la création par chaque commune d’une superficie exploitée pour couvrir ses besoins en bois énergie. Cela permettra de limiter la pression sur les ressources disponibles et surtout la coupe abusive qui est aujourd’hui un véritable fléau.

15è Quinzaine de l’environnement : Ségou à l’honneur

C’’est la première fois que cet évènement se tient en dehors de Bamako. Ainsi, pendant 15 jours, la cité des Balanzans vibrera au rythme des activités de la quinzaine de l’environnement. Cette 15ème édition se veut être un espace de communication festif en vue de préserver notre patrimoine naturel commun, en relevant les défis de la désertification, de l’érosion de la diversité biologique, de l’insalubrité, de la gestion écologique des déchets, du contrôle des pollutions et du réchauffement de la planète. Il s’agit également de construire un partenariat entre toutes les parties prenantes dans le but de renforcer l’engagement collectif et individuel de tous les Maliens par l’adoption de comportements quotidiens adéquats en vue d’améliorer la qualité du cadre de vie et l’environnement de notre pays. Selon Mamadou Gakou, lors d’un point de presse en prélude à  l’événement, le Directeur de l’Agence de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD), a souligné que la communication et la sensibilisation ne suffiront pas pour la protection et la sauvegarde de notre environnement. ‘’Il faut nécessairement l’application de la loi afin de sanctionner tous ceux qui contribuent à  la dégradation de l’environnement ». La tenue de la quinzaine de l’environnement au Mali est la consécration des efforts de l’ensemble des parties engagées dans la communication pour le changement de comportement et la juste perception des enjeux liés à  la conservation des ressources naturelles, mais aussi au bien-être de nos concitoyens tant en milieu rural qu’en milieu urbain. Selon le chef du cabinet du ministère de l’environnement, la délocalisation de toutes les activités à  Ségou est la manifestation d’une volonté clairement affichée par le premier responsable du Département d’associer toutes les parties au débat sur les problématiques relatives aux questions environnementales et à  l’amélioration du cadre de vie de tout un peuple. Plusieurs activités et expositions sur les bonnes pratiques de protection de l’environnement et des manifestations culturelles sont au menu de cette 15ème édition.

14ème Quinzaine de l’environnement : c’est parti!

« Pensez-Mangez-Préservez », c’est l’appel que lancent les Nations Unies à  l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement qui est célébrée ce 5 juin 2013. A l’occasion de cette journée, et comme il est de coutume depuis maintenant 15 ans, le Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement a lancé la Quinzaine de l’Environnement. La quatorzième édition (2012 n’a pas eu lieu pour les raisons que l’on connait) a donc démarré ce mardi 4 juin par une cérémonie au Centre International de Conférences de Bamako. C’est un public nombreux, essentiellement de jeunes et d’acteurs du monde de l’environnement qui a fait le déplacement pour le lancement de ces quinze jours d’activités orchestrées par l’Agence pour l’Environnement et le Développement Durable(AEDD). Le chef de file des partenaires techniques et financiers du Mali pour le secteur de l’environnement, le représentant résident du Système des Nations Unis, le ministre de l’environnement et de l’assainissement, représentant le Premier Ministre, ont tour à  tour rappelé l’importance de cet évènement. Pour Carin Wall, ambassadeur du Royaume de Suède au Mali, il est important de soutenir le Mali dans ses efforts pour assurer la sécurité alimentaire. Pour y arriver, agir pour promouvoir les meilleures pratiques de cultures, de consommation, sont des pistes sur lesquelles les PTF suivent et appuient notre pays. Quand au représentant du SNU, il a délivré le message du secrétaire général des Nations Unies, Ban-Ki-Moon, qui appelle chacun à  penser à  ceux qui n’ont pas à  manger, au moment o๠nous sommes tentés de gaspiller. Le thème de la journée du 5 juin est d’ailleurs « Pensez, mangez, préservez, halte au gaspillage alimentaire ». Livrant l’allocution de Django Cissoko, Premier Ministre, le ministre de l’environnement et de l’assainissement a rappelé que « la Quinzaine de l’environnement est une véritable révolution qui doit se traduire par un changement dans les façons de produire, de consommer, de penser et de décider. » Pour lui, il s’agit cette année de parvenir à  un vrai éveil citoyen pour que chacun se sente concerné par l’interpellation des deux thèmes qui sont les fils conducteurs de la Quinzaine. En effet, les quinze jours d’activités s’articulent autour de deux dates, le 5 juin et le 17 juin, journée de lutte contre la désertification. « Ne laisse pas ton avenir se tarir », tel est le thème de cette dernière. Journées scientifiques, conférences, séances d’assainissement, concours de meilleures acteurs de l’environnement, activités à  l’endroit des plus jeunes, autant de manifestations qui devront concourir à  l’atteinte des objectifs de la Quinzaine 2013. Notez que la cérémonie de lancement a été animée par les troupes Akibodé et Nyogolon qui, chacune dans son style, ont rappelé la responsabilité de chacun pour sauvegarder les ressources naturelles et les transmettre en bon état aux générations futures.

Une journée scientifique pour la « Quinzaine de l’Environnement »

La journée scientifique organisée le 14 juin 2012, dans le cadre de la 13è édition de la quinzaine de l’environnement, a réuni des acteurs de l’environnement au Mali, autour de plusieurs questions : «Â  Economie verte, enjeux et perspectives pour le Mali », «Â La gestion durable des terres au Mali », «Â Sécurité et Environnement au Mali», «Â Santé et Environnement au Mali ». l’objectif, selon une participante, étant d’en repartir avec une somme de nouvelles connaissances acquises. A cette journée, étaient présents des représentants du PNUD, partenaire clé de l’Agence pour l’environnement et le développement durable (AEDD). Mamadou Gakou, son directeur, a rappelé les enjeux que constituent l’instauration d’une économie verte pour lutter contre les effets négatifs des changements climatiques. La conférence de Durban en décembre 2011, a permis au Mali de mettre en place un Fonds Vert climat pour élaborer des programmes : «Â Notre pays perd annuellement une grande partie de son potentiel productif de fait de cette dégradation des terres. Il y aujourd‘hui un grand chantier sur la finance et l‘économie de l‘environnement qu‘il nous faut maà®triser », a pour sa part, souligné, Alfa Bocar Nafon, ministre de l’Energie, de l’eau et de l’environnement du Mali. Pour le représentant du PNUD, «Â l’accompagnement se traduit par une mobilisation des ressources financières auprès des partenaires potentiels et l’élaboration d’un document de stratégie pour une économie verte et résiliente aux changements climatiques ». La question du financement n’est pas en reste, avec le programme Fast -Start et le Fonds climat, largement discutés à  la COP 17 qui s’est tenue à  Durban. Le sommet de la terre, qui doit s’ouvrir à  Rio, du 20 au 22 juin 2012 prolongeront les discussions autour de ces questions. Concours sur les initiatives de développement durable Cette journée scientifique, outre partager les connaissance vise à  impliquer l’ensemble de la population aux questions environnementales. Il s’agit de sortir du langage des experts pour mieux faire comprendre les enjeux du développement durable pour le plus grand nombre, rappelle Mamadou Gakou, directeur de l’AEDD. Qui a à  C’œur l’intégration de ces questions dans tous les départements ministériels, les structures privées comme les ONG ou encore la société civile. Le Concours sur le développement durable est le plus de cette journée scientifique. Ouvert aux opérateurs économiques, ONG, services étatiques et tous acteurs du développement, il primera des initiatives qui prennent en compte la préservation des ressources naturelles, la réduction des émissions de gaz à  effets de serre, le progrès social, la viabilité économique et la compatibilité culturelle. Rappelons le, le Mali qui a élaboré une politique et une stratégie nationale et possède désormais un Fonds Vert Climat, n’en est qu’à  ses débuts sur la question des changements climatiques. A chacun désormais de faire de la préservation de l’environnement, un réflexe quotidien !

Quinzaine de l’Environnement 2011, un bon cru

Sensibiliser et informer sur les enjeux environnementaux, c’est l’objectif de la quinzaine de l’environnement dont la douzième édition s’est tenu du 5 au 18 juin dernier. Pendant deux semaines, des activités ont été menées avec pour thème central la protection des forêts et leur importance vitale pour la vie sur terre. Un lancement riche en couleurs Il allait donc de soi pour les organisateurs de lancer la quinzaine au Parc National, véritable écrin de verdure de Bamako. C’est le Premier Ministre Mme Cissé Mariam Kaidama Sidibé qui a présidé une cérémonie au cours de laquelle de nombreuses prestations d’artistes et toutes les interventions ont porté sur le thème de la journée mondiale de l’environnement « Forêts: la nature à  votre service ». Pres de 5000 personnes ont pu accéder gratuitement au site grâce à  un partenariat entre le Parc et l’Agence Nationale de l’Environnement et du Développement Durable (AEDD), maà®tre d’oeuvre de la quinzaine. Pour un coût glogal de plus de 56 millions de francs CFA, une soixantaine d’activités ont été menées pendant la quinzaine. Selon les organisateurs, le cru 2011 a été marqué par un fort engagement des partenaires et une grande implication de tous les acteurs. La synergie d’actions a permis d’obtenir un programme riche et varié. Les populations de Bamako et environs ont ainsi pu prendre part, entre autres, à  la visite guidée du Parc National, à  la cérémonie de mariages collectifs associée à  la plantation d’arbres à  Kalifabougou, à  la course cycliste ou encore au match de football qui a opposé à  la cloture une équipe de ministres à  celle de l’Association des Journalistes Sportifs du Mali. Les plus jeunes ont eu droit à  une attention particulière avec des activités à  leur endroit tels que le concours libre de dessin sur l’environnement dans certaines écoles fondamentales ou encore l’initiation des jeunes scolaires au maniement des outils de cartographie comme le GPS. Le Ministre de l’environnement et de l’Assainissement, le Pr Tiémoko Sangaré, qui a présidé cette journée de restitution, a adressé ses félicitations à  tous les membres du comité d’organisation pour la pertinence des activités. Il a rappelé que la quinzaine de l’environnement a pour but le changement des mentalités et l’éveil de la conscience environnementale. « A travers l’édition 2011, nous avons franchi un pas important, grâce surtout à  la mobilisation publique lors des manifestations de masse » dira-t-il avant d’appeler le comité à  « faire encore mieux l’an prochain, en tenant compte des remarques faites lors de cette journée de restitution ». La journée a pris fin avec la remise officielle au chef de département des oeuvres produites par les enfants lors du concours de dessin sur l’environnement.

Quinzaine 2012: Des forêts pour la vie!

Le ministère de l’Environnement et de l’Assainissement, à  travers l’Agence pour l’environnement et le développement durable (AEDD), organise de la Quinzaine de l’environnement depuis 1999. Ces quinze jours s’articulent autour du 5 juin consacré Journée mondiale de l’environnement et, le 17 juin, Journée internationale de lutte contre la désertification. C’’est au tout nouveau Parc national de Bamako que le Premier ministre, Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé et plusieurs personnalités dont le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Tiémoko Sangaré se sont retrouvé ainsi qu’un public nombreux pour le lancement de l’édition 2011. Au nombre desquels, les acteurs de l’environnement au Mali, les partenaires techniques et financiers avec à  leur tête l’ambassadeur de la Suède dans notre pays, Mme Carin Wall, de même que le coordonnateur résidant des activités opérationnelles du Système des Nations Unies, Mme Fatoumata Binta Diallo chef de file des partenaires techniques et financiers de l’environnement au Mali. C’’est par un sketch de sensibilisation que le célèbre groupe Nyogolon a ouvert la cérémonie. Avec leur talent habituel pour nous faire tirer des leçons des caricatures de nos gestes quotidiens, ils ont présenté un numéro sur l’importance de la protection des forêts, thème phare de la Journée mondiale de l’environnement 2011. Suivirent un sketch ayant avec pour sujet la coupe abusive du bois et une prestation poétique des élèves du Programme d’appui à  la généralisation de l’éducation environnementale au Mali (PAGEEM), sur les différentes préoccupations environnementales de l’heure avec des interpellations fortes des différents acteurs, publics et privés. Différentes allocutions sont ensuite venues rappeler le rôle primordial de la forêt pour la vie sur terre. Le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement, Tiémoko Sangaré, a expliqué que la présente édition témoigne de la régularité avec lequel est célébré cet événement qui permet de sensibiliser le public sur la protection de notre environnement, une richesse commune, de plus en plus menacée. Insistant sur les services que nous rendent les forêts, sans lesquels il n’y aurait pas de vie sur terre, le ministre de l’Environnement et de l’Assainissement a saisi l’occasion pour attirer l’attention sur les dangers qui guettent ces richesses de la nature. Le phénomène des feux de brousse cause, à  lui tout seul, une perte globale annuelle de 197,2 milliards de Fcfa, soit 5,8% du PIB. Il est temps de corriger cette situation. et cela passe inévitablement par une prise de conscience individuelle et au changement dans notre façon d’appréhender les richesse naturelles. En effet, si autrefois, nos parents les utilisaient en se disant qu’elles étaient inépuisables, aujourd’hui nous avons la preuve du contraire et devons faire évoluer nos comportements. Le Mali, avec l’appui de ses partenaires, s’est lancé depuis des années maintenant dans une série de réformes dont la première a été l’élaboration d’une Politique Nationale de Protection de l’Environnement. Le chef de file des partenaires techniques et financiers, Carin Wall s’est félicité de la tenue régulière de la Quinzaine de l’environnement et surtout l’intégration de la question des changements climatiques dans les programmes d’activités de la manifestation. Elle a en outre salué la mise en place du Conseil national de l’environnement, la création de l’Agence pour l’environnement et le développement durable (AEDD) et l’élaboration d’une stratégie et d’une politique nationales sur les changements climatiques. Mme Cissé Mariam Kaà¯dama Sidibé, Premier Ministre du Mali a pour finir officiellement ouvert les activités de la Quinzaine par la visite des stands exposés dans le parc. Le Premier ministre a insisté sur le rôle de la communication pour influencer les comportements et la prise de conscience par la jeunesse de sa responsabilité historique dans la protection de l’environnement.

SOS: Forêts en danger!

« Les forêts : la nature à  votre service » et « les forêts maintiennent la vie dans les terres sèches » sont donc les thèmes de la quinzaine de l’environnement qui s’étendra du 4 au 18 juin prochain. l’Agence pour l’Environnement et le Développement Durable (AEDD) qui est le bras technique du Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement a prévu toute une panoplie d’activités dont l’objectif commun est d’informer et de sensibiliser les acteurs et le public sur les enjeux environnementaux actuels et particulièrement ceux liés aux thèmes de l’année. Débats radio et télédiffusés, conférences débats, visites de terrain, activités récréatives, autant de rendez-vous que les amis de la nature, C’’est –à -dire n principe nous tous, ne devront pas rater. Les forêts, la survie de l’humanité ? Les forêts jouent de nombreux rôles très importants dans nos vies. Elles nous offrent de la nourriture en abondance, elles offrent un refuge à  de nombreuses espèces, et de l’air pur pour tous. Si les forêts venaient à  disparaitre, la vie serait tout simplement impossible sur terre. Les forêts sont souvent décrites comme les «poumons de la terre». Plus qu’une simple métaphore, cette comparaison peut notamment s’expliquer par le fait que la déforestation et la dégradation des forêts produisent près de 20% des émissions mondiales de gaz à  effet de serre, qui pourraient être d’absorbées par ces mêmes forêts, si elles étaient mieux gérées. Plus qu’ailleurs, au Mali, on connait l’importance des arbres. Ils donnent de l’ombre et protègent de la chaleur caniculaire, mais sont aussi et avant tout des sources de revenus car presque tout est utile dans un arbre. Paradoxalement, cette conscience de la nécessité et de l’importance de l’arbre ne signifie pas leur protection, au contraire ! Ce sont des millions d’hectares de bois qui disparaissent chaque année à  cause de la coupe abusive ou de mauvaises pratiques culturales comme le défrichement systématique ou les feux de brousse. Selon M. Lassine Fofana de la direction nationale des Eaux et forêts, le Mali risque de se transformer en désert si la tendance n’est pas inverser. « Les gens savent qu’ils ne doivent pas couper car ils savent que la loi l’interdit. Les espèces protégées sont connues mais les contrevenants évoquent la pauvreté comme justification ». On recense généralement trois sources principales de dégradation des forêts: Les feux de forêts, l’exploitation forestière à  des fins commerciale, et la collecte de bois pour s’en servir de combustible. Les insectes et les ravageurs peuvent également occasionnellement provoquer des dégâts considérables dans les forêts. Dégradation et/ou déforestation Ces deux termes sont utilisés quand on évoque les dangers que court notre environnement et en particulier les espaces verts. La déforestation désigne la réduction de la surface initialement couverte par une forêt, notamment visible à  cause de la diminution notable du nombre d’arbres. L’exploitation forestière commerciale et les incendies sont des exemples de causes de la déforestation. Il est cependant possible d’utiliser les forêts à  des fins commerciales, tout en les gérant de manière durable de façon à  maintenir leur existence. Il n’y a donc pas de phénomène de déforestation s’il existe une garantie de continuité dans le maintien du couvert forestier. Quant à  la dégradation, elle se réfère à  la disparition de certaines propriétés des forêts, plutôt qu’à  la diminution de leurs couvertures. La qualité d’une forêt peut être observée grâce au suivi du taux de survie de son écosystème, des différentes couches de végétation par exemple (le sol, la flore et la faune). Parmi les causes de la dégradation des forêts on trouve: la collecte de bois de chauffage, l’invasion de certains insectes et autres ravageurs. Engagement impératif ! Notre pays est confronté à  l’un et l’autre de ces phénomènes. Comme on l’aura compris, l’action humaine est la grande responsable des problèmes que connaissent nos forêts. Un moyen rapide et très simple de s’impliquer consiste à  sensibiliser aux enjeux de la conservation des forêts en partageant les informations. Les gouvernements devraient élaborer et faire appliquer des politiques qui encouragent une utilisation durable des ressources naturelles provenant des forêts. Ils devraient également envisager de protéger les zones habitées par des espèces en péril et s’efforcer de promouvoir la restauration des forêts surexploitées. Les entreprises privées ont la possibilité d’investir judicieusement dans une nouvelle économie verte, et de construire une relation basée sur le concept de « Responsabilité sociale des entreprises » avec leurs consommateurs. Et enfin, la société civile doit jouer un rôle important en surveillant toutes les parties concernées, en lançant des campagne de sensibilisation sur le thème des forêts et en soutenant les initiatives locales. Mais avant tout, chaque individu peut faire des choix responsables. Prendre des mesures pour protéger nos forêts exige un engagement continu et un changement dans notre mode de vie, ce n’est donc pas une action ponctuelle. Un nouveau style de vie demande des efforts constants, que ce soit dans nos choix, dans notre mode de consommation ou encore dans nos actions au quotidien. La quinzaine de l’environnement 2011 commence le 2 juin prochain et à  l’échelle mondiale, le pays hôte des festivités est l’Inde.

11ème édition de la Quinzaine de l’environnement : l’heure du Bilan

Un exercice apprécié C’’est désormais une tradition. Les responsables de l’ex Secrétariat Technique Permanent du Cadre Institutionnel en charge des questions environnementales, devenu depuis juillet Agence pour l’Environnement et le Développement Durable se sont soumis à  leur traditionnel exercice de restitution des activités de la quinzaine de l’environnement. Une trentaine de journalistes, ainsi que des représentants d’ONGs travaillant dans le cadre de l’environnement, ont pris part à  l’évènement. La journée a commencé par une cérémonie officielle qui était présidée par Mamadou Gakou, le directeur de l’Agence pour l’environnement et le développement durable (AEDD), en présence de certains membres du cabinet du Ministère de l’Environnement. Les objectifs de cette journée étaient d’une part, de faire le bilan de la 11ème édition du mois de la solidarité, et d’autre part de dévoiler les missions de la toute nouvelle AEDD. M. Gakou a indiqué que « la présente journée vise à  tirer des enseignements et poser les jalons de la prochaine quinzaine ». Aucune suggestion ne sera de trop pour la bonne organisation des futures éditions, a-t-il ajouté. Un bilan plutôt positif Selon Ibrahim Maiga, point focal de la quinzaine, sur les 52 activités prévues, 10 n’ont pu être réalisées pour des raisons imputables à  la logistique. Par contre, les services techniques de l’AEDD ont fait preuve de beaucoup d’abnégation pour la réussite de l’évènement. Les organisateurs ont salué les médias pour leur forte implication. Une mention spéciale a été accordée à  votre site préféré, journaldumali.com, qui a relayé sur la toile mondiale les activités phares de l’évènement. Cependant, certaines directions et ou services de l’assainissement ont brillé par leur absence lors des activités qui leur étaient confiées. C’’est pourquoi, indique Mamadou Gakou, il est opportun de faire le point de cette activité dont l’objectif recherché n’est autre que d’emmener la population à  changer de comportement vis-à -vis de l’environnement. Au cours des travaux, l’assistance a été invitée à  formuler des propositions et recommandations en vue des éditions futures. En conclusion, le directeur de l’AEDD a posé une question que certainement beaucoup se posent : la quinzaine impacte-t-elle positivement le comportement de la population, contribue-t-elle à  l’amélioration du cadre de vie et à  la protection de l’environnement ?Pour lui, il s’agit alors de savoir comment attirer le maximum de maliens à  travers les thèmes choisis lors des prochaines quinzaines. « Je demande à  tous les acteurs de s’impliquer davantage pour qu’on relève le défi de la protection de l’environnement », a dit M Gakou. Les nobles missions de l’AEDD La journée d’information a aussi servi de cadre pour expliquer aux acteurs de l’environnement les missions de l’AEDD. C’est la loi N 10-027 du 12 juillet 2010 qui crée l’AEDD. Les raison qui ont prévalu à  la création de l’agence sont assez diverses. En 1998 le Mali a adopté une politique nationale de protection de l’environnement. La mise en synergie faisait défaut. La création de l’AEDD vient combler un vide institutionnel ressenti au niveau du département en charge de l’environnement. Pour renforcer le dispositif national de la protection de l’environnement, les autorités maliennes ont décidé de la création de l’AEDD, instrument transversal pour coordonner la politique nationale de protection de l’environnement. l’Agence est dotée d’une certaine autonomie. « Il s’agit d’intégrer l’environnement dans les politiques sectorielles, mettre une synergie dans la convention. Le renforcement de la capacité de tous les acteurs. « Le défi est grand. Ensemble relevons-le ensemble », dira pour conclure le Directeur de l’Agence.

Quinzaine de l’environnement : En avant pour l’édition 2010 au Mali !

Vendredi 5 juin, le Président de la République, Amadou Toumani Touré donnera le coup d’envoi officiel de la onzième édition de la quinzaine de l’environnement. Cette manifestation qui se déroulera du 05 au 18 juin 2010, est organisée annuellement par le Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement. Le programme de cette édition comprend plusieurs innovations. Il s’agit surtout des activités de sensibilisation en plein air, au contact avec les populations dans leur vécu de tous les jours sur des thèmes aussi variées que la dégradation des terres, les diverses formes de pollution en milieu urbain, la valorisation de la gestion des ressources naturelles. Journée mondiale de l’environnement Cette quinzaine de l’environnement s’inscrit dans le cadre de la célébration chaque 5 juin de la journée mondiale de l’environnement. Et C’’est Kigali, la capitale du Rwanda qui sera le centre de cette manifestation mondiale. Le thème de cette année, « Des millions d’espèces-une planète-un avenir commun », souligne l’importance, pour l’homme, de la richesse des espèces et des écosystèmes de la terre. Ce thème a également été choisi en soutient à  cette année internationale de la biodiversité déclarée par les Nations-Unies. Le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE) a choisi le Rwanda comme hôte pour la richesse environnementale, qui comprend des espèces rares et importantes telles que le gorille des montagnes. Mais aussi pour ses politiques de développement et de respect de l’environnement. Le pays a interdit l’usage et la fabrication de sacs plastiques. Mobilisation internationale La journée mondiale de l’environnement 2010 entend mobiliser plus de monde que jamais pour la cause environnement. Une grande variété d’activités est prévue à  cet effet. Il s’agit notamment de la plantation d’arbres organisée par les écoles, des sessions de nettoyage, des journées sans voiture, des concours photo sur la biodiversité etc…

Saison touristique 2010 : Plus de 10.000 touristes à Tombouctou

Au-delà  de toute espérance On peut sans risque de se tromper, affirmer que la quinzaine touristique et culturelle 2010 fut un véritable pour le Mali. Particulièrement pour les départements en charge de tourisme et de la culture. En effet, vers la fin de l’année 2010, la saison touristique malienne semblait encore incertaine. Cette incertitude est née des vagues de kidnapping perpétrées par dans la bande sahélo-saharienne. On se rappelle que le 25 novembre dernier, un résidant français de Ménaka (Gao) a été victime d’un rapt. Premier du genre sur le sol malien. Ce rapt sera suivi de celui d’humanitaires espagnols en Mauritanie voisine. Dès lors, certaines diplomaties occidentales ont interdit l’accès du Nord Mali à  leurs ressortissants. Cette zone sera considérée comme à  risque et mise sur la liste des pays terroristes. Et la propagande de certains médias internationaux viendra jeter de l’huile sur le feu en diffusant continuellement des informations qui créeront la psychose, non seulement à  l’étranger, mais aussi, au sein même de la population malienne. Beaucoup de maliens avaient peur de s’aventurer au Nord du pays «Â au risque de Un défi à  relever Dès le début de ces campagnes de désinformation comme le signale le ministère du tourisme, la conte attaque a commencé. Le ministre du tourisme et de l’artisanat, Mr N’diaye Bah a estimé qu’il était impératif de sauver cette saison touristique : «Â le tourisme est la seule source de revenus de ces population enclavées du Nord Mali. Il serait donc injuste de les priver de cette activité et génératrice de revenus. » Commencèrent alors les campagnes de sensibilisation du ministère du tourisme à  tous les niveaux. Tout le monde a été mobilisé pour une réussite totale de l’évènement. Ainsi, le ministère de la culture investira à  hauteur de 10 millions de FCFA environ. Celui du tourisme en a fait autant. Notons que le jeu en valait la chandelle puisqu’au-delà  de toute attente, la quinzaine touristique et culturelle fut une réussite totale et cela sur tous les plans. En effet, sur 1500 touristes présents à  la saison touristique précédente, cette année, il y en a eu plus de 10.000. Dans la ville de Tombouctou, environs 300 véhicules 4×4 venus d’Europe, d’Amérique et d’Asie, se suivaient. Signalons que ces touristes sont arrivés à  Tombouctou par la route. Et durant les deux semaines de festivité, il y eu aucun rapt. Ils sont tous repartis assez satisfaits d’ailleurs du festival sur le désert. Mali tourisme Il est important de signaler que l’Etat malien a bien géré cette saison touristique et culturelle, à  travers ses ministères de tutelles. Pour la petite anecdote, le lancement de la saison culturelle s’est fait en direct sur l’office de radiodiffusion télévision du Mali (ORTM). Juste après cette retransmission en direct, des milliers de touristes occidentaux auraient appelé leurs ambassades afin d’obtenir des autorisations pour venir au Mali. Plus de place dans les hôtels Dans les quatorze hôtels de la ville sainte, il n’y avait plus de place pour accueillir les touristes. La plupart des habitants ont été obligés de transformer leurs maisons en auberges pour loger les gens. C’’était il faut le dire, une belle occasion pour eux de se faire un peu de sous. D’autres par contre, dormaient sous les tentes en plein désert. Globalement, cette saison a été fructueuse et pour les aubergistes, et pour les hôteliers, et pour les festivaliers, et tous les habitants de la ville puisque chacun y a trouvé son compte. Vivement la prochaine édition de la quinzaine touristique et culturelle !

Lancement de la quinzaine touristique et culturelle de Tombouctou : Un enjeu majeur

Le jeu en vaut la chandelle La cité mystérieuse abrite durant une quinzaine de jours la saison touristique et la saison culturelle. Le lancement a eu lieu au stade municipal de Tombouctou avec des milliers de spectateurs. Le gouverneur de la ville, le colonel Mamadou Mangara rappelle que l’université de Sankoré abritait déjà  au 13e siècle, plus de 25000 étudiants repartis entre les différentes écoles coraniques de la cité. Il explique que Tombouctou est une vaste région disposant d’une réelle capacité touristique et d’un riche patrimoine culturel. Le ministre El Moctar garantit la sécurité Le ministre de la culture, Mr Mohamed El Moctar s’est dit très heureux et fier de cette saison qui débute bien. «Â Elle s’annonce prometteuse parce que chez nous au Mali, il n’y a pas d’étrangers, il n’y a que des visiteurs. Invités du Mali, sachez que vous êtes chez vous et que nous avons le souci de votre santé et de tranquilité. » Avant d’ajouter : « le développement de notre pays, constitue à  nos yeux, la seule bataille qui mérite d’être menée. » Et signalons que jusqu’à  présent, un bon nombre d’entre eux, après avoir vécu le lancement en direct sur la télévision nationale du Mali, ont appelé leurs ambassades afin d’obtenir des autorisations pour venir au festival Au désert. Et d’ajouter encore : «Â Ces évènements se déroulent dans un contexte particulier de désinformation. Qui tend à  stigmatiser Tombouctou et en particulier les régions du nord. La réponse que nous devons apporter en tant que vielle nation, C’’est notre présence ici. Une présence qui constitue le démenti le plus éloquent face à  toutes ces allégations ». Il estime cette saison contribuera au renforcement de la cohésion sociale, de l’unité nationale. Elle influera d’un point de vue économique et touristique, sur l’hôtellerie, la restauration, les commerces divers et pourquoi pas, l’emploi. N’diaye Bah satisfait Pour sa part, le ministre de l’artisanat et du tourisme, N’diaye Bah abonde dans le même sens que son collègue de la culture. Il estime que les nordistes vivent uniquement du tourisme. «Â Personne n’a le droit de priver une population de sa seule source de revenus. Le tourisme est la base même du développement de des régions du Nord de notre pays. Et en particulier, Tombouctou qui est d’une renommée internationale. Elle est connue et demandée de partout à  travers le monde. ». Il estime par ailleurs que les campagnes de désinformation émanant de quelques diplomaties et médias occidentaux, se sont avérées infructueuses puisque, après avoir assisté à  la retransmission en direct à  la télévision nationale, au lancement de la saison culturelle, de nombreux touristes occidentaux ont appelé leurs ambassades en vue d’obtenir des visas de séjour pour le festival Au désert. C’’est bien la preuve que les saisons touristiques et culturelles ne sont pas prêtes de s’essoufler. Folklore régional et local Au menu de la soirée, il y a eu les prestations d’artistes venus de tous les cercles de la région de Tombouctou. La chorale de la paix a également entonné une chanson pour la paix, la stabilité et la quiétude dans le Nord. Elle est composée d’imminents artistes ressortissants du Nord tels que Haà¯ra Arby, Fantani Touré, Tialé Arby, Hawa sangho (l’une des go du Kotéba) et Afel Bocoum. Signalons que la quinzaine régionale du tourisme et de la culture est une opportunité pour les autorités du pays et le peuple malien en général, de promouvoir la paix, la sécurité et un développement durable dans la région de Tombouctou. Par ailleurs, la ville sainte est envahie par des touristes occidentaux venus de partout pour le festival Au désert. Ils viennent de France, d’Italie, des Etats Unis, de Belgique, d’Australie…

Maliens de France : La communauté réaffirme son appartenance culturelle à travers l’artisanat féminin

Avant goût des festivités du Cinquantenaire de l’Indépendance, la Quinzaine culturelle qui se tient à  Paris (France), jusqu’au 4 juillet, met à  l’honneur l’entreprenariat féminin. Plaçant au C’œur de l’événement le savoir faire de l’artisanat malien, elle s’est ouverte sur une exposition vente de vêtements, de bijoux et de cuirs. Une trentaine de femmes maliennes, membres du Réseau des Femmes Artisanes, sont venues spécialement à  Paris pour présenter leurs produits issus du commerce équitable. Le Haut Conseil des Maliens de France, à  l’origine de l’initiative, a misé cette année sur l’artisanat féminin. Le Réseau des Femmes Artisanes, partenaires de l’événement, avait déjà  fait une présence très remarquée lors du Salon International de l’Artisanat de Ouagadougou (SIAO) en décembre 2008. La Quinzaine culturelle et artisanale du Mali en France a proposé au public une large palette de sa production locale. La diaspora malienne marque sa volonté de promouvoir à  l’étranger un artisanat s’adaptant aux contraintes du marché. Le Haut Conseil des Maliens de France montre que la production locale n’est pas en reste Pilier fort du tourisme et de l’art africain, l’artisanat malien est reconnu aussi bien sur le continent qu’à  l’étranger. Le secteur, traditionnellement reconnu en Afrique de l’Ouest pour la qualité de ses produits, occupe de plus en plus le marché mondial, grâce notamment à  la vente en ligne. En voie de professionnalisation, sans pouvoir prétendre à  une formalisation globale, il occupe près de 80% de la population active non agricole. La Fédération nationale des artisans du Mali (FNAM), s’étend aujourd’hui à  171 corps de métiers, 953 associations, représentant plus de 46 000 artisans. Beaucoup d’entre eux s’auto-emploient, sans pouvoir faire de leur activité une entreprise. Mais la Quinzaine culturelle souligne que l’entreprenariat est en train de percer au sein de l’artisanat malien. Les coopérations américaine et norvégienne organisent déjà  des formations au montage d’entreprise. Le secteur artisanal représente en effet 10 à  15 % du PIB, un vivier de ressource pour le pays. La contribution de l’artisanat, formel, informel, structuré ou non en micro ou petites entreprises, au développement économique et culturel du Mali est à  considérer avec acuité. Faire de la culture un moteur du développement Par un mini concert organisé le 4 juillet prochain à  Vitry Sur Seine (France), la Quinzaine fera la part belle à  la culture musicale, preuve que la communauté sait préserver le répertoire traditionnel sous toutes ses formes. Cet événement intervient alors que le Gouvernement malien vient de publier sa feuille de route, préconisant l’efficacité des actions culturelles. Un cadre d’échange et d’évaluation entre direction nationale de la culture et représentants des coopérations présentes au Mali a été posé le 18 juin dernier au Centre international de Bamako. Le Ministre de la Culture avait lancé en février 2009 une grande campagne d’inventaire du patrimoine national. Il a renouvelé son intention de prendre également en compte toutes les initiatives prises ces cinquante dernières années dans le domaine artistique. Une politique sectorielle sera ensuite élaborée sur la base d’une stratégie concertée entre Etat Malien et partenaires au développement. Il s’agit pour le Gouvernement malien de préparer l’émergence d’une industrie culturelle au Mali en faisant des intervenants du secteur de véritables opérateurs économiques. Le Cinquantenaire sera par ailleurs célébré sous le signe de la reconnaissance du patrimoine national au sens large. Un appel de l’Etat à  passer dans l’histoire en toute indépendance.

Célébration de la Quinzaine de l’Environnement au Mali : Quel bilan dix ans après ?

s’inscrivant dans le cadre des journées mondiales de l’environnement et de la lutte contre la désertification (célébrées respectivement les 5 et 17 juin), la Quinzaine est devenue la pierre angulaire de la politique environnementale au Mali. Comment emmener les populations à  véritablement s’approprier la question environnementale ? D’autant que la préservation de l’environnement revêt un caractère urgent avec le changement climatique. Selon Mamadou Gakou, Secrétaire Technique permanent au Ministère de l’Environnement, développement et environnement sont liés. « Toute personne a droit à  un environnement sain. La défense de l’environnement est un devoir pour l’état. Il n’y a pas de développement sans prise en compte des questions environnementales ». Il faut reconnaà®tre que l’impact de la quinzaine de l’environnement, sur les comportements n’est pas toujours visible dans le quotidien des maliens. l’action des pouvoirs publics, en matière de sensibilisation, a été jusqu’ ici très limitée. l’insalubrité règne encore dans certaines communes de Bamako, l’assainissement est nul dans d’autres et les populations en souffrent. Aussi, les bons gestes devront s’étendre au delà  de la quinzaine. Ne plus jeter d’ordures sur les voies publiques, économiser l’eau, l’ électricité, réduire la pollution etC’… Il s’agit d’instaurer une culture environnementale et prendre réellement conscience des dangers liés à  la dégradation de notre environnement. Les thèmes retenus cette année pour la Journée Mondiale de l’Environnement restent alarmants, mais ils sont révélateurs de l’ urgence o๠se trouve la planète, « Non à  la dépendance ! Pour une économie à  faible émission de carbone », et pour la Journée Internationale de la Lutte contre la Désertification prévue pour le 17 juin 2009 : « Lutter contre la dégradation des terres pour une agriculture durable » ! l’ avenir est dans la révolution verte ! A nous de l’initier enfin

Journée Mondiale de l’Environnement, le Mali ouvre la 10è édition de sa quinzaine écologique.

« Agis, ta planète a besoin de toi » ! Voilà  le thème de cette journée de l’environnement au Malo. Vêtues de pagnes verts, piqués dudit slogan, les éco-citoyens maliens ont assisté à  la cérémonie d’ouverture dans les jardins du Palais de la culture Amadou Hampaté Bâ de Bamako. Sous un beau soleil, l’ombre rafraichissante des filaos, a rendu les sketchs de sensibilisation, sur les dangers qui menacent l’environnement, plus agréables à  écouter. Les humoristes n’ont pas manqué de souligner les problèmes d’assainissement, qui touchent Bamako, les écoulements d’eaux usées ou encore les reliquats d’eau utilisées pour la confection des basins et fortement polluants pour la nature et dangereux pour les hommes… Quant au Maire de la commune V, Boubacar Bah, il a appelé ses concitoyens à  faire preuve de sens civique ! « Préserver l’environnement doit être une constante chez chacun de nous ». Pourtant, lorsqu’ on voit les déchets qui jonchent la ville de Bamako, les sacs plastiques qui volent dans les rues, notamment à  l’ACI 2000, une zone en plein essor immobilier, on se demande si cette seule quinzaine suffira à  imprimer les gestes citoyens dans l’esprit de tous ! Ne faudrait-il pas installer des poubelles à  chaque coin de rue, mais, cela résoudra t-il le problème définitviment ? Car l’odeur pestilentielle qui se dégage des ordures brûlées le soir, reste insupportable ! Malgré tout, cette quinzaine a le mérite d’exister et de précéder l’ouverture de la 15è campagne Nationale de Reboisement. Le Premier Ministre et les membres du gouvernement se sont ainsi rendus à  Niamakoro, un quartier en commune VI de Bamako, pour planter quelques arbres et réduire le dioxyde de carbone. La campagne de reboisement, prévoit une production de 8.582.620 plants toutes espèces confondues, la formation de 75 pépiniéristes privés ou encore la fixation de 2790 hectares de dunes…Comme l’a souligné le Ministre de l’Environnement Tiémoko Sangaré : « il est important que chacun entretienne ses arbres, face aux dangers qui menacent le Sahel ». Ils sont nombreux : la désertification galopante, la baisse des précipitations annuelles, qui entrainera elle une baisse des ressources en eau, l’aridité des cultures et les mauvais rendements agricoles. Au point de provoquer les pluies…. Le constat est alarmant, on ne le dira jamais assez !, ajoute, Philippe Poinsot, le Représentant résident du PNUD ( le programme des Nations Unies pour le développement) à  Bamako : « Les pays pauvres subiront les conséquences néfastes du changement climatique, il y aura moins de pluies et d’espaces verts… » D’ o๠la nécessité urgente de mesures d’atténuation de ces effets. La conférence de Copenhague en Décembre, sera l’occasion de solliciter les gouvernements des pays concernés à  plus de vigilance et en prélude à  la Journée Mondiale contre la Désertification. « Unissons-nous pour le changement climatique » ! Voilà  un leitmotiv, à  imprimer dans les esprits. Et certains déjà , prennent des initiatives, comme la jeune société Cycloville Afrique, fabricante d’un nouveau mode de transport écologique et qui utilise l’énergie solaire… Lancée, en 2000, la quinzaine de l’Environnement malienne en est à  sa 10è édition et le résultat reste insuffisant. Les jeunes générations qui subiront les conséquences négatives de sa dégradation permanente, l’auront sans doute compris : un environnement plus sain permet un avenir plus serein et aussi une meilleure santé !