Benyamin Netanyahou, cap sur l’Afrique

Le Premier ministre israélien,  Benyamin Netanyahou a entamé la deuxième étape de sa tournée historique en Afrique de l’Est.

Cette visite du chef de gouvernement israélien est la première  depuis un demi-siècle. Après l’Ouganda et le Kenya, Benyamin Netanyahou est ce mercredi au Rwanda où il est attendu au mémorial du génocide de Gisozi à Kigali.

Que cherche Israël ? On se rappelle que dans les années 1960 durant lesquelles plusieurs pays africains ont accédé à l’indépendance, nombreux sont les pays qui avaient pris leurs distances avec l’État hébreu en raison des guerres avec ses voisins précisément entre 1967 et 1973. Les liens unissant Tel Aviv au régime d’apartheid en Afrique du Sud ont également servi d’excuses à d’autres pays africains pour prendre leurs distances. Cinquante plus tard, l’Etat hébreux souhait-il se faire de nouveaux amis en Afrique ? Une chose est certaine, au-delà des enjeux sécuritaires et économiques, Israël cherche à s’assurer, sur le plan diplomatique, le soutien des pays africains dans les institutions internationales, sa visite au Rwanda n’est pas anodine car ces deux pays sont des alliés de longue date. Les raisons semblent cependant claires car l’État hébreu fait l’objet de vives critiques liées à l’occupation des Territoires palestiniens. Le Rwanda s’était d’ailleurs abstenu de voter une résolution prônant la fin de l’occupation des territoires palestiniens.  La volonté d’Israël de s’implanter en Afrique est aussi entériné par le fait qu’il a été récemment intégré à l’Union africaine en tant qu’État observateur auprès de.

Nouvelle relation africano-israëlienne. « Il est important qu’Israël établisse une nouvelle relation avec l’Afrique » précisait Uhuru Kenyatta, président de la République du Kenya dans son discours lors de la visite de Benyamin Netanyahou. Ce souhait est aussi le leitmotiv de la politique africaine que s’est fixé l’Etat hébreux. L’avenir dira si ce rapprochement sera effectif et profitable aux deux parties.