Une petite minute suffit à méditer, et à se retourner sur soi même. Il arrive dans la vie quotidienne que l’on croise trop de gens, si peu convaincus d’eux mêmes qu’ils mettent leur destin entre les mains des autres. Ce sont encore ceux qui pensent que ce sont les autres qui détiennent toutes les clés de leur avenir et ne fournissent plus aucun effort pour s’en sortir. Obnubilés qu’ils sont par le renvoi d’ascenseur… Les liens familiaux, les liens de parenté sont d’une force incroyable au Mali et en Afrique de manière générale, mais sont-ils suffisant pour avancer ? Très souvent dès que quelqu’un est nommé, on entend dire : » Ah c’est un parent. Il est le mari de la grande sÂur à ma femme… » Ou » je le connais, tous les dimanches, il vient manger chez nous ». Sauf que l’intéressé une fois nommé, perché à son poste étatique, aura d’autres caà¯mans à chasser. Oui nous sommes bien en Afrique et plus particulièrement en terre du Mandé, dans le grand royaume de Soundjata Keita. Mais nous sommes aussi au 21è siècle, le siècle du progrès, des nouvelles technologies de l’information et de la communication, à l’heure o๠l’information va plus vite que la lumière, il est utile de faire une pause, de s’arrêter un instant et se recentrer sur soi même. Se poser les bonnes questions : O๠en suis-je ? Qu’ai-je réalisé jusqu’ici ? O๠est-ce que je veux aller ? Qui peut m’aider pour cela ? Mais surtout, comment puis-je m’aider moi même pour atteindre mes objectifs, en clair comment cultiver la valeur de soi… Trop rarement, prenons-nous le temps de méditer, d’engager cette grande conversation avec nous même en cultivant l’humanisme, celui qui consiste à aller vers les autres pour leur valeur intrinsèque et non pour ce qu’ils représentent. Alors, la vie fera les reste, orchestrera les bonnes rencontres et mettra sur votre chemin, ceux dont vous avez besoin pour avancer. Tandis que l’univers tout entier conspirera pour exaucer vos vÂux les plus chers. Alors qu’allons nous faire des cinq prochaines années ? Cultiver l’humanisme ! Celui de Voltaire, de Soundjata, de Mandela, d’Otavio Paz, de Maya Angelou…