Lutte contre le cancer : De grandes avancées en 2019

Réunis du 31 mai au 4 juin dernier à Chicago, aux États-Unis, pour la 55ème édition de l’American society of clinical oncology (ASCO), une grande partie des oncologues de la planète ont présenté des centaines de résultats de recherches et annoncé des nouvelles encourageantes pour les patients atteints du cancer, maladie responsable de près de 9 millions de morts chaque année dans le monde. Parmi les résultats présentés, focus sur ceux qui pourraient être considérés comme les plus grandes avancées médicalesde l’année.

Le ribociclib est le nom d’une molécule qui,  couplée à une hormonothérapie, se révèle efficace pour les deux tiers des cancers du sein chez les femmes avant la ménopause. Moins toxique qu’une chimiothérapie traditionnelle, ce traitement cible spécifiquement les cellules cancéreuses en les empêchant de se multiplier. 70% des patientes ayant pris cette molécule étaient vivantes trois ans et demi après le début du traitement, contre 46% pour celles ayant pris un placebo, selon les résultats d’un essai clinique international.

Cette innovation a pour principe de renforcer le système immunitaire du patient pour que ce soit le corps du malade lui-même qui détruise le cancer. Cette thérapie augmente les chances de survie, mais pas pour tous les types de cancers, ni pour tous les malades, car seulement un malade sur cinq répond favorablement à ce traitement. Toutefois, des progrès sont enregistrés chaque année, notamment pour les patients atteints du cancer du poumon.

Précieuses nanoparticules

Les nanoparticules pourraient accentuer les effets de certaines immunothérapies en réactivant le système immunitaire. Et elles ne seraient pas toxiques, car elles disparaissent avec la tumeur.

« Ces expérimentations pourront améliorer la survie globale des patients et rendre les cancers plus sensibles à la radiothérapie, mais cela dépend des différents types de cancer, parce que chaque cancer a son traitement spécifique et particulier », relève le Dr  Fousseyni Traoré, oncologue au CHU Gabriel Touré.

Mais les patients maliens devront attendre encore longtemps avant de pouvoir bénéficier de ces différentes nouvelles avancées thérapeutiques. « Les malades atteints de cancer au  Mali n’auront  pas accès à ces traitements pour le moment, parce que les industriels qui financent les grands groupes pharmaceutiques pour leurs recherches doivent d’abord amortir leurs coûts d’investissement. Il faudra environ 20 ans pour que ces nouveaux traitements tombent dans le domaine public », estime le Dr Traoré.

« Ice bucket », de l’eau glacée pour la bonne cause

Qu’est-ce que C’’est que ça ? C’’est la question que la plupart se pose en découvrant sur les réseaux sociaux cette nouvelle vague. En général, C’’est pour relever un défi à  eux lancé par un proche que des milliers d’anonymes mais aussi de personnalités se sont versé de l’eau glacée sur la tête… Nouvelle mode? Un peu, mais pas seulement. Il s’agit au départ d’une mobilisation autour d’une maladie peu connue et dont la recherche a besoin de soutien. A l’origine, il y avait les défis Facebook basiques et un peu idiots, du style «à  l’eau ou au restau», qui consiste à  se jeter à  la flotte ou à  s’acquitter d’un gage, en l’occurrence inviter l’ami qui vous a défié au restaurant. Parmi ces défis est né en juin le «Ice bucket challenge», o๠des sportifs de haut niveau s’amusaient à  se tremper d’eau glacée. Puis en août, l’ancien joueur de baseball Pete Frates, atteint par la maladie de Charcot, a posté une vidéo o๠l’on voit apparaà®tre le hashtag #icebucketchallenge. Aidé par son ami Corey Griffin, qui vient de mourir d’un accident de plongeon à  l’âge de 27 ans, il a ainsi détourné, au profit de la lutte contre sa maladie, ce qui n’était au départ qu’un jeu potache. Car oui, au-delà  du seau d’eau sur la tête, il faut aussi faire un don pour la recherche. La maladie de Charcot ou Sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une maladie dégénérative touchant les neurones qui contrôlent les muscles des membres et des voies respiratoires. Il n’existe aujourd’hui qu’un seul traitement qui permet de ralentir ce processus. A partir de la date du diagnostic, l’espérance de vie est de 36 mois. Pour trouver des traitements efficaces, il faut de l’argent et il y a encore quelques semaines, les caisses n’étaient pas si renflouées que cela. C’’est donc une aubaine pour la recherche que cette opération de communication et de collecte de fonds. Le montant de 2,1 millions de dollars récoltés annuellement a été multiplié par 20 en l’espace de quelques semaines. 700 000 « ice bucket challenge » ont été réalisés ces dernières semaines. Plusieurs associations réfléchissent sur l’opportunité pour eux, afin de faire adhérer plus de gens à  leurs causes, de se jeter à Â…l’eau glacée !

Les fondateurs du MUJAO recherchés par Washington

Dans le cadre de son programme Récompenses pour la Justice, le département d’Etat américain a décidé d’accentuer sa recherche de quatre « terroristes » sévissant en Afrique de l’Ouest. 18 millions de dollars ont ainsi été débloqués pour financer la récompense offerte pour des renseignements sur les quatre personnes recherchées. Hamad al-Khairi et de Ahmed al-Tilemsi, qui ont fondé le Mujao, groupe jihadiste armé opérant au Mali et au Niger font partis des cibles de Washington. Le Mujao a annoncé en avril la mort de l’otage français Gilberto Rodriguez Leal, qui avait été enlevé en novembre 2012 dans le nord du Mali. Sont également concernés le dirigeant présumé du groupe islamiste armé basé au Nigeria, Ansaru et un quatrième individu lié à  des organisations « terroristes » en Egypte. Cinq millions de dollars sont offerts par Washington pour toute information à  propos de chacun des deux leaders du MUJAO, également sur la liste noire des « terroristes internationaux ». Washington offre jusqu’à  cinq autres millions de dollars pour espérer retrouver Khalid al-Barnawi, chef présumé d’Ansaru – issu de l’organisation nigériane islamiste radicale Boko Haram – et considéré par les Etats-Unis comme étant lié à  Al-Qaà¯da au Maghreb islamique (Aqmi). M. Barnawi, qui serait âgé d’une trentaine d’années et aurait agi au Nigeria et au Niger, a été désigné en juin 2012 comme « terroriste international » par la diplomatie américaine. Enfin, les Etats-Unis proposent jusqu’à  trois millions de dollars pour retrouver Abou Yousouf al-Muhajir, un expert en explosifs, ancien membre d’un groupe extrémiste égyptien (TWJ-Egypte), actif dans le Sina௠entre 2004 et 2006, selon le département d’Etat. M. Muhajir serait impliqué dans plusieurs projets d’attentats en Egypte, y compris contre des intérêts américains. Les Etats-Unis ont lancé en 1984 ce programme « Rewards for Justice » visant à  récolter dans les points chauds du globe toutes les informations pouvant conduire à  la capture de dizaines d’individus considérés comme des « terroristes » et menaçant l’Amérique. Ce programme, lancé après le choc des attentats anti-américains en 1983 à  Beyrouth et au Koweà¯t, a coûté 125 millions de dollars de récompenses versés à  80 informateurs, lesquels ont permis d’arrêter ou de tuer des dizaines de « terroristes », selon le département d’Etat.

Crise au Nord : urgence pour les malades sous ARV

Faute de médicaments et de peur d’être stigmatisés par la propagande islamiste, des centaines de personnes atteintes du VIH-SIDA ont quitté les régions du Nord. Les retrouver pour leur fournir des antirétroviraux devient une urgence. Cinq mois d’occupation, cinq mois de souffrance. Les populations civiles des régions du Nord tombées aux mains des islamistes voient leurs conditions de vies devenir de plus en plus difficiles. Une situation encore plus grave en ce qui concerne les personnes atteintes du VIH-Sida. Leur sort est sujet d’inquiétude pour l’ONUSIDA, les ONG et le ministère malien de la santé. « ONUSIDA et tout le système des Nations Unis sont particulièrement préoccupées par la situation des populations vulnérables : déplacées, femmes ayant subi des violences sexuelles et personnes vivant avec le VIH/Sida sous antirétroviraux (ARV) », a déclaré la secrétaire générale adjointe aux affaires humanitaires des Nations Unies, Valérie Amos, lors de sa récente visite au Mali. Prise en charge totale gratuite D’après les chiffres du ministère de la Santé et du haut conseil national de lutte contre le sida, 668 malades sous ARV dans le Nord se sont déplacés. Parmi eux 332 ont été retrouvés et suivis dans plusieurs localités du Sud. « Nous cherchons activement les autres pour leur fournir des médicaments, témoigne un médecin habitué des couloirs humanitaires. Certains ont récemment été identifiés vers Gao, d’autres sont partis faute d’unités de cellule de lutte contre le Sida. » Le ministre de la Santé a donné des consignes afin de prendre en charge gratuitement toutes les personnes vivant avec le VIH-Sida, o๠qu’elles se trouvent.

Production de gaz : le Mali intensifie la recherche

l’Etat malien s’est décidé à  accompagner la recherche gazière. En témoigne la rencontre du 14 juin 2012 sur le projet d’exploitation du gaz de Bourakébougou. Ce cadre de concertation a réuni les cadres du secteur minier, les dirigeants de Petroma Sa, les directeurs généraux de l’Autorité pour la prospection de la recherche pétrolière au Mali (AUREP), de la Direction nationale de la géologie et des mines (DNGM), ainsi que des représentants de la Chambre des mines, de EDM SA et d du Ministère du commerce. Au cours de cette réunion, les différentes parties sont convenues sur l’immense intérêt que représente ce projet et ont tout de suite pris les premières dispositions. Tout d’abord, la poursuite de l’évaluation des estimations de réserves, puis l’étude de faisabilité sur l’exploitation de la centrale électrique par alimentation avec de l’hydrogène Les participants ont également proposé d’assurer une meilleure coordination des activités entre l’AUREP et la société Petroma Sa sur les blocs 25 et 17, d’encourager la société pour le développement de la centrale électrique à  hydrogène au Mali dans le but que les principaux acteurs soient suffisamment édifiés sur les avancées de la recherche pétrolière et la problématique de l’alimentation d’une centrale électrique à  l’aide d’hydrogène. Bonne cadence pour un projet novateur Sur le site, les essais de production d’électricité ont commencé avec succès, permettant de produire l’électricité qui alimente le laboratoire, ainsi que d’autres installations annexes sur le site. Vu la continentalité du pays et dans le but d’avoir une utilisation immédiate du gaz localement, Petroma SA a entrepris des essais de production d’électricité en collaboration avec des sociétés canadiennes et américaines, spécialisées dans l’utilisation de l’hydrogène et du méthane pour produire de l’électricité. Ceci explique que Petroma Sa a fait l’acquisition d’un groupe de 35 KVA alimenté par l’hydrogène de Bourakébougou, d’un laboratoire d’analyse du gaz (chromatographe) ainsi qu’un versatile permettant de contrôler le débit et la pression du gaz. l’AUREP a déjà  effectué deux missions de suivi sur la zone du gaz de Bourakébougou ainsi que sur les sites de forages stratigraphiques de Didiéni, et a exhorté le département à  accompagner la société Petroma Sa. Cette découverte est inédite pour le cas de l’hydrogène qui était connu ici depuis 1987 et encourage Petroma Sa dans son projet de mise en place d’une centrale électrique. Elle va permettre à  d’autres sociétés d’investir dans les bassins sédimentaires au sud du Mali. La couverture médiatique faite par Petroma Sa sur la découverte du gaz et son utilisation comme source d’énergie a de nouveau suscité un regain d’intérêts pour l’exploration du gaz et du pétrole au Mali, notamment dans la partie sud du pays.

Institut d’économie rurale : la recherche agricole dans toutes ses dimensions

Si dans certains pays, la recherche agricole se trouve être financée par les organisations paysannes, ce n’est pas le cas au Mali o๠le financement n’est assurée que par l’extérieur. Crée au lendemain de l’indépendance du Mali, l’Ier est la structure phare charge de la mise en œuvre de la politique de recherche agricole par le biais de paquets techniques œuvrant sur les semences, les pratiques culturales… Mieux l’Ier forme des techniciens, et assure la diffusion de l’information scientifique. Selon le Directeur scientifique de l’Ier, Aly Kouriba, la diffusion de la recherche commence par la programmation de la recherche elle-même. Ainsi, Pour se rapprocher davantage des paysans, l’Ier dispose d’un centre de recherche dans chacune des régions du Mali. A ce niveau une commission constituée de 60 organisations œuvrent sur tous les paramètres de la production agricole (l’élevage, la pêche…). C’’est cette commission qui répertorie les contraintes de l’agriculture. Dans les domaines o๠il n’y a aucune recherche au Mali, l’Ier soumet un document qui est soumis à  ses instances de validation. Avec l’IER, chaque paysan est en mesure de connaitre les types de recherche menées dans sa région. Ainsi, le paysan est en droit de prendre attache avec la Commission régionale de l‘institut afin de suivre la mise en œuvre de la recherche. Théoriquement ce système comporte des faiblesses, selon M. Kouriba, le bureau n’a pas souvent les moyens pour aller restituer les résultats de recherche au niveau des différentes organisations paysannes à  la base. Lorsqu’une recherche est terminée, l’Ier organise une vaste campagne de communication, pour emmener les paysans à  s’approprier les enjeux. Aussi, dans le but d’accroitre la productivité, l’Ier travaille avec l’Agence pour la révolution verte dirigée par Koffi Annan. Avec cette structure, l’Ier est entrain de tester des nouvelles variétés culturales en sorgho, en mais, en riz irrigué, riz de baffon, en mil, et en Niébé. Les cultures traditionnelles ont été testées pour leur mécanisation. Des efforts remarquables Il y’a 10 ans, la moyenne de production à  l’Office du Niger était de 1 tonne 500. Mais aujourd’hui, grâce aux fruits des différentes recherches opérées par l’Ier, la production est montée à  4 tonnes. «Â Il y’a même des paysans qui vont à  8 tonnes », a assuré M Kouriba. Cela est du au fait que la structure a mis au point des techniques culturales. «Â Aujourd’hui nous sommes entrain de travailler à  faire en sorte que le riz, de part sa qualité, puisse accéder à  des marchés beaucoup plus porteurs ». Le riz Nérica, ou encore riz pluvial est à  l’actif de l’Ier. Cette variété se distingue par le fait qu’elle se cultive sur tous les sols. s’agissant de certaines variétés de sorgho, la production qui était de moins d’une tonne est passée à  plus de 2 tonnes. Parlant des difficultés, le directeur scientifique a déploré le mode de financement de la structure qui ne bénéficie nullement à  la recherche. Par ailleurs, dit-il, il faut un minimum de moyens pour les paysans. «Â l’agriculture au Mali n’est pas financée. Les banques de la place ne financent que la campagne de commercialisation. Il faut une banque adaptée à  l’agriculture ». A noter que le financement des recherches de l’Ier est assuré à  100% par l’extérieur. Du coup, les 40% alloués par l’Etat ne couvrent que les salaires et les infrastructures. «Â Que l’Etat codifie les domaines d’interventions de l’Ier. Cela passe par la définition d’un portefeuille qui réponde à  nos besoins d’information ».

Recherche de vaccins : Bamako, capitale mondiale

Une grande mobilisation des scientifiques Présidée par le Ministre de la santé Oumar Ibrahima Touré, ce forum enregistre la présence du Conseiller spécial de la Recherche en immunisation des vaccins, du Directeur du Centre pour le Développement des Vaccins de l’Université de Maryland, de la Directrice de l’Initiative pour la recherche sur les vaccins de l’OMS, du Représentant de la Fondation Bill et Melinda Gates, du Représentant de l’Organisation mondiale de la santé au Mali, Dr Diallo Fatoumata Binta Tidiane, et de plus de 200 scientifiques de haut niveau venus des quatre coins du monde. Oumar Ibrahima Touré, lors de son adresse d’ouverture, dira : « J’exprime toute ma reconnaissance aux organisateurs, pour le choix porté sur le Mali en vue d’abriter le forum mondial de la recherche des vaccins, une première en Afrique. Je voudrais également saisir cette occasion, pour remercier l’Organisation Mondiale de la Santé, le département Initiative pour la recherche sur les vaccins de l’OMS, et notre soeur Dr Touré Koumba Diawara du Programme africain pour un vaccin contre le Sida qui a beaucoup milité en faveur de la tenue de ce forum dans notre pays.» Recherche et développement de vaccins Signalons que le Forum mondial sur la recherche des vaccins, discutera de la recherche et le développement des vaccins, de la pharmacovigilance, des effets d’immunité de masse sur l’efficacité des vaccins, et d’autres questions scientifiques de premier ordre. Au cours de ce forum de très haut niveau, les scientifiques auront l’opportunité de discuter de thèmes variés et divers. Ils discuteront notamment de la recherche et le développement des vaccins d’influenza Saisonnier et Pandémique, de la rougeole et de la rubéole. Ils aborderont aussi les questions relatives aux vaccins anti-paludiques etc… Hommages rendus aux Professeurs Ogobara Doumba et Samba Sow Le ministre Touré a rendu hommage à  deux scientifiques : « Je ne peux clore mes propos sans rendre hommage au Professeur Ogobara Doumba et au Professeur Samba Sow, pour tous les sacrifices consentis au bénéfice des populations du monde entier ». Avant de terminer son propos, Oumar Ibrahim Touré a remercié l’ensemble des Partenaires techniques et financiers, qui œuvrent inlassablement aux côtés de son département pour l’atteinte des objectifs en matière de santé au Mali. Il adresse de nouveau ses sincères remerciements à  l’Organisation Mondiale de la Santé, au département Initiative pour la recherche sur les vaccins de l’OMS, et à  notre soeur Dr Touré Koumba Diawara du Programme africain pour un vaccin contre le Sida.  » Je profite de cette tribune, pour saluer et encourager le développement de centres de vaccins dans notre pays, à  l’image du CVD-Mali et du MRTC. Je rappelle que ces deux structures, ont été choisies comme centres de références à  l’échelle du continent africain par l’Organisation mondiale de la santé. Parce que justement, ils sont à  la pointe de la recherche de vaccins. En cela, ils constituent un véritable motif de fierté nationale et internationale..» Pourvu que cette rencontre initie l’espoir de trouver de nouveaux vaccins, notamment face au VIH SIDA.

Recherche : un facteur d’intégration dans l’économie du savoir

C’’est suite à  une table ronde spéciale à  l’Afrique au cours de laquelle, il a été admis que le renforcement des capacités de recherche et le developpement des infrastructures devront occuper une place centrale dans la politique nationale de réduction de la pauvreté et de croissance économique, d’o๠le choix de ce thème. A cet effet, l’Afrique veut bénéficier pleinement des opportunités offertes par la société de l’économie du savoir. Réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etats Pour le représentant de l’UNESCO au Mali, cette conférence contribuera à  la mise en œuvre de trois plans d’action de contexte de la mobilisation savoir à  savoir. il s’agit entre autres du plan d’action de la 2ème décennie de l’éducation en Afrique (2006-2015), le plan d’action consolidé sur les sciences, la technologie en Afrique et le plan d’action régional de l’Afrique sur l’économie du savoir. Elle servira aussi un cadre approprié de réflexion préparatoire au sommet des chefs d’Etat de l’union africaine de janvier 2010 qui sera consacré aux technologies de l’information et de la communication. Comme l’a bien dit Juma Shabani, Directeur et représentant du bureau de l’UNESCO de Bamako, les participants de la conférence seront en mesure de déterminer les modalités pratiques d’intégration des universités africaines dans les réseaux régionaux et internationaux. Notamment les réseaux initiés par l’Union Africaine comme le réseau du NEPAD ou les centres d’excellence en science et technologie et l’université africaine.. Positionnement du Mali dans la recherche scientifique «Â l’UNESCO est heureuse de constater que les engagements collectifs pris par les chefs d’Etats africains au niveau régional connaissent une mise en oeuvre progressive au niveau national » reconnaà®t t-il. Une occasion de mieux positionner l’Afrique dans la recherche Appréciant la tenue de la conférence, Issouf Dembélé, secrétaire général de la commission de l’UNESCO dans son intervention a rappelé que la conférence permet de mieux positionner le Mali en particulier et l’Afrique en général dans la recherche scientifique. «Â Il s’agit pour nous de former les cadres compétents afin de participer au developpement du pays à  travers la recherche » estime t-il. C’’est à  travers ça que l’enseignement supérieur aura ses lettres de noblesses Parlant de la connexion des universités, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique du Mali, Ginette Bellegarde souligne que la réussite des uns dépend de celles des autres. Avant de conclure que son département accordera une très bonne attention aux recommandations sorties de cette conférence. Notons que dans le cadre du suivi de la conférence mondiale sur l’enseignement supérieur organisée par l’UNESCO et ses partenaires en juillet à  Paris, la première conférence se tient à  Bamako. Elle a enregistré la présence du président du réseau mondial des universités pour l’innovation pour la région Afrique, le représentant du Secrétaire exécutif de la Commission Nationale des universités du Nigéria, la coordinatrice du système des Nations Unies.