Gassama va recevoir un BET Awards

Le jeune migrant malien qui n’avait pas hésité à escalader la façade d’un immeuble pour venir en aide à un enfant qui menaçait de tomber de son balcon doit être récompensé dimanche à Los Angeles lors d’une cérémonie  organisée par la chaîne BET.

Après l’Elysée, la ville de Paris, les félicitations du président malien… Mamoudou Gassama, le jeune migrant malien qui a sauvé un enfant en escaladant la façade d’un immeuble à Paris, va être récompensé de l’autre côté de l’Atlantique. Mamoudou Gassama, 22 ans, rebaptisé Spiderman sur les réseaux sociaux, avait sauvé un enfant suspendu dans le vide en escaladant la façade d’un immeuble du nord de Paris, le 26 mai, suscitant l’admiration générale en France et la fierté au Mali.

Mamadou Gassamé doit être récompensé dimanche à Los Angeles par un « humanitarian award » lors de la cérémonie des BET Awards. Ces récompenses sont organisées par la chaîne de télévision «Black entertainment television et visent à récompenser les personnes issues de la communauté afro-américaines qui se sont distinguées.

Cette année, six personnes seront récompensées dans cette catégorie, dont Mamoudou Gassama. « Le migrant malien a été salué comme un héros après avoir mené le sauvetage audacieux d’un petit garçon qui se balançait sur un balcon, explique le site de la chaîne. Il va maintenant devenir citoyen français. » Son nom figure aux côtés de ceux de Shaun King, militant du mouvement Black Lives Matter et de Naomi Wadler, une fillette de 11 ans qui a ému l’Amérique en dénonçant les armes à feu.

M’Bouillé Koité, lauréat du prix Découvertes RFI 2017 : Du rêve à la réalité

À 27 ans seulement, il a fait une percée remarquable. Issu d’une famille de griots, le jeune artiste malien M’Bouillé Koité a remporté le 9 novembre le prix Découvertes RFI 2017. Sa voix mélodieuse et le son mélancolique de sa guitare ont pesé dans la balance. Il revit son parcours pour Journal du Mali.

Journal du Mali : Comment êtes-vous venu dans la musique ?

M’Bouillé Koïté : J’ai grandi dans la grande famille Koité, dans une atmosphère musicale, avec le frère de mon père, Habib Koité. Il jouait à la maison. J’étais d’abord footballeur au Centre Salif Keita. En 2008, je suis entré à l’Institut National des Arts et le destin m’a mis sur le chemin de la musique.

Que représente le prix Découvertes pour vous ?

Je rêve de ce prix depuis 1993, quand mon Tonton Habib Koité l’a reçu. J’étais petit mais je m’en souviens. Il y avait des journalistes pour l’interviewer et des photos de RFI partout. C’est une chance pour moi d’exposer mon savoir, de montrer mon talent et de rencontrer d’autres artistesJe suis content et fier d’avoir obtenu ce prix.

Quelles sont les opportunités qui s’offrent aujourd’hui à vous ?

Déjà, je serai connu internationalement. On saura qu’il y a un jeune artiste malien qui est le lauréat 2017. Il y aura une tournée en Afrique et un concert à Paris. RFI, ce n’est pas une petite boite. Ils m’ont fait confiance et, d’après mon père, la confiance, ça s’achète. Je ferai tout pour honorer ce prix.

Qu’est-ce qui vous a permis de l’emporter sur une dizaine d’artistes ?

Pour moi, ce n’est pas un concours. Je n’ai pas cette philosophie. Je pense que c’est le mélange entre ma voix et ma musique, tradi-moderne. J’ai une façon originale de chanter. J’ai voulu aussi montrer au monde qu’en Afrique il y avait des artistes, des jeunes, qui ont du talent. Ce n’est pas moi qui ait gagné ce prix, ni le Mali, c’est toute l’AfriqueJ’espère rencontrer d’autres artistes qui auront ce prix.

Pouvez-vous parler de votre prochain album ?

Ce sera un album live. On ira en studio et on jouera en même temps, on fera les arrangements. On aura besoin pour ce faire de nos doyens et tontons, comme Salif Keita, Cheick Tidiane Seck et Habib Koité pour nous corriger et nous orienter. Je suis jeune et je dois encore apprendre. Déjà j’ai six titres qui sont terminés. Je parle d’amour entre une mère et son fils, des guerres qui frappent ce pauvre monde. C’est vraiment pour bientôt.

Attijariwafa Bank sacrée meilleure banque de l’année

Une récompense méritée « Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années « . La maxime semble coller parfaitement à  Attijariwafa Bank. En effet, le groupe bancaire marocain a été désigné Banque africaine de l’année pour sa contribution significative au renforcement du secteur bancaire financier sur le continent. La traditionnelle cérémonie de récompense du meilleur banquier africain de l’année qu’organise, en marge des Assemblées annuelles du FMI et de la Banque Mondiale, le magazine « African Banker », s’est tenue à  Washington. Ce prix distingue le groupe pour ses performances confirmées basées sur une croissance remarquable de son Produit Net Bancaire (PNB), son résultat net, ses fonds propres, son total bilan et sur le développement des marchés o๠la banque opère (croissance du nombre de clients, de zones géographiques, etc). Des ambitions affirmées Après avoir acquis des actifs africains du groupe bancaire français Crédit Agricole, l’année dernière, Attijariwafa Bank déroule dans la partie subsaharienne du continent un programme d’expansion qui lui vaut d’être implanté aujourd’hui dans 22 pays et de disposer d’un parc clients d’environ 4,5 millions d’usagers et d’un réseau de 1874 agences. Ainsi au Mali, elle détient 51% des actions de la Banque internationale du Mali.La BIM finance aujourd’hui, la totalité du futur aéroport du Mali, une partie de la grande centrale électrique malienne et s’apprête à  lancer le crédit immobilier. En outre la première banque du royaume chérifien affiche des performances fort intéressantes avec pour le premier semestre 2010, un résultat net de 2,3 milliards de dirhams (138 milliards de Fcfa environ), soit une hausse de 16%.Attijariwafa Bank s’est aussi beaucoup investie dans le financement de projets structurants et majeurs.