De mars 1991 à nos jours, C’est-à -dire mars 2016, la pratique démocratique a connue au Mali une évolution dont les faits sont diversement interprétés. Cependant, il est clair qu’elle a connue des avancées significatives. Il s’agit de l’instauration du multipartisme intégral, l’institutionnalisation des libertés fondamentales, le libéralisme économique, le libéralisme syndical, la décentralisation, etc. Parmi ce lot positif, il existe malheureusement des faits connus pour le moins négatifs : détérioration et dégradation du tissu social, perte de certaines valeurs morales et sociales, accentuation de la précarité de la vie, exacerbation des inégalités sociales, incertitude de l’avenir, insuffisance de débats et de cadre de réflexion et de propositions de sortie de crise récurrente, etc. Vingt-cinq ans plus tard, le ministère de la culture, de l’artisanat et du tourisme dans sa mission de faire du Mali un pays hautement stratégique en matière de réflexion et débat culturels a organisé ce samedi 26 mars à la place mythique de la Pyramide du souvenir un mini colloque de réflexion sur la nature des évolutions spatiales, politiques, économiques et sociales que le Mali a connu depuis la date fatidique de la révolution. La cérémonie a été présidée par Ramatoulaye N’Diaye Diallo, ministre de la culture en présence de grandes personnalités telles que Moussa Mara, ancien Premier Ministre et d’autres collègues du département. Ce Colloque a regroupé des professeurs d’universités, des professeurs d’enseignement supérieur, des chercheurs, des intellectuels, des acteurs politiques et leaders d’opinion qui ont réfléchir et analyser les difficultés et contraintes liées à la question de démocratie. Ramatoulaye Diallo a souhaité à la fin de son allocution, que la réflexion serve de tremplin dans l’atteinte des objectifs de démocratie afin de porter haut le nom du Mali de part le monde toutes les fois qu’il s’agirait d’exemple de démocratie.
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La « Coalition pour le Mali » est née
La naissance de cette coalition fait suite au forum sur la question du nord-Mali, organisé par le Parti pour la renaissance nationale (Parena)le jeudi 17 mai à Bamako. La salle de réunion de la Maison des aà®nées de Bamako a abrité le lancement samedi 26 mai 2012, de l’Assemblée générale constitutive de la Coalition pour le Mali. Avec un bureau de 47 membres présidé par Mohamed Mohamoud El Oumrani, la Coalition servira de « cadre de réflexion, de mobilisation et d’actions pour accompagner les efforts des pouvoirs publics en vue de préserver l’intégrité du territoire et la cohésion nationale », rapporte le Républicain. Tièbilé Dramé, président du Parena, a plutôt souligné la nécessité de fédérer les efforts de tous pour mettre fin à la crise politique et institutionnelle que traverse le Mali depuis le 22 Mars. Il s’agit aussi d’édifier le grand public sur la réalité du nord. D’après Makanfing Konaté, journaliste à l’ORTM et qui a sillonné le nord, il y a une désinformation sur la crise au nord. Concertation de large niveau Pour la création de cette Coalition pour le Mali, appel a été fait au Collectif des Elus du Nord, au Collectif des Ressortissants du Nord (COREN), les associations des ressortissants des sept cercles du Sahel Occidental, la Coordination des communautés arabes du Mali, des partis politiques et regroupements politiques, des intellectuels et de personnalités indépendantes. Cette assemblée générale constituante était présidée par Mohamed Mohamoud El Oumrani, président de la communauté arabe, en présence de Tièbilé Dramé, président du Parena, de Ousmane Issoufi Maà¯ga, ancien premier ministre, et de nombreuses personnalités de toutes tendances confondues.
Une Lettre à la jeunesse
C’est en dominant ses peines que l’on se construit, C’est en surmontant sa souffrance que l’on devient plus fort. Celui qui ne s’engage jamais, celui qui ne se donne jamais, celui qui se protège, qui garde ses distances, qui refuse de prendre des risques, celui là passe à coté de tous ceux que la vie a de plus beau et de plus grand. Camarades jeunes Il arrive que les rêves se brisent, ce n’est pas une raison pour ne plus rêver. Il arrive que les espérances soient déçues, ce n’est pas une raison pour ne plus espérer. Il arrive que la vie soit dure, qu’elle soit même très douloureuse, ce n’est pas une raison pour refuser de vivre et même de vous battre. Si le Mali souffre, C’est sa jeunesse sa souffrance, une jeunesse qui dans sa grande majorité compose toujours avec l’immobilisme et pour qui la fatalité reste toujours une réalité. Le Mali d’aujourd’hui a besoin d’une jeunesse qui pousse les autorités à s’investir dans la formation de la ressource humaine qui manque de plus dans notre pays. Le Mali d’aujourd’hui à besoin d’une jeunesse qui agit et non qui se résigne. Le Mali d’aujourd’hui a besoin d’une jeunesse qui réfléchie pour trouver des solutions dignes à nos problèmes et non qui dénonce sans fin. La jeunesse doit cesser de se poser comme variable isolé du processus de mis en Âuvre de notre émancipation pour se révéler comme enjeu qui oppose le développement au sous- développement. Dans toutes ses composantes, la jeunesse doit reconnaitre que le Mali n’ira nul part sans son adhésion et son accompagnement sincère. En cette période de pessimisme et de découragement qui s’amplifie de toute absence de repère pour les jeunes, quelles soit les épreuves du moment de lui rappeler le sens élevé du sacrifice qui a servi de fer de lance aux bâtisseurs de la nation. Camarades jeunes Le moment est arrivé de ne plus s’assoir et regarder et même d’accepter des pratiques qui entravent le développement économique et social de notre pays en général et de la jeunesse en particulier. Il est temps aujourd’hui plus, que jamais que les grins de thé se transforment en groupe de réflexion sur les sujets récurrents de la société, que les clubs de soutien à Monsieur se transforment en groupe d’action bénévole pour changer et même sauver la face du pays, que le sentiment de sous estimation et de manques de confiances qui prend en otage l’esprit des jeunes soit extirpés. Camarades jeunes Il n’ya pas de petit incendie (tout dépend de la nature du combustible rencontré), il n’ya pas de petit effort. Tout effort compte et l’on ne sait jamais au départ de quelle action apparemment modeste sortira l’événement qui changera la face des choses. l’effort de tout un chacun compte et est nécessaire pour voir les choses autrement. Il est tragiquement vrai que la corruption et la délinquance financière continuent toujours de gagner du terrain et s’installe confortablement dans nos administrations et même dans nos mÂurs. Les différents rapports d’audits présentés par le Bureau du Vérificateur Général ont éloquemment prouvés la croissance en flèche du phénomène dans notre pays :388,09 milliards de manque à gagner de 2005 à nos jours. La corruption avec cet élan est devenue une question de vie ou de mort et il n’est plus étonnant de voir qu’il n’y a plus de santé au Mali, qu’il n’y a plus de bonne formation, qu’il n’ya plus de création d’emploi pour les jeunes et même que les «Â maliens » ne mangent plus a leur faim. Qu’en chaque jeune malien qu’il y ait une révolte contre la montée scandaleuse de la corruption et la délinquance financière chez nous. Mais au delà de la reconnaissance de l’ampleur du phénomène, camarades, l’essentiel n’est pas seulement de créer un consensus autour de sa lutte, mais de créer aussi un consensus autour des valeurs telles que : la rigueur morale, l’intégrité, l’amour ardent du travail, du travail bien fait, le sens élevé du devoir, valeurs qu’il nous faut pour faire face à la corruption et la délinquance financière. Pour une telle entreprise, pour accomplir une telle tâche de génération comme en 1946, comme en 1960, comme en 1991 nous devons comprendre que seul un front d’engagés et de patriotes peut réaliser le plus rapidement et durablement le changement, un changement équitable et non exclusif. Pour la consolidation de la démocratie, chaque jeune du Mali partout o๠qu’il se trouve, ayant l’âge de voter doit contribuer à la bonne réussite des échéances électorales des années avenirs. Dans le choix du futur locateur du palais de Koulouba, la jeunesse doit faire preuve de maturité et de beaucoup de vigilance tout en refusant de voter pour du thé, du teeshirt et même de l’argent dont l’origine est le plus souvent douteuse. Avant de voter un candidat, il est judicieux de chercher à connaà®tre les contours et contenus de son programme de société et de sa moralité chose qui nous permettra camarades jeunes de choisir un Président à notre image, un Président qui partagera nos préoccupations et qui répondra à nos aspirations. Camarades jeunes Le Cercle de Réflexion pour Jeunes (CRJ), une association de jeunes crée en janvier 2007 sous le récépissé N°161 G du DB est apolitique, a but non lucratif et avec une très forte implantation au niveau national. Le CRJ représente un outil intelligeant et légitime qui permet d’aiguiser le sens de responsabilité de la jeunesse, de capitaliser sa disponibilité et de guider ses capacités de mutations vers une participation autonome et responsable à l’Âuvre de la construction nationale. Le CRJ, C’est la lutte contre la sclérose qui règne dans les débats d’idées. Nous invitons tous les jeunes maliens ici présents au Mali et ailleurs à nous rejoindre au CRJ afin de pouvoir ensemble mener le combat pour un Mali plus prospère, qui n’est pas désespéré de ses fils et qui s’assume. Notre combat est celui d’un mouvement uni, d’un mouvement convaincu, de non violence toujours engagé au service de l’action commune, toujours tolérant pour ceux qui dans l’humilité reconnaissent leurs fautes et erreurs et respectent notre peuple dans ses douleurs et ses souffrances. Ce vaillant mouvement reste toujours un mouvement sensible à l’injustice sociale. Camarades jeunes. Qu’en chaque jeune qu’il y ait un respect pour l’autre, une écoute pour l’autre, un amour pour l’autre. Que le Mali soit construit de nos actions, vive la jeunesse une jeunesse responsable et engagée au service du développement de notre chère patrie. Vive le Crjisme. Hamma Cissé Président du bureau national CRJ Tel : 79 05 12 71 / 66 02 40 04
Lutte contre lexcision, une brochure pour sensibiliser
L’excision, un problème de santé publique Publié en Décembre 2010, par Rokia Sanogo, Docteur en pharmacie, spécialiste en Pharmacopée traditionnelle, la brochure est un outil de support et de plaidoyer pour faire de l’excision un problème de santé publique au Mali, en prenant en compte les aspects socio-culturels. Le livret est la synthèse des activités réalisées à Kadiolo à partir de 2002 ainsi que les réflexions menées sur ces activités de promotion de la maternité à faible risque, les divers échanges avec les accoucheuses traditionnelles, les conséquences des Mutilations génitales féminines comme cause des accouchements difficiles. Il s’agit surtout de parler de la santé de la mère et de l’enfant. Selon Rokia Sanogo, la priorité était l’instauration d’un dialogue entre les acteurs sociaux et les leaders religieux. La participation au dialogue politique a ensuite permis de faire remonter au niveau national les expériences positives de lutte contre l’excision réalisées au niveau local. l’objectif était d’apporter une contribution au débat, aux réflexions et aux actions en cours sur la problématique de l’excision. Le défi était de définir avec les différents intervenants des approches plus novatrices et des stratégies plus efficaces et plus utiles en vue de l’abandon progressif de la pratique de l’excision. Appréciant cette initiative l’excision, Mme Keita Joséphine Traoré a rappelé que l’excision était un problème de santé publique et que cette brochure aiderait les acteurs à mieux sensibiliser. La brochure a été grâce au soutien de la coopération suisse au Mali, partenaire principal de l’ONG d’aide au développement de la médecine traditionnelle(AIDEMET). A la conférence, on notait la présence de la coordinatrice du programme national de lutte contre l’excision, Mme Keita Joséphine Traoré, la représentante du Directeur national de la santé, le président de la Fédération malienne des associations des thérapeutes et herboristes du Mali(FEMATH), Souleymane Dolo du groupe PIVOT Santé.