Filentre en concert à Bamako

Qui est Filentre? (Biographie et discographie) Mon vrai prénom est Philippe, mais le public me connaà®t sous le nom de Filentre. Je suis un jeune artiste reggae français. En 2011, j’ai fait un premier album intitulé « Positif », puis récemment j’ai sorti un nouvel EP (mini album) qui s’appelle « Homme Libre ». Pourquoi avoir choisis le Reggae comme genre de music? Quand j’ai rencontré ce genre musical, c’était une évidence pour moi. Le Reggae est une musique basée sur des mélodies fortes, universelles et un rythme qui apaise. Sans parler du message.. Depuis que j’ai écouté Bob Marley pour la première fois j’ai su que c’était ça que je voulais faire. Vous et l’Afrique c’est une histoire ancienne et continue. Comment expliquez vous cela? Oui, j’espère que ce n’est que le début. à‡a a commencé en 2012 avec la Guinée grâce au groupe Banlieuzart qui m’a invité sur un festival. Puis ensuite une tournée entre le Senegal, la Guinée et le Mali. Je ne l’explique pas vraiment, j’ai toujours eu une attirance vers l’Afrique pour son histoire et surtout ses peuples. Puis les africains aiment le reggae, j’ai trouvé mon public ici. Une fois de plus vous êtes Bamako pour un concert. Dans quel cadre s’inscrit il? Et quels en sont les enjeux? Je suis en Afrique pour la promotion de mon nouveau clip « La Riviere Coule » qui a été tourné en Guinée et que vous pouvez voir sur YouTube. Je joue le samedi 23 avril dans le club Radio Libre de Tiken Jah Fakoly à  Niamakoro, Cite Unicef. C’est un concert unique à  Bamako avant de partir en Guinée pour le festival Manifest. Donc rendez vous ce samedi pour une belle soirée reggae ! Quel est votre programme pour l’année 2016? Un nouvel album ! Un album enregistré chez Manjul avec les musiciens du groupe Bamako Rootz. Et donc de nombreux concerts en Europe et en Afrique.

Festival Reggae : 2016 sous le signe de la paix

Les amoureux de la musique reggae du Mali s’apprêtent à  célébrer pour la 11ème fois leur festival dans la capitale malienne. Placé sous le signe de la paix, l’édition 2016 s’ouvre au Carrefour des Jeunes ce jeudi 4 jusqu’au 6 février, avant le grand show du samedi 13 février qui se déroulera sur la pelouse du Musée national du Mali à  Bamako. Lancé en 2005 par Mariam Sangaré alias Sista Mame, le Festival Reggae est le seul événement qui regroupe sur une même scène tous les grands noms du reggae malien tels que Koko Dembele, Pheno, Queen Mamy, et l’initiatrice elle-même, entres autres. Au programme du festival, il faut aussi noter des conférences débats, des concours de chant et des défilés de mode. Les festivaliers découvriront les créations de Mali Mode, Souki style et Tamacali de la célèbre créatrice de bijoux Tetou Gologo. Hommage sera également rendu à  Kalory Sory, qui « a toujours été présent sur la scène du festival, c’est pourquoi nous souhaitons lui rendre hommage à  travers une projection d’images », a déclaré Sista Mame. Avec un budget prévisionnel d’environ 14 millions de francs CFA, le Festival Reggae est organisé chaque année dans des conditions difficiles. « Mes amis et mes parents sont mes premiers partenaires car ce sont eux qui financent en grande partie ce festival » déplore l’initiatrice qui appelle le gouvernement à  beaucoup plus d’investissement dans l’organisation. « Nous souhaitons que le gouvernement nous aide comme c’est le cas en Côte d’Ivoire ». Quant à  la désormais traditionnelle question de la sécurité, Sista Mame assure que la police, la garde nationale et la gendarmerie veilleront au grain. Africa Scène, partenaire logistique, s’est engagé à  faire de l’édition 2016 une édition pleinement réussie.

Koko Dembélé à Sélingué, c’est roots, rock et reggae…

Zone de pêche par excellence, Sélingué est confrontée depuis quelques années à  une reconversion de son économie locale. Les pirogues se vident, et les pêcheurs abandonnent les filets au profit des piques et des dabas utilisés dans les mines d’orpaillage des villages environnants. A Faraba coura (15km de Sélingué), ils sont des centaines à  creuser la terre à  la recherche d’or. Le précieux métal est devenu l’objet de toutes les convoitises avec l’envolée de son cours. Un seul gramme dépasse aujourd’hui 20.000 francs CFA. Parmi ces pêcheurs devenus orpailleurs beaucoup se sont déplacés pour voir chanter Koko Dembélé, invité à  la première édition du Festival de Sélingué. Le reggae man était visiblement aussi attendu que Salif Keà¯ta, Oumou Sangaré et les autres vedettes de la musique malienne. A 58 ans le « Vieux père » n’a rien perdu de sa voix ni de sa virtuosité à  la guitare et aux percussions. Samedi 3 mars dans la soirée 5.000 spectateurs ont assisté à  la prestation du rasta malien dans le cadre somptueux de la rive du fleuve Sankarani. «Â Je pratique l’orpaillage à  Farabacoura. J’aime Oumou Sangaré et Néba Solo mais mon artiste préféré est Koko Dembélé. J’ai pris le billet uniquement pour lui. Ses thèmes sont pertinents de ses thèmes », commente l’un de ces anciens pêcheurs, qui a vibré au rythme des morceaux phares comme « Rasta-man » et « Démocratie fiyè ». La jeune génération de chanteurs maliens à  de quoi s’inspirer.

Bob Marley, 30 ans après, la légende demeure

La date est devenue un symbole pour le mouvement rasta du monde entier. Trente ans après sa disparition, Bob Marley reste l’une des principales icônes du monde contemporain. Sa musique n’a pas vieilli et passe toujours sur les ondes du monde entier, réussissant le pari de séduire les spécialistes du reggae et du dancehall, et les amateurs de bonne musique. Né le 6 février 1945 à  Saint Ann (Jamaà¯que), Robert de Nesta Marley (de son vrai) est d’une mère jamaà¯caine et d’un père anglais capitaine dans la marine. Ce père, Bob Marley ne l’a jamais connu. Il grandit dans le milieu pauvre du ghetto de Trenchtown à  Kingston en Jamaique, o๠il s’intéresse très tôt à  la musique. En 1961, il enregistre son premier titre qui ne rencontre aucun succès, mais Bob Marley continue à  y croire et à  répéter. «Â Il est un bourreau de travail. Il use les musiciens par ses répétitions incessantes et son caractère perfectionniste», explique l’un de ses fans l’ayant suivi sur les scènes de spectacles dans les années 1970. La légende Rasta Sa voix hors du commun, douce et tranquille s’inspirant du rastafarisme en fait le principal ambassadeur du reggae. Il est connu pour des tubes tels que «Â No woman no cry », «Â I shot the sheriff », etc. En 1964, il fonde avec Peter Tosh et Bunny Wailer, le groupe qui sera connu plus tard sous le nom de « The Wailers ». Le groupe signe un contrat avec une maison de production et commence à  produire des morceaux, mais Bob Marley, qui a besoin d’argent, part travailler aux Etats-Unis o๠il suit des cours de théologie. En 1968, il retourne en Jamaà¯que, plus décidé que jamais et commence à  acquérir une certaine réputation grâce à  son charisme, sa voix tendue et expressive, et ses textes engagés. Le groupe signe avec le label Island et sort ses premiers albums au début des années 70, «Â Catch a Fire » et «Â Burnin’ »Â  en 1973. Rapidement, Bob Marley le principal compositeur du groupe se fait remarquer, et en 1974 il enregistre son premier album solo «Â Natty Dread » et même si la pochette de l’album mentionne toujours  les Wailers, force est de reconnaà®tre que la formation à  énormément changé avec notamment le départ de Tosh et Wailer. Le succès est au rendez-vous, Bob n’enregistrera plus qu’en solo, devenant le porte-parole du reggae qu’il a fait connaà®tre dans le monde entier. Les albums s’enchaà®nent «Â Rastaman Vibration » en 1976, «Â Exodus » en 1977, Kaya en 1978…) et le succès ne se dément pas. Mais en 1978, Bob Marley apprend qu’il est atteint d’un cancer. Il supporte sa maladie pendant trois ans sans trop s’en soucier et continue à  se produire en concerts et à  enregistrer des titres qui composent ses deux derniers albums «Â Survival » (1979) et «Â Uprisin » (1980). Sur ce dernier des titres comme «Â Forever Loving Jah » et «Â Redemption Song » constituent des chants d’adieu de Bob à  son public. C’’est donc en pleine carrière musicale, que Bob Marley a été arraché à  l’affection des siens. Le 11 mai 1981 il s’éteint à  Miami. Depuis la légende entamée de son vivant se perpétue et gagne de nouveaux publics. Au Mali, comme dans le monde entier, nombreux sont ceux regrettent sa mort. Très en avance sur son temps, sa vie a été marquée par son combat contre l’injustice.

« Sista Mam », une reggae-woman au service du continent

Le cursus scolaire et universitaire emprunté par la jeune dame ne la prédestinait point à  une carrière musicale. Mais sa passion pour le métier a pris le dessus. Et du coup, Mariam Sangaré est devenue la première femme chanteuse reggae en Afrique de l’Ouest. Diplômée en droit public international (de la Faculté des sciences juridiques et politiques du Mali), Mariam Sangaré est assistante parlementaire à  l’Assemblée Nationale. Connue sous le sobriquet de «Â Sista Mam », elle n’est pas moins une artiste de grande valeur. «Â Sans être contre ma volonté d’embrasser la carrière de chanteuse, mes parents m’ont imposé de terminer mes études. Je voulais tellement ressembler à  Oumou Sangaré, confie Sista Mam, quand je l’ai vu au laboratoire o๠travaille ma mère, je ne me suis pas gênée de lui demander de m’apprendre à  chanter. Mais, elle ne s’est pas aussi gênée de me demander de chercher d’abord à  terminer mes études pour ne pas commettre la même erreur qu’elle. Sa franchise m’a tellement impressionnée que J’ai décidé de mettre en veilleuse ma volonté de devenir chanteuse ». Artiste depuis toujours Animatrice depuis 2004 d’une émission reggae intitulée «Â Kingston Road », sur les antennes de la radio «Â Kayira » de Bamako, Mariam Sangaré est devenue l’une des voix du reggae sur lesquelles il faut désormais compter. Sa carrière de chanteuse remonte à  l‘enfance. C’’est ainsi qu’elle a participé à  des chœurs en studio dans un album du reggaeman Koko Dembélé. Elle a également été aux côtés des artistes reggae comme Ousmane Maà¯, Aziz Wonder, I Jah man Eselem, Sunday et tant d’autres pour des concerts. C’’est aussi à  cette période que Sista Man va devenir adepte de la culture « rastafarienne ». Elle va laisser ses cheveux pousser naturellement. Elle pense que C’’est à  cette époque qu’elle a commencé à  faire la musique avec beaucoup de sérieux. Choriste exceptionnelle, elle a été sollicitée par la plupart des grands noms de la musique reggae du Mali. En 2005, au lieu d’intégrer un orchestre qui fait la musique reggae, Sista Man décide d’intégrer une chorale chrétienne dénommée «Â Ba Antoine ». Cette initiative l’aide à  parfaire ses techniques de chants. Et depuis, en plus du reggae, Sista Man a d’autres cordes à  son arc. Elle a la capacité de faire la musique traditionnelle de son pays. La même année, elle prépare un single «Â Wari Bana », une reprise de son idole Alpha Blondy. Mais, C’’est en 2006, qu’elle va franchir la porte d’un studio pour l’enregistrement de son premier album «Â Mama », dédié à  sa mère. Après avoir enregistré 6 morceaux, dont «Â Afrique et Finkoro », un beau matin, elle constate que son ingénieur de son a disparu de la circulation avec les enregistrements. l’album «Â Afrique » fait découvrir son talent Pour autant, cette mauvaise aventure n’entame en rien la détermination de la jeune artiste. A 26 ans, son premier album, «Â Afrique », sort dans les bacs de en février 2010. Il consacre le début d’une carrière prometteuse pour Mariam Sangaré. Composé de 9 morceaux et parrainé par le reggae man Koko Dembélé, cet album est une interpellation face au sous-développement du continent. Mélange de reggae, dance-hall et de rap avec des influences traditionnelles maliennes, «Â Afrique » est un album au service du combat de son auteur : la revendication de la justice, et de la tolérance. Meurtrie par des décennies d’esclavage et de colonisation, l’Afrique doit se réveiller, pense Mariam Sangaré. Dans cet album, l’artiste établit le paradoxe entre le sous-développement du continent et les richesses dont elles regorgent. l’or, le diamant, l’uranium, la bauxite, le cacao, les forêts, les étendues d’eau, etc. les potentialités sont inestimables, chante l’artiste. Qui interpelle les dirigeants. En clair, nous dit-elle, l’album «Afrique» est comme un cours magistral o๠je parle des richesses du continent, et o๠je dénonce l’image des guerres, des famines, des pandémie, etc. qu’on lui colle. Comment faire en sorte que l’Afrique sorte la tête de l’eau ? En réponse à  cette question, l’artiste recommande une prise de conscience de la jeunesse à  participer aux débats.

Côte d`Ivoire : Tiken Jah Fakoly demande à Gbagbo de quitter le pouvoir

Il faut être démocrate », a déclaré au cours d’une conférence de presse le nmusicien, installé au Mali depuis la crise ivoirienne de 2002. « Tous les candidats ont pu librement faire campagne au Nord, au Sud, à  l’Est et à  l’Ouest du pays. (Alassane) Ouattara a gagné. Gbagbo doit partir. Il ne faut pas tricher », a-t-il dit. « Il faut lui (Gbagbo) trouver une porte de sortie. Nous sommes aujourd’hui dans un village planétaire et quand le monde entier vous parle, vous devez écouter. Il y a eu trop de morts en Côte d’Ivoire. Nous ne voulons plus que le sang coule », a ajouté l’artiste. Selon lui, Laurent Gbagbo « n’a plus » le soutien de toute l’armée ivoirienne. « Le seul soutien de Gbagbo aujourd’hui, c’est la télévision (publique) ivoirienne qu’il contrôle. Le jour o๠il ne contrôlera plus la télé, c’est terminé ». Se disant « inquiet », Tiken Jah Fakoly souhaite que « tout le peuple ivoirien oeuvre pour la paix et le respect des urnes ». S’adressant au « président élu Alassane Dramane Ouattara », il a déclaré: « Il ne doit pas s’éloigner du peuple. Nous serons là  pour toujours dire ce qui ne va pas ». Très engagé depuis le début de sa carrière en 1991, Tiken Jah Fakoly se veut « la voix des sans-voix » grâce au reggae qui permet selon lui « l’éveil des consciences ». Dans sa célèbre chanson « Quitte le pouvoir », il poussait vers la porte de sortie les chefs d’Etat africains au pouvoir depuis de longues années. La Côte d’Ivoire est dans la tourmente depuis la présidentielle du 28 novembre : M. Ouattara a été désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages, mais le Conseil constitutionnel, acquis à  M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et proclamé le sortant président avec 51,45%.

Bob Marley : 29 ans après sa mort, la légende demeure

Le petit soudeur de Kingston Bob Marley est né le 6 février 1945 à  Nine Miles à  la paroisse de St / Ann en Jamaà¯que. Il était le fils d’une jeune jamaà¯caine noire, Cedella Malcolm, issue d’un milieu modeste et d’un officier Britannique blanc, le capitaine Norval Sinclair Marley de la marine britannique. Bob n’a jamais été accepté et reconnu par sa famille paternelle qui déshéritera d’ailleurs son père. Ses parents vivront ensemble quelques années avant de se séparer. Cedella et son fils vivront avec son grand père maternel. Ce dernier, Omeriah Malcom, lui apprendra l’importance de la cellule familiale. Alors qu’il n’avait que 5 ans, Bob sera kidnappé par son père qui l’amènera à  Kingston. Il le confiera à  une vielle dame pour qui le petit fera les courses. Cedella décide alors d’aller à  la recherche de son fils dans la capitale. Elle le retrouve des mois plus tard entrain d’errer dans la rue. La mère de du petit le ramène à  la campagne et l’inscrit à  l’école. Il y passera dix années avant de décider à  tout abandonner un beau matin. Et dira à  sa mère un jour « si je continue de partir à  l’école, je deviendrai un pauvre imbécile parce qu’on ne nous y apprend que des recettes de cuisine. » Il lui remettra ainsi toutes ses affaires d’école pour qu’elle les donne à  quelques à  qui, cela pourrait mieux servir. Ainsi il alla s’essayer dans le métier de soudeur mais pas pour longtemps. En effet, un jour alors qu’il travaillait, un fragment de métal en fusion le toucha à  l’œil et ce fut la fin de sa carrière de soudeur. Il expliqua à  sa mère qu’il se sentait plutôt soulagé, parce qu’il allait pouvoir se concentrer sur sa carrière musicale. Cependant, cette dernière lui conseilla plus tôt de trouver un autre boulot o๠il pourrait gagner de l’argent. Cela n’empêchera pas Bob de s’adonner à  la musique même si à  côté, il devient soudeur. La vie privée de l’artiste En 1966, Bob Marley se marie avec la choriste Rita Anderson. Ils auront trois enfants ensemble et une 4e qu’ils adopteront. Mais, Bob Marley a reconnu 12 enfants au total, issus de ses nombreuses liaisons hors mariage. Parmi eux, il y Ziggy, Damian, Cedella, Ki-Mani, Stephen, Rohan… La plupart de ses enfants ont suivi ses traces et font partie des plus artistes du milieu reggae en Jamaà¯que et partout ailleurs. Bob Marley and the wailers En 1962, Bob Marley quitta la campagne o๠il a toujours vécu avec sa mère pour rejoindre Trenchtown à  Kingston. Il commença des séances de répétitions avec le chanteur jamaà¯cain Joe Higgs. Ce dernier apprenait l’harmonie musicale aux jeunes du ghetto. C’’est d’ailleurs là  bas qu’il fera une rencontre mémorable avec Peter Tosh et Bunny Wailer. C’’est avec ces deux artistes que Bob Marley formera les Wailers (les gémisseurs). Mais avant cette rencontre, l’artiste avait déjà  enregistré des titres tels « Judge Note » « One cup of coffee » et « terroir ». Avec Tosh et Bunny Wailer, ils enregistrent « Simmer down » en 1964 chez sir Coxsonne Dodd du studio ‘One’. Les Wailers ont travaillé dans beaucoup de studio Jamaà¯cains avant de signer chez Island Records de Chris Blackwell en 1972. Le patron de Islands Records fut rapidement convaincu par les nouvelles compositions des Wailers au point de leur offrir mille (1000) livres d’avance sur leur premier album « Catch a Fire » en 1972 et plus tard « Burnin » en 1973, « Natty Dread » 1974. En 1975 le groupe se sépare et adopte un nouveau concept. Celui notamment de travailler certes ensemble parfois, mais chacun gardant son autonomie. Ils s’appelleront désormais, Bob Marley and the Wailers. Ils Sortiront ainsi « Rastaman Vibration » en 1976, « Exodus » 1977, « Babylon By Bus » 1978, « Kaya » 1978, « Survival » 1979, « Uprising » 1980. Le pelé du reggae en Afrique Bob qui a tant chanté l’Afrique et les Africains a toujours nourri l’ambition de faire un pèlerinage sur le continent. Il visita l’Ethiopie en 1978, le Gabon et le Zimbabwe 1980 pour les festivités marquant la célébration de la proclamation de l’indépendance de le dernier cité. Pour l’occasion Bob affréta un bœing 707 pour transporter une sono de trente cinq mille watts (35.000w), douze (12) techniciens. Au total vingt et une tonnes (21) de matériels pour un budget d’un quart de million de dollars américain. Avant cet évènement, l’association luttant contre l’apartheid le sollicita pour un concert en Afrique du sud. Bob accepta et versa les recettes au compte de l’association. Avant sa mort, l’artiste a reçu une médaille à  New York au nom de l’ensemble de la délégation des pays du tiers monde aux Nations Unies. Une récompense pour son combat en faveur des peuples opprimés. En Jamaà¯que il a été distingué de la médaille de l’ordre du mérite, l’une des plus hautes distinctions du pays. Aussi, de nouveaux billets de banque sortiront bientôt avec son effigie là -dessus en Jamaà¯que. Son buste orne plusieurs rues des villes de la Jamaà¯que. Bob a toujours eu cette passion pour l’Afrique. A un journaliste le surnommant le « Pape du reggae », Bob lui répondait qu’il préférait « le Pélé du Reggae », marquant ainsi l’emprunte africaine de son talent. Pélé étant reconnu le roi africain du football à  travers le monde entier. Le MOURASMA, pas en marge de l’évènement à  Bamako Comme chaque année, le mouvement rasta du Mali(MOURASMA), se retrouve ce mardi 11 mai à  l’espace culturel EXODUS (sise au champ hippique) pour un mini festival de commémoration. Au menu : Conférence débat – projection vidéo – concert live avec Koko Dembélé Aziz Wonder, Jahman Eselem Sista mam, Dread Lam falou, Ousmane Maà¯, Hakilima Root etc.