L’émir du Qatar à Bamako

L’émir du Qatar, Son Altesse Cheickh Tamin Bin Hamas Al-Thani est arrivé ce matin à Bamako, dans le cadre d’une visite d’amitié et de travail. Accompagné d’une forte délégation, il a été accueilli par le président Ibrahim Boubacar Keïta et plusieurs membres du gouvernement.

Jeudi, 21 decembre.10 heures 30. L’émir du Qatar atterrit à l’Aéroport International Président Modibo-Keïta Bamako-Senou. À sa descente d’avion, il a été accueilli par le Président Ibrahim Boubacar Keïta avec tous les honneurs. La visite au Mali est la première étape d’une tournée concernant cinq autres pays de l’Afrique de l’Ouest. Au Mali, elle s’inscrit dans le cadre de renforcement des relations de coopération entre les deux pays. Elle intervient après deux visites au Qatar du président IBK. Une première d’amitié et de travail du 22 au 24 septembre et une autre à l’occasion du Forum d’Amérique et du monde islamique qui s’est tenu à Doha du 9 au 11 juin 2014. Le Président IBK et son hôte du jour ont eu un bref entretien au salon d’honneur du pavillon présidentiel de l’aéroport. Une fois au Palais de Koulouba, les deux délégations ont tenu une séance de travail coprésidée par les deux chefs d’États. Au cours de cette réunion, il est prévu une signature de convention dans le domaine de l’éducation de 40 millions de dollars pour le cofinancement avec la BID du projet ‘’Remettre les enfants à l’Ecole ‘’. Une initiative de la Fondation « Education above all » du Cabinet de Son Altesse.

Alors que ce richissime État du Golf est confronté à une crise diplomatique avec ses voisins du Moyen-Orient, qui l’ont mis d’ailleurs sous embargo, l’Afrique de l’Ouest lui apparaît comme une destination à séduire. Des nombreux engagements sur le plan social et économique ont été pris entre les deux pays. Selon la Présidence du Mali, l’émir a assuré au président de la République de la solidarité de son pays et de sa pleine disponibilité à l’accompagner dans ses efforts visant à consolider la sécurité et la stabilité. Le Mali en tant que membre de la Oumma islamique a privilégié le dialogue dans la crise qui oppose le Qatar à ses voisins, qui l’accusent de soutenir le terrorisme.

L’émir continue sa tournée ouest africaine en passant par le Burkina Faso et ensuite la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée-Conakry et le Sénégal.

IBK à la rencontre des Maliens du Sénégal

Cette rencontre du président de la République avec ses compatriotes est la deuxième du genre depuis sa prise de pouvoir. Pour la circonstance, la communauté malienne est sortie pour témoigner son soutien au président IBK. Arborant un t-shirt à  l’effigie du président, les reins noués par une écharpe, Mah Traoré cette sexagénaire ne compte pour rien au monde rater ce rendez-vous. « Quand J’ai appris qu’IBK devait rencontrer la communauté malienne J’ai tout laissé de côté pour être présente » affirme t-elle toute heureuse. Au même moment les cars et taxis déposent des compatriotes aux portes de l’amphithéâtre de l’UCAD II avant de se fondre dans la nature. Dans la salle, la douce voix de Salif Keà¯ta berce l’assistance. Il est 16 heures passées de 30 minutes quand le président de la République avec à  ses côtés la première dame font leur apparition sous les cris de joie de ses compatriotes. l’hymne national retentit, on chante en C’œur, ensuite, le silence règne en maà®tre. Place aux discours. C’’est un Saliou Ndiaye, recteur de l’université Cheick Anta Diop, tout inspiré qui prend la parole. Historien, il fait un compte rendu fidèle des relations d’amitié qui ont existé entre les deux peuples depuis la nuit des temps. Allant de la charte du Mandé aux écrits de Massa Makan Diabaté, il fait l’éloge du « brave peuple malien ». Homme de lettres, ses formules choisies dans la langue de Molière et sa parfaite maà®trise du Latin Grec ont ému IBK. Des difficultés Mais, le président ne tardera pas à  faire face à  la dure réalité quand le deuxième vice-président du conseil des Maliens du Sénégal se met à  égrener les difficultés que rencontrent les Maliens en terre sénégalaise. Il s’agit entre autres, du coût de la carte consulaire (4000 Fcfa), du retard dans l’acquisition de passeport, du taux élevé de mendiants maliens à  Dakar (80%), de la détention de plus de 300 Maliens qui pour la plupart n’ont pas encore été présentés aux juges etc. Le président a rassuré que tout est en train d’être mis en œuvre afin que la coopération entre le Mali et le Sénégal soit un exemple dans la sous-région. En ce sens, il a promis de prendre des mesures incessamment pour trouver des solutions. Toute chose est en bonne voie, car selon lui cette visite a été une réussite sur tous les plans. Cependant, il a, avec le ton ferme qu’on lui connaà®t, demandé aux Maliens de respecter les lois en vigueur dans le pays d’accueil. s’agissant de la situation au nord du Mali, qui était la plus attendue, il a réitéré sa volonté de discuter pour aller vers la paix, à  la seule condition que l’intégrité du territoire soit conservée. La partie a été agrémentée par les prestations des étudiants vétérinaires à  travers des danses et chants et celles des chasseurs traditionnels (Dozo). Le moment le plus émouvant a été la remise à  IBK par Saliou Ndiaye des écrits de son père Boubacar Keà¯ta qui datent des années 1941 et 1942. Cette université qui selon lui « l’a fait », compte élever IBK au rang de docteur Honoris Causa de l’université Cheick Anta Diop dans les jours à  venir.

Rencontre de vérité entre IBK et la direction du RPM cet après-midi ?

C’’est un truisme de dire aujourd’hui que le choix du nouveau Premier ministre est une pilule amère à  avaler pour le parti présidentiel, Rassemblement pour le Mali (RPM). Le parti ne cache pas son incompréhension et sa déception face à  la décision du chef de l’Etat. C’’est justement dans ce cadre que la direction du parti doit rencontrer cet après-midi le président de la République. Il sera question naturellement du choix de Moussa Mara. La direction du parti veut savoir les raisons qui ont amené le président à  jeter son dévolu sur un homme en dehors du parti au mépris du fait majoritaire et définir désormais la ligne de conduite à  tenir désormais face à  cette nouvelle donne politique. IBK trouvera-t-il les mots justes pour convaincre les cadres du RPM à  accepter sa décision fut-elle une prérogative ? La direction du parti franchira-il le Rubicon en déclarant la guerre contre le chef de l’Etat ? Des réponses très attendues par les Maliens. En effet la nomination de Mara à  la Primature a provoqué une onde de choc chez les tisserands. D’aucuns parlent d’un manque de considération du président de la République à  leur égard pendant que d’autres n’hésitent pas à  parler de trahison. La lettre du RPM à  la suite de la nomination de Mara en dit long sur ce sentiment de désillusion. En se bornant à  prendre acte de la décision du président sans féliciter le nouveau Premier ministre, le parti du président désapprouve implicitement sa décision. Visiblement révoltés la décision unilatérale du chef de l’Etat dans le choix du chef de l’exécutif, des responsables du parti entendent riposter. En guise de représailles, ils envisageraient, fort de leur supériorité numérique à  l’Assemblé nationale, de bloquer au niveau du parlement les actions du gouvernement. Le ton a été donné le lundi dernier lors de l’ouverture de la session d’avril de l’Assemblée nationale o๠Moussa Mara a eu droit à  un accueil presque glacial des députés RPM. Aucun d’entre eux n’a daigné l’applaudir. Face à  ces signaux qui ne trompent pas, le successeur de Oumar Tatam Ly a décidé de son propre chef de rencontrer le mardi dernier les responsables du parti. Au cours de cette rencontre, il a reconnu le rôle important, voire indispensable du RPM dans l’accomplissement de sa mission avant de les assurer de sa disponibilité à  travailler avec eux. A cette opération séduction, les responsables du parti majoritaire ont répondu par une attitude plutôt circonspecte. En attentant la rencontre très attendue d’aujourd’hui, une réunion du groupe parlementaire RPM a eu lieu pendant une bonne partie de la matinée d’hier mercredi 9 avril 2014 pour évoquer le sujet.

Mossadeck Bally : « Le Mali a besoin d’attirer plus d’investisseurs »

Journaldumali.com : Que peut attendre le Mali de la présences des opérateurs économiques marocains Mossadeck Bally : Plus de partenariats entre entreprises marocaines et maliennes, essentiellement dans les domaines des infrastructures, que ce soit l’énergie, les routes, les ports, les hôtels et aussi dans le domaine de la formation. Le Maroc investit déjà  dans la finance et les Télécoms au Mali. C’est un partenaire incontournable pour les opérateurs économiques. Peut-on être optimiste sur le climat des affaires au Mali après la crise ? Je peux vous dire que c’est justement dans les pays post-conflits o๠les opportunités se multiplient. Dans notre domaine, l’hôtellerie, nous avons énormément souffert de la crise, au moment du coup d’Etat et le groupe Azala௠a dû fermer deux établissements que nous avons rouvert depuis et 2013 a été une bien meilleure année. Le flux des visiteurs s’est accru en 2013 et nous espérons que cette tendance va se confirmer en 2014. Oui, je suis optimiste et je pense que le Mali attire de plus d’investisseurs, de fonctionnaires internationaux, de diplomates. C’est très bien pour l’hôtellerie et un tas de petits secteurs comme la restauration et les transports, les compagnies aériennes etc… Malgré tout, il faut plus de capacité hôtelière pour accueillir tout ce monde et donc plus d’investissements pour que la destination Mali redevienne attractive. Envisagez-vous d’exporter le groupe Azala௠au Maroc un jour ? Pour le moment, le Maroc ne fait pas partie de notre vision stratégique de développement, mais nous voulons d’abord consolider le groupe. Peut être que dans un futur proche, nous nous tournerons vers le Maghreb, mais pour le moment, nous nous concentrons sur l’Afrique de l’Ouest parce que les opportunités et les défis sont là . ?

Guerre au Nord: les leaders communautaires du nord s’engagent

Il s’agissait pour Ousmane Sy d’écouter les leaders communautaires du nord sur les questions liés à  l’opération militaire, à  l’organisation du secours humanitaire aux populations qui ont souffert de l’occupation, à  la réconciliation des C’œurs et des esprits dans cette partie du pays. La rencontre qui s’est déroulée au Palais à  Koulouba est une initiative personnelle du Président de la République par intérim, Dioncounda Traoré. Il est indispensable, selon les autorités du Mali, d’impliquer au plus haut point les responsables locaux des régions en proie depuis plusieurs mois à  une crise militaire et sociale sans précédent. Ceci, dans un premier temps, en vue du retour de l’administration dans les zones libérées du joug des terroristes et narcotrafiquants et la pacification totale du nord. «Après la guerre, il va falloir qu’on s’asseye et qu’on parle entre nous », a déclaré Ousmane Sy qui estime qu’il est on ne peut plus urgent de pouvoir organiser la vie des populations locales et leur venir en aide. La deuxième priorité, a-t-il poursuivi, est le dialogue entre les fils du pays afin de panser au plus vite les blessures du passé et recommencer à  vivre ensemble. Craintes de guérilla Les représentants des communautés du nord du Mali se sont fait l’écho des préoccupations évoqués ces derniers temps. A savoir sur la suite des opérations, maintenant que les grandes villes sont libérées mais aussi et surtout sur la possible et fort probable réaction des islamistes armés. Le député Abouzeidy Ousmane Maà¯ga, élu à  Gao, s’inquiète ainsi du fait que les combattants djihadistes se soient pour ainsi dire évanouis dans la nature depuis le lancement de «l’opération Serval». La plupart, selon lui n’ont pas quitté le territoire malien, mais se sont plutôt réfugiés dans des villages aux alentours des localités qu’ils ont fui.«Ils ont l’intention de mener une sorte de guérilla et de continuer à  terroriser les populations. Il faut qu’ils soient totalement neutralisés pour éviter cela », a-t-il préconisé. L’importance de la communication et de l’information des populations a également été évoqué. Selon les élus, il urge de sensibiliser les populations pour qu’elles évitent de faire l’amalgame et de poser des actes qui compromettront durablement le «vivre ensemble». Pas de négociation avec les groupes armés D’un avis unanime, les leaders communautaires ont apprécié la démarche du Président de la République à  leur endroit. Ils se sont dits engagés pour la réconciliation nationale, seule cause pour laquelle chacun devra se battre à  présent. «Ceux qui se sont trompés en un moment en se basant sur du faux, nous devons les ramener dans nos rangs et faire en sorte qu’ils se décident à  servir l’Etat malien» a déclaré le député de Ménaka, Bajan Ag Hamatou. Pas question cependant de négocier avec « ceux qui ont pris les armes contre le Mali», a-t-il ajouté.

Conférence ministérielle sur l’environnement : le défi du consensus

En prélude à  la 4ème session extraordinaire de la Conférence ministérielle africaine sur l’environnement, une rencontre préparatoire des experts s’est ouverte ce lundi 12 septembre 2012 à  Bamako. C’’était sous la présidence de Tiémoko Sangaré, ministre de l’Environnement du Mali. Les 57 Etats africains étaient donc représentés à  la rencontre préparatoire à  de ce grand rendez-vous. En effet, malgré la croissance économique remarquable enregistrée par certains pays africains ces dernières années, le continent souffre toujours de la persistance de la pauvreté, du chômage, et reste surtout vulnérable face aux risques environnementaux. C’’est pourquoi cette rencontre planchera sur les aspects environnementaux du continent en définissant une ligne d’action commune des Etats contre le fléau du changement climatique. Il sera question pour les experts de discuter de la décision prise par les chefs d’Etats lors du sommet de Malabo. Ce sommet, faut-il le rappeler, a invité le continent à  se mobiliser autour d’une position commune dans la perspective de la Conférence des Nation Unies sur le Développement durable (Rio+ 20). «Â Il est temps que l’Afrique identifie et s’accorde sur ses besoins, priorités et défis spécifiques et les exprime à  travers une position commune sur la Gouvernance internationale de l’environnement en vue d’assurer la pleine réalisation des trois piliers du développement durable, à  savoir l’économique, le social et l’environnemental », a indiqué le ministre malien de l’environnement. Le Ministre Tiémoko Sangaré a, par ailleurs, exhorté les experts à  prendre en compte quelques défis dont notamment, le cadre actuel de la Gouvernance internationale de l’environnement qui, par sa forte demande sur des ressources humaines, institutionnelles et financières, pénalise l’Afrique. Aussi, il y a l’insuffisance des ressources (matérielles et financières) pour la mise en œuvre des programmes au niveau national, et l’intégration de la durabilité environnementale dans les plans nationaux de développement. Notons qu’en juin 2012 se tiendra à  Rio de Janeiro (Brésil) la Conférence des Nations Unies sur le développement durable. Pourvu que, une fois de plus, les recommandations qui seront issues de cette rencontre ne restent pas lettre morte dans les tiroirs. Car, à  ce jour, la kyrielle de recommandations n’a diminué en rien les méfaits des changements climatiques sur l’Afrique, première victime de ce phénomène.

Bamako, à gauche, toute !

Prendront part à  ces assises, plusieurs formations politiques engagées dans les luttes sociales pour une justice équitable, et un monde antilibéral. Il s’agit notamment du Parti communiste sud-africain (vieux de plus de 80 ans), le Parti Africain pour l’Indépendance du Burkina Faso, le Parti communiste du Soudan (aussi vieux 80 ans), le Parti social démocrate du Kenya, le Parti de la Gauche Suédoise etc. Au cours de leurs débats à  Bamako, les responsables de ces formations politiques discuteront des thématiques aussi d’actualité que « le développement d’une efficace structure africaine autre du concept « Rà‰SEAU GAUCHE », « les administrations centrales et régionales », les liens avec le «Global diaspora africaine progressive ». « Dessiner un autre monde » La rencontre de Bamako se veut une manifestation majeure répondant à  une volonté des formations politiques de Gauche de dessiner un projet commun, de jeter les bases d’une fusion politique, idéologique et organique entre toutes les forces de Gauche. Le défi pour elles, est de donner corps à  un modèle d’intégration économique et social en rupture avec le néolibéralisme qui engendre des crises de toutes sortes. l’exemple de la réussite du combat de la Gauche d’Amérique Latine se révèle aujourd’hui comme une référence pour les partis africains de la Gauche. La victoire des forces de Gauche au Venezuela, en Equateur, au Brésil, au Nicaragua, en Bolivie, au Chili, en Argentine, etc. constitue pour la Gauche africaine un motif de croire en la lutte. « l’échec cuisant du modèle néolibéral, la déroute idéologique des intégristes de la doxa monétariste du FMI et de la Banque Mondiale, et le refus des secteurs progressistes du monde entier du système capitaliste, ouvrent une nouvelle ère de coopération entre l’Afrique et l’Amérique Latine » pense un responsable du Comité d’organisation de la rencontre. Qui retient le caractère séduisant de la réussite de la Gauche américano-latine. Cette coopération entre l’Afrique et l’Amérique, explique notre interlocuteur, est basée sur les échanges d’expérience dans la construction de nouveaux espaces, la formation de consciences nouvelles pour bâtir un type nouveau de société plus conforme aux aspirations de nos peuples ». Comment bâtir pour l’Afrique un nouveau monde plus juste, et antilibéral ? Comment faire échec aux politiques néolibérales en cours dans nos Etats ? La rencontre de Bamako prévoit de sérieuses réflexions sur la question. La rencontre des partis de Gauche à  Bamako le cadre propice de discussions, d’échanges, de dialogue pour proposer des analyses, et élargir les mobilisations et les actions. Il s’agit donc d’obtenir des progrès sur les enjeux liés à  la démocratie en Afrique, notamment sur le rôle qu’y joue la France, en particulier autour des questions électorales.

Guinée : Le nouveau président de la CENI est-il incorruptible ?

Pourquoi cette rencontre secrète nuitamment organisée autour de Tibou Kamara dans le bureau de ce dernier à  la présidence impliquant le n° 1 de la CENI, un richissime homme d’affaires favorable au candidat de l’UFDG et un diplomate étranger connu pour ses prises de position communautaristes? Que se sont-ils dit? De quoi s’agit-il? Combien l’ont-ils promis? Combien a t-il perçu ? Si rien n’a filtré de cette rencontre sur fond de complot, de corruption… du nouveau Président de la CENI, c’est le lieu de rappeler ici que le général Siaka Toumany Sangaré qu’on présente souvent comme un expert des élections a participé à  l’organisation des scrutins calamiteux au Togo et ailleurs sur le continent, suivis de contestation et de violences. Faut-il encore porter confiance au général Siaka Toumany Sangaré ? Désormais suspecté de partialité pour avoir participé à  une rencontre secrète avec les proches de Cellou Dalein Diallo, l’Alliance Arc-En-Ciel devrait sans tarder recuser le général Siaka Toumany Sangaré qui n’est plus digne de confiance, bref demander sa destitution. Quant au diplomate Hassan Barry, ambassadeur du Mali à  Conakry, soumis au devoir de réserve, au strict respect de l’image et des intérêts de son pays dont il est le représentant, interdit de s’immiscer dans les affaires intérieures de la Guinée, c’est cet obscur avocat malien qui a été recruté par le rétgime de feu général Conté contre le leader du RPG lors du procès du Pr. Alpha Condé. Sans perdre le temps, au nom de la fraternité, de l’unité et de la solidarité des peuples guinéen et malien, le Président Amadou Toumani Touré devrait le rappeler à  Bamako car, il n’est pas digne de confiance et vient de ternir l’image de marque de son pays. A propos de Tibou Kamara pris plusieurs fois en flagrant délit, au nom des principes d’impartialité, le général Konaté devrait inviter ses collaborateurs notamment le Ministre d’état à  la présidence à  observer la neutralité dans cette sensible de l’évolution socio-politique du pays. L’opinion publique guinéenne a le droit de savoir les raisons de cette conclave entre partisans de Cellou Dalein Diallo et le général Siaka Toumany Sangaré organisée tard dans la nuit qui porte désormais atteinte à  l’impartialité, à  la neutralité… du Malien. Un officier supérieur guinéen ne pouvait-il pas assurer la présidence de la CENI en lieu et place du général malien?,Brillants, intelligents, compétents…, la Guinée connaà®t de nombreux vaillants soldats. Le général Mathurin Bangoura, Ministre des Transports, le général Aboubacar Sidiki Camara « Idi Amine », chef d’état major général adjoint des armées, le général Siba Lohalamou, Ministre de la Justice pour ne citer que ceux là , ne seraient-ils pas mieux que le général malien Siaka Toumany Sangaré?

Jeune Chambre Internationale (JCI) du Mali : bientôt la rencontre des universitaires

En prélude à  l’évènement, la Jeune chambre universitaire (JCUI) Bamako espoir a organisé une conférence. La rencontre qui a eu lieu au siège de l’organisation (à  Lafiabougou) s’est déroulée en présence du Sénateur Mountaga Soumaré, président national de la JCI et de Amadou Diarra, président de la JCI universitaire Bamako Espoir. La JCI Mali en actions La Jeune chambre internationale universitaire Bamako Espoir, structure estudiantine de la JCI, regroupe en son sein des étudiants des différentes facultés et grandes écoles de Bamako. A son actif elle a réalisé de nombreux projets au bénéfice de la communauté globale en général et de la communauté estudiantine en particulier. A l’occasion de la fête de Noà«l, l’organisation fait des dons de jouets aux enfants du Centre d’accueil et d’orientation d’enfants de Bamako, des dons de savons et de matériels d’assainissement, des dons de fournitures scolaires. En outre, la JCIU Bamako Espoir réalise dans son volet « Culture plus », des conférences sur la culture et la responsabilité sociale suivie d’une visite du Musée National au bénéfice de la communauté scolaire et estudiantine, et des opérations don de sang. Les objectifs de la RIO Initiée par la JCI universitaire Bamako espoir, la rencontre Internationale de organisations universitaires des JCI d’Afrique se veut comme un cadre d’échanges de la jeunesse africaine. Elle vise l’harmonisation des textes et l’intégration entre les organisations universitaires d’Afrique. Ces objectifs s’étendent sur la promotion de la jeunesse malienne à  travers le renforcement des capacités individuelles. Mieux, la RIO entend contribuer à  l’entente et à  la coopération sous-régionale et faciliter l’intégration et l’insertion des membres au sein de la communauté internationale à  travers une participation active à  toutes les activités prévues. Intégration sous-régionale Selon Amadou Diarra, président exécutif de JCIU Bamako espoir, l’un des intérêts de la RIO pour la jeunesse malienne, est que, le projet rentre dans le cadre de l’ « internationalisme pour développer chez chaque membre une prise de conscience sur l’intégration sous régionale qui aujourd’hui est indispensable au developpement de l’Afrique ». En outre, dira-t-il, la RIO offrira aux différentes jeunesses participantes, les moyens de développer leur aptitude à  diriger, la responsabilité sociale et l’esprit d’entreprise nécessaires pour effectuer des changements positifs. la JCI présente sur le continent ; promouvoir le leadership A noter que les premières éditions de la JCIU d’Afrique qui se sont tenu à  Bamako (en 2005) puis à  Ouagadougou (en 2006), à  Yamoussoukro (2007), à  Kindia (Conakry en 2008), ont été d’un succès réel. Invité pour la circonstance, le président de la JCI du Sénégal, Cheick Soumaré a rappelé quelques missions de la JCI.. Pour lui, l’organisation mobilise beaucoup d’énergie pour participer au developpement du continent. Toute fois, signalera t-il, l’organisation à  travers ses propositions d’idée s’investit à  apporter des changements politiques. A en croire les responsables de la JCI, l’organisation entend mener un paquet d’activités à  l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance du Mali. Et la RIO en est un. Rappelons que la JCI est une fédération mondiale de jeunes leaders et entrepreneurs qui a pour vision d’être le principal réseau mondial de jeunes citoyens actifs. C’’est une organisation qui, à  travers ses missions, offre des opportunités de développement aux jeunes en leur donnant la capacité de créer des changements positifs.

Assises Nationales de la jeunesse 2009 : Quel espoir pour les jeunes du Mali ?

Pendant 3 jours, le Mali vibrera au rythme d’un événement auquel beaucoup des jeunes s’attendent. Les Assises nationales de la jeunesse « serviront de véritable levée de bouclier dans l’optique de réaffirmer la détermination des jeunes, à  participer pleinement dans le développement du pays » a indiqué, le président du Conseil national de la Jeunessse, M. Sirima Traoré. Initié par le Ministère de la jeunesse en partenariat avec la Banque Mondiale, l’objectif fondamental de cet évènement est de trouver une vision commune et consensuelle pour accélérer la participation des jeunes dans le processus de développement du pays. Selon le Directeur national de la jeunesse, M. Drissa Guindo, il débouchera ensuite sur l’élaboration d’une politique nationale cadre en faveur des jeunes. Les prochaines assises feront aussi le point de la situation actuelle des jeunes. Pour favoriser leur participation active dans tous les aspects de la vie socio-économique de la nation, les questions d’emploi, de chômage, d’orientation seront évoquées. « Les assises tenteront d’apporter des solutions aux problèmes de la jeunesse malienne». 80 millions de francs, c’est le coût estimé de ces assises, a précisé le conseiller technique du Ministère de la Jeunesse, M. Bathily… Assises 2009 : Quel espoir pour les jeunes en 2009 ? Les préparatifs des Assises nationales de la jeunesse ont démarré depuis mars 2008 avec des concertations régionales entre le 20 mai au 17 juin. Se félicitant du remarquable travail abattu par les différents points focaux (désignés au niveau de chaque département ministériel) dans l’organisation, le directeur national de la jeunesse a laissé entendre que, les prochaines assises seront, sans nul doute, couronnées de succès. « Elles seront le résultat, l’aboutissement d’un processus d’intenses travaux, enclenché depuis mars 2008 ». Mais, certains jeunes, à  l’image de Boubacar Bah (promoteur immobilier), voient en l’évènement un véritable folklore et gâchis. « l’évènement ne contribuera en rien à  inverser la tendance actuelle. Les jeunes du Mali ont de tout temps, été des laissés pour comptes ». D’autres pensent que 80 millions de francs CFA auraient pu financer une centaine de micro-projets au profit des jeunes. Car cela contribuerait à  réduire de manière significative la demande d’emplois des jeunes. Malgré tout, ce sont près de 300 jeunes qui prendront part aux prochaines Assises Nationales de la jeunesse.