Attentat de Bamako : Les représentions françaises ferment leurs portes

Du coup, C’’est la psychose qui a gagné la petite communauté française résidant au Mali. Le suspect tunisien répondant au nom de Sennon Béchir, 25 ans, auteur de l’attentat manqué du 5 janvier dernier contre l’ambassade de France à  Bamako, pensait avoir commis un acte de grande portée, mais son coup d’essai n’est au final qu’un coup de pétard, car la grenade qu’il a explosée a fait 4 blessés et pas de morts fort heureusement. Son sort se trouve désormais entre les mains des services de sécurité maliens qui l’ont interrogé sur son acte. Selon l’individu lui-même, il aurait suivi un entrainement avec des éléments d’Al-Qaà¯da au Magreb Islamique(Aqmi). Après quelques mois, d’entrainement et de lavage de cerveau, les dirigeants d’Aqmi auraient jugé qu’il ne serait pas un bon terroriste. Il fut semble t-il renvoyé des rangs. Très déçu, il commettra son forfait quelques mois plus tard au Mali contre l’ambassade de France au Mali, il aurait voulu faire croire à  ses camarades d’Aqmi, que sans eux, il pouvait atteindre l’ennemi. Les français du Mali inquiets Au lendemain de l’attentat, tous les services français de Bamako, dans la capitale malienne, ont été fermés jusqu’à  nouvel ordre. De l’ambassade de France au Centre culturel français en passant par le consulat, le lycée français situé entre le musée et le parc national du Mali. « La fermeture de ces services aura forcément des conséquences sur les activités de certains operateurs économiques maliens, sur les élèves et étudiants et autres immigrés chercheurs de visas, pour se rendre en France et en Europe. La petite communauté française reste inquiète malgré les déclarations du ministre de la sécurité intérieure.