ICRISAT: Un nouveau projet pour améliorer la productivité et la résilience des cultures

Du 11 au 12 février 2020 s’est tenu à Samanko, au Mali, un atelier de lancement d’un projet pour l’amélioration de la productivité des cultures et la résilience au climat pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle au Mali (APSAN  -Mali). Réunis au Centre régional de l’CRISAT pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale, 80 acteurs des domaines de la recherche, de la vulgarisation, de la production de semences, transformateurs et fournisseurs d’intrants agricoles ou encore partenaires au développement ont pris part au lancement. Des délégations internationales ont également participé aux travaux de l’atelier. Financé par la Délégation de l’Union européenne au Mali pour une période de cinq ans, ce projet de recherche – développement sera mis en œuvre dans les régions de Sikasso, Koulikoro, Kayes et Ségou. Il devrait toucher 10 000 bénéficiaires directs et 30 000 de manière indirecte. L’objectif dans les communes ciblées est d’augmenter la productivité agricole de l’arachide, du niébé, du mil et du sorgho face à la croissance démographique et au changement climatique. Selon les chiffres avancés par le Directeur général de l’Institut d’économie rurale (IER), la population du Mali atteindra 30 millions d’habitants en 2035, dont la majorité sera selon lui en zone rurale. Le projet doit également améliorer la résilience des petits exploitants au changement climatique ; permettre de réaliser plus efficacement les échanges de matériels génétiques et de données à l’échelle régionale et renforcer durablement l’équipe de recherche en sélection des cultures susmentionnées au Mali.

Energie, eau et climat : la Banque Mondiale promet 121 milliards

L’accès à  l’eau potable demeure encore un souci pour certaines populations, un chantier auquel veut s’attaquer le gouvernement rapidement avec l’appui de la Banque Mondiale, partenaire clé du Mali. D’abord en alimentant en eau potable à  partir de la station de Kabala près de 610 000 bénéficiaires directs pour la composante IDA du projet Kabala. 390 000 personnes de plus, pourront avoir accès à  l’eau par branchement, malgré une faible pression de l’eau et un service intermittent, un service qui sera assuré 24h/24h. Relance économique Elle fait partie des priorités du gouvernement au sortir de la crise, c’est pourquoi un deuxième accord, d’un montant de 100 millions de dollars vise à  atteindre les objectifs de relance fixés par le gouvernement selon son Plan pour la relance durable du Mali (PRED) pour la période 2013 – 2014. Ce projet concerner aussi la réhabilitation de certaines infrastructures publiques locales et des activités productives, pour pour la fourniture de services dans les zones affectées par la crise au Mali. Enfin, un troisième accord prévoit 21,4 millions de dollars, pour financer la gestion des ressources naturelles et minières et la résilience ou adaptation aux effets négatifs du changement climatique. «Il s’agit avant tout de renforcer les capacités du système d’information et de prise de décision des acteurs, dans le contexte de l’adaptation au changement climatique» a indiqué Fily Bouaré Sissoko, ministre de l’Economie et des Finances lors de la de signature desdits accords.