Baccalaureat 2022 : un taux d’admission de 20,38%

Fin de suspens pour les candidats au Baccalauréat, session de juillet 2022. Sur un total de 161.636 candidats, on note 32.941 admis, soit un taux de réussite de 20,38% contre 39,23% en 2021. Ce jeudi à 16h, comme indiqué la veille le ministère de l’éducation nationale a proclamé les résultats officiels.

Le 18 juillet 2022, il y a un mois jour pour jour, 181.386 candidats inscrits dont 161.636 se sont présentés dans 424 centres d’examen du pays prenaient part aux premières épreuves du Baccalauréat malien session 2022. Sur un total de 161.636 candidats, on note 32.941 admis, soit un taux de réussite de 20,38% contre 39,23% en 2021.

Avec la manière dont les épreuves se sont déroulées cette année, certains s’attendaient déjà à cette baisse du nombre d’admis. Un dispositif sécuritaire impressionnant avait été mis en place par le département de l’éducation, dans le cadre de la lutte contre la fraude, la fuite et les faux sujets aux examens à grands tirages.

A noter que les trois premiers nationaux sont de la série sciences exactes et ont obtenu chacun 17 comme moyenne d’admission.

 

Présidentielle 2018: Résultats définitifs du 1er tour

Les résultats définitifs du premier tour de l’élection présidentielle ont été proclamés ce mercredi par la Cour Constitutionnelle. Un second tour est confirmé, remake du duel de 2013 entre le président sortant Ibrahim Boubacar Keita et le candidat de l’URD Soumaila Cissé

Ibrahim Boubacar KEITA (41,70%)

Soumaïla CISSE (17, 78%)

Aliou DIALLO (8,03%)

Cheick Mohamed Abdoulaye Souad dit Modibo DIARRA (7,39%)

Housseini Amion GUINDO (3, 90%)

Oumar MARIKO (2, 33%)

Modibo KONE (2, 29%)

Choguel Kokalla MAÏGA (2,18%)

Harouna SANKARE (1, 80%)

Mamadou Oumar SIDIBE (1,70%)

Modibo SIDIBE (1,42%)

Kalfa SANOGO (1,22%)

Mamadou DIARRA (1,13%)

Modibo KADJOKE (0,95%)

Moussa Sinko COULIBALY (0,95%)

Adama KANE (0,82%)

Daba DIAWARA (0,72%)

Mountaga TALL (0,64%)

Dramane DEMBELE (0,59%)

Mohamed Ali BATHILY (0,55%)

Hamadoun TOURE (0,54%)

Niankoro Yeah SAMAKE (0,52%)

Mamadou TRAORE (0,49%)

Madame Djénéba N’DIAYE (0,38%)

BAC 2016: 24,28% d’admis

Les résultats du baccalauréat 2016 ont été affichés depuis ce matin, 10 heures dans les académies et les lycées. Selon le Professeur Mohamed Maïga, Directeur du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), le taux d’admission de cette année s’élève à 24,28% contre 19,99% en 2015. On rappelle que ce sont 116 510 candidats qui se sont inscrits  pour l’examen de juin 2016. Parmi ce nombre seulement 102 854 candidats ont composé et 24 974 sont proclamés admis au baccalauréat.

Léger mieux

Le taux d’admission est donc légèrement au dessus de celui de l’année dernière. Selon le Professeur Maïga, les raisons de cette augmentations s’expliquent par le fait que les responsables d’écoles se sont inscrits dans l’action du ministère de l’Education nationale, celle de travailler à rehausser le taux d’admission des candidats au Bac. En effet, les candidats réguliers, c’est à dire ceux qui sont inscrits dans un lycée et ont suivi les cours durant toute l’année, ont atteint un pourcentage de 29, 20%. Concernant, les candidats libres (personnes qui s’auto-forment), ils sont à 11% du taux d’admission. « C’est tout le contraire de l’année dernière. Cette année le taux d’admission a dépassé les 20% grâce aux candidats réguliers. C’est ce qui arrive dans un pays où le système scolaire est en marche », explique le Directeur.

BAC 2014: seulement 16,24% de taux de réussite

Les résultats du Bac 2014 sont tombés samedi soir. Dans les rues comme dans les cybercafés, et les établissements, l’émotion était palpable chez les candidats. Le téléphone de certains d’entre eux ne cesse de sonner. A l’autre bout du fil, parents et amis veulent avoir des nouvelles. Quand certains explosent de joie après avoir vu leur nom sur la liste des admis, les candidats malheureux s’effondrent ou pleurent. Idrissa Keita, candidat malheureux se dit surpris de son résultat. « Au cours de l’année scolaire, j’ai eu 12,85 de moyenne. Malgré les conditions difficiles dans lesquelles nous avons travaillé à  l’examen et bien que les épreuves soient abordables, je n’ai pas réussi» dit-il. « C’’est ma première fois de passer le bac, je suis admise avec mention passable. Je manque de mots pour exprimer ma joie » soupire Korotoumou Tounkara du lycée Fily Dabo Sissoko. Les statistiques dans les régions Selon les statistiques, C’’est le district de Bamako qui arrive en tête avec 7003 admis. Les académies d’enseignement des rives gauche et droite de la capitale, affichent respectivement 13,59% et 16,15%. La région de Koulikoro occupe la deuxième place avec 3966 admis soit un pourcentage de 23,13%. Ségou a enregistré un taux d’admission de 21,56%, tandis que Kayes affiche un taux de 12,07%. Sikasso a un taux de 13,63% pour 2337 candidats admis. La région de Mopti avec 1072 admis enregistre 6,25%. A Tombouctou, 381 admis soit 2,22%. Le taux le plus bas a été enregistré dans la cité des Askia avec 212 soit 1,24%. A l’échelle nationale, le taux de réussite est de 16, 24%. A noter que le bac 2014 est certainement une édition particulière. Fuites de sujets, démarrage tardif des épreuves, conditions exceptionnelles de composition, erreurs dans les sujets distribués qui doivent être changés et les épreuves reprises. Un travail de secrétariat (impression du sujet et duplication en centaines de milliers de copies), qui en principe se fait en plusieurs semaines, a dû être abattu en quelques heures. Conséquences, un retard de plus de trois heures dans le début de l’examen le premier jour. Dans la grande majorité des centres, les candidats ont ainsi passé leurs épreuves du jour jusqu’à  tard dans la nuit, jusqu’au delà  de 22heures, comme à  Kalabancoro.

DEF 2014, les chiffres s’améliorent

De 33% en 2013, ils sont montés à  près de 43% pour l’année académique 2014. Sur les quelques 220.000 inscrits à  l’examen, ce sont exactement 87.843 candidats qui ont été admis aussi bien dans les épreuves classiques qu’arabes, selon le directeur adjoint du Centre national des examens et concours de l’éducation (CNECE), Ilo Diallo. Une satisfaction pour les acteurs de l’école ainsi que pour les élèves et leurs parents. Les incidents qui ont émaillé l’organisation des épreuves du Diplôme d’Etudes Fondamentales, n’auront donc pas eu d’incidence négative sur les résultats. On se souvient que le déroulement de l’examen avait été perturbé par des fraudes qui avaient obligé le département à  faire changer les épreuves. De nombreuses fuites de sujets avaient été relevées alors que Mme Togola Jacquelline Marie Nana, Ministre de l’à‰ducation Nationale, avait placé ces examens sous le signe d’une « session sans fuite de sujets, sans fraude, au cours des épreuves et sans faux et usage de faux à  la correction ». Une bonne moyenne nationale Les résultats de Bamako ont également connu une nette amélioration. Sur 30 277 candidats inscrits pour l’académie d’enseignement de la rive gauche, 29.506 ont effectivement composé pour un taux de réussite de 31,10%. Sur la rive droite, ils ont été 29.294 à  composer sur 29 850 inscrits. Le taux de réussite y est de 36,02%. Les meilleurs chiffres se retrouvent à  l’intérieur du Mali avec les académies d’enseignement des régions de Tombouctou et Gao qui affichent respectivement des taux de 80,11% et 70,46%. Celles des rives gauche et droite de Bamako détiennent le taux le plus bas avec respectivement 31,10% et 36,02%. A l’académie de Kati, on se félicite des 48,78% d’admis tandis qu’à  Sikasso le taux de réussite est de 33,74%. Des poursuites judiciaires Les fraudes qui avaient été relevées lors de l’examen ne resteront pas sans suite. Une enquête a en effet été diligentée par le ministère et les autorités policière ont procédé à  des centaines d’arrestations (les incidents du bac sont également concernés). Pour décourager définitivement les fraudeurs et leurs complices, les sanctions risquent d’être lourdes. Du côté de la justice, le Procureur Daniel Tessougué entend jouer son rôle. Il a qualifié les fraudes massives qui ont caractérisé les examens de fin d’année (DEF, Bac) de «crime contre l’avenir du Mali». C’était au cours de l’ouverture des travaux de la Cour d’assises de Bamako, ce lundi 07 juillet. il a ainsi annoncé avoir instruit l’ouverture d’une enquête pour que toutes les responsabilités au plan pénal soient situées. Il assure que les parents complices seront traités avec la même rigueur que les agents publics impliqués dans cette histoire.

Liste des 147 députés validée par la Cour Constitutionnelle

1. Mamadou DIARRASSOUBA 2. Yiri KEITA 3. Bakary FOMBA 4. Daouda COULIBALY 5. Sékou Fantamadi TRAORE 6. Mody N’DIAYE 7. Sidi FOMBA 8. Adama KANE 9. Amadou DIEPKILE 10.Bocari SAGARA 11.Yagama TEMBELY 12.Soumaà¯la CISSE 13.Dédéou TRAORE 14. Bajan Ag HAMATOU 15.Aà¯chata Alassane CISSE 16.Mohamed Ould MATALY 17. Ahmoudene Ag IKNASS 18. Ahmada Ag BIBI 19. Aà¯cha Belco MAIGA 20. Mohamed Ag INTALLA 21. Mahamadou CISSE 22. Moussa CISSE 23. Cheick Oumar KONATE 24. Modibo SOGORE 25. Bakary MACALOU 26. Boubacar dit Djankina SISSOKO 27. Kissima KEITA 28.Makan Oulé TRAORE 29.Mody FOFANA 30.Dioncounda SACKO 31.Aà¯ssata HAIDARA 32. Boubacar SISSOKO 33.Ousmane BATHILY 34.Cheick Tahara NIMAGA 35.Mamadou Alpha DIALLO 36.Modibo Kane CISSE 37.Mamadou TOUNKARA 38.Drissa NOMOKO 39.Mohamed TOUNKARA 40. Mahamadou GASSAMA 41. Ahamadou SOUKOUNA 42.Issaka SIDIBE 43. Labasse KANE 44.Mamadou dit N’Fa SIMPARA 45.Mahamadou Lamine WAGUE 46. Mahamadou KEITA 47.Soiba COULIBALY 48. Mamadou CISSE 49. Souleymane SOUMANO 50.Bourama Tidiane TRAORE 51.Toumany DIARRA 52.Tiassé COULIBALY 53.Seydou COULIBALY 54.Yaya KONARE 55.Ousmane KOUYATE 56.Sériba DIARRA 57.Niamé KEITA 58.Babba Hama KANE 59.Moussa BADIAGA 60.Rokia TRAORE 61.Seydou TRAORE 62.Bakary DIARRA 63.Salia TOGOLA 64.Mahamadou Habib DIALLO 65.Guédiouma SANOGO 66.Yacouba Michel KONE 67.Zoumana N’Tji DOUMBIA 68.Siaka SANGARE 69.Seydou DIAWARA 70.Bakary DOUMBIA 71.Bréhima BERIDOGO 72.Souleymane OUATTARA 73.Oumar MARIKO 74.Bafermé SANGARE 75.Souleymane DIARRA 76.Nanko Amadou MARIKO 77.Abdoulaye DEMBELE 78.Bakary KONE 79.Dotian TRAORE 80.Abdou AGOUZER 81.Mamedi SIDIBE 82.Yaya SANGARE 83.Dramane GOITA 84.Samuel CISSE 85.Maà¯mouna DRAME 86.Seydou DEMBELE 87.Abdine KOUMARE 88.Yacouba TRAORE 89.Abdoul Galil Mansour HAIDARA 90.Youssouf MAIGA 91.Abdoulaye FOFANA 92.Drissa TANGARA 93.Alassane TANGARA 94.Harouna TRAORE 95.Aboubacar BA 96.Lahassana KONE 97.Sory Ibrahima KOURIBA 98.Belco BAH 99.Amadou Araba DOUMBIA 100.Adama COULIBALY 101.Fatimata NIAMBALI 102.Aminata TRAORE 103.Lamine THERA 104.Abdias THERA 105.Schadrac KEITA 106.Abdoulaye DEMBELE 107.Belco SAMASSEKOU 108.Samba YATTASSAYE 109.Hamadoun dit Dioro YARANANGORE 110.Idrissa SANKARE 111.Adama Paul DAMANGO 112.Karim YOSSI 113.Habibou SOFARA 114.Sékou Abdoul Quadri CISSE 115.Amadou MAIGA 116.Ilias GORO 117.Issa TOGO 118.Youssouf AYA 119.Djibril DIARRA 120.Hamadoun NIAGALY 121.Abderhamane NIANG 122.Amadou CISSE 123. Aà¯ssata TOURE 124.Aziza Mint MOHAMED 125.Alkaà¯di Mamoudou TOURE 126.Oumar TRAORE 127.Mohamed Ould Sidy MOHAMED 128. Boubacar MAIGA 129.Ibrahim AHMADOU 130.Aguissa Seydou TOURE 131.Alhousna Malick TOURE 132.Abdoul Malick Seydou DIALLO 133.Halidou BONZEYE 134. Abdoul Kassoum Touré 135. Fatoumata dit Ténin Simpara 136.Mamadou DOUMBIA 137.Karim KEITA 138.Hadi NIANGADOU 139. Kalilou OUATTARA 140.Moussa DIARRA 141.N’Doula THIAM 142. Moussa TIMBINE 143.Oumou Simbo KEITA 144.Amadou THIAM 145. Bafotigui Diallo 146. Mahamadou Lamine DJIGUINE 147.Moussa COULIBALY

Législatives: le RPM détrône l’ADEMA

Sous réserve de confirmation par la Cour Constitutionnelle, les résultats du second tour de l’élection législative du dimanche sont connus. Ils ont été publiés ce mardi soir par le Ministre de l’Administration Territoriale, Moussa Sinko Coulibaly. La cérémonie de proclamation s’est déroulée en présence des mandataires des partis politiques, des candidats indépendants, des représentants des organismes internationaux résidant dans notre pays et de nombreux observateurs nationaux et internationaux. Sur les 5 951 829 électeurs inscrits, il y a eu 2 216 401 votants, selon le ministre, soit un taux de 37,24%. La participation la plus faible a été observée dans le district de Bamako, la capitale malienne. Les bulletins nuls sont au nombre de 77 159 et les suffrages exprimés sont estimés à  2 139 242. On retient également que le RPM d’Ibrahim Boubacar Kéita se taille la part du lion avec près de 60 sièges, passant largement devant l’ADEMA. Moussa Sinko Coulibaly a remercié tous les acteurs qui ont travaillé à  la bonne tenue de ces élections sur l’ensemble du territoire national. Majorité pour le RPM qui devra composer pour gouverner On s’achemine peu-être à  nouveau vers le « consensus à  la malienne ». En effet, selon les résultats publiés ce mardi, le parti au pouvoir, le Rassemblement Pour le Mali n’a pas obtenu les 74 sièges nécessaires pour la majorité absolue. Mais il fait un grand bond en avant en décuplant pratiquement le nombre d’élus à  l’hémicycle. Et c’est vers une majorité plus que confortable que l’on s’achemine si les alliances se maintiennent. Avec l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adéma)qui a une vingtaine de sièges, la CDS de Blaise Sangaré, ou encore l’Alliance pour la solidarité au Mali-Convergence des Forces Patriotiques (ASMA-CFP), de Soumeylou Boubé Maà¯ga, et le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) –ce ne sera pas moins de 115 députés qui appartiendront à  la majorité présidentielle. Quand à  l’opposition, elle pourrait se composer de l’URD (17 sièges) et du PARENA(3 sièges), sous oublier le SADI qui s’est toujours posé en contre-pouvoir.

Résultats partiels des législatives région par région

A Kita, capitale de l’arachide, la liste RPM vient en tète avec 53,90% contre l’alliance Parena-Adema 46,10%. A Bankass, région de Mopti, la liste UDD obtient 41,45% contre l’alliance ASMA-URD-CODEM, 58,55%. La ville de Ségou, cité des balanzans, s’illustre avec la liste RPM-FARE-MIRIA qui remporte 57,61% face à  la liste ADEMA CNID 42,39%. Mountaga Tall perd donc son siège de député et Dramane Dembélé est vaincu. A Kadiolo, la liste PARENA remporte 52,19% des suffrages et la liste indépendante Nièta 47,82%. A Koutiala, ville de naissance du président IBK, C’’est la liste Sadi-Adema-URD-MPR qui est en tête avec 53,13 % face à  la liste CODEM-UDD, 46, 87%. A Kolondiéba, fief d’Oumar Mariko, le Sadi vient en tête avec 59,28% et le député conserve son siège, face à  l’alliance URD-UMRDA 40,12%. Dans le cercle de Koro, l’alliance Adema-CODEM-RPM caracole en tête avec 52,48% contre la liste PDES-URD-UMRDA 47,52%. A Nioro du Sahel, fief du Cherif Bouyé Haidaa, le RPM-ADP vient en tête contre la liste Adema-Parena. A Tominian dans la région de Ségou, le regroupement RPM-MIRIA-FARE vient en tête avec 50 ,81% contre la liste URD-MPR 49,89%. Dans le cercle de Bla, la liste RPM-FARE vient en tête avec 57,86% contre l’alliance MPR-URD-ADEMA 47,30% et à  Yorosso, C’’est l’ADEMA-RPM en tête avec 57,86 %et URD UDD 42,14%. A Kolokani, la liste RPM-ADEMA remporte les deux sièges avec 50,57% contre le CNID 49,43%. A Banamba, l’alliance CNID-URD vient en tête avec 51,02% contre le PARENA-RPC 48,98. Et à  Yélimané, fief du député Mamadou Hawa Gassama, C’’est la liste URD-Adema qui remporte les votes avec 51,91% contre l’alliance UMRDA-RPM, 48,98%. A Koulikoro, le RPM l’emporte avec 55,19% contre le MPR. A Diéma, la liste ADEMA-CNID gagne avec 54,63 % contre le RPM 45,37%. Il en est de même à  Yanfolila o๠la liste ADEMA RPM l’emporte contre le parti FARE. A Bougouni, l’alliance CDS-URD-FARE l’emporte avec 54,53% face au RPM-ADEMA 45,47%. A Sikasso, C’’est l’alliance RPM-MPR-FARE qui l’emporte avec 50,32% face à  l’alliance Codem-ADEMA-MIRIA et à  Kati, ex fief des putschistes, C’’est l’alliance RPM-ADEMA qui vient en tête avec 58,52% contre l’URD-ASMA-CODEM-MPR confirmant le plébiscite en faveur du parti d’IBK. A San, C’’est le RPM en tête avec 60,11 % contre l’Adema 39,83%. Dans le district de Bamako, le RPM l’emporte dans toutes les communes sauf en commune I o๠la liste CODEM-CNID le devance avec 50,64% contre 49, 36% pour le RPM. A noter ces résultats partiels, viennent des sièges des partis politiques.

Le second tour aura lieu le 15 décembre

Le taux de participation a été de 38,4 %, soit environ 10 points de moins qu’au second tour de la présidentielle du 11 août, « en deçà  de nos attentes », a reconnu le ministre de l’administration du territoire, Moussa Sinko Coulibaly, en annonçant les résultats provisoires. Le ministre a précisé que ces résultats seront incessamment transmis à  la cour constitutionnelle qui est la seule institution habilitée à  donner les résultats définitifs. Les listes emmenées par les grands partis traditionnels, dont celui du président Ibrahim Boubacar Keà¯ta (IBK), le Rassemblement pour le Mali (RPM), arrivent en tête dans la plupart des 55 circonscriptions. A Niafunké, dans la région de Tombouctou, Soumaà¯la Cissé, battu au second tour de la présidentielle par IBK, a été élu dès le premier tour. Avec son parti, l’Union pour la république et la démocratie (URD), il ambitionne de devenir le chef de l’opposition parlementaire. Dans la région de Kidal, dans le Nord-Est, fief de la communauté touareg et de sa rébellion, deux anciens rebelles touareg passés au RPM de M. Keà¯ta, Hamada Ag Bibi et Mohamed Ag Intallah, ont également été élus dès le premier tour. Au total, 1 082 candidats se sont inscrits sur les listes de partis politiques, d’alliances de partis politiques et d’indépendants pour briguer les suffrages dans le cadre des élections législatives. Le nombre de sièges à  l’Assemblée nationale est de 147 députés.

Résultats partiels : Vers un second tour serré dans la capitale

Hormis quelques régions, o๠certains députés, une vingtaine ont été élus dès le premier tour, l »enjeu se jouera surtout à  Bamako o๠le RPM est en ballotage face aux listes rivales, Adema Urd MPR et Codem. Il s’agira pour ceux qui n’ont pas été élus dès le premier tour de convaincre un électeur désabusé. Avec un faible taux de participation, en dessous de 30%, il faut espérer que ce second tour mobilise davantage. Si la mission d’observation de l’Union européenne se dit optimiste, le réseau APEM a salué un scrutin sans incidents et sans menace réelle. Malgré tout, le jeu électoral devra faire mieux lors du deuxième tour o๠de nombreuses listes s’affrontent : A Bamako en Commune I, le RPM est en tête (17,83%) des voix, suivi de l’alliance CODEM-CNID ( 13,41%). Une tendance qui devra se confirmer en faveur du RPM qui vise la majorité parmi les 147 sièges à  l’hémicycle; Pour la Commune II, la coalition RPM-Codem qui devance avec 44,17%, la liste ADEMA-MPR-URD, qui n’a obtenu que 27,31% des voix. Trois sièges sont en jeu dans cette commune de Bamako. En commune III, 18 listes étaient en jeu. Avec à  la clé un seul siège. L’ADEMA est en tête avec 21,34% des suffrages exprimés, suivi du RPM (15,48%), qui devra inverser la tendance au second tour. En commune IV, Le RPM est en tête avec 35,06%, devant la liste Yelema Codem, avec 17,65%; En Commune V, la coalition RPM ADP Maliba devance avec 23,9% des voix et sera face à  la liste ADEMA CNID RJP ( 23,70%) En commune VI, l’alliance RPM UDD devance avec 26,31% des voix, la coalition ADEMA-MPR-URD, dont l’un des représentant Demba Traoré, dispute un siège. En espérant un taux de participation à  la hausse,

Premières tendances des législatives : une vingtaine de députés élus dès le 1er tour

Dans la circonscription de Bandiagara, région de Mopti les candidats sur la liste Adema Codem Rpm sont élus dès le 1er Tour avec 61,54%. Pareil à  Diola dans la région de Koulikoro , o๠la liste RPM URD FARE ADEMA a obtenu 53,16%. A Kidal, la liste indépendante Paix et UN passe et les trois députés sont élus. Dans la région de Gao, à  Abeibara, la liste passe dès le premier tour avec 96,69% contre un indépendant 3,31% . A Tin-essako comme à  Tessalit, les listes RPM passent dès le 1er tour. A Djenné la victoire de la liste URD avec 51,26% dès le premier tour est sans conteste A Niafunké, c’est la victoire de Soumaila Cissé sur la liste URD avec 62% des voix. A Baroueli, dans la région de Ségou la liste URD Yelema CNID passe avec 58, 52% des voix. Les candidats au second tour Dans le cercle de Kati, la liste URD Asma Codem MPR sera face à  la liste RPM ADEMA au second tour. Il en est de même pour Banamba o๠la liste CNID URD et la liste Asma s’opposeront au second tour. A Tominia dans la région de Ségou, la liste RPM FARE MIRIA dispute le second tour avec la liste URD MPR . Toujours la région de Ségou, précisément dans le Macina, la liste ASMA et Adema seront au second tour. A Niono, la zone de l’office du Niger, C’’est la liste RPM UMRDA SADI contre celle de RDPM ADP MALIBA. Dans le cercle de Bla région de Segou, la liste RPM FARE et celle de URD ADEMA sont au second tour. Quant à  la ville de Ségou C’’est la liste RPM MIRIA FARE et la liste Adema CNID qui s’opposeront. Dans le cercle de Koutiala, région de Sikasso la liste Sadi ADEMA URD MPR sera face à  la liste RPM CODEM UDD. Pour le cercle de Kadiolo, la liste Niéta et celle de Parena sont au second tour. A Bougouni la liste CDS URD Fare et celle du RPM ADEMA sont au second tour. A Yorosso C’’est la liste ADEMA RPM et la liste URD UDD au second tour. Dans le cercle de Diré, l’URD et Adema seront face à  face. A Bankass, la liste RPM ADEMA sera face à  la liste URD ASMA CODEM. A Kolondiéba le fief d’Oumar Mariko, C’’est la liste Sadi contre la liste URD au second tour. A Nara chez l’ancien président de la transition, Dioncounda Traore, la liste Adema ADP tentera de l’emporter face à  la liste RPM. A Yélemani, fief du député Mamadou Hawa Gassama, C’’est la liste URD ADEMA face à  la liste UM RDA RPM. A Bamako, dans la capitale, la liste RPM face à  la liste Codem-Cnid au second tour en commune I. En commune II, l’alliance RPM dont Karim Keita est l’un des porte flambeaux avec Hadi Niangadou affrontera l’alliance Adema URD MPR. En commune VI, la liste RPM ira contre liste Yelema-Adema.

Guinée: le RPG remporte les législatives

Le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) du président Alpha Condé et les partis qui lui sont alliés dans une coalition « Arc-en-ciel », ont obtenu 60 des 114 sièges à  l’Assemblée nationale. Le RPG obtient à  lui seul 53 députés, ses alliés sept. Les partis de l’opposition obtiennent au total 53 députés et un petit parti « centriste » un député. Le principal parti d’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) obtient 37 députés, suivi de l’Union des forces républicaines (UFR) avec 10 députés, les autres partis de la coalition de l’opposition se partageant 7 députés. Le nombre d’inscrits était de 5,2 millions d’électeurs et le taux de participation a été de 64,28% Contestation de l’opposition et inquiétudes de la communauté internationale Peu après la publication de ces résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante (Céni) qui doivent encore être confirmés par la Cour suprême après examen des recours, Sydia Touré, dirigeant de l’UFR et porte-parole de l’opposition, a déclaré qu’elle ne les reconnaà®trait pas. Le chef de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Saà¯d Djinnit, facilitateur international du dialogue en Guinée, a appelé à  la « sérénité qui est nécessaire pour faire le recours par des voies légales ». Il a demandé « que les gens attendent patiemment » les résultats de ces recours devant la Cour suprême qui devra proclamer les résultats définitifs. Samedi matin, la situation était calme à  Conakry o๠les manifestations de l’opposition pour réclamer des législatives « libres et transparentes » ont fait une cinquantaine de morts depuis le début de l’année. Cellou Dalein Diallo, dirigeant du principal parti d’opposition, l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), qui obtient 37 députés, a affirmé que l’opposition maintenait sa « demande d’annulation du scrutin parce que ce sont des élections frauduleuses ». « Pour le moment, nous en restons là « , a-t-il ajouté, laissant ainsi entendre qu’il n’allait pas appeler à  manifester. Une réunion de concertation des partis d’opposition est prévue ce samedi pour déterminer la marche à  suivre. On se souvient que quelques jours après le scrutin, l’opposition avait demandé son annulation « pure et simple », dénonçant des « fraudes massives ». Elle a dénoncé des bourrages d’urnes, des pressions exercées par l’administration et l’armée sur les électeurs, des disparitions de procès-verbaux, l’invalidation de milliers de votes dans des régions réputées favorables à  l’opposition et, a contrario, une participation anormalement élevée dans les fiefs du RPG.

Législatives en Guinée: premiers résultats de votes à l’étranger

Au Mali, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), le parti du président Alpha Condé, qui dirige la coalition Arc-en-ciel, est arrivé en tête avec 1.387 voix sur un total de 2.497 comptabilisées, a rapporté mardi soir le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Bakary Fofana. Le RPG est suivi de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), de l’ex-Premier ministre et principal opposant Cellou Dalein Diallo, qui a obtenu 876 voix. Le Parti de l’espoir et du développement national (PEDN) de Lansana Kouyaté, également ex-chef du gouvernement, a quant à  lui obtenu 50 voix. En France, l’UFDG est arrivée première avec 504 voix sur un total de 991 suffrages validés. Elle est suivie du RPG Arc-en-ciel (305 voix) et de l’Union des forces républicaines (UFR) de l’ex-Premier ministre Sidya Touré (136 voix). Idem en Belgique o๠le parti de Cellou Dalein Diallo a recueilli 1 079 sur 1 427 suffrages validés contre 193 voix seulement pour le RPG. Le reste des suffrages se partage entre plusieurs formations parmi la trentaine de listes qui ont participé au scrutin. On attend encore les résultats du vote des Guinéens de l’extérieur dans les 14 autres pays. Plus de 5 millions de Guinéens, dont 200 000 vivant à  l’étranger, étaient appelés, le 28 septembre, à  élire 114 députés.

Présidentielle 2ème tour : résultats définitifs

Arrêt N°2013-06/CC-EP du 20 août portant proclamation des résultats définitifs du deuxième tour de l’élection du président de la République. à‰lecteurs inscrits : 6.829.696 Votants : 3.123.127 Bulletins nuls : 88.664 Suffrages valablement exprimés : 3.034.463 Majorité absolue : 1.517.232 Taux de participation : 45,73% Voix obtenues par les candidats et leur pourcentage Ibrahim Boubacar KEITA: 2.355.394 soit 77,62% Soumaà¯la CISSE: 679.069 soit 22, 38% Le mandat du nouveau président élu prendra effet pour compter du 4 septembre 2013 à  00 heure.

Résultats provisoires du 2è tour : IBK obtient 77,61% des voix

A l’issue de la proclamation des résultats, le nouveau général promu Moussa Sinko Coulibaly, a longuement remercié tous les acteurs impliqués dans le processus électoral avant de proclamer les résultats provisoires du 2è tour qui se présentent comme suit : Nombre d’inscrits : 6.829.696 électeurs Nombre de votants : 3.126.521 Bulletins nuls : 92.920 Suffrages exprimés : 3.033.601 Taux de participation : 45,78% Voix obtenues par candidat et pourcentages Ibrahim Boubacar Keita : 2.354.693 voix soit 77,61 % Soumaila Cissé : 679.258 voix soit 22,39%

Présidentielle 1er tour : résultats définitifs

Arrêt N°2013-05/CC-EP du 7 août portant proclamation des résultats définitifs du premier tour de l’élection du président de la République. Voici les chiffres communiqués à‰lecteurs inscrits : 6.829.696 Votants : 3.345.253 Bulletins nuls : 389.876 Suffrages annulés : 113 Suffrages valablement exprimés : 2.955.264 Majorité absolue : 1.477.633 Taux de participation : 48, 98% Voix obtenues par les candidats et leur pourcentage Soumaà¯la Cissé: 582.127 = 19,70% Ibrahim Boubacar Keita: 1.175.769 = 39,79% Jeamille Bittar 52.216 1,77% Housseini Guindo: 140.345 = 4,75% Cheick Modibo Diarra: 63.320 = 2,14% Mamadou Bakary Sangaré Blaise: 31.803 = 1,08% Modibo Sidibé: 146.839 = 4,97% Dramane Dembélé: 286.929 = 9,71% Oumar Bouri Touré: 15.738 = 0,53% Haà¯dara Aà¯chata Alassane Cissé: 22.274 = 0,75% Oumar Mariko: 75.875 = 2,57% Alhousseà¯ni Maà¯ga: 8.159 = 0,28% Youssouf Cissé: 12.258 = 0,41% Mountaga Tall: 45.384 = 1,54% Siaka Diarra: 14.281 = 0,48% Choguel Kokalla Maà¯ga: 69.767 = 2,36% Cheick Boucadry Traoré: 9.177 = 0,31% Soumana Sako: 26.524 = 0,90% Cheick Keita: 14.623 = 0,49% Hamed Sow: 16.763 = 0,57% Sibiry Coumaré: 9.051 = 0,31% Oumar Ibrahima Touré: 25.235 = 0,85% Racine Seydou Thiam: 16.153 = 0,55% Ninakoro Yeah Samaké: 17.007 = 0,58% Konimba Sidibé: 16.780 = 0,57% Ousmane Ben Fana Traoré: 15.640 = 0,53% Total: 2.955.264 = 100%

Résultats provisoires : satisfaction à l’URD

Après l’annonce des résultats du premier tour de l’élection présidentielle par le ministre de l’administration territoriale, Sinko Coulibaly, les militants rencontrés au siège de l’Union pour la République et de la Démocratie(URD)se disent confiants pour le second tour. Dr Madou Diallo , président du bureau national de la Jeunesse de l’URD: « C’’est avec beaucoup de soulagement que nous avons accueilli les résultats. La volonté du peuple malien a été respectée parce que le peuple malien était sorti massivement pour voter, C’’était une première. à‡a allait être vraiment dommage si cette volonté n’avait pas été respectée. Maintenant on se prépare pour un second tour pour affronter notre adversaire avec sérénité, conviction et engagement.» Diawara Seydou: « Je crois qu’il faut accepter les résultats tels que annoncés. En tant qu’acteur de la scène politique, je ne peux que me réjouir. Si ces résultats sont confirmés par la cour constitutionnelle, on va participer à  un deuxième tour et on s’attendait à  cela. Dans une campagne électorale, on utilise toutes les armes mais il faut garder la sérénité et rien n’est gagné encore. Nous devons capitaliser cette étape franchie et essayer de fédérer le maximum de Maliens et de Maliennes autour de la candidature de l’URD. Je souhaite vivement que le second tour se déroule dans les mêmes conditions et que le meilleur gagne pour le bonheur du Mali. » Mohamed Camara : « On était très heureux, on s’attendait à  un second tour et on s’est ce qu’on doit faire pour gagner. » Awa: « Je pensais que C’’était un « Takokelen » mais je suis rassurée. Le ministre a donné les vrais résultats aujourd’hui, parce qu’on a les mêmes ici. Pour le second tour, C’’est le FDR contre IBK et on est sûr de gagner à  100% » Dicko: « Nous avons accueilli les résultats avec joie et soulagement parce que la première sortie du ministre nous avait vraiment déboussolés et nous n’étions pas d’accord. Maintenant nous avons trouvé que la démocratie est entrain de triompher au Mali. Nous exhortons les autorités qui gèrent les élections de rester partiales, de respecter la voix des urnes. Nous nous resterons légalistes, nous resterons derrière la loi jusqu’à  preuve de contraire. Nous ne voulons pas d’un deuxième tour décalé. Nous voulons que le deuxième tour soit maintenu pour le 11 août et nous sommes prêts pour cela. Boubacar Bocoum pense ces résultats montrent à  suffisance le complot avorté du ministre Moussa Sinko Coulibaly contre le candidat Soumaila Cissé. «Nous sommes au second tour rien n’est joué et inch’allah, nous allons gagner ». D’autres se préoccupent déjà  des stratégies du second tour pour donner la victoire à  Soumaila Cissé. Une occasion pour certains à  l’URD de douter la cohésion du FDR pour aborder le second tour. Pour Alassane Dicko, si le FDR reste uni, Soumaila Cissé battra IBK sans difficulté au second tour, mais la position de l’Adema ne parait pas claire : «Les résultats de Dramane Dembélé montrent une division au sein de la ruche ».

Résultats provisoires de la présidentielle du 28 juillet

Le Colonnel Moussa Sinko Coulibaly, Ministre de l’administration territoriale vient de proclamer les résultats complets provisoires du premier tour de la présidentielle du 28 juillet. Voici les chiffres communiqués: Nombre d’inscrits: 6. 829. 696 Nombre de votants : 3. 520. 242 Bulletins nuls: 403.532 Suffrages exprimés: 3. 116.710 Taux de participation: 51,54% Voix obtenues par les candidats et leur pourcentage Soumaà¯la Cissé 605.901 = 19,44% Ibrahim Boubacar Kéita 1.228.657= 39,24% Jeamille Bittar 54.350 = 1,74% Housseini Amion Guindo 144.336 = 4,63% Moussa Mara 46.830 = 1,50% Cheick Modibo Diarra 64.824 = 2,08% Mamadou Sangaré Blaise 32.951 = 1,06% Modibo Sidibé 151.801 = 4,87% Dramane Dembélé 298.748 = 9,59% Oumar Bouri Touré 16.022 = 0,51% Haidara Aichata Cissé 23.622 = 0,76% Oumar Mariko 14.706 = 2,40% Aba Maiga 8.571 = 0,32% Youssouf Cissé 12.859 = 0,41% Mountaga Tall 45.405 = 1,52% Siaka Diarra 14.749 = 0,47% Chokel K. Maiga 71.458 = 2,29% Cheick Bocadary Traoré 9.432 = 0,30% Soumana Sacko 27.210 = 0,97% Cheick Kéita 15.156 = 0,49% Hamed Sow 17.417 = 0,56% Sibiri Coumaré 9.169 = 0,29% Oumar Ibrahim Touré 27.610 = 0,82% Racine Thiam 16.620 = 0,53% Niankoro Yeah Samaké 17.464 = 0,56% Konimba Sidibé 17.217 = 0,55% Tiéblé Dramé 5.919 = 0,19% Ben Fana Traoré 16.142 = 0,52% Ces résultats devront être confirmés par la Cour constitutionnelle. Il en ressort qu’un second tour opposera Ibrahim Boubacar Kéita à  SoumaIla Cissé.

Présidentielle : les jeunes de l’URD attendent un second tour

« Rassurez vous nous sommes au second tour!» C’’est l’assurance donnée par Dr Madou Diallo, président de la jeunesse de l’Union pour la République et de la Démocratie (URD) lors de ce meeting. «Je voudrais dire à  la jeunesse que la victoire nous appartient. C’’est inimaginable de dire qu’un candidat gagne avec un 1/3 des résultats. Je dis que le second tour est possible parce que je parle avec les chiffres. Après la compilation des voix aucun candidat n’a eu 1.400000 voix. Or pour avoir la majorité absolue, il te faut 1.800000 voix », a expliqué Dr Diallo. Avant lui C’’était Moulaye Haà¯dara, président des jeunes du parti pour le développement économique et de la solidarité (PDES) qui a harangué le public . Il a fustigié ceux qui diabolisent le front uni pour la démocratie (F. « Si le FDR n’existait pas le Mali n’allait pas connaà®tre cette stabilité. Nous sommes républicains et démocrates. Nous disons non à  la mascarade électorale ». Par ailleurs, Les femmes ont réaffirmé leur engagement à  soutenir leurs enfants. « Nous sommes derrière vous. Oui à  une élection libre transparente et apaisée. Tolérance zéro à  un hold up électoral », a dit Mme Wadidié Salimata Dagnoko de l’URD. Mardi dernier, le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, avait fait état d’un taux de participation de 53,5% et affirmé que selon des tendances portant sur un tiers des bulletins dépouillés, le candidat Ibrahim Boubacar Keita, était en tête avec « une large avance » sur ses concurrents. Il avait ajouté que le candidat de l’URD, Soumaà¯la Cissé, était en deuxième position. Le colonel Coulibaly avait parlé d’écarts « importants » entre M. Keà¯ta et ses concurrents et ajouté: « Si ces écarts sont confirmés, il n’y aura pas de deuxième tour ». Pour Madou Diallo, le ministre de l’Administration territoriale « doit démissionner et une commission internationale de dépouillement des bulletins de votes doit prendre le relais ».

Résultats partiels: réactions de militants du RPM et de l’URD

Partisans du Rassemblement Pour le Mali (RPM) Abdoulaye Jourdan, porte-parole génération IBK : « C’’est avec joie que nous avons accueilli la nouvelle. Ce résultat reflète actuellement la décision du peuple malien. Le peuple a décidé dimanche dernier qu’il fallait un changement, donc nous sommes sereins pour les résultats définitifs. s’il y a deuxième tour (ce que nous n’espérons pas), nous gagnerons là  bas aussi. Le peuple malien est avec le président IBK aujourd’hui. Si Dieu le veut, dès la proclamation des résultats définitifs, le peuple accompagnera le président à  Koulouba et nous nous tenons près pour cela ». Aà¯chatou Cissé : « Ce score ne surprend pas, C’’est un score qu’on avait fait pour IBK en 2002. Il devait gagner au premier tour en 2002 mais notre victoire a été volée. On a cru en IBK, on a patienté, on s’est battu et l’histoire nous a donnée raison. Les Maliens ont exprimé ce qui était dans leur C’œur, ils ont prouvé qu’ils ont besoin d’un homme qui peut gérer la situation aujourd’hui, qui peut sortir le pays du gouffre. Ce qui s’est passé en 2002 ne se passera pas cette fois- ci. Cette victoire est à  nous ». Moctar Badian Kouyaté : « On est content, soulagé, rassuré, satisfait et surtout convaincu de la volonté du peuple parce qu’on sait que le candidat IBK représente le souhait du peuple. Donc nous ne sommes pas surpris. Le deuxième tour, je ne pense pas du tout ». Partisans de l’Union pour la République et la Démocratie (URD) Selon Abdrahamane Diarra, « l’attitude du ministre présage le scénario Gbagbo en Cote d’Ivoire. Comment peut-il annoncer la victoire d’un candidat au 1er tour en se basant seulement sur le 1/3 du dépouillement. à‡a veut dire qu’il a l’intention de faire élire Ibrahim Boubacar Keita dès le premier tour. Fatoumata Diarra, militante de l’URD juge inacceptable ces résultats. « On connaà®t déjà  leur plan de préparer les maliens à  la victoire de leur candidat dès le 1er tour et ensuite proclamer les résultats définitifs sans faire le changement. Leur plan ne marchera pas ici » ajoute t-elle Aboubacar Keita : « Je ne suis pas surpris de l’attitude du ministre Moussa Sinko Coulibaly, car seul notre candidat les empêche de fermer les yeux. Sachant la bonne position du candidat Soumaila Cissé, le camp d’IBK a peur de l’affronter au second tour. Qu’il pleuve ou neige nous irons au second tour. Les résultats qui nous parviennent des cercles et des régions du nord nous mettent en première position »

Les supputations autour de résultats partiels continuent…

Les Maliens sont toujours dans l’attente des résultats quatre jours après le 1er tour de l’élection présidentielle. Même si le ministre de l’administration a fait une sortie médiatique critiquée en dégageant des tendances sans chiffres à  l’appui mardi, il n’y a toujours pas de résultats, même partiels. Le processus de validation est laborieux et en cours depuis dimanche soir. Joint par téléphone, le chargé de communication du ministère de l’Administration territoriale, Gamer Dicko avait déclaré qu’il était « très probable » que les résultats du 1er tour du scrutin du 28 juillet soient rendus publics ce jeudi 1er août. Mais ce délai a été repoussé à  vendredi, date butoire de la proclamation officielle. Depuis le 29 juillet, les premières tendances données par certaines stations privées qui donnaient une large avance au candidat de la Coalition ‘’le Mali d’abord », Ibrahim Boubacar Kéà¯ta, ont fait l’objet de vives protestations par quatre candidats réunis au sein du FDR, en l’occurrence Soumaà¯la Cissé, Dramane Dembélé, Modibo Sidibé et Jeamille Bittar. Pour eux, un second tour est inéluctable . Le camp d’IBK persiste et signe : « le takokélén est dans la poche! » Même si le ministre de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, au cours de son point de presse du 30 juillet, n’a pas donné de chiffres pour confirmer l’avance considérable d’IBK au 1/3 du dépouillement, il faut désormais envisager un second tour à  un stade plus avancé du dépouillement. Des chiffres circulent et donnent IBK en tête mais avec 45% des voix contre 19% pour Soumaila Cissé. Il faudra attendre vendredi pour être fixé.

Un second tour est-il possible ?

En effet, les résultats définitifs du premier devront être proclamés 5 jours après le vote mais sont attendus ce vendredi. La déclaration du ministre, mardi après midi, donnant IBK largement en tête, n’a pas manqué de faire son effet. Si beaucoup l’ont jugé prématuré, inutile, elle a en tout cas agité le landernau politique. Il y a ceux qui contestent et promettent un second tour et ceux qui félicitent déjà  Ibrahim Boubacar Keita. Pourtant, le comptage des bulletins de vote n’est toujours pas achevé. Tous les PV n’ont pas été acheminés à  la commission de centralisation des résultats à  l’Administration territoriale. Les mandataires de deux candidats avaient affirmé qu’ils n’en étaient qu’à  12% au lieu de 33% des dépouillements après la déclaration du ministre. Par ailleurs, tous les PV seront-ils pris en compte ? Un observateur de l’UE, nous confie en sourdine que certains PV risquent même d’être annulés pour accélérer le comptage. Contestation La jeunesse URD, réunie en meeting mercredi au Palais de la Culture, promet de contester et clame haut et fort qu’un second tour aura lieu; Que va t-il se passer si la victoire d’IBK est confirmée ce vendredi dès le premier tour ? Il faut signaler d’un déploiement de la Minusma opère dans les rues de Bamako et avait sécurisé la proclamation provisoire du Colonel Coulibaly Mardi. Les manifestations de joie avaient ensuite éclaté dans Bamako tout comme dimanche soir, lorsque Radio Klédu, pris à  parti par le FDR, a égrené les résultats bruts bureau de vote par bureau de vote le 28 juillet. Et du côté de l’Adema, on affirme encore avec certitude qu’un second tour est inévitable. On avance aussi que l’écart se resserre entre les deux challengers, donnant près de 45% des voix à  IBK, contre 19,6% à  Soumaila Cissé, et 11,34% pour Dramane Dembélé sur 25% du dépouillement, ce qui laisse entrevoir l’éventualité d’un second tour. Bataille juridique ? En cas de victoire d’IBK au premier tour, explique l’avocat Maà®tre Konaté, l’administration territoriale transmet sans délai les résultats à  la Cour constitutionnelle qui proclamera. Elle valide ainsi le résultat après avoir exercé son contrôle sur l’ensemble des pièces annexées et procès verbaux transmis par l’administration territoriale et la CENI. En cas de contentieux, les candidats auront 48h pour saisir la Cour constitutionnelle. Mais précise, Maà®tre Konaté, la Cour ne peut se baser sur des supputations. L’opposition malienne avait très peu délégués dans les bureaux de vote. Au niveau de l’URD, le postulat de départ n’est pas bon lorsque le candidat affirme qu’il ne peut y avoir 90% des voix pour un seul candidat et 10% pour le reste dans un bureau de vote. « Ce qu’il faut savoir c’est que l’électorat de 2002 n’est plus le même que celui de 2013 », précise Maà®tre Konaté. Lorsque le résultat de l’élection est validé par la Cour constitutionnelle, il est définitif et il y a dès lors très peu de possibilités de contestation. Pour Mamadou Diamoutani, président de la CENI, interrogé par RFI, les choses sont claires : « Nous avons un système de calcul du décompte des voix. Je pense que cela pourra servir, lorsqu’il s’agira de faire un contentieux » ». D’un autre côté, les observateurs sont tous unanimes sur la transparence du scrutin. Pierre Buyoya, le représentant spécial de l’Union Africaine à  Bamako et qui a validé le bilan des observateurs de l’UA précise que cela ne doit pas empêcher les candidats de faire un recours, en cas de contestation des résultats.

La Maison de la Presse défend Radio Klédu

La presse malienne est indignée de constater que des Partis politiques regroupés au sein d’un Front multiplient de plus en plus des critiques acerbes et non fondées contre Radio Klédu, dont le seul  «tort» est d’avoir publié des résultats partiels, par bureau et centre de vote, de l’élection du Président de la République. Sur ces entrefaites, la Maison de la Presse du Mali voudrait prendre à  témoin l’opinion nationale et internationale sur ce qu’elle considère comme un manque de fair-play total de la part de ceux qui accusent à  tort Radio Klédu, sachant bien qu’elle a été très professionnelle tout au long de cet exercice qui vise d’ailleurs à  conférer une plus grande crédibilité aux résultats de l’élection présidentielle du 28 juillet 2013. Ceux qui lui en tiennent rigueur feignent d’oublier qu’ils se sont jadis fiés à  ses résultats quand ceux-ci les arrangeaient. En effet, il ne s’agit nullement d’une première, et jusqu’à  ce jour, cet exercice citoyen de Radio Klédu n’a jamais heurté les susceptibilités de qui ce que ce soit. Par ailleurs, face aux propos peu courtois voire mensongers utilisés par certains candidats à  la présidentielle, pour dénoncer ce qu’aucune loi au Mali n’interdit, la Maison de la Presse du Mali les appelle à  plus de sérénité, de responsabilité, de retenue et de sens de discernement, afin de préserver la cohésion sociale qui a caractérisé depuis son début le processus d’organisation de l’élection du Président de la République du Mali. Aussi, est-il utile de rappeler que, comme l’a toujours dit Radio Klédu tout au long de son émission, la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle du 28 juillet 2013 relève de la compétence d’autres institutions de la République, en l’occurrence la Cour Constitutionnelle. Il serait par conséquent bien bienséant d’attendre sagement la proclamation des résultats, et raisonnable de montrer plus de tenue dans nos comportements. Le Président ! Makan KONE

Résultats partiels : beaucoup de bruit pour rien ?

L’attente des résultats crée toujours un regain de tension parmi les populations électorales mais aussi ceux qui briguent la magistrature suprême. Après proclamation des résultats partiels, par le ministre de l’administration territoriale mardi après midi, la réaction des hommes politiques n’a pas tardé. Certains voient dans la déclaration du ministre Coulibaly un parti pris, d’autres une manœuvre destinée à  préparer les Maliens à  la victoire d’IBK donné largement en tête. Tandis qu’on déplore également le rôle outrepassé de l’administration territoriale, à  donner des tendances sans aucun chiffre précis à  l’appui. Il reste que du côté du RPM, c’est le silence radio. IBK avait la veille dans un communiqué appelé au calme et pour ses militants, la victoire est inéluctable. D’autres s’insurgent encore qu’on donne des tendances sur seulement 1/3 des voix comptées. Pour Madani Tall de l’ADM : « Ibrahim Boubacar Keita a gagné les élections, il faut être fair-play et placer l’intérêt de la nation au-dessus des volontés de puissances individuelles. Cette victoire était souhaitable car elle vient en épilogue à  20 années de démocratie qui auraient laissé un arrière gout d’inachevé si finalement celui qui en a été considéré comme l’une des victimes, n’avait pu exprimer enfin sa contribution à  l’édifice. Conspué il y a quelques mois, ll est aujourd’hui porté aux nues parce que l’élection demeure toujours l’histoire d’une rencontre entre un homme et un peuple. Il a gagné parce que C’’était son heure, nous autres musulmans nous croyons en cela ». Maà®tre Mountaga Tall, président du Congrès national d’initiative démocratique (CNID), qui n’est pas membre du FDR mais candidat à  la présidence de la République, a publiquement félicité l’ancien Premier ministre Ibrahim Boubacar Keà¯ta pour « ses bons résultats » et invité la classe politique locale à  accepter les résultats « malgré les insuffisances constatées ». La théorie du complot Côté URD, c’est la déception :  » Un ministre n’a pas à  faire de telles déclarations. La Cour constitutionnelle seule est habilitée à  le faire. On veut nous faire croire qu’IBK a déjà  gagné sur seulement un tiers des voix alors que nous avons nos propres chiffres », déplore un militant de la jeunesse URD, qui promet l’organisation d’un meeting de protestation. Au niveau du Front pour la Démocratie et la République(F, c’est la déclaration d’Iba Ndiaye, président par intérim de l’Adema, qui fait mouche ce mercredi :  » Je juge la déclaration du ministre inopportune, surtout qu’elle s’est produite à  la veille de la proclamation des résultats définitifs (en fait, la proclamation des résultats complets, prévue pour ce mercredi, a été repoussée à  demain jeudi, NDLR). Le ministre a créé la confusion dans la tête des Maliens. On a pu le constater rapidement, avec des gens qui ont manifesté leur joie, et d’autres leur colère. Je le déplore », a t’il déclaré à  l’hebdomadaire Jeune Afrique. Proclamer les résultats rapidement Pour le candidat Yeah Samaké du PACP : « Le Mali n’a pas besoin de ce qui se passe et tout le monde doit respecter le verdict des urnes. Je demande à  l’administration d’accélérer son travail. Et même si l’élection a parfaitement bien été organisée, le ministre pouvait se passer de la sortie médiatique, du mardi, d’autant qu’aucun chiffre n’a été donné. J’estime que les commentaires appartiennent aux médias et aux partisans… « . D’autres réactions ne manqueront certainement d’ici la proclamation des résultats complets, d’autant que le FDR qui regroupe de nombreux partis politiques avait déjà  fait cas de l’éventualité d’un second tour, mais lorsque Sinko précise que les tendances donnent IBK gagnant et pourraient confirmer sa victoire dès le premier tour, le FDR se voit obligé de réagir.

Présidentielle : l’URD conteste les résultats partiels

« Au Mali, la seule institution fondée à  proclamer les résultats est la cour constitutionnelle. La déclaration du ministre nous a beaucoup étonnés. Il a parlé du tiers des bulletins dépouillés pendant que notre mandataire à  l’administration territoriale nous a informés qu’ils sont à  12% de dépouillement. Le nombre de bureaux dépouillés est de 2653 sur un total de 21023 bureaux de vote. Suivant les chiffrant que nous disposons, un second tour est inévitable et obligatoire. » a déclaré Gagnon Coulibaly, coordinateur national de la campagne de Soumaà¯la Cissé. « Nous avons près de 40% de résultats et nous savons que ce que le ministre a dit n’est pas proche de la vérité. (…) Ce qu’il a dit n’est pas juste. On ne sera pas d’accord », a Gagnon Coulibaly, avant de poursuivre « en extrapolant jusqu’à  proclamer une victoire au premier tour » d’un des candidats, le ministre de l’Administration territoriale « sort de son rôle en proclamant des résultats. Nous avons des inquiétudes et nous sentons que c’est une intention de mettre le feu aux poudres. à‡a peut nous amener très loin ». Pour Mamadou Diawara, mandataire du candidat Soumaà¯la à  la commission de centralisation, la méthodologie mise en place a été bafouée par l’administration elle-même. Par ailleurs Adama Koà¯ta, porte-parole d’une coalition de partis, alliée à  la candidature de Soumaà¯la Cissé, exige qu’une commission indépendante internationale prenne en main le dépouillement. Selon Adama Koà¯ta, « la sortie du ministre a pour objectif de proclamer; d’imposer, de nommer un candidat président de la République. « Nous demandons; nous exigeons la démission du ministre de l’Administration territoriale pour impartialité et nous demandons la mise en place d’une commission internationale indépendante du dépouillement » a-t-il lancé.

Résultats provisoires : le camp de Soumaila Cissé conteste

« Les écarts sont importants » et « si ces écarts sont confirmés, il n’y aura pas de deuxième tour » fixé au 11 août, a de son côté précisé Moussa Sinko Coulibaly, assurant que « toutes les dispositions étaient prises » cependant pour une bonne organisation du second tour si cela s’imposait. « Nous espérons pouvoir terminer le dépouillement aujourd’hui (mardi), au plus tard demain (mercredi) », a-t-il affirmé. Moussa Sinko Coulibaly a par ailleurs souligné un taux de participation « exceptionnel » pour le scrutin de dimanche, affirmant: « Au moment o๠je vous parle, le taux que nous avons est de 53,5%, un taux à  l’échelle nationale » tandis que pour Bamako, la capitale, ce chiffre « tourne autour de 60% ». « C’est seulement à  l’étranger que les Maliens n’ont pas pu véritablement voter. (…) Sur les 26 juridictions que nous avons reçues sur 41 (de l’étranger, NDLR), pour le moment, le taux de participation dépasse à  peine 10% », a-t-il poursuivi. Selon des chiffres obtenus auprès de l’ambassade du Mali à  Nouakchott, Ibrahim Boubacar Keà¯ta est arrivé en tête en Mauritanie, avec 52,14% des voix, devançant M. Cissé, qui a obtenu 15,12% des suffrages. A Mbera (sud-est de la Mauritanie), qui abrite un des plus grands camps de réfugiés maliens (70.000 réfugiés), le taux de participation a été de 9,49%. Certains opposants en colère Quelques minutes après la déclaration de Moussa Sinko Coulibaly, des manifestations spontanées de joie de partisans d’Ibrahim Boubacar Keà¯ta, surnommé IBK (d’après ses initiales), se sont produites à  Bamako, a rapporté un correspondant de l’AFP. Ils sont descendus dans la rue, à  pied ou à  moto, paradant sur leurs deux-roues, klaxonnant et scandant « IBK! IBK! ». Certains convergeaient vers le quartier général de son parti, le Rassemblement pour le Mali (RPM), ou son domicile. En revanche, des mandataires de certains candidats, présents au ministère de l’Administration territoriale, ne cachaient pas leur colère et dénonçaient une communication officielle sur la base de faibles résultats partiels. Lundi, le candidat Soumaà¯la Cissé avait jugé qu’un second tour était « indispensable et inévitable », après que des médias maliens eurent rapporté des tendances favorables à  Ibrahim Boubacar Keà¯ta et évoqué l’éventualité de sa victoire au premier tour. Près de 6,9 millions d’électeurs étaient appelés à  choisir leur président parmi 27 candidats, un 28e présidentiable s’étant retiré de la course. Le nouveau président aura pour mission de redresser le Mali, traumatisé par 18 mois d’une crise politique et militaire marquée par une rébellion indépendantiste touareg, l’occupation de la moitié nord du pays par diverses bandes armées et une guerre contre des groupes jihadistes lancée par la France et menée avec l’appui de troupes étrangères. « Les Maliens ont voté, ils ont clairement exprimé leur volonté de mettre la crise derrière (eux) et (de) faire face au défi de la paix, de la reconstruction nationale, du développement, de l’éducation et d’une paix stable », a estimé Moussa Sinko Coulibaly. « Nous remercions l’ensemble des Maliens qui ont participé massivement à  l’élection de dimanche dernier. Pour les Maliens qui n’ont pas pu participer à  cette élection pour quelque raison que ce soit, l’Administration malienne s’engage à  améliorer le processus électoral pour les prochains rendez-vous », a-t-il assuré.

Le Takokélen se précise

« Si les tendances que nous avons se précisent, il n’y aura pas de second tour ». C’’est l’information essentielle à  retenir du point de presse donné par le ministre. Selon le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, les résultats disponibles pour l’instant concernent le tiers des bulletins. l’ancien premier ministre Ibrahim Boubacar Kéà¯ta, candidat du RPM serait largement en tête, suivi du candidat de l’URD, Soumaà¯la Cissé et de celui de l’ADEMA, Dramane Dembélé. Le ministre a également communiqué les taux de participations qui sont de 53, 55% pour la moyenne nationale et d’un peu plus de 60% pour la capitale, Bamako. Il faut rappeler que le plus fort taux de participation jamais obtenu au Mali était de 40% pour les élections de 2007. A l’étranger, le taux de participation est plutôt faible, moins de 10%, à  cause de nombreux problèmes rencontrés par les représentations diplomatiques pour organiser le scrutin. Ces premiers résultats seront complets au plus tard demain par la Commission de centralisation qui selon le ministre, est en train « de confronter les résultats avec les procès-verbaux acheminés depuis les bureaux de vote ». Il a précisé que les chiffres de tout le pays étaient déjà  disponibles mais qu’il faudra attendre la fin de l’étape de la confrontation en cours pour annoncer des chiffres complets. Aucun pourcentage des votes obtenus par les candidats n’a été avancé.

Louis Michel : « Les résultats ne pourront pas être contestés »

Dès lors, en cas de victoire au premier de l’un ou l’autre des candidats; la contestation est-elle possible ? Pour le chef de la mission d’observation de l’UE, au regard de l’observation du scrutin de dimanche par les observateurs déployés par l’Union européenne, la conclusion est évidente : le scrutin a été plus que transparent. On suppute alors qu’aucun des candidats que Louis Michel dit bien connaà®tre et avoir rencontré, ne fera de contestations, en cas de proclamation de victoire de l’un d’entre eux. Malgré tout, les inquiétudes demeurent, au vu des tendances qui agitent la capitale.  » L’Union européenne, devra en tout cas s’assurer du respect des résultats », précise Louis Michel. A cause de cette transparence constatée, les résultats ne pourront pas être contestés ». Un taux de participation à  la hausse De sa longue expérience de député européen, mais surtout d’observateur électoral sur d’autres pays, Louis Michel ajoute n’avoir jamais senti une telle fierté de voter : « Le Mali a connu une journée électorale historique, on a senti la fierté du peuple malien, la sérénité et le calme à  part quelques incidents mineurs ». Référence faite à  une petite manifestation à  Kidal o๠il s’est rendu dimanche dans la matinée pour observer le vote. Et même si beaucoup d’électeurs ne se sont pas rendus aux urnes dans cette région sensible du Nord Mali, le taux de participation, réitère, le chef de la mission UE a tourné autour de 50% en certains endroits et pour d’autres bureaux, il pouvait atteindre plus de 60%… Pari réussi donc ! La mission se félicite de ce premier tour. Les observateurs UE il faut le rappeler ont été déployés sur tout le territoire, sauf au nord pour des raisons de sécurité. la visite éclair de Louis Michel à  Kidal, visait donc à  créer une symbolique. Du reste, si nos amis européens, se félicitent de l’engouement des Maliens à  aller voter, une chose est de choisir son président, une autre est de proclamer le vainqueur du scrutin.  » La centralisation des résultats apparaà®t homogène sur toute l’étendue du territoire malien », ajoute Louis Michel. On espère que l’optimisme des membres de la mission d’observation de l’UE, est le même que celui partagé par les candidats : « Ils connaissent tous les conditions du scrutin auquel ils ont participé », conclut Louis Michel.

Bamako calme, les Maliens dans l’attente

La consigne semble être passée au niveau de tous les militants de tous bords: plus de manifestation avant la proclamation par les instances officielles des résultats du premier tour de la présidentielle qui s’est déroulée hier 28 juillet. Après des manifestations de joie des candidats du RPM et de l’URD qui se sont chacun déclarés largement en tête selon les « tendances », le calme est donc revenu dans les rues de Bamako. Dans les grandes villes à  l’intérieur du pays également, on appelle à  la retenue dans tous les quartiers généraux. Partout, dans les « grins », dans les bureaux, un seul sujet de conversation, la présidentielle et ses résultats que tous attendent. Surtout que les principaux candidats soufflent le chaud et le froid en se déclarant tour à  tour en tête voire vainqueur du scrutin. L’expectative est mêlée de crainte pour Astan Diakité, commerçante. La jeune femme qui espère que tous sauront raison garder et ne pas compromettre les acquis de cette élection. Autosatisfaction et vigilance Après s’être massivement rendus aux urnes, les Maliens attendent maintenant les résultats. Les autorités et les observateurs ont unanimement salué la mobilisation et l’engagement du peuple malien et considèrent que le vote de ce 28 juillet est l’un des meilleurs jamais organisés dans le pays. La presse locale a d’ailleurs fait ses gros titres avec la participation que l’on estime largement au delà  des 60% à  Bamako et 50% pour une moyenne nationale. « C’est le Mali qui a gagné », se félicite Djola Kéà¯ta, rencontré devant un kiosque à  journaux à  Bamako-Coura, ce matin. « Nous sommes dans l’attente, mais vraiment on demande aux politiciens de respecter notre choix. On ne laissera personne m »langer le résultat des urnes » renchérit son ami, militaire à  la retraite. Sécurité dissuasive Pour garantir le calme dans la ville et empêcher tout débordement éventuel, la sécurité a été renforcée dans la capitale. Discrètement, des patrouilles sillonnent la ville et des agents de la police et de la gendarmerie sont positionnés dans les lieux clés. On craint en effet qu’il y ait des heurts entre les différents groupes de partisans de candidats, une fois les résultats provisoires définitifs disponibles. Les premiers résultats officiels devraient être disponibles demain mardi.

ADEMA: appel à la « retenue et au civisme »

Au lendemain d’un premier tour qualifié d’historique par tous les acteurs de la vie politique et les observateurs, les tendances commencent à  se dégager. Si l’on en croit leurs quartiers généraux, la jeunesse de l’URD et du RPM se félicitent déjà  d’être en tête. C’est dans le souci de préserver le calme que la jeunesse de l’Adema a tenu cette conférence de presse. Pour ces jeunes, « ces agitations causées par des sympathisants criant victoire pour leur candidat sont de nature à  altérer le climat de sérénité et de bonne conduite qui a prévalu pendant la campagne électorale. » C’est pourquoi la jeunesse demande à  tous les candidats d’inviter leurs partisans à  la retenue et au civisme pour ne pas créer une crise post-électorale. « Nous demandons à  tous nos militants de rester calmes, vigilants et sereins, car seuls les résultats proclamés par l’Administration territoriale puis la Cour constitutionnelle, demeurent officiels » a indiqué Lazare Tembely, président du bureau national de la jeunesse de l’Adema. Par ailleurs, Lazare Tembely appelle la communauté internationale à  la « vigilance » afin « d’anticiper toute tentative de dérive pouvant occasionner des contestations de résultats par des candidats »