L’édito : 26 Mars, un héritage entre deux gerbes de fleurs

Pour ceux qui ont assisté à  ces évènements sanglants, il faut le dire, le souvenir est là , d’avoir participé à  une lutte, celle pour la démocratie, la liberté, le pluralisme politique, mais surtout la liberté d’expression, celle de parler d’un autre Mali, un Mali, un Mali en quête de renouveau. A l’instar des révolutions qui agitent l’Afrique aujourd’hui, le 26 Mars sonne comme un référent historique. On se plaà®t à  dire que le Mali a déjà  fait sa révolution du «Â Jasmin », sauf que les idéaux, le combat n’était pas les mêmes. l’indépendance, continuait son chemin, tandis que des leaders estudiantins s’agitaient, refaisaient le monde. Espérant des lendemains meilleurs. l’époque était passionnante, conduite par des jeunes comme Abdoul Karim Cabral, secrétaire général de l’UNEEM, des têtes pensantes, comme on en trouve plus de nos jours, des C’œurs vaillants comme on en croise rarement aujourd’hui. Plutôt sommes-nous à  l’heure du bilan, des rétrospectives, liées au cinquantenaire. O๠allons-nous désormais maintenant que la démocratie est installée et que milles et un partis, peuplent l’arène politique ? Quels sont les nouveaux combats de la génération actuelle ? Et surtout, o๠sont passés les vrais héros de la révolution du 26 Mars ? A qui pouvons-nous tendre notre oreille, pour comprendre l’héritage du passé, outre les leaders politiques ? O๠sont nos bibliothèques brûlantes comme aimait à  le dire Amadou Hampaté Bâ ? Nos vieillards qui assis, voyaient, ce que nous debout, avons toujours du mal à  percevoir… Ils sont nombreux les anciens qui ont lutté. Ils sont anonymes parfois. Et ils sont morts aussi. Mais les morts ne sont pas morts, chantait le poète sénégalais, Birago Diop, ils sont dans l’arbre qui frémit, dans le vent qui gémit, ils sont dans les monuments et ils sont les martyrs disparus. Demandez à  chaque Malien et à  chaque Malienne, s’il n’ a pas un parent qui est concerné par cette révolution. Alors, tendez-lui votre oreille, pour qu’il vous raconte ! Le 26 Mars, reste une révolution Unique, que le temps a forgé, depuis les indépendances. A l’inverse des révolutions actuelles, venu de nulle part, alimentées par un vent médiatique, entraà®nées d’un pays à  l’autre, le 26 Mars 1991, reste un repère pour comprendre le présent. l’histoire aura fait son chemin. Aujourd’hui, en effet, l’heure est encore au bilan ! Mais aussi à  l’action. Celle des jeunes générations qui devront s’impulser en avant pour améliorer leurs conditions de vie, assainir un monde corrompu, être entendus dans leurs luttes, or à  l’inverse de leurs frères d’hier, ils sont paralysés dans une léthargie sans nom. Le 26 Mars, doit donc sonner comme un révélateur, une petite bombe à  retardement. Une vraie révolution entre deux gerbes de fleurs…

26 Mars : Un héritage entre deux gerbes de fleurs

Pour ceux qui ont assisté à  ces évènements sanglants, il faut le dire, le souvenir est là , d’avoir participé à  une lutte, celle pour la démocratie, la liberté, le pluralisme politique, mais surtout la liberté d’expression, celle de parler d’un autre Mali, un Mali, un Mali en quête de renouveau. A l’instar des révolutions qui agitent l’Afrique aujourd’hui, le 26 Mars sonne comme un référent historique. On se plaà®t à  dire que le Mali a déjà  fait sa révolution du «Â Jasmin », sauf que les idéaux, le combat n’était pas les mêmes. l’indépendance, continuait son chemin, tandis que des leaders estudiantins s’agitaient, refaisaient le monde. Espérant des lendemains meilleurs. l’époque était passionnante, conduite par des jeunes comme Abdoul Karim Cabral, secrétaire général de l’UNEEM, des têtes pensantes, comme on en trouve plus de nos jours, des C’œurs vaillants comme on en croise rarement aujourd’hui. Plutôt sommes-nous à  l’heure du bilan, des rétrospectives, liées au cinquantenaire. O๠allons-nous désormais maintenant que la démocratie est installée et que milles et un partis, peuplent l’arène politique ? Quels sont les nouveaux combats de la génération actuelle ? Et surtout, o๠sont passés les vrais héros de la révolution du 26 Mars ? A qui pouvons-nous tendre notre oreille, pour comprendre l’héritage du passé, outre les leaders politiques ? O๠sont nos bibliothèques brûlantes comme aimait à  le dire Amadou Hampaté Bâ ? Nos vieillards qui assis, voyaient, ce que nous debout, avons toujours du mal à  percevoir… Ils sont nombreux les anciens qui ont lutté. Ils sont anonymes parfois. Et ils sont morts aussi. Mais les morts ne sont pas morts, chantait le poète sénégalais, Birago Diop, ils sont dans l’arbre qui frémit, dans le vent qui gémit, ils sont dans les monuments et ils sont les martyrs disparus. Demandez à  chaque Malien et à  chaque Malienne, s’il n’ a pas un parent qui est concerné par cette révolution. Alors, tendez-lui votre oreille, pour qu’il vous raconte ! Le 26 Mars, reste une révolution Unique, que le temps a forgé, depuis les indépendances. A l’inverse des révolutions actuelles, venu de nulle part, alimentées par un vent médiatique, entraà®nées d’un pays à  l’autre, le 26 Mars 1991, reste un repère pour comprendre le présent. l’histoire aura fait son chemin. Aujourd’hui, en effet, l’heure est encore au bilan ! Mais aussi à  l’action. Celle des jeunes générations qui devront s’impulser en avant pour améliorer leurs conditions de vie, assainir un monde corrompu, être entendus dans leurs luttes, or à  l’inverse de leurs frères d’hier, ils sont paralysés dans une léthargie sans nom. Le 26 Mars, doit donc sonner comme un révélateur, une petite bombe à  retardement. Une révolution entre deux gerbes de fleurs…