Énergie, économie et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mercredi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les négociations du pays pour universaliser l’accès à l’électricité en 2025.Walf Quotidien et Le Soleil titrent sur le financement du programme « accès universel à l’électricité d’ici 2025 ». Selon le premier journal, « les bailleurs traînent les pieds ». Mais pour le quotidien national, les « partenaires promettent déjà plus de 437 milliards de FCFA au Sénégal ».

L’AS note pour sa part que le pays est « branché avec 175 milliards » des bailleurs de fonds dans son objectif d’intégration intégrale à l’horizon 2025.

Sur la gouvernance foncière, EnQuête souligne que le Sénégal est une « terre de conflits ». Le ministère de l’Intérieur « a répertorié 300 conflits fonciers dans le pays ». Mais « le problème c’est surtout le foncier agricole », selon un agent du ministère des Finances, cité par le journal.

Dans Vox Populi, « le Forum civil esquisse la machine de guerre » pour un parquet national financier contre la grande délinquance économique et financière.

Sud Quotidien passe « à la loupe l’emploi fast-track » du président Macky Sall. Le chef de l’Etat a annoncé lors de son dernier discours à la nation un programme d’urgence pour l’emploi et l’insertion socio-économique des jeunes.

A propos du micmac autour de l’or sénégalais, Libération informe que le mandat d’arrêt décerné contre le PDG de Teranga Gold est annulé. Selon le journal, la Chambre d’accusation « a cassé l’ordonnance du doyen des juges ».

En société, Le Quotidien note que l’Onu se penche sur le génocide rwandais ce mercredi, « à la mémoire des martyrs ».

L’AS renseigne que « les Etats-Unis reviennent à la charge » pour la reconnaissance des droits des homosexuels par le Sénégal. Mais Mamadou Salif Sow, un des responsables du ministère de la Justice, rappelle que « le président a dit que tant qu’il est à la tête du pays, il ne va pas accepter cette situation ».

En sport, Stades et Record titrent sur l’affiche de Ligue des champions de ce soir Bayern / PSG. Face au « rêve de revanche » de Paris à Munich évoqué par Record, Stades répond que ce sera « à hauts risques ».

Sur l’équipe nationale, Yaya Baldé, membre du Comité exécutif de la fédération de football, affirme dans Stades avoir « demandé le limogeage d’Aliou Cissé ». Pour lui, « il faut qu’il respecte les Sénégalais » et que « c’est au président Me Senghor de le recadrer ».

En lutte avec frappe, Vox Populi note que « le Jakaarlo (face à face) Ama Baldé-Modou Lo (est) gâché par la violence » entre les supporters des deux lutteurs qui vont se croiser en mai prochain.

Macky Sall en vedette dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent principalement des messages forts du président Macky Sall lors du discours à la nation du 3 avril dernier.« Macky sort de sa bulle », titre Sud Quotidien, notant que le chef de l’Etat a axé son discours pour la fête d’indépendance du 4 avril sur l’unité nationale et la jeunesse. « Dans ce Sénégal que nous aimons, il ne saurait y avoir de place pour le particularisme », a-t-il dit samedi.

Le président Sall a aussi parlé de l’emploi, de la justice sociale et de la sécurité entre autres, selon Le Soleil qui met en exergue « les réponses concrètes de Macky Sall ». D’ailleurs, un Conseil présidentiel sur l’emploi est prévu le 22 avril là où 80 milliards de FCFA pour le recrutement de 65.000 jeunes dès le mois prochain sont déjà dégagés, informe le quotidien national.

« Un message et des convictions », a noté L’Observateur à propos du discours de Macky Sall. L’AS indique que ce dernier « sort la calculette pour les jeunes ». Vox Populi ajoute qu’il « délie les cordons de la bourse » en passant de 300 à 450 milliards pour l’emploi de cette frange de la société.

Ainsi, Le Quotidien s’attend à « un mai délicieux » après ces annonces présidentielles sur l’emploi, les infrastructures, etc.

Walf Quotidien voit un Macky Sall en « taille patron » qui « absorbe les propositions du secteur privé ». Son ancien Premier ministre et actuel opposant pointe de son côté « un aveu d’échec ».

Sur un autre sujet, le journal titre sur la commémoration de la résurrection du Christ. A l’occasion, l’Eglise sénégalaise a « dénoncé la crise des valeurs ». Le Soleil rapporte pour sa part « les enseignements de Mgr Benjamin Ndiaye », l’archevêque de Dakar, lors de la célébration de Pâques.

En football, Record informe que le ministre sénégalais des Sports Matar Bâ « convoque Me Senghor », le président de la fédération nationale de la discipline, pour parler de l’avenir du sélectionneur Aliou Cissé sur le banc des Lions.

En lutte sénégalaise avec frappe, Record note que le choc de l’Indépendance entre Eumeu Sène et Lac de Gueirs 2 était « sans saveur ». Le second a été déclaré vainqueur pour avoir obtenu le moins d’avertissements que son adversaire, à la fin du temps réglementaire.

Mais Walf Quotidien et plusieurs amateurs retiennent que les deux lutteurs « observent la distanciation physique ».

Politique et discours à la nation de Macky Sall à la Une

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, reviennent sur le report des élections Locales et le discours à la nation de Macky Sall à la veille de la fête de l’indépendance.L’AS explique que « l’Etat tranche le débat ». Les Locales initialement prévues en décembre se tiendront finalement le 31 janvier 2022 note le journal. Réunis en plénière vendredi, les députés ont adopté un projet de loi portant report des élections territoriales et prorogation du mandat des conseillers départementaux et municipaux.

« Macky (Sall) coupe la poire en deux » notre EnQuete qui souligne qu’entre l’opposition qui voulait une tenue en décembre 2021 et la majorité qui voulait une élection en février 2022, un amendement fixant les Locales en janvier 2022 a été adopté par les députés.

Dans Le Soleil, le ministre de l’Intérieur explique les raisons du report « liés notamment à l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier »  sans oublier la pandémie de la Covid-19 et ses contraintes.

Le report des élections locales a été voté « à la majorité des députés » renseigne Sud Quotidien qui explique que « l’Assemblée (nationale) donne sa caution ». 

Vox Populi évoque « une folle journée de procédures et débats houleux entre le pouvoir et l’opposition » qui craint désormais le report des législatives en 2024. Antoine Diome assailli de questions par l’opposition a résisté jusqu’à l’adoption du projet de loi. 

L’autre sujet phare des journaux de ce samedi, est l’adresse à la nation de Macky Sall à la veille de la fête de l’indépendance du 4 avril. « Sweet d’un message » indique Le Quotidien faisant allusion à l’affaire « Sweet beauté », dans laquelle l’opposant Ousmane Sonko, leader du Parti Pastef/Les Patriotes était accusé de « viols répétés suivis de menaces de mort » par une masseuse dans un salon dénommé « Sweet beauté ». Le journal ajoute que Macky Sall se livrera à une séance de massage destinée à une « nation convalescente ».

L’Observateur pose une série d’interrogations sur la teneur du discours de ce soir. « Quelle devrait être la teneur de son discours ? Sur quoi devrait-il axer son speech pour susciter un brin d »spoir chez les jeunes hantés par le chômage et l’oisiveté ? » se demande le journal dans un pays marqué par les émeutes de mars dernier.

Le journal L’AS revient sur +la paix des braves dans le secteur de la pêche+ qui naviguait en eaux troubles depuis quelque années. « Le Gaipes et le Caps autour du ministre Alioune Ndoye » souligne le journal. 

En sport, le week-end sera marqué par le retour de la lutte avec frappe dans les arènes sénégalaises après plusieurs mois d’arrêt à cause de la pandémie du coronavirus. Record présente l’affiche Lac de Guiers 2 et Eumeu Sene qui vont en découdre pour la troisième fois ce dimanche 4 avril à l’Arène nationale. 

Stades de son côté revient sur elle choc au sommet de Ligue 1 en France entre le Psg et Lille crucial dans la course au titre.

La Politique, sujet dominant dans la presse

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent essentiellement de l’actualité politique marquée par le report des Locales et la mobilisation de Benno Bokk Yakaar (Bby) dans le Podor.« Pouvoir et opposition dans le clair-obscur » sur le couplage des législatives et des Locales titre Walfadjri dans sa Une. Le porte-parole de l’Alliance pour la république (APR), parti présidentiel, Seydou Guèye, admet qu’il « y a des courants de divergences » au moment où « l’opposition est décidée à se faire entendre ».

+Rififi autour de la tenue des Locales+, « la société civile propose fin janvier 2022 » souligne L’AS. Le journal indique que le dialogue politique risque d’être bloqué avec la décision du pôle de l’opposition de suspendre sa participation aux travaux.

Ce qui fait dire au journal Le Quotidien, que « le FRN (Front de résistance nationale) ne dialogue plus » face au désaccord sur la date des Locales. L’opposition suspend sa participation alors que l’Assemblée nationale tranche aujourd’hui.

L’Observateur voit dans ce « dialogue politique un jeu et (des) pièges ». Le journal explique comment +la majorité a perdu l’opposition dans ses exigences+ au moment où le FRN quitte la table des discussions.

Finalement, « l’Assemblée (nationale) joue l’arbitre » note Sud Quotidien, pour trancher ce vendredi le +report des Locales et la prolongation du mandat des élus ».

Toujours au chapitre politique, l’Alliance pour la république (APR), parti présidentiel sonne la grande mobilisation dans le Podor (nord). « Les ténors font bloc autour de Macky Sall » indique L’AS.

Pendant ce temps, Abdoulaye Daouda Diallo et Cheikh Oumar Anne affirment dans Vox Populi que le « Podor » restera le titre foncier du président (Macky Sall) »   

Libération revient sur une affaire de « banditisme foncier à Dougar », localité située dans le département de Rufisque (département Dakar) en parlant de « 159 hectares volés aux populations ». Le mandataire des victimes accuse l’administration qui a fait du « faux ».

Le Soleil consacre sa Une sur les hydrocarbures et informe que 136,8 milliards (seront mobilisés) pour developper le réseau gazier après la signature d’un contrat conjoint  entre le Fonds souverain d’investissement stratégiques (Fonsis), le Consortium West African Energy (Wae) et African Finance Corporation (Afc).

En sport, « Aliou Cissé (est) en sursis » lance Stades en parlant des éliminatoires du Mondial 2022 au Qatar. Le journal parle des six matchs pour convaincre avec des rencontres face au Togo, le Congo et la Namibie dès le mois de juin.

Record informe de son coté que « Cissé peut réussir la passe de 5 » avec une qualification du Mondial 2022 au Qatar après des qualifications à la Can 2017, 2019, 2022 et le Mondial 2018. Les Lions démarrent dès le mois de juin à domicile face au Togo informe le journal.

Les quotidiens traitent d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la politique, l’économie, et les faits de sociLa construction d’une centrale à gaz de 300 megawatts mobilise le privé sénégalais. Sud Quotidien nous rapporte que « des privés sénégalais mobilisent 227 milliards ». Ainsi, le journal précise West africain energy détenue à 100% par des sénégalais, s’est engagée à construire une Centrale au Cap des Biches.

Le Soleil nous informe que la centrale en question sera livrée en juin 2022 après la pose de la première pierre hier 31 mars 2021.

Le quotidien national parle aussi de la tenue d’un Conseil présidentiel sur la pêche en mai.

La Tribune fait état des décisions du Conseil des ministres, avec la finalisation de « la révision de la loi sur la publicité » et la « modernisation de la gouvernance des entreprises publiques de presse ».

EnQuête revient sur la conférence du Professeur Didier Raoult très en vue dans lutte contre la Covid-19. « La traque des variants » titre le journal, qui note que Raoult et ses chercheurs avaient découvert « le variant anglais quatre mois l’apparition de la pandémie » mais que rien n’a été fait après.

Sur un autre sujet, le journal annonce que la célébration de la fête de l’indépendance le 4 avril prochain, se fera lors « d’une cérémonie sobre au Palais ».

Walf Quotidien rapporte des relations tendues entre le Sénégal et la Guinée. « Condé cogne sur Macky » soutient le journal qui rajoute que « l’espoir du dégel se refroidit » pour la réouverture des frontières après la sortie du président guinéen dans Jeune Afrique.

L’Observateur de son coté, est parti sur les traces du nouveau Chef d’état-major des armées sénégalaises, Cheikh Wade (58 ans). Son enfance, les drames de sa vie et les témoignages de sa mère sont racontés dans le journal.

En sport, Stades fait un focus sur l’équipe nationale de football et s’interroge : « faut-il compter sur Cissé pour gagner la Can ? ». « Joueurs de classe mondiale, mal utilisés en sélection » note le journal, qui prévient que beaucoup d’observateurs doutent des capacités du sélectionneur national à hisser le Sénégal au sommet de l’Afrique.

Record, l’autre quotidien sportif, relève le paradoxe inquiétant avec les Lions qui présentent « des statistique mirobolantes (mais) un jeu insipide ». Les lions détiennent les meilleures statistiques de leur poule avec la meilleure attaque (10 buts), la meilleure défense (2 buts) et le meilleur buteur (Famara Diedhiou, 3 buts), mais montre « une grande maladresse surtout dans l’animation offensive » décrypte le journal.

Covid-19, politique et société au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais parvenus vendredi à APA traitent des nouvelles observations sur le vaccin du laboratoire suédo-britannique AstraZaneca et de la situation sociopolitique nationale.« L’OMS invite les États à poursuivre la vaccination » avec AstraZaneca, titre Le Soleil. Hier jeudi, l’Agence européenne du médicament a conclu que le vaccin était « sûr ». Pendant ce temps, le Sénégal se rapproche de la barre symbolique des 1000 décès, renseigne le quotidien national.

Vox Populi et Le Quotidien rapportent également cette observation de l’agence européenne indiquant que le  vaccin produit par le laboratoire suédo-britannique est « sûr et efficace ».

Toutefois, des chercheurs norvégiens établissent un lien entre le vaccin et les thromboses, selon Vox Populi.

L’AS titre sur les insultes et menaces contre la liberté d’expression dirigées contre certains médias. « La presse en ordre de bataille », indique le journal qui souligne que l’association des professionnels de la presse en ligne (Appel) saisit le procureur de la République d’une plainte. Pour sa part, le Synpics dit « halte aux menaces ».

« Terreur sur les médias », titre de son côté Walf Quotidien qui liste, entre autres, la suspension de signaux de chaines de télévision, les attaques contre des groupes de presse et la panique chez les journalistes.

Sur l’affaire Adji Sarr-Sonko, Vox Populi se demande si le leader politique de l’opposition « refuse le corps à corps » avec la jeune masseuse qui l’a accusé de viol et menaces de mort. Si « elle le presse de jurer (de n’avoir jamais entretenu de rapports sexuels avec elle), le président de Pastef zappe ».

Le Quotidien dresse « le procès verbal » des sorties médiatiques de ces deux protagonistes d’une affaire pas encore tirée au clair mais qui a déjà mis le pays à feu et à sang.

Sur l’aspect politique, Sud Quotidien titre sur les « mille enjeux » d’un front de l’opposition en gestation. Si l’état de droit et la démocratie sont « en toile de fond » de la constitution de cette plateforme politique unitaire face à Macky Sall, les échéances électorales sont « en ligne de mire ».

L’Observateur rapporte des confidences sur les « horribles chants de mine ». Après la blessure du gendarme Mohamed Ka lors des dernières manifestations, occasionnant son amputation à la main, le quotidien a rencontré trois autres soldats « amputés suite à des missions sur le terrain ». 

Libération informe de l’arrestation de trois marins chinois. Ils sont suspectés d’avoir jeté en pleine mer de l’essence et de l’acide sur Maguette Mbaye, un pêcheur sénégalais vivant à Mbour, à 80 km de Dakar.

En football, note Record, le sélectionneur national Aliou Cissé « mise sur des minots » après que des clubs européens ont décidé de ne pas libérer leurs joueurs pour la fenêtre internationale de cette fin de mois. Sur cette affaire, la fédération sénégalaise a déjà saisi son homologue français « pour ses douze Lions ».

La levée de l’immunité parlementaire de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont revenus sur la levée sans surprise de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, accusé de viols répétés et menaces de mort.« La majorité livre Sonko au juge sans coup férir » titre Vox Populi, qui précise qu’après des débats houleux, l’opposition quitte l’hémicycle au moment du vote. 90 députés ont voté pour la levée de l’immunité parlementaire, un contre et deux se sont abstenus soutient le journal.

Pour Le Quotidien, « Sonko (se trouve) entre quatre mains ». Le leader du Pastef est pris dans l’étau de la Section Recherches, le Procureur, l’Assemblée, et le juge.

« Sonko livré » barre à sa Une Walf Quotidien, qui souligne que la majorité a boycotté le vote. « Le centre ville bunkerise, guérilla humaine entre Dakar, Rufisque et la banlieue » informe le journal.

Pour L’AS, « l’étau se resserre contre Ousmane Sonko ». L’opposition refuse de prendre part à une « mascarade » et boude le vote.

Pour le journal Sud Quotidien, « l’Assemblée nationale pose le dernier acte » en procédant à la levée de l’immunité parlementaire du leader de Pastef qui pourrait bientôt faire face au juge.

Arrestations de ses proches et levée de son immunité parlementaire, EnQuête parle de « vendredi noir pour Pastef ». Le journal indique que 17 femmes et cinq étudiants members du Parti ont été arrêtés dans la journée d’hier.

L’immunité parlementaire de l’ancien Inspecteur des Impôts levée, le juge peut « « convoquer et entendre Ousmane Sonko » informe L’Observateur.

Les Échos annoncent que « Sonko sera bientôt devant le juge de gré ou de force ». Le leader du Pastef risque la prison, tout comme le propriétaire du salon informe le journal. Le Procureur a requis le mandat de dépôt contre X renchérît le journal.

Libération est revenu sur les arrestations de Guy Marius Sagna, Assane Diouf et Clédor Sène poursuivis pour « les délits d’association de malfaiteurs, provocation aux crimes et délits, organisation d’un mouvement insurrectionnel ».

Le journal informe que le « dossier est encore criminalisé ». Guy Marius Sagna « explose » de colère devant le juge tandis que Clédor avoue « avoir détruit son téléphone lors de son interpellation pour protéger les fonctionnaires qui le renseignent sur le pétrole.»

L’appel à la résistance de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, sont revenus sur la plénière de l’Assemblée nationale qui doit statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko.« Sonko sonne la résistance » lance Sud Quotidien. Le patron de Pastef / les Patriotes a fait savoir qu’il n’allait pas déférer à la convocation du juge. Ousmane Sonko dans une sortie musclée, a récusé la mise en place de la Commission ad hoc et « la plénière illégitime de Benno Bokk Yakaar (mouvance présidentielle) ».

« Ousmane se radicalise » lance Walf Quotidien sur la levée de son immunité parlementaire. « Si Macky Sall veut me liquider, il devra se salir les mains » martèle-t-il. Le leader de Pastef se défend en soutenant que « la procédure de la levée de son immunité a été viciée. »

Vox Populi s’interroge sur les motivations réelles de la sortie musclée d’Ousmane Sonko. « Baroud d’honneur ou ultime défiance » se demande le journal qui rapporte les propos de Sonko, « je n’irai pas répondre à la convocation, mon immunité parlementaire demeure intacte » dit-il.

Le Quotidien estime que « Sonko s’accroche à son manteau » concernant son immunité parlementaire et s’expose au « délit d’outrage à magistrat. ». Ousmane Sonko a qualifié le Doyen des juges, le Procureur de la république et le juge d’instruction en charge du dossier « du triangle ou passent tous les coups foireux » du régime.

L’AS estime que « Sonko opte pour la confrontation ». L’opposant invoque « son droit constitutionnel de résistance à l’oppression » et appelle à la résistance.

Libération parle de « vendredi décisif » puisque l’Assemblée nationale se réunit en plénière pour statuer sur la levée de l’immunité parlementaire du député de Pastef.

Le Quotidien revient sur la campagne de vaccination contre la Covid-19. Macky Sall s’est vacciné hier renseigne le journal. Le chef de l’Etat a invité les sénégalais à suivre, « si on ne prend pas les vaccins, je vais les donner à d’autres pays africains. »

Le Soleil rapporte les propos de Macky Sall après s’être fait vacciner. « Nous avons donné l’exemple, les autres doivent suivre » a indiqué le Président de la république.

En sport, Stades fait focus sur le gardien des Lions et de Chelsea, auteur de cinq clean sheets en six matchs. « Edouard tutoie le grand Ederson » de Manchester City renchérit le journal.

L’affaire Sonko omniprésente dans la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent essentiellement de l’affaire Ousmane Sonko en mettant l’accent sur la plénière de vendredi qui doit acter la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko.Vox Populi est formel, « Ousmane Sonko va perdre son immunité ». La plénière convoquée ce vendredi va acter renseigne le journal, la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko, qui marquera l’épilogue de cette procédure parlementaire.

Ainsi, « Ousmane Sonko (est) sur les pas de Khalifa Sall » soutient Sud Quotidien. Le journal fait une parallèle et indique que la vague d’arrestation des militants,  sympathisants et autres souteneurs du leader de Pastef rappelle l’histoire de l’ancien maire de Dakar Khalifa Sall en 2017.

« De l’électricité dans l’air » annonce le journal L’AS qui se projette déjà sur la journée du vendredi où la plénière est convoquée à l’Assemblée nationale. « Levée de l’immunité de Sonko, un exercice à haut risque » entonne le journal qui informe que les militants de Pastef sont sur le pied de guerre.

Walf Quotidien craint « des lendemains troubles » et indique que « Frapp et Pastef Dakar menacent de marcher vers le Palais » alors que le « mouvement Yen a marre se prononce aujourd’hui ». Un cocktail explosif se dessine donc selon le journal, qui soutient que « cela n’augure rien de bon pour le pays. »

L’Observateur renseigne que « Adji Sarr est parée au combat ». La fille qui accuse Ousmane Sonko, leader du parti Pastef / les Patriotes va signer ce jeudi au Tribunal de Dakar sa première comparution devant le magistrat instructeur du 8ème cabinet. Et pour l’Observateur, « une rencontre secrète entre Adji Sarr et ses avocats a eu lieu pour peaufiner une stratégie de défense. »

Face à cette situation, EnQuête s’interroge. « Assiste-t-on à une crise de l’Etat de droit au Sénégal ? » se demande le journal avant de donner la parole à des spécialistes.

Le Soleil reste dans la campagne de vaccination contre la Covid-19 et annonce que « Macky Sall se vaccine aujourd’hui » dans l’après-midi au Palais de la république. Le quotidien national rappelle que 784.520 personnes prioritaires sont ciblées à Dakar.

En Sport, Record revient sur le tirage au sort de la Can U17 et informe que « les Lionceaux sont dans le groupe de la mort » avec le Mali, le Cameroun et l’Afrique du Sud. Stades titre sur les dernières rencontres des 8e de finale de la Ligue des champions en informant que le Real Madrid et Manchester City ont un pied en quart après leurs succès en déplacement respectivement devant Atalanta (0-1) et M’Gladbach (0-2).

Macky Sall et l’affaire Sonko à la Une des journaux sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, sont revenus sur la sortie médiatique du président Macky Sall dans l’affaire Ousmane Sonko et la mise sous mandat de dépôt de certains soutiens du leader du Pastef les Patriotes.« Macky Sall évite le salon » barre à sa Une Le Quotidien dans l’affaire Sweet Beauté, où le leader de Pastef Ousmane Sonko, est accusé de viol dans un salon de massage par une jeune de fille 20 ans.

 Le journal rapporte les propos du chef de l’Etat sur Rfi (Radio France internationale). « Je ne peux pas comploter pour des choses aussi basses » rétorque Macky Sall s’exprimant pour la première fois sur cette affaire de mœurs. Une sortie à laquelle le leader de Pastef n’a pas tardé à réagir. « Votre seule compétence, c’est le complot » rétorque Ousmane Sonko qui engage la responsabilité du Président.

Dans Le Soleil, « Macky Sall assène ses vérités ». Exploitant la sortie du chef de l’Etat sur Rfi, le quotidien national revient sur plusieurs sujets. Et dans l’affaire Ousmane Sonko, Macky Sall s’en lave les mains. « Je ne peux pas souhaiter à mon pire adversaire une telle situation. Il y a des accusations, il y a des procédures, il ne faut pas mêler le Président » dit-il pour clore l’affaire.

Walf Quotidien y voit plutôt une « Sall opération de com’ » du Président de la république sur Rfi. Le journal s’interroge sur le choix de Macky Sall de s’exprimer sur un média étranger assimilant cette « sortie ratée » à « une mauvaise stratégie ou une erreur politique » de Macky Sall qui minimise l’affaire Sonko.

Pendant ce temps, la traque des soutiens d’Ousmane Sonko se poursuit, renseigne Le Quotidien qui informe que Birame Souley Diop et Abass Fall, respectivement Administrateur de Pastef et Coordonnateur du parti à Dakar sont envoyés en prison.

Libération qui revient sur les détails de l’enquête, informe que toutes les personnes arrêtées dans cette affaire ont bénéficié d’un contrôle judiciaire sauf Biram Souley Diop et Abass Fall placés sous mandat de dépôt et poursuivis pour « association de malfaiteurs, complicité de diffusion de contenu contraires aux bonnes mœurs, menace de voie de fait et violence ».

Pendant ce temps, L’AS informe que « le peuple sera dans la rue samedi » face +aux arrestations tous azimuts d’activistes et Sonkistes+. Une marche est programmée samedi par les partisans d’Ousmane Sonko et le collectif citoyen « Le Peuple ».

Walf Quotidien soutient qu’on se dirige vers la levée de l’immunité parlementaire de Sonko. « Ils l’auront sans doute » titre le journal. Qui ajoute que « la liquidation de l’adversaire enragé de Macky Sall est presque acquise. »

L’Observateur ouvre ses colonnes à Malick Gakou, leader du Grand Parti. Dans une longue interview, Gakou se dit « solidaire » à Ousmane Sonko avant d’indiquer qu’il ne « voit dans ce dossier rien qui puisse entacher l’image et la crédibilité d’Ousmane Sonko .»                                                        

Sud Quotidien reste sur le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19 et indique « Sinopharm ouvre la voie ». Le journal informe que le Sénégal fait désormais partie des 7 pays sur les 54 pays africains à démarrer la campagne de vaccination.

La traque des soutiens de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, sont revenus sur les arrestations des soutiens d’Ousmane Sonko et la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député, sans occulter le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19.Dans sa livraison du jour, Libération revient sur la garde à vue de Birame Soulèye Diop. Le journal renseigne que « le Procureur réclame le mandat de dépôt pour l’Administrateur de Pastef/Les Patriotes et le contrôle judiciaire pour Patricia Mariame Ngandoul, Abass Fall, Fatima Mbengue et Bawar Dia ». Le dossier est confié au doyen des juges qui débute ses auditions aujourd’hui.

Pour l’Observateur, « la Division des investigations criminelles (DIC) esquive le coup chaos » d’un plan de manifestations à Dakar. Le journal revient sur « le contenu de l’audio qui a déclenché l’opération de police ». Assane Diouf, Guy Marius Sagna sont arrêtés par la DIC, alors que Clédor Sène est activement recherché.

Le Quotidien estime que l’affaire « Sonko divise l’opposition ». Abdou Bara Doly Mbacké de la Convergence démocratique Parti Bokk Gis Gis (BGG) réclame la démission du président du Groupe parlementaire de l’opposition de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko. Un appel tombé dans l’oreille d’un sourd puisque « le Parti démocratique sénégalais refuse la politique de la chaise vide » informe le journal.

L’enQuête consacre un dossier sur la trajectoire de Pastef. « Dans l’antre de Pastef » titre le journal, qui informe que « si l’Alliance pour la République (APR) a pu conquérir le pouvoir en seulement trois ans, Pastef/Les Patriotes a su s’imposer comme une véritable philosophie et un esprit, rayonnant au-delà des frontières sénégalaises en un temps record. »

Walf Quotidien pense que « le Sénégal se dirige vers une démocratie sans opposition » avec la liquidation systématique d’adversaires politiques. Le journal évoque le « spectre d’un retour au parti unique » qui plane sans oublier que « Karim Wade et Khalifa Sall (sont) deux opposants sans parole » note le journal.

Le Soleil parle de la campagne de vaccination contre la Covid-19 qui démarre ce mardi. Le quotidien  national informe que face aux préjugés, « les religieux montent au créneau ». Les Imams et Oulémas s’appuyant sur le coran, soutiennent que « l’Islam enseigne que toute maladie doit se soigner. »

Dans le même sillage, Sud Quotidien annonce le démarrage des opérations de vaccination contre la Covid-19 et informe que les « blouses blanches (seront) les premières à recevoir la dose. »

L’immunité parlementaire de Sonko à la Une des journaux

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, sont revenus sur la démission de deux membres de la Commission ad hoc chargée de diriger la procédure de la levée de l’immunité parlementaire du député Ousmane Sonko et sur le démarrage imminent de la campagne de vaccination de la Covid-19.« Guirassy et Bamba Dièye claquent la porte » titre Le Populaire. Le journal rapporte les griefs formulés par les deux parlementaires à l’égard de la Commission ad hoc chargée de statuer sur la levée de l’immunité parlementaire de Ousmane Sonko. « Nous vous permettons ainsi (..) d’être seuls à prendre la responsabilité de la forfaiture que vous préparez à perpétrer » clament-t-ils dans une lettre parvenue au journal.

Le Quotidien parle de la « politique de la chaise vide » pour Guirassy et Bamba Dièye dans la procédure de la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko. Une attitude qui « n’aura aucun impact » sur la procédure selon le vice-président de l’Assemblée nationale Abdou Mbow.

Walf Quotidien décrit une « confusion totale » à l’Assemblée nationale avec les démissions des deux parlementaires. Dr Bara Amar soutient que « l’exercice sera bloqué par l’article 34 » car tous les membres de la Commission sont désignés au prorata, sur proposition des groupes administrativement constitués.

Le Soleil fait focus sur le démarrage de la campagne de vaccination contre la Covid-19 avec les assurances du ministre de la Santé et de l’Action sociale. Abdoulaye Diouf Sarr soutient dans les colonnes du quotidien national que « les sénégalais qui le désirent seront vaccinés avant 2022. »

Libération fait le bilan de la Covid-19 du week-end et parle de 21 décès et 549 cas enregistrés. Le journal parle aussi du démarrage imminent de la campagne de vaccination mardi et renseigne que « les régions ont reçu les doses de vaccin ».

Sud Quotidien sur un tout autre registre revient les accusations de torture dans les lieux de détention au Sénégal. « Entre déni et menace » souligne le journal, qui évoque un bras de fer ouvert entre Société civile, Activiste et Police.

En Sport, Stades et Record reviennent sur la qualification des Médinois en Coupe de la Confédération. « Qualification historique du Jaraaf » en phase de poules, titre Record. Stades, souligne une grande première dans l’histoire du football sénégalais, avec les qualifications en poules en compétitions africaines de deux clubs sénégalais : Teungueth et Jaraaf.

L’affaire Sonko au menu de la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement de cette affaire de mœurs qui n’a pas encore livré tous ses secrets.EnQuête soutient que la « justice (est) sur la sellette ». En effet, dans ce journal, le parti Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) que dirige l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines, « oppose un complot politique et semble plus se fier au jugement de l’opinion ». 

Et EnQuête d’en conclure que si « pour les uns, le procès est la seule voie pour régler le différend. Pour les autres, il faut surtout un rapport de force pour ne pas subir la jurisprudence Karim Wade et Khalifa Ababacar Sall. Certains spécialistes estiment que tout (cela) est la résultante d’une crise profonde entre la justice et une bonne partie des justiciables ».

De son côté, L’Observateur exploite la lettre adressée au Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, par le pool d’avocats de Sonko. Ces derniers « dénoncent les violations flagrantes de la loi » pour la levée de l’immunité parlementaire de leur client.

Sonko, qui s’est classé troisième à la dernière élection présidentielle, compte de nombreux soutiens dans le champ politique. Comme le Grand Parti de Malick Gackou, l’ex-ministre des Sports. « Les trois députés (de cette formation politique) ne voteront pas pour la levée de l’immunité parlementaire », annonce Vox Populi.

Ces temps-ci, plusieurs personnes soupçonnées d’avoir participé aux heurts du 8 février avec les forces de l’ordre ont été interpellées. En outre, Libération renseigne que « l’épouse de Biram Soulèye Diop (l’Administrateur général de Pastef) a été arrêtée hier par la Dic (Division des investigations criminelles) alors qu’elle se rendait au travail ».

Ousmane Sonko, principal opposant du pays, est accusé de viols répétés sous la menace de deux pistolets par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty (Sacré-Cœur, Dakar). C’est pourquoi L’AS s’intéresse à « l’arthrose lombaire, la maladie à l’origine des déboires » de l’énarque. Ce journal souligne que cette pathologie est « incurable, dégénérative, à dominance cartilagineuse qui risque de se compliquer avec l’âge (sans) un traitement adéquat ».

Pour sa part, WalfQuotidien indique que « les kinésithérapeutes déclarent la guerre aux salons de massage clandestins », non sans inviter « l’Etat à fermer immédiatement ces officines qui, selon eux, opèrent dans l’illégalité ».

Enfin, Sud Quotidien part de cette affaire pour passer à la loupe le « traitement médiatique de (certains) dossiers » en notant une bonne dose de « sensationnel et de déséquilibre ». Dans les colonnes de ce journal, le journaliste Félix Nzalé fait savoir que la corporation est pratiquement divisée « en deux camps : les pro et anti-Sonko » là où son confrère Harouna Dème regrette le fait que « des journalistes se substituent au juge, aux enquêteurs et portent parfois même des accusations ». 

Sur un tout autre sujet, Le Soleil se fait l’écho de la participation du chef de l’Etat, Macky Sall, comme « invité d’honneur » au Sommet du G5 Sahel qui se tient les 15 et 16 février à N’Djamena, la capitale tchadienne.

Ouganda : Un pilote militaire meurt dans un accident d’hélicoptère

Caroline Busingye, capitaine de l’armée ougandaise a été identifié comme étant le pilote décédé jeudi dans l’accident d’hélicoptère survenu à Entebbe, en Ouganda.L’hélicoptère s’est écrasé quelques instants après son décollage près d’Entebbe, lors d’un entraînement dans une base près de la ville.

Le général de brigade Flavia Byekwaso, porte-parole des Forces de défense du peuple ougandais (UPDF), a déclaré que deux élèves-cadets pilotaient l’hélicoptère lorsqu’il est tombé sur le front de mer à 14 h 15.

Les deux victimes ont été transportées d’urgence dans un hôpital voisin où le capitaine Caroline Busingye a succombé à ses blessures.

L’affaire Sonko, sujet dominant dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus vendredi à APA, font toujours la part belle à cette histoire de mœurs qui secoue le pays.Dans le cadre de la procédure de levée de l’immunité parlementaire du chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), WalfQuotidien rapporte que l’Assemblée nationale, à travers son Bureau et la Conférence des présidents, « a émis un avis favorable » à la requête du ministre de la Justice, Me Malick Sall.

Sud Quotidien en conclut que Moustapha « Niasse cautionne (le Procureur de la République) Serigne Bassirou (Guèye) ». Poursuivant, ce journal souligne qu’après Khalifa Ababacar Sall, ex-maire de la ville de Dakar (ouest), Ousmane Sonko est « dans l’œil du cyclone ».

Pour la première journée d’une procédure censée durer huit jours, Vox Populi indique qu’il y avait « une forte présence policière » aux abords de l’hémicycle, situé au centre-ville et à quelques encablures du palais présidentiel.

Pour sa part, L’Observateur informe que la Commission des lois qui a hérité du dossier « va se réunir, lundi 15 février, pour la mise sur pied de la Commission ad hoc. Et le mercredi 17 février pour la ratification en plénière de la liste des membres de la commission qui sera chargée de faire l’instruction ».

Cité par Le Soleil, Aymérou Gningue, le président du groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar (BBY, mouvance présidentielle), explique qu’ « au-delà de cette affaire, l’Assemblée nationale continue à faire son travail et qu’il ne faut pas donner l’impression que le Bureau ne s’est réuni que pour la procédure de levée de l’immunité parlementaire ». 

A en croire L’EnQuête, l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines marche « vers l’échafaud ». Dans ses colonnes, ce journal fait savoir que « la journée (d’hier était) tendue à la Cité Keur Gorgui (Dakar) » puisque les forces de l’ordre, qui quadrillent désormais la demeure de Sonko, ont empêché les membres du Front pour une révolution anti-impéraialiste populaire et panafricaine (Frapp) de Guy Marius Sagna d’y accéder. Suffisant pour susciter le courroux du célèbre activiste qui, finalement, a pu rencontrer le député en fin de journée.

Libération s’intéresse aux supposés contours politiques de cette affaire de mœurs. L’actuel  leader de l’opposition, à la suite du rapprochement entre Macky Sall et Idrissa Seck, est accusé de viols répétitifs sous la menace d’une arme à feu par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty (Sacré-Cœur, Dakar). Le mis en cause s’y est rendu plusieurs fois pour des soins thérapeutiques.

Ces dernières heures, il a été révélé que c’est le neveu de Maodo Malick Mbaye, membre de la mouvance présidentielle, qui a transporté la supposée victime à l’hôpital après la commission de l’acte. Mais le Directeur Général de l’Agence nationale de la maison de l’outil (Anamo) se lave à grande eau dans Libération : « Je suis surpris et étonné. Car ma morale politique est aux antipodes des pratiques évoquées » dans cette rocambolesque affaire.

De son côté, Le Quotidien se fait l’écho de la discussion entre Serigne Mountakha Mbacké, le khalife général des Mourides (l’une des principales confréries musulmanes du pays) et Macky Sall. Ce dernier a rassuré le guide religieux sur le fait « qu’il n’est pas mêlé » à cette histoire.

Le coup de fil du chef de l’Etat est intervenu après la rencontre entre le khalife et Serigne Cheikh Abdou Mbacké de Darou Mousty (centre). Le marabout d’Ousmane Sonko, rapporte Le Quotidien, estime que c’est « un complot ourdi par le régime contre son disciple ».

Sonko en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus jeudi à APA, traitent essentiellement de l’affaire de mœurs dans laquelle le chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition) est présumé mêlé.Vox Populi rapporte qu’Ousmane Sonko « a effectué, hier (mercredi), un déplacement à l’Hôpital Général Idrissa Pouye de Grand-Yoff (ex-CTO, Dakar) où sont internés des membres de son parti blessés lors des violents affrontements avec les forces de l’ordre ».

L’AS annonce que « plus de 50 » partisans du troisième à la dernière élection présidentielle « risquent l’instruction ». Selon des sources anonymes de ce quotidien, Serigne Bassirou Guèye, le Procureur de la République « a préparé un réquisitoire de feu pour lier de facto le juge d’instruction qui se fera le plaisir de les placer sous mandat de dépôt avec une kyrielle de délits et crimes ».

Pour sa part, note Sud Quotidien, le parlement va poser, ce jeudi 11 février, « l’acte 1 » de la procédure de levée de l’immunité du député de Pastef.  En effet, ce journal indique que « le Bureau de l’Assemblée nationale va statuer sur la demande du Procureur de la République. (Et) en cas de décision favorable, la prochaine étape consistera à la formation d’une Commission ad hoc » qui fera face à l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines.

Si ce processus arrive à son terme, EnQuête s’interroge sur « les possibilités qui s’offrent au juge du 8e cabinet (Mamadou Seck) » : « Il peut faire une délégation judiciaire au chef d’escadron Abdou Mbengue, patron de la Section de recherches de la Gendarmerie de Colobane (Dakar) pour qu’il auditionne Sonko. Il peut également le convoquer directement pour l’entendre ».

En tout cas, « la défense de Sonko (est) en ordre de bataille » selon WalfQuotidien puisque « les forces de la société civile comme Y en a marre, Frapp… ont déterré la hache de guerre contre Macky Sall. (Ces structures) comptent combattre toute tentative de liquidation politique du leader de Pastef ».

A en croire Le Quotidien, c’est véritablement un « cordon sécuritaire » qui s’est mis en place.  Dans les colonnes de ce journal, la plateforme de la société civile Noo Lank (Nous refusons, en langue wolof) déclare que « (la) disposition de Sonko à déférer à la convocation (après) la levée de son immunité parlementaire (et) qui a été formalisée par lettre à travers ses avocats auraient dû suffire pour éviter toute escalade de la violence ».

De son côté, L’Observateur pose le débat sur « (le) sexe et (la) politique ». Dans son analyse, ce journal considère que « c’est un (couple) perdant qui dessert la plupart du temps les politiques ». En fin de compte, Ousmane Sonko est face à « une impitoyable procédure criminelle », poursuit L’Observateur. 

Cité dans ce quotidien, l’avocat Me Mamadou Guèye soutient : « C’est une instruction de viol. Le juge met l’accusé sous mandat de dépôt et voit s’il a des charges qui pèsent sur lui. Pour (ces) infractions, Sonko n’aura la possibilité de bénéficier ni de contrôle judiciaire, ni de liberté provisoire ».

Pour rappel, le député est accusé de viols répétitifs par Adji Sarr, une masseuse du salon Sweet Beauty, situé à Sacré-Cœur, dans la capitale dakaroise où se rendait l’homme politique pour des soins thérapeutiques.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil se fait l’écho du « démarrage en fin février au plus tard » de la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus. A cet effet, le quotidien national signale que le président de la République, Macky Sall, a exhorté son gouvernement en Conseil des ministres « à accélérer les procédures et à mobiliser les ressources humaines et financières ».

L’affaire Sonko alimente la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement de cette rocambolesque histoire qui déchaîne les passions dans le pays.Vox Populi informe que Moustapha Niasse, le président de l’Assemblée nationale, « lance le processus de livraison d'(Ousmane) Sonko » puisque « le Bureau de l’Assemblée nationale et la Conférence des présidents (sont) convoqués jeudi pour la mise en état du dossier ».

Cela fait dire à L’AS que l’hémicycle « met en branle la machine » pour la levée de l’immunité parlementaire du leader des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition). Ce dernier est accusé de viols répétitifs par une masseuse d’un salon de Dakar. A en croire ce quotidien, le député se dirige tout droit « vers la guillotine ».

Sud Quotidien indique que l’Assemblée nationale « a été saisie par le Procureur général près la Cour d’appel de Dakar ». Dans les colonnes de ce journal, « la société civile exhorte l’Etat à veiller au respect par les autorités judiciaires des procédures légales prévues pour convoquer et entendre un député ».

En tout cas, selon WalfQuotidien, « le pourvoir décrète l’urgence » dans cette affaire de mœurs.  Et « vingt-quatre après les échauffourées à la Cité Keur Gorgui (Dakar) » où réside Ousmane Sonko, ce journal s’est rendu sur place : « Le calme semble revenir. Mais la (localité) garde encore les stigmates des manifestations. Un nombre impressionnant de forces de défense et de sécurité, armés jusqu’aux dents, encercle le domicile » du 3e de la dernière élection présidentielle.

Sous le titre calembouresque « Pas de chambre Bass pour Sonko », Le Quotidien renseigne que l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines « fera directement face au juge du 8e cabinet » car le Procureur de la République, Serigne Bassirou Guèye, « n’a finalement pas attendu la levée de l’immunité parlementaire pour ouvrir une information judiciaire ».

Dans Libération, Ahmet Lô, le Coordonnateur de Pastef à Mbacké (centre) hausse le ton : « Nous sommes prêts à tout pour protéger notre leader. Le régime de Macky Sall veut le sacrifier mais cela ne passera pas. Les affrontements qui ont eu lieu à Dakar ne sont que la face visible de l’iceberg ».

Pour sa part, L’Observateur raconte les auditions du mari de la propriétaire du salon Sweet Beauté et d’une autre masseuse. Ces deux personnes, présentes dans l’appartement au moment où le viol présumé a été commis, ont affirmé « n’avoir entendu ni cri, ni appel au secours d’Adji Sarr (l’accusatrice) ».

Sur un tout autre sujet, Le Soleil fait savoir que « l’Armée démantèle quatre bases rebelles (Badiong, Boussoloum, Bouman et Sikoune) après une dizaine de jours de bombardements dans le sud de Ziguinchor ». En outre, le quotidien national rapporte que « plusieurs hectares de champs de chanvre indien (ont été) détruits (et) des munitions explosives récupérées ».

Cette partie du Sénégal est en proie, depuis le début des années 80, à une rebellion du Mouvement des Forces Démocratiques de Casamance (MFDC) et d’autres mouvements sortis de ses flancs.  

L’affaire Sonko tient en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement d’un fait divers dans lequel est cité l’homme politique.WalfQuotidien rapporte que la journée du lundi était « mouvementée » et la capitale Dakar « en feu et flamme » avec des « maisons vandalisées, des commerces saccagés, des voitures incendiés… ».

Selon ce journal, les militants et sympathisants d’Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), « (qui) n’entendent pas laisser leur leader entre les mains de la justice, ont déclenché une guérilla urbaine ».

En effet, L’AS indique que « les Sonkistes mettent le feu partout ».  Ce quotidien fait savoir qu’il y a eu des « affrontements » entre des jeunes et les forces de l’ordre à la Cité Keur Gorgui (Dakar) où réside l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines. Dans ces heurts, « plus d’une quarantaine de personnes (ont été) arrêtées et placées en garde-à-vue », signale ce journal.

Pour sa part, Libération informe que « le magasin Auchan de Sacré-Cœur (Dakar) et la maison de Mamour Diallo (mouvance présidentielle) à Louga (nord-ouest) » ont également été brûlés par des manifestants en furie. Le mouvement citoyen Y en a marre, nommé par ce quotidien, met en garde les autorités étatiques contre toute instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes ».

Décidément, « les Patriotes (sont) en mode résistance », note Sud Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, Mouhamadou Moctar Sourang, Coordonnateur du Front de Résistance Nationale (FRN, opposition), « s’indigne devant cette stratégie manifestement déroulée pour affaiblir (voire) liquider politiquement et socialement des adversaires politiques en foulant aux pieds toute considération d’ordre éthique ».

À en croire Le Quotidien, « le virus de la violence se répand dans Dakar » dans ce contexte pandémique. En tout cas, la situation risque d’être davantage tendue puisque « l’Etat pourrait envisager une autre procédure contre (Sonko) pour appel à l’insurrection ».

Dans L’Observateur, une personne qui connaît Adji Sarr, la masseuse d’un salon de massage dakarois qui est à l’origine de la plainte pour viols répétitifs contre le troisième de la dernière présidentielle, la dépeint ainsi : « On ne veut pas la trainer dans la boue. Surtout maintenant qu’elle a des problèmes. Mais il faut reconnaître qu'(elle) n’est pas une sainte. Quand elle a un objectif, elle ne se fixe pas de limites pour l’atteindre malgré son jeune âge ».

Enfin, Le Soleil annonce que la procédure pour la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko est enclenchée. Le quotidien national précise qu’elle « durera huit jours en cas d’acceptation de la requête par le Bureau de l’Assemblée nationale ».

La sortie d’Ousmane Sonko à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la sortie de l’homme politique Ousmane Sonko accusé de viols répétés par une masseuse.« Sonko, le discours masseur », titre L’Observateur avant de souligner que « face à la presse hier dimanche, chez lui à Dakar, le leader de Pastef/Les Patriotes a balayé les accusations de viols et menaces de mort proférées contre lui par la nommée Adji Sarr, masseuse à l’Institut +Sweet Beauté+. »

Dans sa déclaration, « Sonko livre son bulletin médical pour se blanchir… …Et dénonce +un complot ourdi par Macky+ », arbore à sa Une Vox Populi. Le leader de Pastef précise dans le journal : « A chaque fois, il y avait deux filles pour s’occuper de moi.» Il ajoute : «Nous invitons tous les Sénégalais à se tenir prêts, le combat s’annonce mortel.»

Cela fait dire à WalfQuotidien que « Sonko soigne son massage et accuse ». A la Une du même journal, l’ancien inspecteur des impôts soutient que « Macky est à la tête de ce complot ».

Convoqué à la Section de recherches ce lundi pour affaire de mœurs, Ousmane Sonko refuse de déférer, rapporte Sud Quotidien. Dans le journal, le député leader de Pastef-Les Patriotes invoque son immunité parlementaire et parle de « complot politique. »

« Je ne répondrai pas à la convocation de la gendarmerie », dit-il dans WalfQuotidien. Et pour justifier ce refus il affirme dans Vox Populi que « la gendarmerie n’a pas les prérogatives pour convoquer un député sans passer par l’Assemblée nationale ». 

« S’ils (les gendarmes) viennent me chercher, je vais résister », prévient Ousmane Sonko à la Une de Libération.  Mais si l’on en croit à L’AS, « les gendarmes n’entendent pas le cueillir chez lui, pour le moment. » 

EnQuête estime qu’Ousmane Sonko s’est défendu hier, devant la presse et annoncé une plainte pour débusquer les auteurs de ce « complot ».  Me Mouhamadou B. Baldé, l’avocat de la propriétaire de «Sweet Beauté» regrette dans le journal EnQuête : «Ils ont exercé sur elle une pression inouïe pour qu’elle revienne sur sa déclaration.»

Me Mouhamadou B. Baldé, l’avocat de la propriétaire de «Sweet Beauté» regrette dans le journal EnQuête : « Ils ont exercé sur elle une pression inouïe pour qu’elle revienne sur sa déclaration.»

L’Observateur raconte par ailleurs « l’histoire secrète d’Adji Sarr », l’accusatrice d’Ousmane Sonko, et affirme qu’elle « a passé une enfance difficile avec l’absence de son papa ».  

En sport, les quotidiens spécialisés reviennent sur la déroute à domicile des Reds de Liverpool. A ce propos, Records écrit : « défait 1-4 par City à Anfield, Liverpool s’affaisse, le titre s’éloigne ». « City humilie Liverpool qui laisse filer sa couronne », souligne Stades avant d’ajouter que « le champion de 2019 corrige celui de 2020. »

Cheikh Anta Diop et d’autres faits au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont revenus sur la commémoration de la disparition de Cheikh Anta Diop sans occulter la Covid-19 et d’autres faits de société.« 35 ans après sa mort, Cheikh Anta Diop toujours vivant » titre L’AS dans sa livraison du jour. « Monnaie, sécurité, intégration africaine, des idées du pharaon au cœur de l’actualité en Afrique » indique le journal qui revisite la pensée de l’historien décédé le 7 février 1986.

35 ans après sa mort, Cheikh Anta Diop, « une pensée intemporelle » affiche à sa Une  Le Soleil. Né en 1923 à Thieytou, dans le département de Bambey, Cheikh Anta Diop est historien, scientifique, spécialiste de l’Egypte antique, et homme politique qui a marqué l’histoire contemporaine du Sénégal. 

Au plan sanitaire, Sud Quotidien évoque « une menace sur la rentrée » avec la hausse des cas de Covid-19, la non reprise d’un monitoring et les recriminations des enseignants.

Vox Populi fait le bilan de la Covid-19 durant les cinq premiers jours de février et parle 38 morts, 1583 nouvelles contaminations dont 1097 cas communautaires et 1103 guéris.

Le Quotidien analyse la problématique de l’accès au vaccin contre le coronavirus et soutient que « le Sénégal activé les voies diplomatiques. »

Pendant ce temps, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale annonce dans EnQuête 1.296.000 doses pour fin mars.

Libération revient sur le différend qui oppose Expresso à l’ARTP (l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes) et évoque « un retrait programmé de la licence » de l’opérateur de téléphonie. « L’ARTP accable Expresso » titre le journal qui informe que l’Artp a mis Expresso devant ses responsabilités.

La presse sénégalaise s’est fait aussi l’écho des accusations de viol et menace de mort contre le leader de Pastef Ousmane Sonko.

Dans Walf Quotidien Ousmane Sonko parle de « mensonge crapuleux ». Pris sous le tourbillon d’accusations de viols et de menaces de mort, le député indique n’avoir reçu aucune convocation demande à ses partisans de rester mobilisés.

« Machination ou vérité » s’interroge EnQuete dans cette affaire. « Ousmane Sonko se savait dans le collimateur du régime, cette affaire de viol le conforte dans l’idée qu’on veut le liquider » indique le journal. Pour le Professeur Moussa Diaw dans le même journal, « cela rosie d’écorner son image d’homme politique clean, très à cheval sur la pratique et la morale. »

Dans le journal L’AS, Ousmane Sonko dément. « Des amis m’avaient déjà alerté sur ce complot. »

Dans Vox Populi, la propriétaire du salon Sweet Beauté, « blanchit Ousmane Sonko et enfonce son employée ». Avant d’ajouter: « il ne peut pas y avoir de viol dans cette maison, c’est impossible, la fille raconte des contrevérités. »

La presse sénégalaise traite d’une diversité sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la mortalité liée au cancer aux opérations de sécurisation menées par l’Armée en Casamance, en passant du retrait provisoire de la chanteuse Coumba Gawlo Seck de la scène musicale pour des raisons de santé.Dans sa livraison du jour, EnQuête revient sur la difficile prise en charge du cancer avec la pandémie du coronavirus. Alors que la journée mondiale de lutte contre le cancer est célébrée ce 4 février, le journal parle de « dommage collatéral ». Car, à cause de la Covid, « il y a moins de dépistage, de diagnostics et d’argent pour suivre son traitement. »

Le Quotidien revient sur l’opération de ratissage en Casamance et informe que « l’Armée est en roue libre ». Plusieurs bases ont été reprises aux bandes armées, note le journal. Le Quotidien indique que l’Armée allie bombardements aériens et tirs à l’artillerie lourde.

Vox Populi revient sur les problèmes de santé de la chanteuse Coumba Gawlo Seck opérée. Le journal indique que « Coumba Gawlo Seck perd la voix et se retire momentanément de la scène musicale ». La diva a rompu le silence en soutenant que les médecins ont diagnostiqué des dommages au niveau de ses cordes vocales et ses intestins ont été amputés de près d’un mètre.

Au chapitre politique, Sud Quotidien annonce le lancement de l’audit du fichier électoral. « La dernière ligne droite » mentionne le journal qui indique que les « opération sont en phase de démarrage ». « Se dirige-t-on enfin vers un dénouement heureux de l’imbroglio de la politique sénégalaise qui est l’audit du fichier doublé d’évaluation du processus électoral ?», s’interroge le journal.

Libération annonce qu’Expresso, filiale du groupe Sudatel pourrait bien perdre sa licence. Le journal soutient que l’opérateur de téléphonie mobile est épinglé pour « défaut de paiement, retard sur la 4G, arriérés de 7 milliards de Fcfa » par l’ARTP. D’où ce titre prémonitoire du journal, « Expresso, la fin ? ».

Walf Quotidien ouvre ses colonnes à l’ancien Premier ministre Abdou Mbaye. Ce dernier parle de relance économique, de la croissance et de la crise sanitaire et fait de « sombres prédictions ». Abdoul Mbaye estime « qu’une croissance de 5% relève de l’utopie » avant de tacler le gouvernement sur son « optimisme incompréhensible qui va conduire vers de graves difficultés. »

L’Observateur dépoussière l’affaire des 1036 kilos de cocaïne saisis au Port. « Révélations sur un scandale à rebond » renseigne le journal qui parle de la  « nouvelle demande du Procureur au Doyen des juges et des commissions rogatoires en Allemagne et en Italie. »

En Sport, Stades se penche sur la crise sportive à Liverpool, plombée par une inefficacité et une défense poreuse. « Qu’arrive-t-il à Liverpool de Sadio ? » s’interroge le quotidien. Pendant ce temps, Record revient sur le retour en lumière d’Edouard Mendy, auteur d’un neuvième clean sheet lors de la victoire de Chelsea à Tottenham (0-1). « Mendy écœure les Spurs », titre Record.

La Covid-19 et d’autres sujets au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent de divers sujets allant de la pandémie du coronavirus et la création d’un dispositif de régulation et d’encadrement des réseaux sociaux entre autres.L’Observateur dans sa livraison du jour souligne « l’inquiétante disparition des autorités » dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Le journal décrypte ce qu’il considére comme un « mauvais signal envoyé à l’opinion ».

L’accès au vaccin risque bien d’être compliqué pour les pays sous-developpé. En effet, Le Quotidien nous informe « le Covax ne prévoit que 1,3 million de doses pour le Sénégal », pendant que la « Grande Bretagne offre AstraZeneca. Ce qui pousse le journal à annoncer que grâce à l’initiative Covax, « le Sénégal va commencer à vacciner dans quelques semaines, une partie de sa population cible ».

Le Soleil revient sur la Tribune lancée par des dirigeants du monde comme Macky Sall, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Antonio Guiterres etc. sur « l’Appel à l’esprit d’entraide mondial face à la Covid-19 ». Ces leaders veulent « bâtir un multilatéralisme plus solidaire face à la Covid-19 »

Au chapitre politique, Sud Quotidien analyse les dernières propositions de réformes controversées au sommet de l’Etat et barre à sa Une « Rufisque, nouveau laboratoire du Macky ». Le journal affiche les photos de Seydou Diouf, Ismaïla Madior Fall et Oumar Guèye, originaire de la ville et décrits comme des leaders politiques de la localité qui « parrainent des réformes qui semblent plus obéir à des logiques politiciennes que l’amélioration de la gouvernance démocratique. »

Le quotidien L’AS signale que « Macky Sall menace de sévir » contre les « dérives et insultes sur Internet ». Le chef de l’Etat demande au gouvernement la mise en place « d’un dispositif de régulation et d’encadrement spécifique aux réseaux sociaux » et à s’occuper avec « urgence » de la matérialisation du passage de l’analogique au numérique intégral.

Walf Quotidien analyse les crises multiformes qui secouent certaines sociétés nationales. Le journal décrit Dakar Dem Dikk (société de transport public), Coud (Centre des œuvres universitaires de Dakar) et la Poste entre autres, comme des « directions à polémiques » minées par des batailles par presse interposée. Le journal d’ajouter que « ces sociétés gérées par des hommes politiques sombrent dans des accusations et contre-accusations entre actuels directeurs généraux et leurs prédécesseurs. »

Libération revient sur l’incendie criminel qui avait tué cinq sénégalais d’une même famille à Denver (Etats-Unis). Le journal nous renseigne que « les jeunes trafiquants de drogue, qui ont tué cinq membres de la famille Diol à Denver, ont incendié la mauvaise maison, ils se sont rendus compte de leur « erreur » le lendemain ». Le journal nous apprend que « Kevin Bui et ses deux complices voulaient se venger d’une autre bande après un deal qui a mal tourné ».

EnQuête de son coté consacre un dossier sur la hausse de l’aliment de bétail et de volaille. Le journal souligne « les 10% de la discorde » avant de renchérir que « les éleveurs, aviculteurs et les industriels sont à couteaux tirésn, depuis l’augmentation du prix des aliments. »

En Sport, Stades et Record ont titré sur l’affiche de Premier League entre Tottenham et Chelsea ce soir. « La bataille hors du big 4 » annonce le premier, pendant que le second prévient « malheur au vaincu ».

La presse à fond sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, sont revenus en grande majorité sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune au Sénégal.Avec l’apparition de la fièvre jaune, L’AS évoque « une autre épidémie qui menace le Sénégal » après la Covid-19 . « Huit cas de fièvre jaune dont deux morts » ont été déjà enregistrés dans le pays souligne, le journal.

Covid-19, grippe aviaire, fièvre jaune, « (le Sénégal) à la croisée des périls », titre Walf Quotidien. Le journal indique que le pays est cerné par la maladie, alors qu’il est étouffé de partout par la Covid-19 et la grippe aviaire.

L’Observateur parle « d’un pays dans un triangle de feu » encerclé par l’épidémie de la Covid-19, de la grippe aviaire et désormais de la fièvre jaune. Le journal nous en dit plus sur « la stratégie de l’Etat pour enrayer les menaces épidémiques qui pèsent sur les populations ».

Concomitance de plusieurs maladies, « le Sénégal rit jaune », renchérit Le Quotifdien qui informe que la fièvre jaune est venue s’ajouter à la Covid-19 et à la grippe aviaire.

Le Sénégal confronté à un autre fléau relate Vox Populi qui remarque « qu’après la Covid-19, la fièvre jaune revient et tue ». Huit cas ont été détectés dans le pays et deux morts dénombrés à Kidira (est du Sénégal). « Touba, Saraya et Thilogne sont aussi touchés », annonce le journal.

Pour rester dans le contexte sanitaire et les effets néfastes de la Covid-19, Walf Quotidien soutient que « ça sent mauvais pour l’entreprise ». Le journal fait état de « licenciements tous azimuts » en informant que « le tourisme et l’hôtellerie sont en réanimation et les artifices de l’Etat n’y ont rien pu ».

EnQuête consacre un dossier sur l’école confrontée à un déficit d’infrastructures et de matériel en cette période de Covid-19. Le journal révèle que « dans cette période de pandémie, la règle est de s’asseoir par trois ou quatre dans certains établissements ». D’où le titre du journal, « l’école (sénégalaise), cette poudrière.»

Sud Quotidien de son côté, se penche sur un phénomène récurrent au Sénégal qu’est « l’usurpation de fonction». Faux policiers, gendarmes, magistrats, le journal le résume en un « business des hors-la-loi ».  Pendant que « la société civile sonne l’alerte, les citoyens sont invités à s’imprégner de leurs droits.»

Libération s’arrête sur « la guerre totale » qui oppose Me Moussa Diop et Dakar Dem Dikk (société de transport public), dont il était le directeur. Le journal renseigne « qu’après l’ordonnance du juge, l’ex-directeur général a pratiqué une saisie sur les comptes de la société nationale ». Le journal ajoute que « Dakar Dem Dikk contre-attaque et l’assigne devant le président du tribunal ». Les deux parties feront face au juge le 5 février prochain, souligne Libération.

Conflis fonciers au Sénégal, L’AS nous informe que les hommes d’affaires, « Cheikh Amar, Diop Sy et Marcel Diagne (sont) au cœur des litiges à répétition » selon le répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires du ministre de l’Intérieur.

En Sport, Stade revient sur la deuxième demi-finale aller de la Coupe d’Italie programmée ce mercredi. Le quotidien sportif informe que Kalidou Koulibaly affronte l’Atalanta pour une place en finale dont l’adversaire pourrait être la Juventus, tombeuse de l’Inter Milan, dans la première demi-finale aller au stade San Siro 1-2.

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent de divers sujets allant de la hausse des cas de Covid-19 à la politique en passant par les faits de société.Vox Populi présente « le bilan macabre » de la pandémie au Sénégal et parle de 228 morts entre le 1er et le 31 janvier. Le journal ajoute que les « morts de janvier représentent 35% des 638 victimes du virus, soit 1 mort tous les trois jours ».

1032 nouveaux en trois jours note Libération dont 651 issus de la transmission communautaire et 21 décès durant la même période.

Le Soleil parle de « chiffres alarmants entre Kaolack, Touba, Diourbel et Saint-Louis » pour étayer la hausse des cas dans ces régions. Toutefois, le quotidien national informe malgré tout, que « le Sénégal fait partie du groupe de 10 pays africains qui se sont illustrés dans la gestion de la pandémie » de l’indice de performance Covid de Lowy Institute.

Sud Quotidien dans sa livraison du jour, revient sur l’organisation concomitante des législatives de 2022 et de la présidentielle de 2024. Le journal parle de « couplage de la discorde » donnant la parole à Ababacar Fall du Gradec, expert électoral qui indique que « le couplage des élections législatives et présidentielle entraînerait de facto la prorogation du mandat des députés, ce qui serait illégal. »

Le Témoin parle de son côté « d’une manœuvre des frères siamois de Rufisque » pour qualifier les sorties dimanche de Ismaïla Madior Fall et Seydou Diouf en faveur du « couplage des législatives et de la présidentielle ».

L’Observateur revient sur le dialogue politique en évoquant un schéma pour remplacer le Général Mamadou Niang décédé le 28 décembre 2020. A ce titre, le journal renseigne que la commission cellulaire a déjà ciblé des profils pour occuper le poste.

Le Quotidien parle de la mise sous mandat de dépôt de l’ancienne ministre Aminata Lô Dieng pour  «  violation du couvre-feu, outrage à agents et usurpation de fonction. » . Le journal de renchérir, « Lô coule en prison » avant d’informer qu’Aminata Lô Dieng et son frère vont passer devant le juge ce mercredi.

Walf Quotidien se penche sur la fortune de nos hommes politiques avec un titre évocateur, « ces milliardaires qui nous gouvernent ». Le journal renseigne que « ces hommes politiques qui ne sont ni héritiers de fortune, ni des magnats de l’industrie ou de l’immobilier ont des patrimoines évalués en milliards.»  

Faut-il rendre publiques toutes les déclarations de patrimoine ? s’interroge EnQuête qui parle de « transparence chahutée » avec les « fuites » orchestrées sur la déclaration du patrimoine de Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental. Le journal soutient que la loi de 2014, en son article 9, punit tout manquement au caractère confidentiel de cette déclaration.

La presse sénégalaise s’est inclinée devant la mémoire de Me Khassimou Touré, décédé hier. « Un géant du barreau s’est effondré » titre Le Témoin. « Le barreau perd un ténor » témoigne Le Quotidien. « L’avocat des grands dossiers est parti » indique Vox Populi.

Les Locales et la Covid-19 alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la tenue des élections locales et la hausse des cas de Covid-19 entre autres.Dans sa livraison du jour,  L’AS informe que « le Président (Macky Sall) veut les Locales en 2021 » s’appuyant sur une sortie médiatique du ministre d’Etat Ismaila Madior Fall.

« Le cours magistral du Pr Madior Fall » résume Walf Quotidien qui décortique la sortie de l’ancien ministre de la Justice sur le mandat présidentiel, la suppression de la ville de Dakar et l’état de catastrophe sanitaire. Dans une large interview au journal, le juriste affirme « qu’on peut trancher la question du mandat, mais c’est le président qui est le principal concerné ».

Sud Quotidien résume cela en une « grande offensive de l’Etat » sur l’état d’urgence sanitaire, le mandat présidentiel et la tenue des locales. Le journal signale que + Ismaïla Madior renfile sa robe+ pendant que  Seydou Diouf parraine le couplage entre la présidentielle et les législatives en 2024.

Sur un autre registre, la Covid-19 continue sa progression au Sénégal avec des chiffres de plus en plus inquiétants. L’AS informe que malgré ses +79 cas communautaires en 48 heures+ « Thiès (est) toujours dans le déni et l’indifférence » face à la pandémie.

« La Covid-19 a pris l’ascenseur pour s’installer partout au Sénégal » selon  Vox Populi qui parle de « 628 nouveaux cas, 11 décès et 58 cas graves en 48 heures ».

Face à cette situation, L’Observateur évoque l’hypothèse d’un prolongement du couvre-feu entre Diourbel,  Kaolack et Saint-Louis. Toutefois, le journal s’interroge sur cette éventualité et pose  « la question autour (du) défi sécuritaire ».

EnQuête  évoque les impactés du couvre-feu et parle de  « la grogne des sans-voix ». Selon le journal, les gérants de « tangana (gargotes populaires), dibiterie, fast-foot et autres commerçants sont à l’agonie. »

Le Soleil revient sur les retombées de la visite de travail du Chef de l’Etat en Turquie et annonce que le groupe pharmaceutique Abdi Ibrahima veut s’implanter au Sénégal.

De son coté, Le Quotidien pose le débat sur les +litiges fonciers+ au Sénégal. « Terres minées » titre le journal qui signale que « les litiges fonciers sont une bombe à retardement. »

Selon un répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires mis en place par le ministère de l’Intérieur, « il y en a au moins 307 sur toute l’étendue du territoire dont la résolution nécessite des solutions urgentes », souligne le journal.

En Sport, « le Jaraaf s’offre le derby du Cap-Vert » devant Teungueth FC (2-0) titre Record. « Le Jaraaf crée la forte sensation » souligne Stades, qui informe que « les Médinois ont mis à terre les Rufisquois qui restaient sur 22 matchs sans défaite en championnat.»

La presse sénégalaise épluche la gestion des fonds contre l’émigration clandestine

Les journaux sénégalais, parvenus samedi à APA, traitent principalement des politiques migratoires, mais aussi des raisons du passage à l’acte de Diary Sow et de l’espoir suscité par le futur Parc des technologies numériques.Le Quotidien annonce que « l’UE (Union Européenne) fait ses comptes » sur ses financements dans la lutte contre la migration irrégulière au Sénégal. En effet, elle précise dans ce journal que « son Fonds fiduciaire d’urgence a permis de financer, depuis 2016, 18 programmes, dont 10 nationaux et 8 régionaux, pour un montant total de 198 millions d’euros, soit près de 130 milliards F CFA ».

Mais « où passent les milliards investis », s’interroge Vox Populi. Car dans un rapport de la Fondation Heinrich Böll Sénégal intitulé « Une avalanche de financements pour des résultats mitigés », exploité par ce quotidien, il est mentionné que « plus de 200 milliards F CFA (ont été) mobilisés entre 2005 et 2019 ».

De son côté, Sud Quotidien cite la Délégation de l’UE à Dakar à propos du suivi des financements : « Tous les projets de l’UE font l’objet de procédures de vérification des actions et des dépenses au cours de la mise en oeuvre ainsi que des audits et des évaluations en fin de projets ».

Poursuivant dans Libération, la Délégation de l’UE à Dakar informe que l’institution européenne « s’emploie à renforcer la qualité des indicateurs de résultats, ainsi qu’à rendre le système de suivi plus simple et plus accessible ».

En tout cas, indique EnQuête, la société civile prépare un front de résistance pour obtenir la libération de Boubacar Sèye, le président d’Horizons Sans Frontières (HSF), placé sous mandat de dépôt après avoir émis des réserves sur la bonne utilisation des fonds alloués par l’UE. Dans les colonnes de ce journal, la société civile affirme que la mort en mer de plus de 580 Sénégalais « suffit amplement pour interpeller le gouvernement sur l’efficacité des fonds qu’il reçoit ».

Pour parvenir à ses fins, la société civile « peaufine un plan Sall » à en croire L’AS. En outre, lors d’une conférence de presse couverte par ce quotidien, la société civile a proposé « à tous (ses) acteurs et les partis politiques (sensibles au dossier) de se rencontrer la semaine prochaine pour coordonner les moyens (de la lutte) ».

Concernant l’affaire Diary Sow, Serigne Mor Mbaye, psychologue, dresse dans L’Obsevateur le profil de la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 : « Il y a une obésité de la charge sur cette jeune fille et elle a fini par s’en lasser. On l’a sortie de l’anonymat pour la projeter devant 16 millions d’habitants. Ses frêles épaules ne peuvent pas supporter cela ».

L’étudiante en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand de Paris (France), portée disparue début janvier, a finalement donné de ses nouvelles dans une lettre adressée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement.

Sur un tout autre sujet, Le Soleil fait part de « la livraison (du Parc des technologies numériques de Diamniadio) prévue à la fin de cette année ». Dans le quotidien national, Bassirou Abdou Bâ, le Coordonnateur dudit projet, soutient qu’à terme « le Sénégal (sera) une destination de choix en Afrique subsaharienne pour l’investissement dans les Tic (Technologies de l’information et de la communication) ».

La presse sénégalaise à fond sur l’affaire Diary Sow

Les journaux sénégalais, reçus vendredi à APA, traitent essentiellement de la fin du suspense à propos de la disparition mystérieuse de l’étudiante en France.Vox Populi annonce que « Diary Sow réapparait dans une lettre » adressée à son parrain, Serigne Mbaye Thiam. Dans cette missive, l’étudiante disparue début janvier, se justifie : « Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Mon départ n’est pas un aveu de faiblesse. Considère (cette absence) comme une sorte de répit salutaire dans ma vie. Ceux qui cherchent une explication rationnelle à mon acte seront déçus puisqu’il n’y en a aucune ».

Dans L’AS, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 est consciente avec le recul « de l’audace, de la cruauté même de (sa) démarche (et pressent) les conséquences qu’elle va engendrer ». C’est pourquoi, rapporte EnQuête, ce crack en classe préparatoire au lycée Louis-le-Grand (Paris) « demande à ce qu’on comprenne son geste (et) promet de reprendre contact avec sa famille lorsqu’elle sera prête ».

Pour sa part, L’Observateur s’est entretenu avec Serigne Mbaye Thiam, ministre de l’Eau et de l’Assainissement pour qui, « il y a des gens qui doutent (de l’authenticité de la lettre). (Mais) les écrits sont bien de Diary Sow. Je suis la première personne à qui elle a parlé. C’est dans les trois derniers jours ».

Tous les moyens imaginaires ont été déployés pour retrouver en vie Diary Sow, comme le souligne Libération, car « la police judiciaire française avait déjà fait un signalement à Europol. (Et) Interpol a diffusé sur son réseau une notice jaune ».

En Economie, Le Soleil indique que « le ministre de l’Economie, du Plan et de la Coopération, Amadou Hott, et le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP), Saër Niang ont organisé, hier jeudi, une (rencontre) virtuelle avec le secteur privé national sur la réforme de la commande publique ».

A en croire le quotidien national, le patronat sénégalais a « manifesté la volonté d’avoir un taux minimum de 34 % » avec l’adoption de la loi sur les Partenariats Public-Privé (PPP). De son côté, WalfQuotidien fait noter que « cette réforme (permettra) de renforcer les dispositions pour une plus forte participation du secteur privé national ».

Stades se fait l’écho de la signature de Krépin Diatta à l’AS Monaco (Ligue 1 française). Dans les colonnes de ce quotidien d’informations sportives, l’international sénégalais dit être « heureux de s’engager dans un club reconnu et ambitieux et d’avoir la possibilité de progresser ».

Enfin, Sud Quotidien que Me Augustin Senghor, candidat à la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) sera ce week-end à Praia (Cabo Verde) pour notamment y présenter « son programme ». L’actuel président de la Fédération Sénégalaise de Football (FSF) prendra part à l’Assemblée Générale de la zone ouest A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (Ufoa).

La presse sénégalaise se fait l’écho de la stratégie vaccinale

Les journaux sénégalais, parvenus jeudi à APA, font la part belle aux préparatifs de la campagne de vaccination contre le nouveau coronavirus.Le Soleil informe que Macky Sall « a demandé au ministre de la Santé et de l’Action sociale d’engager sans délai les activités de sensibilisation et de préparation technique des opérations de vaccination ». Selon le président de la République, cité dans le quotidien national, « les forces de défense et de sécurité seront mises à contribution pour accompagner le déploiement rapide de la stratégie de vaccination ».

Pour un succès total, indique L’Observateur, « le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr, comptera sur l’avis des professionnels de (ce secteur). L’équipe déjà mise sur pied sera renforcée par d’autres experts dans les prochains jours ».

D’après Le Quotidien, le chef de l’Etat instruit M. Sarr « de poursuivre et de finaliser les discussions et les partenariats entamés pour l’établissement d’une plateforme numérique de suivi de la vaccination ». Dans les colonnes de ce journal, Pr Daouda Ndiaye, parasitologue, se prononce sur la réticence au vaccin : « Ce n’est pas spécifique au Sénégal. Ailleurs dans le monde, les gens continuent à s’interroger. Il faudrait (donc) une communication claire et inclusive en (intégrant)  tous les acteurs du système médical (mais aussi) les leaders et relais communautaires ».

Pendant ce temps, Vox Populi signale que « la situation s’aggrave » avec 31 morts en trois jours, un taux de positivité au virus de 18,12% et 250 cas positifs en 24 heures. C’est pourquoi, à en croire Tribune, « Macky Sall garde le bâton pour Dakar et Thiès (ouest) » où le couvre-feu reste en vigueur.

Libération précise que « les mesures de gestion de la catastrophe sanitaire (sont) valables pour un mois renouvelable » dans ces deux régions. Cependant, les restrictions de libertés « grippe(nt) les machines des tailleurs », soutient WalfQuotidien. En effet, « avec l’interdiction des mariages, baptêmes et évènements religieux, les populations se rendent de moins en moins chez les (couturiers) pour se faire confectionner de nouvelles tenues ».

Sur un tout autre sujet, Matar Ba, le ministre des Sports, évoque dans Sud Quotidien l’éventualité d’une candidature unique ouest-africaine pour la présidence de la Confédération africaine de football (Caf) : « Nous avons la même vision et la même lecture lucide (de la situation). Les candidats du Sénégal et de la Côte d’Ivoire se parlent. Ils devraient donc se retrouver au bout du processus pour avoir un seul candidat. Car il est nécessaire que la sous-région puisse saisir cette opportunité pour (enfin) diriger la Caf ».

Diary Sow et Boubacar Sèye en vedette dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mercredi à APA, traitent principalement de la disparition de l’étudiante en France et des démêlés judiciaires du président d’Horizon Sans Frontières.« Diary Sow est saine et sauve. La jeune fille est libre de ses mouvements », annonce Les Echos. Selon ce journal, « l’aveu de son amie, les premiers résultats de l’enquête et son compte Instagram devenu actif sont autant d’éléments qui laissent croire qu’elle est en vie, en bonne santé et que (sa) disparition est volontaire ».

Comme Vox Populi le rapporte, la meilleure élève du Sénégal en 2018 et 2019 a donné de ses nouvelles via un intermédiaire : « Diary est vivante. Elle va bien. Il faut la laisser tranquille, qu’on arrête de parler d’elle. Il faut surtout lui laisser le temps de faire ses choix et de revenir si elle a envie. Une chose est sûre, elle s’expliquera un jour ou l’autre. Demain, dans un mois ou dans un an ».

Dans L’Observateur, Emile Bakhoum, chef du Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger et membre de la cellule de crise installée au consulat général du Sénégal à Paris, dément l’hypothèse de la contreperformance scolaire car « (ces) informations sont totalement fausses et nous appelons les organes de presse qui se prêtent à ce jeu à plus de rigueur et de responsabilité dans le traitement de cette affaire ».

Le Service de gestion des étudiants sénégalais à l’étranger, cité par Le Soleil, indique que les autorités sénégalaises et françaises continuent de faire de ce dossier « une priorité et le gèrent avec la plus grande exigence professionnelle ».

Dans le volet judiciaire, WalfQuotidien informe que Boubacar Sèye est « mis sous mandat de dépôt » après s’être prononcé sur la gestion des fonds octroyés par l’Union Européenne (UE) au Sénégal pour lutter contre l’émigration clandestine.

Pour sa part, Libération renseigne que « c’est le ministre de la Justice (Me Malick Sall) qui a transmis un ordre de poursuite au Procureur ». Mais devant les gendarmes, « Boubacar Sèye persiste et signe » en affirmant avoir reçu « les documents de l’UE par mail de la part de Patrice Desbonnes (représentante de l’UE à Dakar) ».

Arrêté vendredi dernier à l’aéroport Blaise Diagne de Diass (ouest), M. Sèye a dit détenir les preuves que l’UE a injecté, ces dernières années, environ 118 milliards F CFA au Sénégal pour réduire l’ampleur du phénomène migratoire. Pour cela, il fait actuellement l’objet d’une poursuite pour « diffusion de fausses nouvelles ».

Enfin, Sud Quotidien fait savoir que « quatorze organisations de la société civile, syndicats et personnalités politiques, dans un communiqué conjoint daté du 19 janvier, appellent à la libération immédiate et sans conditions de Boubacar Sèye et à l’abandon de toutes les charges retenues contre lui ».

La Covid éclipse les autres sujets dans la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, parvenus mardi à APA, traitent essentiellement de la prorogation des mesures exceptionnelles prises le 5 janvier dernier par le chef de l’Etat pour lutter contre le nouveau coronavirus.Le Soleil indique que « pour faire face à la hausse des cas de Covid-19, l’Etat maintient le couvre-feu dans les régions de Dakar et Thiès (ouest), avant de préciser que « la (décision) reste en vigueur aux mêmes heures, de 21 à 5 heures pour les huit prochains jours ».

Dans le quotidien national, Antoine Félix Diome, le ministre de l’Intérieur, déclare : « Les mesures ont été édictées pour protéger les populations. Le constat est que le virus est toujours là ».

Cela fait dire à WalfQuotidien que « Dakar et Thiès restent dans le noir ». Selon ce journal, « les gouverneurs de ces deux régions sont déjà instruits pour (publier) des arrêtés visant à maintenir le dispositif en place ». 

À en croire L’AS, « Macky Sall refile la patate chaude à son administration » en attendant qu’il « promulgue la nouvelle loi modifiant l’état d’urgence et l’état de siège ». En outre, souligne dans ce quotidien Antoine Félix Diome, « si ces mesures doivent concerner d’autres régions, elles seront prises le moment opportun ».

De son côté, L’Observateur soutient que l’Etat est confronté « au défi de la communication » liée à la pandémie. Pour Dr Sahite Gaye, enseignant-chercheur en communication cité ce journal, « il est difficile de rétablir une communication après une rupture de la relation établie. À un moment donné, la diminution des cas a été synonyme de banalisation des messages en lien avec la Covid. Il s’y ajoute que rétablir le lien demande de changer de perspective ».

En tout cas, la situation devient de plus en plus critique car « le système sanitaire (est) presque à bout de souffle », note Sud Quotidien, non sans mentionner que « la barre des dix décès journaliers a été franchie en ce mois de janvier et les cas graves (augmentent considérablement) ».

En fait divers, Libération rapporte que c’est le « sale temps pour Daouda Bâ et compagnie ». En effet, annonce ce quotidien, celui qui s’est autoproclamé prophète et trois de ses disciples ont été « écroués hier (lundi) pour des faits criminels ».

Sous le titre, « Baba Labé, un prophète en prison », Tribune signale qu’ « il a passé sa première nuit à la Maison d’arrêt et de correction de Kolda (sud) après son face-à-face avec le Procureur ». Daouda Bâ est notamment poursuivi pour « association de malfaiteurs et viol sur mineure de moins de 13 ans ».

Sur un tout autre sujet, Marième Faye Sall, la première dame, met en garde, dans Les Echos, contre les trafiquants d’influence : « Je suis Sénégalaise comme vous. J’ai une famille et des amis dans ce pays. Mais pour avoir une chance d’être aidé par la Fondation (Servir le Sénégal), il faut aller directement déposer votre demande. Et surtout éviter ceux qui vous disent qu’ils peuvent vous mener à moi ».